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En matière d'antivirus, AVG reste certainement bien placé parmi les outils gratuits les plus performants. Cependant, le week-end dernier fut quelque peu mouvementé pour certains utilisateurs de Windows XP en version française, italienne, espagnole, portugaise et néerlandaise protégeant leur système avec AVG 7.5 ou 8.0.

En effet, la liste noire répertoriant les menaces à supprimer a été mise à jour le 8 octobre dernier et sur cette dernière figurait le fichier user32.dll en version 5.1.2600.3099, lequel aurait été identifié comme infecté du cheval de Troie Generic9TBN ou PSW.Banker4.APSA. Seulement le hic, c'est qu'il s'agit d'un composant système essentiel au bon fonctionnement de Windows XP. Si l'utilisateur a choisi de mettre ce fichier en quarantaine, ce dernier est détruit ; il devient alors impossible de redémarrer le système.

Le support technique de AVG a mis en ligne un mode d'emploi pour les utilisateurs affectés par ce problème. Un porte-parole de la société déclare : "les utilisateurs concernés ne pouvant pas utiliser leur PC doivent contacter leur revendeur ou demander à un ami de télécharger l'information et le correctif pour eux."

Thierry Bonhomme, président de Square, le distributeur de AVG en France, précise à 01net, qu'un correctif a été déployé "en deux heures, dans la nuit de samedi à dimanche ", rectifiant le tir pour les utilisateurs dont le PC était resté allumé. Par ailleurs, l'assistance technique aurait reçu environ 2000 demandes de support téléphonique.
Comme tous les deuxièmes mardi de chaque mois, Microsoft procèdera le 11 novembre à la mise en ligne de correctifs et mises à jour à destination de ses différents logiciels et systèmes d'exploitation. Après un mois d'octobre relativement chargé marqué par la distribution d'une rustine à caractère exceptionnel, l'éditeur vient d'annoncer dans un bulletin de sécurité que l'édition de novembre serait bien plus légère : seules deux mises à jour sont pour l'instant signalées, l'une étant qualifiée de critique, alors que la seconde revêt une importance plus modérée.

Les deux vulnérabilités concernées sont susceptibles de permettre à un attaquant de lancer l'exécution de code distant, et devraient entrainer un redémarrage de la machine. Elles concernent le service XML Core Services, que l'on retrouve dans les principaux produits de l'éditeur de Redmond, de Windows à Office. Outre les correctifs associés à ces deux failles, Microsoft pourrait distribuer dès mardi d'autres mises à jour, à commencer par celle de son outil de suppression des logiciels maveillants.
La communauté des fanatiques d'Apple est en émoi. D'après le magazine en ligne australien TechWorld, Steve Ballmer aurait déclaré dans une conférence s'adressant aux développeurs à Sydney que l'idée d'utiliser WebKit dans Internet Explorer était « intérêssante ».

WebKit est un moteur de rendu de pages Web open source promu par Apple et utilisé dans de nombreux navigateurs, dont Safari bien sûr mais aussi Chrome de Google et Konqueror de l'environnement de bureau Linux KDE. Il présente l'avantage, par rapport au moteur de rendu d'Internet Explorer, de bien mieux respecter les standards. La version de développement passe avec succès le test Acid3 du W3C qui tient lieu de référence.

Le PDG de Microsoft s'est fait surprendre par l'un des participants de la conférence, qui lui a demandé : « En quoi Internet Explorer est-il pertinent et pourquoi dépenser tant d'argent sur un moteur de rendu alors qu'il y en a en open source qui peuvent répondre aux changements dans les standards du Web plus rapidement ? »

Bien qu'estimant la question « culottée », Steve Ballmer a répondu que « l'open source était intéressant, » ajoutant : « Apple a adopté WebKit et nous pourrions nous pencher dessus, mais nous continuerions de développer des extensions pour IE 8 ». Les chances de voir Microsoft effectivement adopter WebKit pour Internet Explorer sont pourtant minces, mais cette déclaration a suffit à mettre en ébullition de nombreux développeurs.
Alors que Microsoft vient de lever le voile sur Windows 7, certains restent encore nostalgiques des anciens systèmes développés par la firme de Redmond. En effet, après avoir cessé le support utilisateur de Windows 3.x à la fin 2001, Microsoft a stoppé la distribution des licences du système le 1er novembre dernier.

En mai 1990, Microsoft publie Windows 3.0. Ce nouveau système d'exploitation est désormais capable de gérer 640k de mémoire vive et l'interface graphique du système est alors digne de concurrencer celle du Macintosh. L'apparition de la carte vidéo VGA permet une prise en charge des graphiques beaucoup plus poussée qu'au sein des versions précédentes. Windows commence à attirer de plus en plus de développeurs avec un support natif des programmes largement amélioré. En mars 1992, Windows 3.1 - au nom de code Janus - introduit plusieurs polices pré-installées ainsi qu'un outil de traitement de texte. A ce jour, on estime qu'environ 10 millions de copies de Windows 3.0 ont été vendues à travers le monde.

La BBC rapporte les propos de Andy Rathbone, auteur du livre Windows 3.x pour les Nuls : "cela fait longtemps que je n'ai pas reçu d'email pour la version 3.11 de Windows, mais je ne serais pas surpris si certaines personnes l'utilisaient encore" avant d'ajouter : "avec un pilote SVGA pour une résolution de 1024x768, Internet Explorer 5,WinZIP, VfW et Video Player, il est encore très utilisable. Le bureau se chargeait en quelques secondes".
Aujourd'hui, lors du salon Tech-Ed à Barcelone, Microsoft a annoncé la publication de son cinquième rapport de sécurité semestriel. Les chiffres de ce rapport se basent sur l'analyse du MSRT, un outil de prévention contre les attaques de malwares distribué via Windows Update et Microsoft Update et déployé sur 475 millions d'ordinateurs à travers le monde. Microsoft utilise aussi les données de Windows Defender, un logiciel de protection installé sur 67,4 millions de machines et de Windows Live OneCare. Selon la firme de Redmond, la France serait particulièrement touchée par les logiciels espions installant des chevaux de Troie à l'insu des utilisateurs.

Entre janvier et juin 2008, le nombre de vulnérabilités aurait diminué de 4% par rapport au semestre précédent et de 19% par rapport à l'année dernière. En revanche, ces vulnérabilités seraient jugées plus sévères par le CVSS (Common Vulnerability Scoring System). En France, le taux d'infection aurait augmenté de 9,4%.

Selon les analystes de la firme de Redmond, 90% de ces failles seraient liées à des logiciels plutôt qu'au système d'exploitation. Sur les machines dotées de Windows XP, la proportion des attaques exploitant une faille du navigateur atteindrait 46% contre 6% pour les utilisateurs de Vista. En regroupant 47% de ces attaques, la Chine serait le pays le plus assujetti à ces menaces, suivi des États-Unis (23%). Cinq des dix menaces jugées les plus critiques toucheraient les ordinateurs sous Windows XP, en revanche, aucune d'entre elles ne concernerait les utilisateurs de Vista. D'ailleurs, le rapport affirme que d'une manière générale Windows Vista serait plus sécurisé que Windows XP, et ce, quelle que soit sa version (32 ou 64 bits).

En termes de pertes de données, 37,2% des plaignants affirment s'être tout simplement fait voler leur ordinateur portable. Dans 23% des cas, il s'agit d'une intrusion d'un hacker, c'est légèrement plus qu'en 2007. Le nombre de malwares s'installant sur le PC aurait augmenté de 43% par rapport au second semestre 2007, ce sont principalement les chevaux de Troie qui se propagent avec une augmentation de 30%.

Parmi les types d'extension de fichier les plus bloqués par les systèmes de courrier électronique, les .zip et .html représentent une part de 97,8%. Sur les serveurs Exchange, les vulnérabilités causées par un iFrame ont largement augmenté. D'une manière générale, au premier semestre 2008, 90% des emails ont été interceptés et bloqués par le système de sécurité de Microsoft Exchange, soit à peu près le même taux que l'année dernière. De ces spams, les publicités pharmaceutiques représenteraient une part de 51,5%. Les menaces liées au phishing atteindraient une part de 2,5% de ces messages bloqués.

Retrouvez cette étude en intégralité ici
Moins de 24 heures, c'est le temps qu'il aura fallu à la version de Windows 7 présentée par Microsoft à l'occasion de la conférence PDC pour se retrouver en partage sur les réseaux d'échange de fichiers, BitTorrent en tête. Réservée, en théorie, à quelques milliers de testeurs accrédités, ainsi qu'aux représentants de la presse spécialisée ayant assisté à l'événement, cette version destinée à des fins de test n'avait pas vocation à être rendue publique. Aujourd'hui, plusieurs milliers de personnes partagent les deux images "iso" correspondant aux versions 32 et 64 bits du futur système d'exploitation de Microsoft, alors que devrait arriver d'ici la fin de l'année une première version bêta officielle.

Le site ThePirateBay, spécialisé dans le référencement des fichiers disponibles sur les réseaux BitTorrent, indique mardi que plus de 1500 personnes partagent l'image de Windows 7 32 bits (seeders), et comptabilise plus de 5.500 internautes en cours de téléchargement (leechers). Le fichier correspondant aurait été mis en ligne le 29 octobre dans la soirée. La version 64 bits s'échange également, mais dans des proportions moindres, avec selon les sites et les réseaux, quelques centaines seulement d'internautes référencés. En réalité, les chiffres sont vraisemblablement bien plus importants.

Bonne nouvelle pour Microsoft ? Peut-être pas. S'il est sans doute flatteur pour l'éditeur de constater que les utilisateurs sont impatients de goûter aux joies de Windows 7, la version qui circule actuellement sur les réseaux est une "pré bêta", qui peut ne pas embarquer l'intégralité des fonctionnalités de la version finale, et donc donner un aperçu faussé de ce que sera ce futur système d'exploitation. Les premiers retours formulés par les internautes sont d'ailleurs assez peu élogieux. S'il apparait que cette build fonctionne de façon relativement stable, et peut être utilisée pendant trente jours sans activation, certaines nouveautés attendues, comme la barre des tâches repensée, lui font encore défaut.
Si Windows 7 est incontestablement la star de cette édition 2008 de la Professional Developpers Conference de Microsoft, l'éditeur a également annoncé travailler sur la future version de son système d'exploitation dédié aux serveurs, Windows Server 2008 R2. Basé sur le même noyau que Windows 7, Windows Server 2008 R2 se distinguera en étant le premier système d'exploitation Microsoft, Windows XP 64 mis à part, à n'être disponible qu'en édition 64 bits.

Technologiquement, Windows Server 2008 R2 mettra l'accent sur la virtualisation avec une nouvelle version d'Hyper-V et l'arrivée de la fonction Live Migration permettant de migrer les machines virtuelles d'un hôte physique à l'autre, sans interruption ou presque. De son côté, Terminal Services prendra en charge la distribution de paquets virtualisés. Il sera ainsi possible de créer des packages avec applications et bureau, de les gérer de manière centralisée et de les déployer sur un bureau Windows 7 sans que l'utilisateur ne sache si l'application est au final hébergée en local ou sur le serveur. Microsoft Windows Server 2008 R2 profitera comme Windows 7 de la version 2.0 de PowerShell alors que Microsoft proposera une nouvelle console de gestion des annuaires Active Directory. Comme c'est le cas pour Windows 7, aucune date de disponibilité n'est pour l'heure évoquée au sujet de Windows Server 2008 R2 alors que les participants à la PDC 2008 se sont vu remettre une première version pre bêta de Windows Server 2008 R2.
Evénement avant tout dédié aux développeurs de l'environnement Windows, la PDC Professional Developpers Conference 2008, est l'occasion pour Microsoft de dévoiler de nouveaux outils précisément dédiés aux développeurs de logiciels. Dans le cadre de sa stratégie Software + Services, une stratégie qui commence décidément à prendre tournure, Microsoft a dévoilé son Live framework. Il s'agit ici de donner aux développeurs de logiciels l'accès à certaines fonctionnalités des services Live, des services utilisés par près de 400 millions d'utilisateurs à travers le monde, tout en s'appuyant sur Windows Azure, le nouveau système d'exploitation virtualisé de Microsoft.

C'est ainsi que l'on reparle de Live Mesh, un service permettant pour mémoire de synchroniser les fichiers d'un utilisateur (documents, médias, applications) entre plusieurs machines et disponible en version Beta ici. A travers une application de visualisation de photographies, Microsoft a présenté ce que pouvait apporter l'intégration des services Live et plus précisément l'intégration de Live Mesh : l'utilisateur peut ainsi visualiser les photographies synchronisées depuis son cercle de synchronisation Live Mesh ou voir celles-ci apparaître dès leur ajout sur l'un des périphériques synchronisés comme un téléphone Windows Mobile par exemple. Quant au développeur, il n'a que quelques lignes de code à ajouter à son application pour profiter des services Windows Live, via le Live framework.Visionneuse photo avec intégration des services Live : les photos prises par votre téléphone mobile se synchronisent automatiquement avec l'application grâce à Live Mesh
Comme prévu, Microsoft a consacré une bonne partie du keynote de ce mardi pour présenter au public de la PDC, Profesionnal Developpers Conference, la toute première version bêta de Windows 7. Windows 7 est, rappelons-le, appelé à succéder à Windows Vista avec un possible lancement commercial en fin d'année 2009, ce dernier point étant naturellement sujet à caution. Animée par Steven Sinofsky, senior vice-président de Microsoft, la présentation fut assez détaillée puisque Microsoft a non seulement communiqué sur nombre des nouvelles fonctions de son futur système d'exploitation, tout en dévoilant les éléments clés de sa nouvelle interface graphique. Nous essayerons ici d'en résumer les grandes lignes.

Une nouvelle interface graphique... inspirée de Mac OS ?

Avec Windows 7, Microsoft prend le contrepied de Windows Vista puisqu'il n'est plus question d'une interface tape à l'oeil avec des effets graphiques 3D s'avérant au final, inutiles. Non, à la place les équipes de Microsoft proposent avec Scenic une interface où la barre des tâches a été repensée alors que le menu démarrer se veut désormais plus efficace. Ainsi, la barre des tâches, qui conserve sa transparence, se comporte maintenant comme... le dock de Mac OS X ! Il est possible d'opérer un glisser/déposer des applications les plus souvent utilisées alors qu'un survol de leur icône avec la souris affiche une vignette permettant de voir les diverses fenêtres (ou onglets) ouuverts appartenant à la même application. C'est ainsi qu'une seule icône dans la barre des tâches devrait permettre d'accéder à toutes les fenêtres de conversation MSN en cours d'exécution sur votre bureau. La célèbre zone de notification de la barre des tâches est bien sûr conservée mais il est possible de la personnaliser entièrement en choisissant quelles icônes apparaissent et dans quel contexte.

Dans la même lignée, Microsoft intègre au bureau de Windows 7 des zones réactives : ainsi un clic sur l'extrémité inférieure droite de la barre des tâches masque toutes les fenêtres en cours d'exécution, alors que le fait de déplacer une fenêtre sur le bord de l'écran peut, selon la configuration écran, la redimensionner automatiquement ou l'envoyer automatiquement sur le second moniteur, si une telle configuration est en place. Le volet Windows introduit avec Windows Vista disparaît et les gadgets peuvent être placés n'importe où sur le bureau.

Quant au menu démarrer, il a lui aussi évolué. On retiendra la possibilité de personnaliser le bouton d'arrêt du système ou l'affichage pour chaque application présente dans le menu principal d'afficher la liste des derniers documents ouverts ou créés avec cette dernière.

Un explorateur Windows amélioré

L'explorateur Windows profite lui aussi d'améliorations sensibles puisque Microsoft intègre une fonction baptisée « Libraries » en anglais dans le texte. Il s'agit de regrouper au même endroit, les dossiers contenant les types de fichiers les plus utilisés : photographiques, musique, vidéos, etc. Mais au-delà, les « Libraries » peuvent contenir tous les documents du même type trouvés sur les machines de votre réseau domestique. La recherche reste intégrée à l'explorateur Windows avec quelques nouveaux alias et l'affichage d'un aperçu des documents trouvés correspondant à votre reqûete : c'est ce que Microsoft appelle les Jump Lists.

Les autres nouveautés

Cette première présentation de Windows 7 est l'occasion pour Microsoft de lever le voile sur certaines fonctionnalités un peu moins visibles de son nouveau système d'exploitation. Outre l'interface revue et corrigée de la calculatrice, outre l'apparition d'une interface ruban, façon Office 2007, dans les applications comme Paint et WordPad, Microsoft a évoqué la présence d'une loupe dans Windows 7 ou encore le retour de la possibilité de créer et personnaliser ses thèmes sous Windows 7. Quand au Windows Media Player il s'enrichit de nouvelles fonctions pour piloter par exemple la lecture des morceaux audios sur les périphériques compatibles détectés sur le réseau alors qu'il peut également contrôler l'affichage des images sur les cadres photo numériques présents sur votre réseau. On retrouve également dans Windows 7 une meilleure prise en charge des systèmes dotés de plusieurs écrans, notamment au travers de la fonction bureau distant, ou encore une meilleure gestion des ordinateurs reliés à un ou plusieurs projecteurs. Et Microsoft de présenter un module permettant de régler le comportement de l'UAC, le contrôle de compte utilisateur introduit avec Windows Vista et ayant été plutôt très critiqué par le passé.

Petite nouveauté appréciable pour les possesseurs forcément nombreux de clés USB, la possibilité d'utiliser BitLocker sur les dites clés USB. Ainsi si vous perdez votre clé USB l'intégralité de ses données restera chiffré et donc inutilisable par quiconque la récupérerait.

Des voeux (pieux ?) pour les performances

Parmi les annonces formulées par Steven Sinofksy durant le keynote, quelques points techniques retiennent l'attention. Premièrement, Windows 7 qui partagera le même noyau que le prochain Windows Server, pourra gérer jusqu'à 256 processeurs, contre 128 pour la version actuelle de Windows Server : naturellement, la version client du système sera limitée. Autre changement, Microsoft dit se concentrer sur la réactivité de son système d'exploitation et particulièrement sur la réactivité du menu démarrer et de la barre des tâches. Et le géant de Redmond de promettre une réduction des accès disques durs et une réduction du temps nécessaire au démarrage de Windows 7.

Le multi-touch n'est pas oublié

Il y a quelques semaines, une vidéo de Windows 7 avait fait forte impression puisqu'elle démontrait la prise en charge dans Windows 7 des interfaces tactiles multi-point. La PDC fut l'occasion pour Microsoft de confirmer cette nouveauté avec en guest-star le dernier TouchSmart d'HP. Plusieurs démonstrations de l'interface ont ainsi été effectuées avec la possibilité de faire défiler ses images, de zoomer sur celles-ci, de rapidement parcourir un document Word ou encore la possibilité de dessiner sous Paint, tout simplement avec son doigt.

Longue est la route avant la version finale de Windows 7

Après cette première version pre-bêta, Microsoft prévoit de distribuer une version bêta de Windows 7 dès le début de l'année 2009. Si l'actuelle version pre-bêta n'est pas encore complète au niveau des fonctionnalités, Steven Sinofsky indique que la première version bêta de Windows 7 sera complète du côté des fonctionnalités. L'intéressé a rappelé l'intention de Microsoft de proposer une nouvelle version de Windows tous les trois ans, sans toutefois s'avancer sur la date de lancement exacte de Windows 7.
L'annonce n'aura fait l'objet que de quelques mots durant le long keynote de présentation de Windows 7, plus de deux heures au total, et pourtant elle est loin d'être anecdotique. Depuis plusieurs mois, et grâce à l'émergence des processeurs Intel Atom notamment, un nouveau genre de machine a réussi à s'imposer en tête des ventes : il s'agit bien sûr des netbook, ces ordinateurs portables compacts à très bas coût. Bien qu'en tête des ventes, les netbook sont le talon d'Achille de Microsoft. Un talon d'Achille que Microsoft n'a visiblement pas anticipé, le géant de Redmond n'ayant aucune solution logicielle véritablement adaptée à ces machines, Windows Vista étant trop lourd et trop gourmand, au point de ressortir des cartons Windows XP... pas très glorieux.

Fort de constat ou plutôt de cet aveu d'échec, Steven Sinofsky a indiqué que l'un des objectifs du développement de Windows 7 était que celui-ci fonctionne parfaitement et de manière fluide sur les netbook. Pour le prouver l'intéressé a exhibé un netbook avec processeur 1 GHz tournant sous Windows 7. Reste à voir si d'ici à sa commercialisation, Windows 7 tournera convenablement sur ce type de machine et surtout à savoir s'il ne sera pas déjà trop tard pour renverser la vapeur, Linux ayant nettement pris le pas de Windows sur ce type de plate-forme.
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