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Comme nous l'annoncions, les dés étaient presque déjà jetés concernant la hausse de la TVA portant sur les tarifs pratiqués par les FAI en matière d'abonnement Triple-Play. En effet, l'Union européenne presse le gouvernement afin d'augmenter la taxation des forfaits Internet proposés par les FAI.

Le ministre du Budget à lâché ce que beaucoup redoutaient. Lors d'une entrevue accordée sur la radio Europe 1, François Baroin explique : « Le statu quo sur le Triple-Play n'est pas possible. On a une injonction de Bruxelles qui nous pousse à bouger. On va bouger suffisamment pour être en ligne sur le plan économique avec Bruxelles ». Certes simple, l'annonce promet néanmoins de nombreux changements dans le paysage des forfaits Internet.

Pour information, actuellement 50 % de la facture d'un forfait Triple-Play est taxée au taux de TVA de 19,6 %, le reste est soumis à une TVA de 5,5 %. L'Europe demande donc à ce que cette part moins taxée soit réduite à 30 ou 40 % de la facture.

La hausse de l'assiette de taxation serait donc à l'étude. Reste à savoir si cette hausse va entrainer une augmentation des forfaits Internet. Même si la plupart des opérateurs, en particulier, Free ont souvent axé leur communication sur les prix et le sacro-saint 30 euros, ces derniers pourraient devoir changer leur fusil d'épaule. Bien que l'on ne connaisse pas encore la position des FAI sur l'augmentation, des pistes peuvent être évoquées.

Si l'un d'eux augmente ses prix, il risque de voir une partie des clients partir. D'un autre côté, l'hypothèse d'une hausse commune des FAI n'est pas à rejeter. Enfin, on notera également que les forfaits Quadruple Play pourraient « éponger » cette hausse des prix même si ces tarifs devraient aussi être touchés. Proposés à hauteur de 54 euros (pour la tranche basse chez Orange), ils sont donc logiquement déjà plus chers que les abonnements Triple-Play.
Adobe propose depuis hier, sur son site Internet, la mise à jour 11.5.8.612 de Shockwave Player, qui permet d'afficher le contenu crée avec le programme Adobe Director dans les pages Web. Le patch corrige pas moins de 20 vulnérabilités sous Mac OS X et Windows.

La plupart des failles concernées 18 vulnérabilités de corruption de mémoire, et 2 vulnérabilités de déni de service - permettent à un pirate d'exécuter du code malveillant pour s'introduire dans l'ordinateur : l'éditeur catégorise donc cette mise à jour comme critique et conseille, comme il se doit, de ne pas attendre pour mettre le logiciel à niveau.
Quelques jours seulement après avoir rendu publique la nouvelle version de son App World, RIM vient d'annoncer l'acquisition de Cellmania, une entreprise qui fournit une infrastructure back-end pour les app stores.

Parmi les clients actuels de Cellmania, on trouve des opérateurs de téléphonie mobile comme Sprint Nextel, AT&T, Boost, Virgin Mobile et Telstra. Cellmania leur fournit une plateforme qu'ils peuvent utiliser pour accepter des applications de développeurs et les commercialiser auprès de leurs utilisateurs. La plateforme inclut des outils de gestion des droits numériques et l'intégration avec le système de facturation de l'opérateur.

RIM a confirmé avoir racheté Cellmania, mais a refusé de commenter autrement qu'en déclarant que Cellmania apporterait son « expertise dans le développement d'app store à la plateforme BlackBerry. » Cellmania, de son côté, s'est fendu d'un court billet en Une de son site pour annoncer faire désormais partie de RIM. L'éditeur a également annoncé qu'il continuerait à prendre en charge ses clients actuels.

RIM pourrait ainsi tenter de renforcer son App World 2.0, qui contient 9 500 applications à l'heure actuelle. Un chiffre à comparer aux 225 000 applications de l'iTunes Store d'Apple, et aux 65 000 de l'Android Market. Aucun montant n'a été dévoilé pour la transaction.
Pour illustrer le classement des 300 000 plus gros sites de la toile, Nmap.org a entrepris de réaliser un tableau géant mettant en avant les favicons des sites concernés et en calibrant leur taille en fonction de leur trafic.

Un favicon, mot-valise rassemblant les termes anglais favorites et icon, correspond à l'icône souvent affichée avant l'adresse d'un site, dans la barre de navigation d'un navigateur. Nmap a réalisé début 2010 « une analyse à grande échelle du million de sites les plus populaires », - en se basant sur les données fournies au préalable par Alexa grâce au Nmap Security Scanner, qui regroupe plusieurs outils d'analyses professionnels. Le site a ensuite extrait le favicon de chaque domaine, et les a regroupé dans une image de 37 000 x 37 000 pixels.

« La superficie de chaque icône est proportionnelle à la somme de la fréquentation de tous les sites utilisant cette icône » commente Nmap, qui explique que si plusieurs sites utilisent le même favicon (dans le cas où un domaine est référencé une fois avec et une fois sans le "WWW" par exemple), l'icône n'est comptée qu'une fois.

Les plus petites icônes font 16 x 16 pixels lorsqu'on regarde l'image en taille réelle, et correspondent toutes environ à 0,0001% du trafic global représenté par l'ensemble des 300 000 sites. La plus grande, celle de Google, occupe 11.936 x 11.936 pixels.

Le résultat est impressionnant, même si certains sites manquent forcément à l'appel, à commencer par ceux qui ne disposent pas de favicon, comme l'explique la FAQ. A noter qu'il est possible de vérifier la présence d'un site sur la "carte" en tapant son adresse dans le moteur de recherche du projet, qui se chargera de localiser le favicon s'il est présent sur la carte interactive. Trouverez-vous Clubic ? Un indice : il est caché à proximité de l'icône d'un grand portail américain.
L'affaire Wawa-Mania rebondit. Alors que son fondateur, Dimitri Mader, aussi connu sous le nom de Zac doit être convoqué par la Justice au début du mois de septembre, le site de l'Atild, son principal soutien annonce qu'il cessera d'exister en l'état, pour se tourner vers des activités de soutien, sans appels aux dons.

Début septembre donc, un juge d'instruction doit convoquer Dimitri Mader au cours d'un interrogatoire. A cette date, Zac doit verser la somme de 20 000 euros en guise de caution sans quoi il sera placé en détention provisoire avant l'ouverture de son procès l'an prochain. Pour soutenir la cause de Wawa-Mania, l'Atild avait donc lancé un appel aux dons. A quelques jours de la confrontation avec la Justice, seulement 11 257,47 euros ont été recueillis et déjà versés à la régie du tribunal. Pas suffisant.

Pourtant nous apprenons que selon Numerama, le reste de la somme requise venait d'être versée sur le compte de l'Atild. Au centime près, la somme de 8 743 euros a donc été versée au titre de soutien à Dimitri Mader. Le total fait donc bien 20 000 euros.

Pourtant, le site Numerama va plus loin en publiant en partie la transaction en question. Le site estime qu'un virement bancaire de 8 743 euros a bien été fait en date du 20 aout 2010 entre l'Atild et une agence de la banque Barclays à Port-Louis, la capitale de l'île Maurice. Ce paradis fiscal servirait ainsi de base arrière pour blanchir l'argent gagné par le site Wawa-Mania afin de défendre les intérêts du fondateur du site.

Bien entendu puisque la Justice en est au stade de l'instruction c'est qu'il ne pèse, à l'heure actuelle, que des soupçons sur Dimitri Mader. Ce dernier est donc présumé innocent, jusqu'à preuve du contraire.

Malgré cela, l'Atild a décidé d'arrêter de soutenir sa cause. Le président de l'association, Aurélien Boch nous en explique la raison : « Vu ce virement, j'ai simplement décidé de fermer et de quitter l'association. J'ai même demandé à ce qu'il soit rejeté par la banque. Je suis abattu car nous nous sommes battus pour quelqu'un... J'ai trouvé étrange que cette somme vienne au centime près rembourser la caution. »

En entrant dans les détails, le responsable nous confie son inquiétude : « J'ai été menacé physiquement car j'ai reçu des e-mails implicites me visant personnellement ».

Au centre des interrogations figure donc la question de l'argent gagné par le site Wawa-Mania par le biais de la publicité. Une polémique qui sera mise au clair par la Justice. D'ici là on pourra aussi se rappeler de l'affaire XtaZe dans laquelle une vingtaine de personnes arnaquées avaient lancé une plainte pour escroquerie sur un board warez. Le hacker XtaZy avait alors modifié le code source des forums afin de pouvoir y insérer un keylogger capable d'intercepter le mot de passe des inscrits. Les comptes Paypal étaient alors délestés de plusieurs centaines d'euros. L'affaire s'était alors terminée par une condamnation pour « escroquerie en bande organisée et recel d'escroquerie en bande organisée ».
Alors que l'annonce d'un nouveau réseau social développé par Google tarde à arriver, la mainmise d'Orkut sur les quelques pays du globe l'ayant adopté rétréci comme une peau de chagrin : c'est ce que révèle les derniers chiffres d'audience de juillet rapportés par Comscore.

En effet, le réseau social de Google, populaire entre autre au Brésil et en Inde, vient de se faire doubler par Facebook dans ce dernier pays pour la première fois depuis sa création : le site de Mark Zuckerberg a ainsi attiré en juillet dernier 20,9 millions de visiteurs indiens, contre 19,9 pour Orkut. Des chiffres qui représentent une augmentation du trafic de Facebook de 179% en comparaison à juillet 2009, contre seulement 16% pour Orkut.

L'écart pourrait bien se creuser rapidement d'avantage quand on connaît la croissance rapide des réseaux sociaux dans le pays : lorsqu'on compare juillet 2009 et juillet 2010, on constate que l'utilisation de ce type de site a augmenté de 43. En juillet 2010, 33 millions d'Indiens se sont connectés à au moins un site de réseau social, soit 84% des internautes du pays.

Il faut également noter que l'étude de Comscore ne concerne que l'utilisation d'Internet sur des ordinateurs de bureau au domicile et au travail, et laisse de côté le Web mobile : l'Inde faisant partie des pays dans lesquels Facebook propose une version bas débit mobile de son site, il y a fort à parier que la fréquentation soit plus élevée que ce que l'analyse indique. Google contre-attaquera-t-il ?
Ambitieux projet que celui dans lequel s'est lancé le développeur français Paul Da Silva : sur son site Censorcheap.org, ouvert il y a quelques heures, il entend créer un répertoire des actions de filtrage ou de blocage engagées, pays par pays, au niveau mondial. Pour ce faire, celui qui s'était déjà illustré avec le plugin « anti Hadopi » IPFuck compte s'appuyer sur la puissance des foules par l'intermédiaire d'une première extension destinée au navigateur Firefox.

L'idée fondatrice ? « Montrer ce qu'est vraiment la censure, en révélant toutes les adresses Web censurées, par pays, et protester contre la censure, au nom du fait qu'elle ne constitue jamais une bonne solution », clame le site Censorcheap.org.

Le fonctionnement est dont le suivant : l'internaute qui souhaite participer au projet installe sur sa machine l'extension CensorCheap. Lorsqu'au cours de sa navigation, il rencontre un message d'erreur (la fameuse page 404, ou une non reconnaissance du nom de domaine), l'adresse de la page concernée est expédiée vers le serveur de CensorCheap. Si elle correspond à un site pour lequel l'existence d'un blocage depuis le pays où se trouve l'internaute est avérée, celui-ci reçoit alors un message d'alerte lui précisant cet état de fait. Ainsi, l'utilisateur brimé sait qu'il a été victime d'un filtrage et peut remonter une erreur s'il pense avoir été victime d'un faux positif.

Dans le même temps, ces alertes servent bien évidemment à enrichir la base de données qui liste les actions de blocage. « Au bout d'un certain nombre d'anomalie similaires (mêmes url, pays d'origine et FAI) sur une période donnée (tout cela est à ajuster), l'url est considérée comme bloquée dans le pays et par le FAI en question », expliquait par exemple Paul Da Silva quelques jours avant le lancement. Via le site Censorcheap, il est ensuite possible d'aller consulter la carte des sites censurés, pays par pays.

Pour l'instant, la carte est encore vide, puisque le projet connait ses premières heures d'existence publique. Pour se remplir, elle aura besoin que joue la mécanique du crowdsourcing, ce principe qui veut qu'une tâche puisse être accomplie au delà de toute attente si la foule se joint au mouvement. Afin de l'enclencher, l'auteur propose une extension de 19 Ko, que l'on peut greffer d'un clic au navigateur Firefox, et compte se bien se pencher sur d'autres navigateurs dans un avenir proche. Il lui faudra dans le même temps améliorer la portée de son outil qui, de son propre aveu, peut encore se laisser berner par des techniques telles que le DNS menteur, employées par certains pays et opérateurs à diverses fins dont, parfois, le filtrage.
Voici quelques jours, un article fut publier pour découvrir comment bien démarrer pour réaliser une application Facebook.

Le blog Monkeyz propose maintenant la suite de l'article. Il nous montre comment communiquer par l'intermédiaire d'appels au niveau de lecture et de l'écriture et une introduction au langage de requête FQL.

Par ailleurs, l'article est illustré par des scripts PHP pour vous permettre de voir qu'avec certains fonctions, vous pouvez effectuer de nombreuses choses.

- Créer une application Facebook
- Créer une application facebook offline en utilisant l’api graph et le php-sdk partie 2
Shailesh Nalawadi, le chef de projets de la firme de Google, avait laissé entendre en juin dernier que Google Goggles pour iPhone était sur les rails sans pour autant donner plus de détails quant à sa disponibilité. Mais l'arrivée prochaine de l'application sur iOS s'est précisée hier à la conférence Hot Chips de l'Université de Stanford, où David Petrou, un ingénieur de la firme de Moutain View a indiqué que Goggles pour iPhone était « presque prêt » et arriverait sur la plateforme d'Apple d'ici à la fin de l'année.

L'ingénieur a également précisé que réaliser un portage de l'application n'était pas une mince affaire. « C'est pénalisant d'avoir des bases de code différentes » selon les plateformes, a-t-il déclaré. David Petrou a également écarté l'éventualité d'une application Web pour Goggles, malgré les nouvelles fonctions qu'apporte HTML5 : « Il y a de nouveaux éléments de HTML5 qui permettent d'acquérir une image depuis un appareil photo, et c'est vraiment bien et utile. Mais nous ne pensons pas que cela soit suffisant pour Goggles, qui nécessite un contrôle précis de l'appareil photo » a-t-il déclaré.

Google Goggles, qui permet d'effectuer des recherches sur Internet via des photographies réalisées via le mobile équipé de l'application, est pour le moment uniquement disponible sous Android, l'OS mobile de Google.
Contrairement à ce que nous avons expliqué, la Corée du nord dément avoir investi les réseaux sociaux. Pas de compte Facebook ni Twitter pour le régime de Pyongyang donc. Pourtant, un compte baptisé uriminzokkiri avait été crée sur les deux sites.

La Corée du nord a donc fait savoir, par le biais du magazine Forbes, qu'elle n'avait aucun compte sur Twitter, Facebook ou même YouTube. Selon Forbes, repris par Numerama, « Les comptes sont gérés par des soutiens au gouvernement, pas par des agents du gouvernement, qui vivent au Japon et en Chine, pas en Corée du Nord ». Ils sont donc tenus par des supporters du régime, à priori...

Pour appuyer sa position, la Corée précise que les trois services en ligne restent interdits dans le pays. La conclusion est, elle aussi surprenante, le régime explique :« Il y a beaucoup de désinformation, de spéculation et de sensationnalisme à propos de la réalité de la Corée du Nord ». Si pour notre part, un mea culpa doit être fait même si nous relayions alors l'AFP, côté communication, le pays a lui aussi encore à apprendre...
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