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Hotmail, la messagerie grand public de Microsoft, devrait selon Cnet s'ouvrir dès lundi à la prise en charge d'Exchange ActiveSync, le protocole propriétaire qu'utilise l'éditeur pour assurer la synchronisation des données entre un terminal donné et un service hébergé à distance.

Concrètement, il devrait donc devenir, dès lors que l'on dispose d'un smartphone ou d'un client de messagerie compatible, de synchroniser automatiquement ses contacts entre son carnet d'adresse local et celui qui est associé à son compte Windows Live.

Cette annonce ouvre également la voie au push, cette fonctionnalité de plus en plus demandée qui fait que l'arrivée d'un nouveau message est signalée automatiquement, sans qu'il soit nécessaire que le client aille lui même vérifier à intervalles réguliers la boite de réception.

Avec Hotmail, Microsoft n'a pas toujours été à la pointe des usages. Le protocole POP3, qui compte pourtant parmi les plus courants, a ainsi pendant un temps été proposé sous la forme d'une option payante aux usagers du service ! L'IMAP se fait quant à lui toujours attendre. L'éditeur rattrape toutefois ici une partie de son retard sur des services concurrents, tels que le Gmail de Google qui prend déjà en charge les fonctionnalités Exchange depuis plusieurs mois.
Les startups qui entrent dans le programme du fonds Y Combinator ne le font généralement pas que pour l'argent. Un peu à la manière du BizSpark de Microsoft, le programme leur permet d'avoir du réseau, une exposition médiatique, des mentors et des ressources qui ont sans doute plus de valeur que les 20 000 dollars et moins que touche la majorité.

Et dans cette optique, la nouvelle est plutôt bonne pour ces startups : Facebook vient tout juste d'annoncer qu'il travaillerait pour aider les entreprises du Y Combinator à créer « des expériences sociales transformatrices. » Le réseau social prévoit d'offrir à ces startups un traitement de faveur et un accès aux ressources de l'entreprise.

« Nous apporterons des ressources produits, techniques et de conception pour soutenir les nouvelles entreprises de l'Y Combinator intéressées pour travailler avec nous à créer des produits profondément sociaux, que ce soit pour un site web ou une application sur Facebook.com, » explique le réseau social dans un communiqué. « Ces entreprises auront un accès prioritaire à nos technologies et programmes comme Facebook Credits, Instant Personalization, et les futures fonctionnalités en beta. »

Si ce type de traitement par Facebook n'est en rien une garantie pour le succès, ça reste un coup de pouce important donné par le site de Mark Zuckerberg. L'accès en avant-première à des fonctions comme Facebook Credits et Instant Personalization va permettre aux startups concernées de doubler leurs compétiteurs, d'autant que Facebook devrait décupler leur viralité s'il les prend sous son aile, notamment grâce à une intégration optimisée dans Facebook Connect.
La Chine souhaite que certains de ses secteurs comme les sites gouvernementaux mais aussi les transports ou les banques soient sécurisés par des sociétés nationales. En ce sens, une initiative baptisée « Multi-Level Protection Scheme » (MLPS) a été initiée en 2007 par le ministère de la sécurité publique du pays. Une forme de nationalisme économique qui pourrait s'accélérer dans les semaines à venir.

La Chine aurait ainsi envoyé des inspecteurs afin de vérifier la conformité des entreprises avec ce programme. Selon l'agence de presse AP, ces inspecteurs ont déjà conseillé à certaines entreprises de se doter de firewalls ou d'autres mesures de sécurité éditées par des sociétés chinoises.

Du coup, certains éditeurs comme Cisco ou Symantec pourraient être obligés de passer des partenariats avec des entreprises locales. Ce programme suscite donc les critiques des tenants de la liberté du Commerce, principe fondateur de l'OMC. D'un autre côté, la Chine se défend en expliquant que de nombreux gouvernements protègent leurs infrastructures grâce à des entreprises nationales.

Les firmes concernées comme Symantec, Trend Micro ou encore Juniper, Cisco ou McAfee n'ont pas encore souhaité réagir à cette annonce.
La rumeur, lancée hier matin, n'a pas eu le temps d'enflammer la Toile puisque Google a coupé l'herbe sous le pied des spéculateurs : le géant du Web a en effet officialisé dans la journée Google Call for Gmail, un service d'appel téléphonique par IP d'ores et déjà implémenté dans Gmail aux Etats-Unis et au Canada.

Le service se situe à mi-chemin entre Google Voice et Google Talk, et est accessible dans l'espace de la messagerie dédié au Chat. Les utilisateurs américains et canadiens ont donc désormais la possibilité de téléphoner via leur navigateur, gratuitement pour des appels localisés dans les deux pays et à des tarifs concurrentiels dans le reste du monde.

Selon CNET, ce nouveau service serait le fruit du rachat de la société Gizmo5, spécialisée dans la voix sur IP, par Google l'année dernière.

Le service est pour le moment localisé de l'autre côté de l'Atlantique et si aucune date de déploiement dans d'autres pays n'a encore été annoncée, il apparait comme possible de tester le service en France en installant le plugin dédié. Un crédit de 10 centimes d'euros permettra alors d'expérimenter Google Call for Gmail pendant environ 5 minutes pour un appel localisé en France, mais l'expérience s'arrêtera là puisqu'il est impossible de recharger ses crédits en dehors des Etats-Unis et du Canada.
La firme Apple propose des mises à jour de sécurité pour deux de ses systèmes d'exploitation Leopard et Snow Leopard. Mac OS X 10.5 et Mac OS X 10.6 accueillent donc des patchs serveur et client.

A la loupe, les patchs de sécurité comblent treize failles sur Apple Type Services, CFNetwork, ClamAV, CoreGraphics, libsecurity, PHP, et Samba. Baptisées 2010-005, ces mises à jour sont alors recommandées par Apple.

Pour rappel, la semaine dernière, une nouvelle mise à jour graphique de Snow Leopard était proposée. Cette fois, la mise à jour peut également se faire via un module intégré ou directement depuis le site d'Apple.
La fibre optique, c'est mieux, mais c'est aussi plus cher, au moins chez SFR. L'opérateur, dont les offres fibres débutaient à 29,90 euros par mois, a discrètement augmenté ses tarifs pour faire passer sa formule triple play à 34,90 euros par mois. Ce faisant, il harmonise ses formules, puisque selon les zones géographiques, tout le monde n'avait pas accès à la formule à 29,90 euros, mais introduit dans le même temps une différenciation entre ses forfaits ADSL et ses offres « très haut débit ».

Selon le site Ariase, qui le premier s'est fait l'écho de cette information, la modification de tarifs ne concerne que les abonnés ayant souscrit leur forfait après la date du 24 août. Dans le même temps, SFR a mis en place une nouvelle formule en édition limitée qui aux traditionnels accès fibre à Internet, téléphonie fixe et TV sur IP ajoute deux heures de communication vers les mobiles, pour 41,90 euros par mois. On pourra consulter le détail des offres fibre SFR via ce document PDF.
Si la recherche de capitaux par un fonds d'investissement n'est pas forcément remarquable en soi, deux facteurs font que celle en cours chez Andreessen Horowitz est à noter. Le premier, c'est le montant de cette recherche, relativement important, puisque ce sont pas moins de 650 millions de dollars que l'entreprise de venture capital souhaiterait investir dans l'innovation technologique. Le second, c'est la personnalité de Marc Andreessen, son fondateur. Car Marc Andreessen est aussi le fondateur de l'ex-Netscape Communications, et donc un pionnier de l'Internet.

Andreessen Horowitz investit principalement dans des entreprises naissantes, très en amont, comme le navigateur social RockMelt, mais s'autorise des opérations plus lourdes, comme l'investissement dans Skype Technologies, une startup bien plus mature. Le nouveau fonds de l'entreprise devrait adopter la même ligne, selon une personne proche de Marc Andreessen, qui refuse d'être identifiée tant que le fonds n'a pas été rendu public.

L'entreprise de venture capital du fondateur de Netscape a été co-fondée l'an dernier avec Ben Horowitz. Il a débuté avec un fonds de 300 millions de dollars, et est parvenu à monter en puissance malgré un climat morose pour la plupart de ses pairs. En effet, une pénurie d'introductions en bourse gonfle actuellement les coffres des capitaux-risqueurs, et les oblige ainsi que les investisseurs institutionnels à se rabattre sur de l'investissement en venture capital, faisant concurrence aux créanciers traditionnels.

Marc Andreessen n'a pas souhaité commenter l'information pour l'instant. Un blog de Thomson Reuters, peHUB, a néanmoins révélé le montant du futur fonds. Il faut rappeler que Bloomberg LP (qui appartient au groupe Thomson Reuters), est indirectement investisseur dans Andreessen Horowitz.
Les vendeurs américains devraient prochainement pouvoir se connecter bien plus aisément à l'immense réseau du numéro un chinois du e-commerce, Alibaba. Celui-ci vient en effet d'annoncer l'acquisition, pour un montant non communiqué, de la société Auctiva, spécialisée dans le développement d'outils permettant aux commerçants de gérer leur offre sur les plateformes professionnelles (B2B) telles que celles d'eBay.

Alibaba, qui développe des places de marché à destination des consommateurs finaux mais construit l'essentiel de ses activités sur les relations commerciales entre professionnels, affirme clairement ses ambitions avec ce rachat : devenir la première chaine d'approvisionnement bout en bout du commerce en ligne mondial, avec une plateforme unifiée permettant de gérer aussi bien l'achat auprès des fournisseurs que la vente sur les places de marché (eBay, Amazon) ou sur le propre site du commerçant.

A cette fin, Alibaba avait déjà procédé à l'acquisition, en juin dernier, de l'américain Vendio, qui propose des services similaires à ceux d'Auctiva. Là encore, le montant de la transaction n'avait pas été précisé, le chinois se contentant d'indiquer que ces transactions entraient dans le cadre d'un plan d'investissement global de 100 millions de dollars.
Le gouvernement américain vient de confirmer officiellement que les réseaux de la Défense ont bien été visités en 2008. Selon une note publiée sur le site du secrétariat aux affaires étrangères des Etats-Unis, l'adjoint à la sécurité William Lynn admet qu'une vulnérabilité était utilisée via une clé USB. Elle permettait alors d'accéder à des données protégées.

Lynn confirme donc qu'une faille était bien présente à cause d'une clé USB vérolée qui aurait été branchée sur un ordinateur portable d'une base de l'armée. Le malware a ensuite transité vers le réseau central de commandement américain. Il a alors été capable d'accéder à des documents classifiés ou non.

Le responsable témoigne : « Le malware pouvait agir de manière silencieuse et communiquer certains plans d'opérations à des oreilles inconnues ». Bien que William Lynn ne précise pas si des documents classés ont été dérobés par cette manière, il admet tout de même que l'intrusion a bien existé puisqu'il la qualifie de « plus grande faille repérée sur les réseaux de l'armée américaine ».

Du coup, les services de l'armée ont lancé l'opération « Buckshot Yankee », une purge des systèmes informatiques organisée afin de sécuriser le réseau et prévenir de nouvelles infections. De même, les clés USB sont désormais bannies.
L'industrie appelant de plus en plus à une interopérabilité accrue entre les différents services et infrastructures de cloud computing, des éditeurs comme Red Hat sont en recherche constante de solutions pour une meilleure communication entre les plateformes. Red Hat, éditeur de solutions open-source, vient de proposer sa plateforme de cloud, Deltacloud comme standard potentiel d'interopérabilité à la DMTF (Distributed Management Task Force).

« Nous ne voulons pas que Deltacloud soit sous contrôle d'un vendeur particulier, quel qu'il soit, y compris Red Hat, » a expliqué le chef de produit cloud de Red Hat, Bryan Che, au cours d'une conférence de presse. « Si vous voulez une interopérabilité et une portabilité réelles, vous avez besoin d'une structure de gouvernance tierce. »

Le manque de compatibilité entre les différents fournisseurs de cloud est l'une des préoccupations majeures qui freinent une adoption encore plus large des technologies de cloud computing, selon Gary Chen, analyste à IDC. Au-delà de Red Hat, plusieurs autres fournisseurs tentent de résoudre le problème. En juillet, Rackspace et la NASA ont lancé une collection d'outils open-source pour le cloud baptisée OpenStack. Et un peu plus tôt cette semaine, Eucalyptus Systems a livré la version 2.0 de sa plateforme de cloud, qui utilise l'API d'Amazon Web Services. Selon Eucalyptus, vue sa popularité, la solution d'Amazon est de facto un standard.

Mais Red Hat n'est pas d'accord, qui a lancé en septembre 2009 Deltacloud et son panel d'APIs open-source. Elles peuvent être utilisées pour les transactions de charges de calcul entre différentes IaaS (Infrastructure-as-a-Service), comme celles d'Amazon et de Rackspace. Ce qui nécessite « une architecture qui soit compatible, et une pile qui soit compatible avec ce qu'ils font tourner à l'intérieur, » explique Paul Cormier, président produits et technologies chez Red Hat.

Pour encourager les contributions extérieures à Deltacloud, Red Hat a abandonné le code source basé sur l'incubateur Apache, un dépôt pour les programmes qui peut au final être surveillé par la fondation Apache. L'éditeur a également lancé un site web, APIwanted.org, où les développeurs tiers peuvent soumettre leurs suggestions pour des APIs additionnelles ou d'autres fonctionnalités pour Deltacloud.

La décision est désormais entre les mains de la DMTF, qui contrôle déjà des standards comme le CDM (Common Diagnostic Model), le DASH (Desktop and Mobile Architecture for System Hardware), et l'OVF (Open Virtualization Format).
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