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Après de longs mois de bataille et de polémiques, le format de fichier ouvert proposé par Microsoft pour une standardisation internationale vient d'être approuvé par les membres de l'ISO, l'organisme internationale chargé de la standardisation. Alors que le résultat n'a pas encore été annoncé de manière officielle, plusieurs fuites font état d'un large soutient du format OOXML. Si le comité ISO ne fait aucun commentaire pour l'heure, Microsoft vient de publier un communiqué de presse se félicitant de la nouvelle.

Ainsi, le format de Microsoft aurait reçu 86% des votes de tous les organismes nationaux de standardisation, largement au dessus des 75% requis pour une acceptation formelle d'un standard d'après les règles ISO. Sur les membres P, c'est à dire les organismes nationaux participants aux débats, le format Open XML de Microsoft reçoit 75% des votes, au-delà donc des 66,7% requis pour une standardisation.

Le format Open XML rejoint donc le HTML, le PDF et l'ODF comme un format de document standard reconnu par l'ISO.
Note de l'auteur :

Récemment, un développeur a atterri sur #php.pecl avec des questions sur XDebug avec Doctrine.
Il s'ensuivit une série de discours enflammés sur les avantages et inconvénients des grandes bibliothèques, des entêtes HTTP et de la directive maxClient de Apache.

J'ai demandé à Rasmus la permission de conserver le log de discussion, et de le publier. Dans cette première partie, je vous présente les commentaires de Rasmus sur Doctrine.

- Chatting with Rasmus (part one)
- pooteeweet doctrine.txt
- phpDoctrine
Quand vient le temps de jongler avec des douzaines de formats, PHP est très difficile à battre.
Non seulement PHP permet de gérer facilement des résultats SQL ou des fichiers XML, mais il est aussi capable de produire des formats aussi différents que Ogg/Vorbis, ZIP et EXIF.

Il n'est donc pas surprenant de découvrir que PHP peut gérer des feuilles excel, avec l'aide de PEAR.

- Reading and Writing Spreadsheets with PHP
- PHP-ExcelReader
- Spreadsheet_Excel_Writer
le 01/04/2008 à 23:13
Multithreading avec PHP et CURL
Hormis utiliser curl pour obtenir des pages web sur d'autres sites, il est aussi possible d'utiliser cURL pour multithreader PHP.
PHP n'a pas de support natif pour le multi-tâche, comme en Java. Chaque requête PHP est un processus différent.
Il y a des outils alternatifs, comme pcntl_fork, ou lancer plusieurs processus de ligne de commande via exec, ou encore se reposer sur le navigateur et Ajax.

Une autre solution est d'utiliser la bibliothèque cURL.

- Multithreading in PHP with CURL
- ext/cURL
Le Comité international olympique (CIO) a publiquement demandé lundi aux organisateurs des JO de Pékin de veiller à ce que l'accès à Internet ne soit aucunement bloqué pendant toute la durée de la manifestation sportive, de façon à ce que les trente mille journalistes se rendant à l'événement puisse en assurer la couverture dans de bonnes conditions.

En tant que pays hôte, la Chine a le devoir théorique de fournir aux journalistes présents sur place un accès ouvert à Internet, précise le CIO. Les journalistes étrangers qui se rendent en Chine sont depuis le 1er janvier 2007 soumis à des règles particulières, censées expirer en octobre prochain, soit après la fin des Jeux Olympiques.

Le gouvernement chinois est régulièrement accusé de procéder au blocage des sites Web et contenus qui véhiculeraient des idées ou des propos contraires à sa politique. Récemment, la Chine a procédé au blocage du portail vidéo américain YouTube, au motif que ce dernier hébergeait et diffusait des vidéos témoignant de la répression militaire des émeutes au Tibet.

Abordée au cours des dernières journées de préparation de l'organisation des Jeux Olympiques de Pékin, qui se dérouleront en août prochain, la question n'a apparemment pas fait l'objet d'une réponse précise de la part des représentants du gouvernement chinois, la ministre des Affaires étrangères Jiang Yu s'étant selon l'agence AP contentée d'indiquer que la gestion de l'Internet par Pékin ne différait guère des usages en vigueur dans d'autres pays.

Certains redoutent par ailleurs que la Chine impose une retransmission en différé des compétitions sportives des Jeux, de façon à pouvoir limiter l'impact médiatique des éventuelles perturbations provoquées par des manifestants.
Le 1er avril est l'occasion de publier des actualités farfelues, de coller des poissons en papier dans le dos de ses camarades où d'annoncer de fausses nouvelles à son entourage. C'est aussi, malheureusement, un prétexte pour les cyber criminels, et on le constate notamment avec la publication d'une nouvelle variante du ver Storm, connu pour se diffuser par mail, en se faisant passer pour un lien "sympa" vers une carte électronique. Une fois téléchargé, le ver définit une exception de firewall afin de s'infiltrer dans le système de l'utilisateur.

La variante "poisson d'avril" du ver Storm a notamment été détectée par PC Tools. Pour Kurt Baumgartner, responsable du département des menaces chez l'éditeur, "Le code qu'utilise Storm pour son virus du poisson d'avril diffère relativement de celui utilisé habituellement. Les moyens les plus efficaces pour se protéger de ces nouvelles menaces restent les produits anti-malwares qui utilisent la technologie comportementale. En effet, les produits traditionnels antivirus, basés sur la détection de signature, ne peuvent assurer à eux seuls une protection complète des systèmes informatiques". Le site Secuser.com a également répertorié la menace sous la dénomination Dorf.BA. Le détail de l'alerte peut être consulté sur cette page.
Tout juste ouvert au grand public, le service Photoshop Express d'Adobe révèle un contrat d'utilisateur final problématique : telles que décrites sur le site, les conditions d'utilisation du service indiquent que l'éditeur se réserve le droit d'utiliser à toute fin utile les contenus hébergés par les utilisateurs, sans pour autant en revendiquer la propriété. Professionnels ou amateurs, les nombreux graphistes et photographes susceptibles de se servir de Photoshop Express pourraient donc, selon ces termes, voir leurs travaux exploités librement par Adobe !

"Adobe ne revendique pas la propriété de votre contenu", commence par rassurer Adobe. "Cependant, eu égard aux contenus que vous soumettez au service ou rendez disponible en vie d'une intégration dans ses zones publiques, vous accordez à Adobe une licence gratuite, non exclusive, permanente, irrévocable et pouvant être sous-licenciée pour utiliser, distribuer, générer des revenus ou toute autre forme de rémunération, reproduire, modifier, adapter, publier, traduire ou présenter en public les contenus en question", explique l'éditeur.

Picasa, Flickr ou Photobucket, qui proposent comme Photoshop Express aux internautes d'assurer l'hébergement et la publication en ligne de leurs photos, proposent un contrat d'utilisation finale assez proche de celui proposé par Adobe... à ceci près qu'il n'est en aucun cas fait mention de la possibilité de dégager une rémunération indirecte des contenus envoyés par l'utilisateur.

"Nous avons pris connaissance des termes évoqués dans vos commentaires et nous reconnaissons qu'ils impliquent des choses que nous ne ferions jamais avec le contenu", a rapidement fait savoir Adobe, alerté par plusieurs publications en ligne telles que Mac4ever ou ArsTechnica. L'éditeur s'engage à modifier très prochainement les conditions d'utilisation de son service, de façon à rassurer les nombreux internautes qui se soucient des droits associés à leurs créations.
Dans un entretien accordé lundi au webzine suédois The Local, Gottfrid Svartholm Warg, co-fondateur de The Pirate Bay, tracker BitTorrent, répond à la Fédération internationale de l'industrie phonographique : "les maisons de disques peuvent aller se faire voir". Chargée de défendre les intérêts de l'industrie du disque, l'IFPI réclame 2,5 millions de dollars de dommages et intérêts à The Pirate Bay.

Entamée en janvier, l'affaire porte sur 24 albums, 9 films et 4 jeux vidéo. La demande de dommages et intérêts de l'IFPI a été présentée lundi 31 mars 2008 devant une cour de Stockholm, en Suède, pays d'origine du site. L'organisation accuse par ailleurs Gottfrid Svartholm Warg, Fredrik Neij, Peter Sunde et Carl Lundström, administrateurs du site, de contrefaçon. "Comme d'habitude, nous ne nous sentons pas très concernés", a ajouté Gottfrid Svartholm Warg.

Représentant de l'IFPI, Lars Gustafsson, affirme de son côté que l'accusation "est basée sur les préjudices, subis par les maisons de disques, les artistes et les ayants droits". Mais, Gottfrid Svartholm Warg ne fait pas confiance en la méthode de calcul employé pour déterminer le montant des dommages. Les maisons de disques auraient compté, lors d'une étude préliminaire, le nombre de fois où les albums ont été téléchargés illégalement, puis auraient multiplié ce chiffre par le prix pratiqué en magasin.

"Cette somme n'est que pure fantaisie. La plupart des gens n'auraient jamais payé un tel prix pour tout ce qu'ils ont téléchargé [...] En plus de ça, les maisons de disques demandent une compensation générale, car les ayants droit n'avaient pas donné leur accord à un quelconque droit au téléchargement", ajoute Svartholm Warg. Acune date de délibération n'à pour le moment été fixée. A qui donnera donc raison la justice suédoise ? Aux pirates ou aux corsaires ?
Près d'un an après le lancement en mai 2007 lors des Google Developer Days de sa technologie Gears, permettant un accès déconnecté (offline) à un service en ligne (online) comme Google Reader, Google vient d'annoncer sur l'un de ses blogs que cette extension du navigateur web serait prochainement rendue compatible avec ses autres applications : Google Docs dans un premier temps et sans doute Google Calendar et Google Mail dans un second temps.

"L'accès offline à Google Docs sera disponible dans les prochaines semaines mais débute dès aujourd'hui avec un faible pourcentage d'utilisateurs" précise Philip Tucker, ingénieur logiciel chez Google, qui indique également utiliser des versions de Google Calendar et Google Mail compatibles avec Gears.

Jusqu'à présent, les utilisateurs de suites bureautiques devaient choisir entre des logiciels traditionnels, accessible offline mais peu collaboratifs, et des logiciels en ligne, collaboratifs mais inaccessibles en cas de déconnexion (nomadisme, train, avion, panne, ...). Google Gears devrait donc permettre de s'affranchir de ce choix cornélien en proposant gratuitement accès offline ET collaboration.

Une ouverture plus large de Google Gears en tout cas attendue dès le 28 mai prochain lors du Google I/O, un événement organisé par Google à San Francisco mais qui ne devrait toutefois sans doute pas suffire à cette extension pour concurrencer de véritables environnements d'exécution tels que Silverlight de Microsoft ou AIR d'Adobe qui nécessitent toutefois pour leur part une totale réécriture des applications en ligne pour fonctionner sur le bureau d'un ordinateur.
Deux mois après avoir formulé une offre de rachat valorisant le portail américain Yahoo! 44,6 milliards de dollars, Microsoft n'aurait, selon le Wall Street Journal, aucune intention de revoir sa proposition à la hausse. Dans la mesure où aucune alternative ne se dessine pour Yahoo!, dont les discussions avec Time Warner et News Corp n'ont apparemment rien donné, le numéro un mondial des éditeurs estime qu'il reste le seul acquéreur sérieux, et ne voit donc pas de raison de réviser son offre, aurait indiqué une source proche du dossier sous couvert d'anonymat. Autrement dit, pourquoi jouer la surenchère alors que l'on est seul en lice ?

Côté Yahoo!, on ne partage pas vraiment ce point de vue. Courant mars, le groupe américain a dévoilé des projections financières réalisées en interne selon lesquelles il serait en mesure de doubler son cash flow opérationnel d'ici trois ans. Son chiffre d'affaires pourrait en outre atteindre 8,8 milliards de dollars en 2010, contre 6,96 milliards de dollars en 2007. Yahoo! précise en outre que ces projections ont été établies fin décembre 2007, avant que Microsoft ne formule son offre de rachat.

A 31 dollars par action, l'offre de Microsoft ne valorise plus Yahoo! que 42 milliards de dollars environ. Alors que le conseil d'administration de Yahoo! accepterait sans broncher une proposition à 40 dollars par action, selon certains analystes financiers, Microsoft semble prêt à se montrer patient.
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