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On a un humour spécial chez Google : Eric Schmidt, le PDG de la firme, l'a confirmé cette semaine sur le plateau de l'émission américaine The Colbert Report, dont il était l'invité. C'est là que le patron de Google a indiqué que ses propos tenus, en août dernier, au sujet de l'empreinte laissée par les internautes sur le Web et la probable nécessité pour l'individu de "changer son nom à l'âge adulte de manière à renier les hauts faits enregistrés par ses amis sur les réseaux sociaux de sa jeunesse" n'était en fait qu'une « plaisanterie ».

"C'était une plaisanterie, et elle n'était pas très bonne" a ainsi confessé Eric Schmidt au présentateur de l'émission, qui l'a également questionné sur la façon dont Google utilise les données. "Il est vrai que nous voyons les recherches des internautes, mais nous les oublions après un certain temps" a alors déclaré le PDG de Google.

"Je suis censé vous faire confiance sur ce point ?" a relancé Steven Colbert, sceptique. "Vous le pouvez, car c'est la loi dans un très grand nombre de pays" a répondu Eric Schmidt, visiblement désireux de rectifier le tir après ses propos tenus il y a deux mois, qui laissaient peu de doute quant à la mainmise de Google sur les informations des internautes. "La plupart des gens ne veulent plus seulement que Google réponde à leurs questions, mais qu'on leur dise ce qu'ils ont à faire. Pour ce faire, nous savons grossièrement qui vous êtes, ce qui compte pour vous, qui sont vos amis" avait-il déclaré.

Reste à savoir si le mea culpa réalisé par Eric Schmidt fera disparaître ses propos du mois d'août dans les méandres du Net. Mais si Google semble, selon ses dires "oublier" les requêtes des internautes au bout d'un certain temps, il n'est pas sûr que ces derniers oublient totalement les paroles assurées et virulentes du PDG de Google.
Un nouveau round de négociations doit avoir lieu au Japon, le 24 septembre prochain entre les Etats qui participent aux débats sur l'ACTA. Pour rappel, ce traité a pour objectif d'offrir une direction à la protection du droit de propriété intellectuelle au niveau mondial.

Tokyo accueille donc les négociateurs alors que les débats doivent rester secrets. Cette confidentialité des pourparlers oppose d'ailleurs les Etats-Unis, soucieux de les conserver secrets et certains représentants de l'Union Européenne. Ces derniers souhaitent que les débats soient évoqués en place publique.

Cette fois, c'est donc le Japon, pays hôte qui se positionne sur le caractère public des débats. Sur une note publiée sur le site du groupe des eurodéputés verts, Takeda Yoshihiro, ministre des affaires étrangères et responsable de la division de la Propriété Intellectuelle dévoile sa position officielle.

A l'occasion d'un e-mail adressé aux députés, il estime « comprendre l'intérêt des Verts pour la transparence des débats. Nous avons donc préparé un repas avec le public le 24 septembre. Malgré cela nous regrettons de ne pas vous avoir informé plus tôt, ni d'avoir sensibilisé auparavant le public sur ce repas ».

Le ministère invoque alors des raisons d'agenda pour ne pas pouvoir rencontrer ceux qui souhaitent en savoir plus au sujet de l'ACTA. Cet échange de message se termine par une note d'espoir dans le sens où le ministre Takeda explique que « les négociateurs partagent l'intention de promouvoir la transparence et discutent des moyens de la mettre en avant ».
Le projet WebinOS vient de recevoir 10 millions de livres Sterling de la part de l'Union Européenne. WebInOS entend mettre en place une plateforme web unique sur laquelle les développeurs pourront créer des applications web fonctionnant aussi bien sur PC, smartphones, télévisions connectées ou encore ordinateurs de bord. C'est l'institut Fraunhofer - connu pour avoir mis au point le format de fichier MP3 - qui est à l'initiative de ce projet.

Pour parvenir à ses objectifs, WebInOS planche sur plusieurs interfaces de programmation. L'environnement de production comporte un émulateur permettant aux développeurs de tester leurs applications telles qu'elles apparaîtraient au travers de différents appareils. Cette technique vise à ne par réécrire constamment une même application pour porter cette dernière sur plusieurs plateformes. Sur son site officiel, l'équipe explique qu'avec de tels outils, les logiciels qui en découleront sauront tirer parti de la puissance de chaque terminal en fonction de leurs caractéristiques matérielles.

Plus que de simples services web, les applications basées sur l'environnement WebinOS seraient sécurisées et capables d'accéder aux données locales de la machine en implementant les API du W3C. L'on imagine par exemple une interaction avec le carnet d'adresses local d'un téléphone ou avec la clé USB branchée dans une voiture.

Parmi les partenaires soutenant WebinOS nous retrouvons entre autres BMW, l'université d'Oxford, les opérateurs Telefonica, Deutsche telecom, Telecom Italia, DoCoMo ou encore les constructeurs Samsung et Sony Ericsson. Notons que le consortium W3C, chargé de réguler les standards du web, est également de la partie.

Par le passé 24 opérateurs téléphoniques avaient également formé une alliance. Baptisée Wholesale Application Community, cette initiative visait à uniformiser le marché fragmenté des plateformes de téléchargement des applications mobiles.
Cofondateur de CommentCaMarche, Jean-François Pillou décrypte pour Clubic cette annonce qui a fait l'effet d'une petite bombe dans l'univers des médias français : l'acquisition programmée de Benchmark Group, éditeur de sites tels que Journal du Net, L'Internaute, Copains d'Avant ou Emploi Center. Elle permettra en effet au nouvel ensemble ainsi formé de revendiquer une audience de près de 20 millions de visiteurs uniques en France. Il deviendra donc de fait le premier groupe média en ligne français. Entretien.

Clubic.com - A l'heure de la croissance externe, pourquoi sélectionner un acteur tel que Benchmark Group ?

Jean-François Pillou - Pourquoi Benchmark ? Premièrement, parce qu'on s'est rendu compte que le groupe était parmi les plus complémentaires avec l'offre de CommentCaMarche. Il y a assez peu de duplication entre les deux, que ce soit au niveau du contenu ou au niveau de l'audience. Le deuxième point, c'est qu'il s'agit d'un groupe qui possède de nombreuses compétences que nous n'avions pas en interne : savoir-faire éditorial, newsletters efficaces, infrastructure, etc. A tous les niveaux, on s'est dit que c'était une belle opération à faire. D'autant que des opérations possibles, il n'y en avait pas tant que ça !

Votre choix s'est-il porté directement sur Benchmark, ou la rencontre s'est-elle faite au hasard des dossiers qui circulent ?

On était à l'écoute depuis un petit bout de temps. Quand on a su que le dossier circulait, on a tout fait pour rentrer dans le dispositif. Au départ, on pressentait plutôt des acteurs de type Lagardère ou Orange, mais en discutant avec les fondateurs de Benchmark, on s'est rendu compte que notre proposition était vraiment différente de celle des autres groupes. Comme nous sommes une petite équipe, on reprendra la structure sans avoir à faire de licenciement par exemple. Les effectifs sont principalement composés de profils éditoriaux ou techniques que l'on n'a pas aujourd'hui, et de commerciaux. Des commerciaux, nous en avons depuis qu'on a internalisé notre régie l'an dernier, mais nous allons maintenant constituer un groupe de toute autre envergure.

En pratique, une réorganisation, est-elle prévue, géographique par exemple ?

A ce stade, tout n'est pas encore écrit, mais c'est plutôt nous qui nous allons nous adapter. Nous sommes moins d'une vingtaine, donc ce sera nettement plus facile pour nous que pour les 150 personnes de Benchmark.

Et au niveau managérial ? Qu'adviendra-t-il par exemple des Delaporte (fondateurs de Benchmark) dans la nouvelle structure ?

Les fondateurs restent en partie au capital, ils réinvestissent dans le nouveau groupe. Au niveau opérationnel, c'est nous - Benoit Sillard, Isabelle Weill et moi qui dirigeons. Eux sont au conseil d'administration et nous aident. D'une part pour nous conseiller, assurer la continuité avec ce qui est fait aujourd'hui chez Benchmark, puis dans nos choix pour l'avenir.

A la fois média avec JDN, site collaboratif avec CCM, réseau social avec Copains d'Avant, guide pratique avec l'Internaute, il parait bien difficile de définir simplement le nouveau CommentCaMarche. Quelle en sera la ligne directrice ?

Nous avons deux types d'ensemble. D'un côté, des sites qui produisent des contenus, typiquement ceux du groupe Benchmark, et de l'autre des sites qui reposent plus sur des contenus de nature sociale, qu'ils soient produits par les utilisateurs ou qu'il s'agisse d'avis, de recommandations ou de conseils. Ce qu'on se dit, c'est qu'une bonne info doit reposer sur une base éditoriale forte, sur laquelle on va greffer ce qu'apporte l'expérience de l'utilisateur pour la compléter ou l'enrichir.

Benchmark édite par exemple un Guide des Restaurants sur iPhone, sous la forme d'une application, qui propose la liste de 40 000 restaurants en France. A côté, on a aussi les avis d'internautes, des commentaires, qui l'enrichissent. Avoir la base de données, c'est bien, mais avec les avis d'internautes, c'est mieux. On va donc vers quelque chose qui serait une sorte de mashup entre des bases de données de contenus très pertinents et l'enrichissement que peuvent apporter les contenus utilisateurs.

Autre point : Benchmark dispose aujourd'hui d'une masse de contenus assez phénoménale qui n'existe qu'en français aujourd'hui. Chez CMM, on a amorcé le virage à l'international et on a bien vu qu'il y avait un vrai potentiel. La cuisine, les chaînes féminines et les autres méritent d'exister dans d'autres langues.

Difficile, lorsqu'on voit l'audience que parvient à fédérer CCM avec une si petite équipe, de ne pas penser au modèle des fermes de contenu. Est-ce un modèle vers lequel vous pourriez tendre, dans cette logique d'être présent dans tous les univers ?

Les modèles de type Demand Media ? Aujourd'hui, ils existent surtout aux Etats-Unis, ça n'est pas encore trop arrivé en France. Le jour où cela se produira, il est clair que les médias français en souffriront. Il ne faut donc pas les attendre sans rien faire et regarder venir. A notre niveau, on pense qu'il est possible d'avoir l'équivalent de leur production de contenus, mais dans une approche un peu plus pratique. Si on prend l'exemple de Copains d'Avant, qui a beaucoup souffert de l'arrivée de Facebook, il va de soi qu'on ne va pas tenter de regagner le terrain perdu. Par contre, on peut aller construire des réseaux sociaux d'experts, sur la base de contenus pointus susceptibles de fédérer. Dans cette optique, on a donc une réponse beaucoup plus qualitative que ce que produisent les fermes de contenu. Leur logique sera de prendre le tout venant, de mettre au point des algorithmes capables de détecter les sujets les plus recherchés du moment, et de payer au plus bas prix un contenu de qualité souvent médiocre. Nous voulons au contraire aller vers l'hyperspécialisation et la création de communautés d'expert.

Frédéric Montagnon m'a tenu un propos très proche du vôtre lorsque je l'ai interrogé suite au rapprochement engagé entre Wikio et Overblog, centré sur cette idée de qualité, mais aussi sur cette notion de détection des sujets porteurs. A ce petit jeu, Wikio est plutôt bien placé, puisque le site joue à la fois le moteur de recherche et l'outil de recommandation ?

Il faut bien voir que nous partons avec une base de contenus très importants. Sur Copains d'avant par exemple, on a encore 12 millions d'utilisateurs actifs, c'est à dire qui ont effectué une action sur le site au cours des deux derniers mois. Or Benchmark les connait très bien, grâce à ses newsletters notamment, qui sont reconnues pour être très pointue dans leur domaine et affichent de très bons taux d'ouverture. On sait donc pousser des contenus spécifiques vers les gens qui les demandent. Chez Wikio, je suppose que l'idée sous-jacente est à peu près la même, oui. Leur fusion comme notre rapprochement avec Benchmark, c'est de proposer une alternative à ce qui se fait ailleurs, avec dans les deux cas une volonté de passer à l'international. Vous avez vu ce matin que Voyages-SNCF allait racheter Liligo, qui est présent dans toute l'Europe. On voit bien qu'il y a un mouvement du Web français, avec une vraie volonté de ne pas rester passif face à des réseaux qui sont à 99% américains !

Toujours dans cette optique de mieux cerner la direction prise, quels seraient les principaux concurrents du nouveau CCM / Benchmark ?

On a essayé d'en identifier, et il n'y a pas vraiment d'équivalent en termes d'offre de contenus. On peut penser à Wikipedia bien sûr, mais Wikipedia, c'est bien pour un exposé. Si vous vous intéressez au parquet, vous y trouverez le nom de l'inventeur ou d'autres informations du même genre. Chez nous, vous trouverez comment le poser, comment profiter d'une réduction d'impôts en en achetant. On tentera d'avoir réponse à toutes les questions imaginables, en étant sur de l'information pratique, alors que Wikipedia est plus encyclopédique. Après, on a des concurrents sur la thématique questions réponses, à la Yahoo Answers, mais on n'est pas sur les mêmes niveaux de contenus. De l'autre côté, on a les Demand Media, avec des contenus énormes mais une qualité minimale. Pas forcément mauvaise, mais minimale.

A la différence de nombreux médias, CCM a longtemps prôné l'ouverture des contenus, avec l'utilisation de licences libres. Est-ce encore le cas aujourd'hui, et qu'en sera-t-il demain ?

Aujourd'hui, nos contenus sont en Creative Commons. Il y a quelques années, chacun avait son contenu il et ne fallait surtout pas que d'autres le reprennent. Aujourd'hui, on voit bien que l'info qu'on publie n'a aucune chance d'être lue si elle n'est pas sur Facebook, Twitter les autres, donc on a tout intérêt à laisser le contenu se diffuser le plus largement possible, c'est un peu ça les médias sociaux. On voit des sociétés comme Google en souffrir d'ailleurs, puisque les gens se partagent l'information au lieu d'aller la chercher.

Quelques chiffres pour finir : les rumeurs ont fait état d'un montant de 60 millions d'euros pour cette transaction. Le confirmez-vous ? Enfin, comment se répartissent, en termes de chiffre d'affaires et d'audience, les 50 millions de visiteurs uniques dans le monde revendiqués par le nouvel ensemble ?

60 millions d'euros, ça n'est pas le bon chiffre, mais je ne peux pas donner le bon, nous sommes tenus à des accords de confidentialité. Pour ce qui est de l'audience, les 50 millions de visiteurs uniques prennent en compte l'apport des 12 millions de visiteurs uniques qui viendraient de Benchmark. Côté CCM, l'international représente plus de la moitié de notre trafic en visiteurs uniques (VU). On dépasse d'ailleurs le million de VU dans 17 pays, le plus important étant aujourd'hui les Etats-Unis, qui profite de nos sites anglophones et hispanophones. Au niveau des recettes publicitaires, les choses sont évidemment différentes, puisque nous n'avons pas encore développé des activités de régie telle que ce que nous faisons en France dans tous les pays.
le 23/09/2010 à 13:11
DataModeler
Vic Cherubini s'est lancé dans une série d'articles autour d'un outil ORM qu'il a créé pour fournir des données à partir de PDO.

La première partie de l'article se penche sur la création de modèles testables. Il nous montre comment utiliser l'injection de dépendance, en associant l'utilisation des Namespaces. Il illustre le tout sous la forme de scripts exemples pour que vous puissiez le réutiliser dans vos applications PHP.

La deuxième partie montre la procédure du modèle d''enregistrement, tout en gardant en place le constructeur décrit dans la première partie.

- Introduction to DataModeler
- Saving Models to the Datastore
le 22/09/2010 à 13:03
Twitter s'excuse pour son bug XSS
Le site de micro-blogging Twitter présente ses excuses à ses utilisateurs. Dans un post publié sur le blog officiel baptisé « à propos de l'incident oneMouseOver », la société explique comment elle a mis fin à la vulnérabilité touchant plusieurs millions d'utilisateurs.

Pour rappel, d'étonnants messages en forme de bandeau noir ont fleuri ce mardi sur Twitter. Ce message était un morceau de code JavaScript contenu en 140 caractères qui permettait de propager rapidement ce spam. L'attaque ressemblait alors fortement à une démarche de type XSS, ou cross-site scripting, qui consiste à profiter d'un champ de formulaire pour diffuser un code qui sera ensuite interprété sur la page cible si cette dernière n'est pas suffisamment sécurisée.

Twitter assure donc qu'aucune donnée sur des comptes personnels n'avait été compromise à cette occasion. Un responsable du site explique donc que : « certains utilisateurs ont entré un code javascript comme du texte normal dans un message, pouvant ouvrir une page sur le navigateur d'un autre internaute. Nous présentons nos excuses à ceux qui l'ont subi ».

Selon Twitter, les auteurs de cette utilisation frauduleuse auraient cherché à « s'amuser »...
Le réseau publicitaire VideoEgg annoncera officiellement jeudi l'acquisition de la société Six Apart, éditrice de la plateforme de blogs Typepad. Objet de cette transaction, dont le montant n'a pas encore été communiqué : proposer aux internautes une solution unifiée associant outils de publication en ligne et solutions de monétisation. Aux annonceurs, VideoEgg promettra une puissance de frappe estimée à 345 millions d'internautes, soit l'audience que représenteraient en cumulé les blogs hébergés par Six Apart et les sites membres de son réseau publicitaire. A l'issue de la procédure d'acquisition, l'ensemble constitué par VideoEgg et Six Apart prendra le nom de « Say Media ».

Fondée en 2001, Six Apart s'est rapidement fait un nom dans l'univers du blog grâce à ses deux produits phare : Movable Type, solution de gestion de contenus hébergée en propre par l'utilisateur, et Typepad, une plateforme de blogs payante fonctionnant sur le mode du software as a service qui a longtemps été l'outil de prédilection des blogueurs dits "influents", notamment dans la sphère high-tech. Au fil des ans, Six Apart a tenté de s'ouvrir plus largement au grand public, via l'acquisition de la plateforme Live Journal, depuis revendue, ou le lancement d'un service gratuit, Vox, qui n'a pas rencontré le succès escompté et sera prochainement fermé.Qu'adviendra-t-il de l'actuel Typepad ? La stratégie en la matière n'a pas encore été révélée même si Mena Trott (photo), cofondatrice de Six Apart, assure que la société poursuivra sa mission intiale. Dans un communiqué à venir, dont a eu connaissance GigaOm, elle évoque le début d'une nouvelle ère, avec le lancement d'une « société moderne centrée sur les créateurs, le contenu et les audiences qui redéfinissent l'univers média ». Une démarche qui n'est pas sans rappeler celle de la fusion engagée entre les français Wikio / Ebuzzing et Overblog.
La fondation Mozilla, éditant le navigateur open source Firefox, annonce avoir rejoint le groupe Open Invention Network. Fondé en novembre 2005 par de grands acteurs du marché de l'informatique comme IBM, Novell, Philips, Red Hat et Sony, cette société est spécialisée dans le rachat de brevets. Ces derniers sont ensuite utilisés par les développeurs de logiciels libres promettant de ne pas faire valoir leurs droits contre leur utilisation au sein du système GNU/Linux. Cette initiative vise à favoriser l'innovation et la productivité au sein de l'écosystème Linux.

Mozilla explique que ce rapprochement permettra aux développeurs de profiter des ressources de Open Invention Network et donc de se protéger en cas d'accusations de violation de propriété intellectuelle. Par la suite, Mozilla devrait également contribuer au projet en protégeant les innovations mises au point par les développeurs de la fondation.
Tous ne se réjouissent pas de l'arrivée d'un quatrième opérateur mobile devant disposer à terme de son propre réseau sur le marché français. Associations de consommateurs et organisation apparentées au courant Vert dénoncent ainsi les risques sanitaires occasionnés par les antennes du futur Free Mobile en région parisienne.

Emmenée par le parti Vert, l'association Robin des Toits et le syndicat d'employés municipaux Supap-FSU, la fronde porte sur les délibérations préalables à l'installation par Free de ses premières antennes GSM sur le sol parisien. D'après les Verts, l'opérateur aurait demandé l'accès à quelque 300 points hauts, pour poser autant de relais destinés à la mise en place de son service de téléphonie.

Selon les modalités d'attribution de la quatrième licence 3G, Free doit en effet parvenir à couvrir 27% de la population métropolitaine avant de pouvoir bénéficier des accords d'itinérance qui lui permettront d'ouvrir son offre au niveau national. Sans surprise, c'est donc vers les zones denses et tout particulièrement Paris que se tournent les premiers efforts de Free en la matière.

Problème : la capitale est déjà surmontée de plusieurs milliers d'antennes relais, qui depuis plusieurs années déjà échaudent élus verts et associations. Ces derniers rappellent qu'une conférence citoyenne organisée en 2009 à l'initiative du maire de Paris, Bertrand Delanoë, avait abouti à une série de recommandations que le nouvel entrant n'est pas, pour l'instant, tenu de suivre.

« Pourquoi se priver de cette occasion pour imposer à tous les opérateurs d'appliquer la Valeur Limite d'Exposition à 0,6 V/m, seuil de précaution sanitaire, demandée dans toutes les réunions de concertation et par la Conférence de Citoyens ? », s'interroge dans un communiqué le Supap-FSU.

Du côté de la mairie de Paris, on indique n'avoir « aucune marge de manoeuvre » dans la mesure où l'arrivée de ce quatrième acteur a été décidée par l'Etat. La question fera l'objet d'une délibération lors du conseil de Paris les 27 et 28 septembre.
La société Apple a déposé une plainte à l'encontre de Sanho Corporation pour violation de propriété intellectuelle. La firme en question développe des batteries externes sous le nom de HyperMac à destination des utilisateurs de Macbook, d'iPhone, d'iPod ou d'iPad. Apple estime que Sanho Corporation viole au total six brevets relatifs à la manière dont ces batteries sont couplées aux appareils, c'est-à-dire soit via la prise MagSafe soit sur le connecteur dock des appareils mobiles sous iOS.

Dans la plainte déposée auprès de la cour fédérale de Californie, le plaignant explique que Sanho Corporation achète en occasion des câbles originaux conçus par Apple puis les recycle et ce, afin de garantir un maximum de compatibilité pour ses accessoires. Les produits incriminés sont ceux des séries HyperMac Nano, HyperMac Micro et HyperMac Mini. Apple explique avoir averti le fabricant à trois reprises en avril, mai et juin derniers.

C'est en 2006 qu'Apple a introduit la technologie MagSafe en annonçant la transition de ses processeurs vers Intel lors du sommet Macworld. Le câble et le connecteur sont aimantés, une technique qui vise à éviter les accidents. Si une pression venait à être exercée sur le câble, l'ordinateur portable serait automatiquement débranché. Depuis Apple n'a jamais octroyé les droits de licence aux fabricants d'accessoires. Ces derniers peuvent cependant acheter des droits sur l'utilisation du connecteur dock des iPod, iPad, et iPhone mais selon Apple Sanho Corporation ne fait pas partie de ses clients.
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