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le 24/09/2010 à 13:32
Microsoft met à jour Office Web Apps
Microsoft annonce une série de nouveautés pour ses outils bureautiques hébergés Office Web Apps. Après avoir rendu ces derniers disponibles outre-Atlantique et outre-Manche, sept nouveaux pays pourront en profiter dont la France. Dernièrement Office Web Apps fut implementé au sein de Hotmail pour la consultation et l'édition de documents reçus en pièce jointes.

En précisant que 90% des documents hébergés sur les serveurs de Microsoft furent initialement créés sur les applications locales de la suite Microsoft Office, l'équipe ajoute la possibilité d'ouvrir un fichier consulté directement au travers de ces dernières. D'une certaine manière, ce pourcentage soutien les propos que Microsoft a longtemps tenus à savoir : une stratégie 100% hébergée ne s'avérerait pas satisfaisante pour les utilisateurs et l'époque du logiciel classique n'est pas révolue.

L'équipe a rajouté la possibilité de pouvoir directement insérer sur son site ou son blog des présentations PowerPoint ainsi que des feuilles de calcul d'Excel. A l'instar du service web Slideshare, les documents PowerPoint pourront être affichés en plein écran. L'équipe ajoute que les transitions seront également conservées. De leurs côtés, les documents Excel pourront être présentés avec des droits d'écriture aux internautes, non pas pour modifier le contenu mais pour effectuer des calculs avec les formules spécifiées par son auteur ; par exemple pour simuler des mensualités sur un emprunt ou des tarifs dégressifs pour une commande en ligne.

Notons enfin que Excel rejoindra Word et PowerPoint sur les téléphones mobiles. Trois mois après son lancement Office Web Apps comptait 20 millions d'utilisateurs.
C'est non sans une certaine fierté que l'encyclopédie libre Wikipédia a annoncé cette semaine avoir dépassé le million d'articles rédigés dans la langue de Molière, faisant de la mouture française la troisième à dépasser ce palier après la version anglaise (3,4 millions) et la version en allemand (1,1 million).Lancé en mai 2001, Wikipédia en français est le fruit de 300 000 contributeurs enregistrés, et des dizaines de milliers d'autres qui contribuent de façon totalement anonyme à cette encyclopédie libre et communautaire. Le million d'articles est réparti dans près de 1 000 portails thématiques, le plus riche étant celui dédié au cinéma qui cumule pas moins de 45 000 articles. En 9 ans, les articles du site ont bénéficié (ou subit) de près de 60 millions de modifications.

Si l'on en croit le débat qui a eu lieu hier au sein de la communauté Wikipédia, le millionième article serait celui consacré au prêtre, linguiste et explorateur Louis Babel, créé le 21 septembre dernier.

Dans son ensemble, Wikipédia est aujourd'hui disponible dans 267 langues, pour un total d'articles qui dépasse les 15 millions toutes versions confondues.
Le projet était dans les cartons depuis quelque temps déjà, il est désormais en passe d'être réalisé. Orange, associé au consortium LION 2 (Lower Indian Ocean Network) compte construire un nouveau câble sous-marin de télécommunications dans l'Océan Indien. Il devrait lier Madagascar au reste du monde via La Réunion et l'Ile Maurice.En dehors du projet de construction, ce nouveau « tuyau » représente une nouvelle manne pour le développement économique de cette région, base arrière de l'Afrique pour la Chine et également choisie pour la délocalisation de certaines activités par des géants des Telecoms.

Selon un communiqué de France Telecom-Orange, ce câble sera long d'environ 3 000 km et « prolongera le câble LION déjà existant jusqu'au Kenya en desservant Mayotte. Ce câble permettra de fournir à Mayotte, pour la première fois, un accès au réseau internet haut-débit ».

Pour la réalisation de ce projet, Orange et ses filiales Mauritius Telecom, Orange Madagascar et Telkom Kenya, ainsi que les opérateurs Emtel, Société Réunionnaise du Radiotéléphone et STOI Internet, ont constitué un consortium afin d'investir 56,5 millions d'euros. Signe qu'Orange a depuis longtemps pris pied dans cette région.

De même, Orange est également partie prenante au déploiement de câbles sous-marins sur la façade Atlantique du continent. Une présence stratégique qui a également pour but de contrer l'offensive économique de certaines sociétés chinoises dans cette partie du globe.
Nouveau record historique pour l'action Apple, qui a atteint jeudi 292,76 dollars sur le Nasdaq. La société est ainsi devenue pendant un bref instant la deuxième capitalisation boursière mondiale avec une valorisation de 267,5 milliards de dollars, derrière le groupe pétrolier américain ExxonMobil (310 milliards). A la clôture, le titre Apple avait toutefois réintégré la troisième place avec un cours à 289,92 dollars, soit une valorisation de quelque 264 milliards de dollars.

Raison de cette brève envolée ? Le crédit semble en revenir au cabinet d'analyse Piper Jaffray, qui a relevé jeudi ses prévisions relatives aux ventes de l'iPad. Il estime en effet désormais qu'Apple pourrait vendre 21 millions d'exemplaires de sa tablette tactile en 2011 en dépit de la multiplication des offres concurrentes, alors qu'il tablait précédemment sur volume de 14,5 millions d'unités.

Apple, qui avait franchi un seuil hautement symbolique en mai dernier en dépassant pour la première fois Microsoft, bénéficie toujours d'un climat extrêmement favorable : tandis que le succès de ses produits grand public ne se dément pas, l'agence Bloomberg pronostique une hausse constante du cours sur les douze prochains mois. Selon le consensus exprimé par les analystes interrogés, le titre dépasserait à cette échéance le cap des 340 dollars. Apple dépasserait alors la valorisation actuelle d'Exxon.
L'administration Obama souhaite présenter prochainement au Congrès américain un projet de plan d'action en cas de cyber-attaque. Les Etats-Unis cherchent ainsi à se protéger grâce au renforcement de la structure de décision militaire.Le New-York Times reprend les propos du général Keith Alexander. Il évoque un scénario désormais connu des professionnels de la sécurité dans lequel le réseau électrique américain est visé par une infection de malwares. Le responsable donne donc de la voix puisqu'il cherche à rendre effectif le nouveau cyber-commandement américain. Ce dernier doit d'ailleurs être opérationnel le 1er octobre prochain.

Le général Alexander souhaite donc que l'attention subsiste au sujet de la sécurité des réseaux. Un rappel alors que certaines informations font montre d'inquiétudes au sujet d'un worm baptisé Stuxnet. Selon le Financial Times, il aurait déjà infecté un nombre inconnu de centrales électriques, d'oléoducs et d'usines. Il se serait même permis de viser une installation nucléaire iranienne.

Pour rappel, ce type de malware se diffuse grâce à des périphériques de stockage comme des clés USB puis s'infiltre sur des postes fonctionnant sous Windows. Puisqu'éviter la propagation d'une telle menace peut apparaître comme très compliquée, l'Etat-major américain tente donc d'anticiper en prévoyant une batterie de contre-mesures en cas d'infection généralisée.
Plusieurs sociétés et organisations engagées dans la lutte contre le téléchargement illégal ont subi ces derniers jours de violentes attaques de type DDOS visant leurs sites Web. Organisées au nom de la défense de The Pirate Bay, icône du libre échange de fichiers, elles envisagent jour après jour de nouvelles cibles et pourraient, si l'on en croit les échanges lors desquels elles sont fomentées, rapidement se tourner vers la France. Le site Hadopi.fr, dont le lancement est imminent, devrait constituer l'une des futures victimes, tout comme celui de Trident Media Guard (TMG), la société qui opère des outils de surveillance du réseau pour le compte des ayant-droits. Qui sont les internautes responsables de ces attaques, comment procèdent-ils et que veulent-ils vraiment ?

« Mon nom est légion car nous sommes nombreux »

Pour mener une attaque de type DDOS, il faut qu'un grand nombre de machines se synchronisent pour simultanément assaillir de requêtes la cible. Dans les milieux du cybercrime, on réalise ce genre d'opérations à l'aide de botnets, ces réseaux d'ordinateurs infectés à l'insu de leur propriétaire. Ici, il n'est pas impossible que des botnets aient été mis à contribution, mais la portée de l'attaque vient essentiellement du nombre de participants réunis.

Un nom revient de plus en plus souvent dans la presse lorsqu'il s'agit d'illustrer la puissance des foules à l'heure du Web. Il s'agit de 4chan, l'un des plus importants image boards de la planète, d'où sont issus bon nombre des mèmes qui constituent, à leur façon, un pan de la culture Web moderne. Au sein de ce gigantesque espace de discussion, la modération n'intervient que dans les cas les plus extrêmes. S'y sont forgées des communautés adeptes de l'humour vache, trash, voire franchement gore. L'une d'elles a choisi de délaisser le culte du LOL au profit de causes plus sérieuses. Elle se fait appeler « Anonymous » (anonyme), en référence à l'anonymat qui est la règle sur 4chan, parfois abrégé en « Anon ».

La voix d'Anon ne fait pas dans la dentelle. Sur les images que concocte la communauté revient ainsi régulièrement cet emprunt à l'Évangile selon Marc : « Mon nom est Légion car nous sommes nombreux ». Son existence a pour la première fois été portée à la connaissance du grand public début 2008, après qu'une campagne de communication eut accompagné une attaque menée contre différents sites Web rattachés à l'église de scientologie.

En 2010, Anon s'est trouvé une nouvelle cible : les organisations ou institutions qui, au nom d'intérêts économiques, soutiennent la mise en place de mesures visant à restreindre les libertés qu'autorise aujourd'hui Internet. Le libre échange de fichiers par exemple.

Oeil pour oeil, dent pour dent ?

21 heures. C'est à quelques minutes près le laps de temps pendant lequel le site de la MPAA, association qui représente l'intérêt des studios américains, a été inaccessible entre vendredi et samedi dernier, suite à une virulente attaque de type DDOS (Distributed denial of service). Appelée « déni de service » en français, elle consiste à envoyer simultanément un nombre très important de requêtes vers un serveur informatique de façon à engorger ce dernier jusqu'à saturation. La RIAA, qui défend les maisons de disque, a subi le même sort entre samedi et dimanche, tout comme la société indienne AirPlex Software, spécialisée dans la lutte contre le téléchargement illégal.

D'après « Anonymous », l'attaque en question serait une réponse aux récents agissements d'Airplex Software. Chargée de défendre techniquement certains représentants de l'industrie du cinéma, elle est en effet accusée d'avoir tenté de compromettre le bon fonctionnement du site The Pirate Bay par l'intermédiaire d'une attaque de type DDOS. Dans la foulée de l'action entreprise à l'encontre d'Airplex, Anon annonce vouloir s'en prendre à la MPAA, la RIAA et les cabinets d'avocats qui servent leurs intérêts. Nom de code : « Operation Payback is a bitch ».

LOIC, meilleur ami des script kiddies

Comment s'organisent ces attaques ? Ces derniers jours, on a vu les appels se multiplier sur les forums de 4Chan. L'invitation prend généralement la forme d'une vignette annonçant la tenue d'une action dans les jours à venir, suivie de l'adresse vers un canal de discussion IRC (Internet Relay Chat) sur lequel les personnes intéressées peuvent discuter du mode opératoire. Virale et basée sur des outils où l'anonymat est la règle, l'opération ressemble à une initiative communautaire spontanée. Autrement dit, si maître d'oeuvre il y a, il cultive la discrétion...

Le néophyte qui débarque en affichant son désir de participer à ces attaques se verra rapidement orienté vers LOIC (Low Orbit Ion Canon, référence à Star Wars), un logiciel open source particulièrement simple d'emploi dédié aux attaques de type déni de service. On lui communiquera ensuite l'heure de l'attaque et l'adresse IP du serveur qui héberge le site cible. L'opération ne pouvant fonctionner que si beaucoup d'utilisateurs lancent la procédure simultanément, l'internaute de passage se verra vivement encouragé à recruter de nouveaux participants. A lire les questions que posent les nouveaux venus, on comprend bien que le gros des troupes n'a rien d'un hacker au sens noble : si certains témoignent d'un véritable savoir faire, la plupart ne sont que des script kiddies, cette appellation péjorative désignant les amateurs qui jouent au pirate en manipulant des outils qu'ils ne comprennent qu'à peine.

Émeute 2.0

Manifestation spontanée, violente, résultant d'une émotion collective : voilà des attaques qui collent parfaitement à la définition de l'émeute. Quels que soient les propos belliqueux tenus en ligne, les victimes de ces attaques n'ont pour l'instant pas l'intention de s'en laisser conter.

L'une d'entre elles, ACS:Law, est société de conseil en justice spécialisée dans les affaires de propriété intellectuelle, qui a notamment réussi à faire que soient transmises par des FAI locaux les adresses IP d'internautes convaincus de téléchargement illégal via BitTorrent. Attaqué en début de semaine, son site est revenu en ligne, puis a coulé de nouveau. Son patron, Andrew Crossley, semble pourtant n'en avoir cure. « Je suis plus ennuyé par le fait que mon train ait dix minutes de retard ou que je doive faire la queue pour un café que par le fait de perdre mon temps avec ce genre de saloperies », a-t-il ainsi balancé au site The Register.

En France aussi, on doit se poser la question puisque le futur site de l'Hadopi, dont le lancement est imminent, fait partie des futures cibles évoquées sur les boards dédiées au sujet. Interrogé sur le sujet, Eric Walter, secrétaire général de l'Autorité, a très clairement expliqué que le site ne serait tout simplement pas armé pour résister à un DDOS de grande ampleur. Discours implicite : pourquoi attiser leurs ardeurs alors qu'ils se lasseront d'eux mêmes après avoir obtenu la chute du site ?

Une arme à double tranchant ?

A plusieurs reprises, nous avons profité de l'anonymat fourni par ces salles de discussion pour interroger quelques internautes parmi les plus véhéments. « Anon4 » s'est chargé de nous résumer la démarche sous-tendant l'opération, en un discours bien rôdé de quelques lignes, assez proche de celui des affiches virtuelles de propagande utilisées par la communauté. Il n'en reste pas moins édifiant.

« L'opération Payback signifie pour chacun des Anon que si nos gouvernements nous laissent tomber, si personne en politique ou en économie n'est capable de protéger notre culture et Internet, nous serons là pour frapper et nous battre. Payback est un message envoyé aux Anons. Pas aux enfoirés du copyright, mais à nous même et il nous dit : nous avons des armes, nous pouvons nous en servir. Un DDOS avec LOIC, c'est la plus facile (à utiliser). C'est la première mais ce que Payback veut dire, c'est que s'ils continuent à se dresser contre nous, nous les blesserons avec des armes plus sophistiquées ». Menace latente : après le DDOS, le hack pour une guerre en bonne et due forme ? C'est ce que prônent certains. L'effet V for Vendetta ?

Parmi les nombreux opposants que mobilisent, en France ou à l'étranger, les lois telles qu'Hadopi, tous ne voient pas d'un très bon oeil cette montée de violence, qu'il parait objectivement difficile d'associer à la doctrine de la guerre juste tant le problème de la régulation du Net est complexe.

« Nous ne cautionnons pas ces attaques vaines et contre-productives, qui amènent de l'eau au moulin de nos adversaires, qui stigmatisent déjà les internautes et les criminalisent », défend par exemple le Parti pirate français. « Si nous comprenons et partageons la colère et l'indignation des internautes, et plus largement, des femmes et des hommes qui voient leurs libertés et leurs droits sacrifiés au nom du copyright/droit d'auteur, nous savons aussi que seule une vigilance citoyenne et un engagement politique sans faille viendront à bout des politiques répressives menées contre nos libertés fondamentales ».

Désabusée, la génération Y ? « Les actions politiques ne servent à rien, quand le gouvernement veut passer une loi en force, il le fait. Alors allez expliquer aux kids enragés qu'il faut "s'engager" quand ils peuvent faire sauter un site en une soirée », répond un internaute. Pas tout à fait faux... mais pas tout à fait sans conséquence : après l'émeute vient souvent le durcissement des lois.
le 24/09/2010 à 13:32
Les FAI deviennent Hadopi ready
Le processus de l'Hadopi continue de se mettre en branle. Deux opérateurs, Free et Alice ont mis en ligne des pages expliquant le fonctionnement de l'autorité et les risques qu'encourent les internautes qui téléchargent illégalement des contenus. Les FAI expliquent notamment comment se protéger afin de répondre à l'obligation de sécurisation de sa ligne Internet.Par exemple, sur sa page d'assistance, Free donne quelques conseils afin de sécuriser son réseau Wifi, installer un pare-feu, un anti-virus voire comment mettre à jour son système d'exploitation.

Même son de cloche chez Alice. Le site transmet le numéro d'appel de l'Hadopi (09 69 32 90 90) qui pourra répondre à des questions portant sur des sujets techniques, juridiques ou encore sur la labellisation de logiciels de sécurisation (qui n'existent pas encore).

Ces tentatives d'explications du dispositif de la loi montrent que les premiers e-mails de l'Hadopi devraient bientôt être envoyés. Le processus est désormais enclenché puisque l'Hadopi a bien confirmé que les premières demandes d'identification d'internautes avaient été envoyées. Même si des points restent encore à être expliqués, la haute autorité ne communique pas encore sur le nombre d'e-mails envoyés.

De même, la question de la rémunération des FAI pour identifier les internautes n'a pas été totalement réglée. Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand a estimé que tous les opérateurs étaient au clair sur cette question. Contactés, certains FAI paraissaient étonnés de ce consensus.
Revenu sur les devants de la scène en début de semaine suite aux annonces de Yahoo !, La société Zynga fait encore parler d'elle en dévoilant l'évolution rapide de ses datacenters lors de l'Oracle OpenWorld 2010.

La firme spécialisée dans le social gaming, un genre en évolution permanente sur le Net, n'a en effet dévoilé que la progression constante de son audience l'obligeait à intégrer jusqu'à 1 000 serveurs supplémentaires à ses infrastructures. "Il y a des millions de personnes qui cliquent sur leur souris aussi vite qu'elles le peuvent, et il y a 3 milliards de connexions entre nos utilisateurs" a commenté Cadir Lee, directeur technique chez Zynga.

La hausse du nombre de serveurs tient parfois à une simple opération promotionnelle de la part de l'éditeur : ainsi, lors d'une simple opération de plantation bonus sur Farmville, l'entreprise avait du faire face à une énorme augmentation du trafic suite à la plantation virtuelle de 700 millions de fraises.

Aujourd'hui, Zynga délivre quotidiennement 1 pétaoctet de données, soit 1 000 000 000 000 000 d'octets, un chiffre en constante augmentation qui témoigne, s'il le fallait encore, de l'immense succès du social gaming.
Hub'Sales une entreprise française, a lancé au cours du salon e-commerce 2010 de Paris son nouveau logiciel, Hub'Scan, qui permet d'automatiser les processus d'optimisation des solutions web analytics des sites d'e-commerce. Hub'Scan sera disponible le 4 octobre, et se veut la première d'une série de cinq applications de web analytics en SaaS (Software-as-a-Service), qui sortiront au cours des 12 prochains mois.

Hub'Scan parcourt en temps réel et contrôle la totalité d'un site pour s'assurer de son intégrité. Un processus de recettage souvent réalisé de façon statistique pour l'instant, et qu'Hub Sales se propose de réaliser sur 100% des pages. Lancé hier par Hub'Sales par Eric Dumain, président et fondateur de l'entreprise, Hub'Scan est compatible avec les outils de web analytics type Google Analytics, Adobe Omniture Site Catalyst et AT Internet. Son interopérabilité devrait être étendue à Webtrends, CoreMetrics et NetStat prochainement.

« Le recettage est exhaustif, » explique Eric Dumain. « Au lieu de prendre 20 ou 30 jours-homme, il ne nécessite que quelques minutes à 48h - et ce serait pour des sites de 50 000 pages. Cela va être très utile aux entreprises du monde e-commerce. Entre les refontes de site, en moyenne tous les trois ans, les mini-sites événementiels, les évolutions de catalogue ou les changements d'ergonomie, les sites d'e-commerce font beaucoup de recettages. C'est une perte de temps énorme. »

Une estimation qui justifierait un modèle SaaS, qui permet aussi d'introduire de nouvelles fonctionnalités sans passer par de nouvelles versions logicielles. Sur le marché français, Hub'Scan sera licencié en fixe, pas à la performance. De 9 500 euros par an pour une solution pro, qui peut être étendue par rechargement, on passe à une licence entreprise à 35 000 euros par an pour les entreprises qui ont plusieurs sites critiques. La licence globale, dédiée aux grands groupes détenant plusieurs marques et des milliers de pages sur de nombreux sites, on passe à un modèle à la carte, mais Eric Dumain estime le prix plancher à 300 000 euros.

Hub'Sales envisage par ailleurs une sortie du marché français, avec une internationalisation en 2011. Des bureaux sont prévus à Londres en mars, et à New York en juin prochain. « Les anglo-saxons adhèrent à la rémunération à la performance, il est donc probable qu'on utilise un modèle de rémunération de notre suite différent selon les pays, » explique Eric Dumain. Assez critique avec les banques françaises, le président envisage une levée de fonds aux Etats-Unis pour réussir sa sortie.
La société AOL, qui tente pourtant de se dégraisser en fermant ou en revendant certaines de ses acquisitions antérieures, ne compte pas pour autant stopper les investissements. En effet, le PDG du portail américain, Tim Armstrong a déclaré que la limite des 100 millions de dollars alloués pour le rachat de sociétés tierces n'était plus d'actualité. La firme semble donc prête à investir davantage pour peaufiner sa stratégie autour des médias du web.

Lors d'une conférence donnée au Communicopia, M.Armstrong a annoncé vouloir devenir la référence en matière de contenu web et ce, au même titre que Google pour la recherche ou Amazon pour le commerce électronique. A l'instar de Yahoo! AOL possède un système permettant de suivre les sujets chauds de l'actualité ainsi qu'une base de bloggueurs afin de produire du contenu en masse. Cette stratégie devrait s'avérer particulièrement juteuse pour les annonceurs du portail.

Le PDG d'AOL n'a pas souhaité entrer dans les détails concernant sa stratégie autour de la vidéo en ligne. Il s'est contenté de rappeler que les accords avec Google dans le domaine de la recherche sur Internet permettront également à AOL de publier son contenu vidéo sur YouTube. Le portail Internet devrait continuer à développer davantage de contenu multimédia à l'image du site Cambio.com
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