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Bien qu'il ait échoué dans sa première tentative en septembre dernier, Microsoft ne désespère pas de faire ratifier son format de fichiers Office Open XML auprès de l'organisation internationale de standardisation (ISO). Pour convaincre les plus réticents de son ouverture d'esprit et répondre aux attentes de certains éditeurs, Microsoft vient de publier les spécifications de ses principaux formats de fichier bureautiques propriétaires, du .doc de Word au .ppt de Powerpoint en passant par le .xls d'Excel.

Publiées dans le cadre du programme Open Specification Promise (OSP), ces données techniques n'étaient auparavant accessibles que sur demande. Selon les termes de la licence OSP, les développeurs devraient donc pouvoir s'appuyer sur ces informations pour rendre leurs applications compatibles avec ces formats de fichiers, ou pour établir des convertisseurs, sans qu'il leur soit nécessaire de s'acquitter d'une quelconque redevance.

La question des anciens formats propriétaires de Microsoft avait été l'un des points d'achoppement lors de l'examen du projet de norme par l'ISO. L'Association Française de normalisation (Afnor) avait ainsi exprimé le désir de voir le format Open XML scindé en deux normes distinctes : une première, recouvrant le coeur du format, et une seconde, destinée à tous les corollaires tels que, justement, l'intégration des formats binaires issus des précédentes déclinaisons de la suite Office. En ouvrant ces derniers, Microsoft contourne donc l'un des obstacles qui freinent l'accès d'Open XML à la norme ISO. Plusieurs commentaires publiés sur le blog de Brian Jones, en charge de la question des formats au sein de la division Office, signalent toutefois le caractère incomplet des documentations publiées le 15 février dernier.
L'engouement des internautes pour le site Tagoo.ru n'aura sans doute d'égal que la vindicte des maisons de disque. Sorte de Napster 2.0, Tagoo se présente comme un moteur de recherche de morceaux au format MP3, et balaie le Web de long en large pour localiser et indexer tous les fichiers accessibles publiquement. Installé en Russie, permet de localiser, d'écouter et de télécharger les titres au format Mp3 disséminés sur Internet. Quelques mois après la fermeture du site Allofmp3, qui commercialisait sans l'accord des maisons de disque des milliers de morceaux pour quelques centimes, Tagoo devrait être l'occasion d'un nouveau bras de fer entre la Russie, taxée de laxisme au sujet du piratage, et les grands groupes américains.

Tagoo se présente comme un classique moteur de recherche, avec la possibilité de rentrer le nom d'artiste, d'album ou de morceau de son choix, dans une interface en russe ou en anglais. Les résultats sont proposés sous forme de liste avec, à chaque fois, un lien permettant d'écouter directement le morceau concerné. Ils s'accompagnent, à chaque fois, d'un accès direct au fichier concerné, que l'internaute pourra donc télécharger d'un simple clic. Les options de recherche avancées permettent quant à elles de limiter sa recherche à un critère donné (artiste, album, etc.) ainsi que de sélectionner une qualité d'encodage et une durée minimum. On pourra donc restreindre sa requête à des fichiers offrant un échantillonnage supérieur à 128 Kbps et durant au moins trois minutes.

Bien que la finalité de Tagoo, qui se finance par la publicité, ne fasse aucun doute, les éditeurs du site se dédouanent de toute responsabilité en cas de violation du droit d'auteur. Tout comme le fait un site comme The Pirate Bay, ils rappellent à plusieurs reprises qu'aucun fichier n'est hébergé directement sur leurs serveurs, et ajoutent en guise de conseil que l'internaute ne doit pas conserver un fichier téléchargé s'il ne détient pas déjà l'original. Selon ses responsables, Tagoo ne saurait voir sa responsabilité engagée aux yeux de la loi puisqu'il joue le rôle d'un simple moteur de recherche. S'il est vrai qu'un moteur tel que Google permet lui aussi de localiser des MP3 sur le Web, cette fonction est la vocation première de Tagoo, que les ayant droits ne manqueront pas de considérer comme un facteur d'incitation au piratage.
Saisie de 17 plaintes de syndicats d'enseignants et de parents d'élèves, la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) a contrôlé le site de notation des professeurs Note2be.com. Edité par la société française Note2be, le site propose depuis début février aux élèves inscrits dans un établissement en France de noter leurs enseignants. Plus de 8.000 professeurs auraient été nommés et évalués dans ce cadre.

Enseignants et parents d'élèves s'inquiètent d'une "dénonciation gratuite, démagogique et immorale". Le ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos, a lui-même déclaré apporter son "soutien total" aux enseignants dans cette affaire. De son côté, le SNES-FSU, syndicat enseignant majoritaire dans les collèges et lycées, a annoncé son intention d'assigner les responsables de Note2be.com en référé.

Dans ce contexte polémique, la CNIL déclare avoir effectué "en urgence, en vertu de l'article 44 de la loi informatique et libertés, un contrôle sur place mercredi 13 février 2008". L'instruction en cours doit permettre "d'apprécier la conformité de ce site au regard de la loi", indique la CNIL. Celle-ci précisera "les suites données à cette affaire" le 6 mars prochain.
Les abonnés au fournisseur d'accès Numericable et possesseurs d'un boîtier HD relié à la télévision seront heureux d'apprendre la sortie ce jour à 12h d'une mise à jour pour ce même boîtier. Cette mise à niveau doit corriger certains bugs et offrir de nouvelles possibilités de configuration. A ce sujet, le site du FAI précise qu'elle permettra de mieux contrôler le format d'affichage de l'image depuis la télécommande : pour passer d'une restitution 4/3 au 16/9 via le cordon HDMI, il faudra appuyer sur la touche double-flèche vers le haut.

Pour régler l'affichage de votre écran en 720p ou 1080i via votre cordon HDMI, il faudra appuyer sur la touche MENU puis sélectionnez la rubrique Paramètres télévision et validez par OK. Choisissez l'un ou l'autre selon votre téléviseur. Il sera aussi possible de choisir le mode de restitution par défaut des programmes 16/9 pour la sortie Péritel : Letter box ou Pan-Scan recommandé si vous avez un écran 4/3 ou 16/9 si vous avez un écran 16/9.

A partir de 12h, pour mettre à jour le boîtier, il faudra employer l'une de ces deux méthodes :
- Eteignez votre décodeur et laissez-le prendre son téléchargement au bout de 10 minutes.
- Eteignez votre décodeur quelques secondes puis rallumez-le. Acceptez la mise à jour qui vous est proposée en appuyant sur la touche OK de votre télécommande.
Un entrepreneur lié à Google a décidé de poursuivre cette même société. Jonathan Cobb accuse effectivement Google de lui avoir volé une idée dans Google Earth avec la mise en place de la fonction "Sky" qui permet de visualiser les étoiles directement depuis le célèbre logiciel de géonavigation.

Jonathan Cobb précise dans sa plainte qu'il avait évoqué l'idée de Sky dans un groupe de discussions interne début 2006. La fonction "Sky" de Google Earth a été lancée en août 2007 avec un concept, des fonctionnalités et une interface très proches de ce qu'il avait imaginé précise le plaignant.

Pour le préjudice subit, Cobb réclame un dédommagement de 25 millions de dollars US. La difficulté sera pour lui d'apporter des preuves concrètes de ce qu'il avance.
Transtyper, c'est changer le type de valeur (en PHP comme dans d'autres langages). Mais comment faire pour forcer un objet à changer de classe ?

Arnold Daniels vous signale alors un petit truc : serialize, qui transforme un objet en une représentation de chaîne, et unserialize(), qui transforme cette chaîne en objet. Entre les deux, vous pouvez faire le changement de classe avec simplement un preg_replace. Astucieux et ... rebelle.

- A dark corner of PHP: class casting
- fonction serialize
- fonction unserialize
le 15/02/2008 à 15:24
Sun a pris 5 ans pour racheter MySQL
Durant une entrevue de Jonathan Schwartz, le PDG révèle que cela à pris 5 ans pour convaincre David Axmark et Monty Widenius de vendre à Sun. En fait, MySQL était sur la voie de l'entrée en bourse, mais était inquiet de cette opération, et à la fin d'un diner, Jonathan a proposé encore une fois de faire le rapprochement. Le lendemain, il avait un appel de MySQL, qui était intéressé.

Ces succès fulgurants prennent toujours des années à arriver...

- It Took Sun 5 Years To Buy MySQL, CEO reveals
le 15/02/2008 à 15:23
Drupal 6
Drupal annonce la sortie de la version 6 de son CMS. Pour rappel le CMS est un système de gestion de contenu.

Cette application est réalisé en PHP et a subi beaucoup de nouveautés telles que :
- Un système d'installation simplifié
- De nouveaux modules
- Une personnalisation de thème
- Une sécurité améliorée
- De meilleures performances et maintenances
- Etc...

- Annonce Drupal 6
- Communauté française de Drupal
La cybercriminalité dans le collimateur de MAM. La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie a présenté hier un plan pour améliorer l'efficacité des services de lutte contre la cybercriminalité. Une dizaine de mesures ont ainsi été exposées, de la facilitation de la géolocalisation par IP à la possibilité pour un juge d'ordonner une perquisition à distance. Intégrées au projet de loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure ( dit Lopsi 2), ces mesures feront l'objet d'un examen par le Parlement, vraisemblablement après les municipales.

Protection des réseaux, lutte contre l'escroquerie en ligne

Des différentes mesures présentées par la ministre de l'Intérieur, on retiendra notamment la proposition de frapper l'usurpation d'identité sur Internet d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende, ainsi que de condamner les pirates informatiques à des peines d'intérêt général. "Ainsi, leurs réelles compétences en la matière pourront être nettement mieux utilisées au service de la collectivité", explique Michèle Alliot-Marie.

Au niveau de la détection des infractions, le projet de loi propose d'obliger les fournisseurs d'accès à Internet à conserver pendant au moins un an les données de connexion, comme c'est déjà le cas pour les cyber-cafés. Enfin, il envisage de "faciliter la captation à distance de données numériques se trouvant dans un ordinateur ou transitant par lui", ce qui suppose l'utilisation de mouchards informatiques et l'instauration de la perquisition numérique. Afin que la collaboration soit plus efficace au niveau international, il est également suggéré que soient facilitées les perquisitions numériques d'un pays à l'autre, sans qu'il soit nécessaire d'obtenir une autorisation préalable.

Pour ce faire, il sera nécessaire de former les forces de lutte contre la cybercriminalité, tout en les entraînant à mutualiser leurs efforts, conseille la ministre. "Mon ambition est de donner à la police et de la gendarmerie tous les moyens pour faire face au défi de la cybercriminalité. Mon ambition est, en somme, de ne jamais laisser le dernier mot aux trafiquants, aux pédophiles et aux terroristes", a conclu Michèle Alliot-Marie, après avoir précisé qu'il ne s'agissait pas de surveiller à la "Big Brother" mais de "protéger les utilisateurs d'Internet".

Un projet difficile à appliquer ?

Contacté par NetEco.com, Guillaume Lovet, responsable de l'équipe anti-menaces chez Fortinet et expert en cybercriminalité, estime, pour sa part, que ces propositions seront compliquées à mettre en œuvre tant éthiquement que techniquement. "Dans le cas des perquisitions à distance, il est par exemple fait usage de Troyens ou spybot. C'est une sorte de piratage. A l'instar des écoutes téléphoniques, personne n'est à l'abri d'un dérapage", explique-t-il. Ces outils permettraient effectivement aux policiers et gendarmes en charge de la lutte contre la cybercriminalité de visualiser ce qui s'affiche sur l'écran des criminels potentiels.

"Or ces petits robots donnent, à n'importe qui, un accès potentiel à la machine, poursuit-il. D'autres parts, ce type de virus-espions nécessiterait la mise en place d'accords entre les services de police et les éditeurs d'antivirus afin que ceux-ci ne soient pas détectables. L'avantage réside dans leur capacité à être déployés à grande échelle. De plus, ces méthodes ne semblent pas pouvoir empêcher la confusion des personnes. De telles mesures devaient, d'ailleurs, être testées en Allemagne, mais la Cour suprême a refusé leur mise en place".

Un autre point soulevé par Guillaume Lovet, concerne l'obligation pour les opérateurs fournisseurs et autres acteurs du secteur de filtrer les sites illicites. C'est pour lui "des méthodes que l'on peut observer en Chine ou en Birmanie", mais "ce n'est pas au gouvernement français de décider quel site, tant qu'il respecte la limite morale fixée par la loi, est bon ou pas à voir". Il ajoute que, "la plupart du temps ces filtres sont peu efficaces, il est facile de les contourner. C'est encore plus évident pour quelqu'un de motivé et atteint d'une pathologie impulsive tel que les pédophiles".

Selon lui, "les acteurs du secteur concernés par ces mesures n'apprécient guère de porter la responsabilité de ce qu'il hébergent, ni d'avoir à assumer le coût de tels projets". En revanche il se félicite de l'ouverture, en septembre prochain, d'un portail de dénonciation des sites illicites, en particulier de ceux qui se rendent coupables d'arnaques. Mais bien qu'il admette le bien-fondé d'une telle initiative, il reste sceptique sur son efficacité potentielle. "Il est plutôt difficile d'imaginer pouvoir traquer un criminel russe, dont le site est basé en Lituanie et qui vit en Birmanie". Pour lui, plutôt qu'une flopée de mesures toutes plus difficiles à mettre en place les unes que les autres, il serait, par exemple, plus utile de "proposer aux banques d'informer et de sensibiliser leurs clients sur les dangers du phishing et du vol d'identité, à travers un tutoriel précédent chaque connexion".
Un temps opposé au principe même de rémunération pour copie privée, le commissaire européen responsable du Marché intérieur et des Services Charlie McCreevy s'en fait cette semaine le défenseur à Bruxelles, mais suggère toutefois que soient harmonisés les différents systèmes mis en place au niveau national par les différents états de l'union. Aujourd'hui, les disparités constatées font qu'il est aisé pour le consommateur de contourner la redevance pour copie privée en allant s'approvisionner dans un pays où les montants prélevés sont moins importants. A cette fin, une consultation est ouverte jusqu'au 18 avril prochain.

"Il ne peut être question de remettre en cause la compensation pour copie privée due aux titulaires de droits. Cependant, il est nécessaire de revoir la manière dont ces redevances sont prélevées en pratique", a déclaré Charlie McCreevy. "Il doit être possible d'imaginer une solution réaliste qui permettrait de garantir la perception d'une compensation au profit des titulaires de droits tout en appliquant les redevances proportionnellement à la perte causée par la copie privée. Pour trouver des solutions pragmatiques et réalisables, il faut que tous les acteurs prennent part à ce débat dans une optique constructive".

Aujourd'hui, cette redevance est acquittée par l'importateur ou le fabricant qui distribue des supports de stockage ou des appareils permettant l'enregistrement d'oeuvres soumises au droit d'auteur, et ses montants sont décidés de façon indépendante par chaque pays. La consultation ouverte vise donc à aborder des points tels que l'existence d'un système de remboursement lorsqu'un appareil ou un support est exporté vers un autre état membre.

Charlie McCreevy a par ailleurs fait part cette semaine de son intention de porter 50 à 95 ans la durée des droits protégeant les interprétations phonographiques, de façon à retarder l'entrée de certaines oeuvres dans le domaine public. "Je ne vois pas de raison convaincante justifiant qu'un compositeur bénéficie d'une protection de ses droits pendant toute sa vie et 70 ans après, alors qu'un interprète ne voit ses droits protégés que pendant 50 ans, ce qui ne couvre souvent même pas sa vie entière", a-t-il déclaré.
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