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Guillaume Dumortier est fondateur et PDG de Brandfolium, une startup qui aide à gérer l'image de leur marque et à communiquer, notamment par le biais des réseaux sociaux. Arrivé en 2007 dans la Silicon Valley, il travaille désormais seul dans son bureau du PlugAndPlay Tech Center, une pépinière basée à Sunnyvale.

Bonjour Guillaume. Comment en êtes-vous venu à l'entrepreunariat dans la Silicon Valley ?

Je suis arrivé en 2007 dans la région grâce à Bouygues Telecom. J'avais déjà eu l'occasion de venir, notamment par le biais d'un échange avec Stanford en 2000, mais c'est réellement en 2007 que je me suis installé, en travaillant pour le bureau de veille de Bouygues Telecom à San Jose. J'ai pris un congé pour création d'entreprise en mars 2009, que j'ai renouvelé en 2010.

Mon idée de départ pour monter Brandfolium, c'est de proposer des solutions de marketing et de publicité. Ca s'est concrétisé dans deux produits : Navid, qui est un site de social media advertising, utilise le principe de l'homme-sandwich. Des gens vont s'inscrire et vont pouvoir se faire payer pour relayer des messages publicitaires sur leurs profils de réseaux sociaux, avec une rémunération calculée en fonction de leur influence, de leur profil... L'autre produit est Brandiki, qui est un moteur de recherche des marques, et un jeu de brand-collage, qui permet une représentation sous forme graphique des affinités d'une personne avec ses marques.

Toute notre question, maintenant, c'est de savoir si les gens vont être attirés par le fait de pouvoir gagner de l'argent, ou s'il faut proposer plus de services aux utilisateurs, comme un hub unique de gestion de leur réseaux sociaux, par exemple. Notre challenge pour l'instant est de nourrir le moteur, ensuite il s'agira de donner envie aux gens de le faire. Il faudra après réfléchir à un profilage plus précis des utilisateurs qui vont servir de relais de publicité, pour connaître les caractéristiques de leur audience.


Le fait d'être sur place vous a-t-il facilité la création de votre entreprise ?

Je ne sais pas, car le fait d'être étranger amène de nombreux obstacles lorsqu'on veut créer une entreprise. Pour moi, c'était évident de créer ma startup ici plutôt qu'en France, car j'étais sur place. Ensuite, il faut savoir qu'il y a une communauté de Français assez forte ici, assez développée. Mais j'ai eu beaucoup de problèmes, j'en ai d'ailleurs encore. Le premier problème concerne les questions de visa. Il y a un vrai protectionnisme des Américains, qui a été exacerbé avec la crise, et pour obtenir le visa, la somme des preuves et des documents à obtenir est énorme. C'est long, coûteux - d'autant qu'il est nécessaire de passer par des avocats - et ça consomme beaucoup de papier.

Ensuite, sur le recrutement, ça a été très difficile. J'ai recruté un PDG, puis 10 personnes intégrées à l'équipe. Qui se sont avérées être complètement en décalage avec ce qu'il fallait à Brandfolium, et qui sont parvenues à le cacher pendant près longtemps. Du côté exécutif, je suis donc désormais seul, et j'externalise. Au tout début, j'avais un business partner, parce que je ne pouvais pas mener Bouygues Telecom et Brandfolium de front. C'était un Américain car j'avais très peur de problèmes légaux, ou d'intégration... Donc c'est lui qui s'est occupé des développeurs au début. On dit que le recrutement doit prendre 20% du temps ici, car c'est très difficile. Je suis d'abord passé par la structure du PlugAndPlay, la pépinière dans laquelle je suis implanté, et où on peut louer des services d'aide comptable, juridique, Internet...

Enfin, il est difficile de lever de l'argent auprès des Américains. J'ai levé 1,2 million, mais auprès de business angels européen. Ce qui est compliqué là, c'est de maintenir la foi que l'on a dans ce qu'on fait. On arrive avec les meilleures intentions du monde, et après quelques rendez-vous avec des capitaux-risqueurs, on peut perdre un peu de son énergie ou de sa motivation. Il y en a un qui va poser des questions auxquelles on n'a pas pensé, un autre va tout simplement trouver que ce qu'on fait n'a aucun intérêt... Donc il faut garder en tête que l'argent est effectivement le nerf de la guerre, mais il ne faut pas aller chercher cet argent n'importe où. Donc il faut garder du recul là-dessus, d'autant que beaucoup attendent de voir quel marché se développe pour revenir.

Un vrai parcours du combattant... Pourquoi ne pas monter son entreprise à Paris, dans ce cas ?

Moi, j'étais déjà sur place. J'avais un super travail ici, mais au fil du temps j'ai construit un réseau, et j'ai été baigné dans des idées géniales qui venaient de partout. Voilà, j'ai saisi une opportunité. Tout est question d'accepter le risque : est-ce que du jour au lendemain on est prêt à quitter un statut d'expatrié, avec tous les avantages qui vont avec, pour devenir entrepreneur ? J'ai choisi de faire le pas, mais ce n'est pas évident. Après, si on reparle de l'écosystème, il faut voir que tout est présent dans un périmètre très restreint : beaucoup d'entreprises leaders de l'industrie, des infrastructures toutes prêtes, et les gens qui investissent.

Un autre point : l'approche du business par les Américains est facilitante. Il est très facile de rentrer en contact avec un cadre d'une grande entreprise. Il suffit de quelques emails et d'un peu de patience pour rencontrer des gens comme Michäel Arrington (TechCrunch, NDLR) ou un responsable de développement chez HP par exemple. Il y a ici un accès beaucoup plus facile aux gens. L'émulation apportée par l'écosystème des startups est aussi très importante. Il est bien vu ici de travailler pour une startup. Ca permet d'avoir l'envie de faire partie d'une aventure, de toucher le gros lot aussi évidemment. Beaucoup de gens préfèrent donc se positionner comme challengers plutôt que de travailler dans une grande entreprise. C'est un état d'esprit particulier, mais qu'on peut aussi retrouver en France aussi : il suffit de regarder l'engouement autour des chaînes de la TNT.

Il y a un risque important tout de même, que ça ne fonctionne pas par exemple. Est-ce que ce risque est plus facile à gérer ici ?

Il y a de toute façon un facteur émotionnel très présent quand on est entrepreneur. Quand on se lève le matin, on a la responsabilité de faire ce qu'il faut pour faire fructifier de l'argent confié par des investisseurs. Il faut aussi pouvoir subvenir aux besoins de sa famille, etc. Donc oui, il y a une part de sacrifice qui, si le projet devait rater, serait difficile à gérer. Est-ce que ça m'empêcherait de recommencer si ça ne fonctionnait pas... Je pense que ça ferait très mal, mais j'y retournerais. Il faudra prendre le temps de voir pourquoi ça n'a pas marché, de se remettre en question, mais au final, je pense que j'y retournerais.

Après, il y a toujours une certaine importance de gérer le risque. Comment trouver l'argent ? Il faut arriver avec un prototype convaincant ou une version beta publique avec des points de passage significatifs, comme le nombre de transactions, le nombre d'engagements sur la plateforme, le montant moyen des transactions... Mon équipe est-elle composée de personnes brillantes, ou solides ? Ai-je un potentiel de marché réel, qui permette d'engranger de l'argent une fois que le cas d'utilisation est pertinent ? Dans cette perspective, la gestion du risque à l'européenne, en identifiant bien l'opportunité, les menaces, etc, peut être efficace ici. Il m'a en tous cas permis de continuer à avoir du financement l'an dernier, en pleine crise économique.

Merci beaucoup, Guillaume.
Spécialisée dans les solutions de sécurité informatique, la société Trend Micro annonce le rachat de la firme britannique Humyo. Celle-ci propose un service de sauvegarde sur Internet à destination des particuliers et des entreprises.

Pour 5,86 euros par mois, Humyo offre 100 Go de stockage sur Internet. De son côté l'utilisateur à la possibilité d'y placer ses fichiers mais également d'y pointer un dispositif de sauvegarde automatique et incrémentielle. Humyo propose également des fonctionnalités de partage et de transferts chiffrés via une connexion SSL.

Trend Micro devrait donc intégrer cette technologie au sein de son portefeuille de logiciels de sécurité. Sur son blog officiel, l'équipe de Humyo explique que les applications iPhone et Android sont en cours de développement. Par ailleurs, un centre de données devrait voir le jour aux Etats-Unis. Enfin, les fichiers sauvegardés via Humyo devraient bénéficier des technologies de protection de Trend Micro. Ce rachat devrait permettre à Trend Micro d'être plus compétitif sur le marché. En effet, les éditeurs McAfee et Norton disposent également de leurs services de sauvegarde sur Internet.

Aucune information n'a été communiquée sur le montant de cette acquisition.
La semaine dernière, Google a créé une certaine polémique en permettant aux utilisateurs de décorer sa page d'accueil d'une photo afficher en pleine écran. Initialement activée par défaut, cette option ne fut pas au goût de tout le monde. Sous la pression des vives critiques, Google décida de faire marche arrière en reconfigurant une page blanche par défaut pour retrouver l'aspect minimaliste initial.

Chez Yahoo! la décoration prend une autre tournure. En effet, outre-Atlantique la firme de Sunnyvale expérimente pour sa part une publicité en pleine page lorsque l'internaute souhaite s'identifier sur le portail. Il faut dire que Yahoo! bénéficie d'un trafic relativement dense. Selon les derniers chiffres de ComScore, la page de connexion enregistrerait 26 millions de visiteurs uniques chaque mois rien qu'aux Etats-Unis.

Interrogé par le magazine WebPronews, un porte-parole de la société déclare ainsi : "ce nouveau type de publicité permettra aux annonceurs de placer pour la première fois leurs marques sous les projecteurs et sur l'une des destinations enregistrant le plus de trafic". C'est la société Chevrolet qui a inauguré ce format. Ce n'est pas la première fois que Yahoo! s'essaie a de nouveaux types de publicités. Au mois d'avril nous découvrions un nouveau format dynamique et interactif spécialement conçu pour l'iPad d'Apple.
Dans le domaine du journalisme sur Internet, Rupert Murdoch, PDG de l'empire médiatique News Corporation, n'a pas dit son dernier mot. Après avoir ajouté un modèle payant à plusieurs de ses magazines en ligne, la société annonce le rachat de Skiff. Skiff est une filiale de Hearst, un groupe médiatique qui détient quinze quotidiens et autant de magazines parmi lesquels nous retrouvons Cosmopolitan, Marie Claire, Veranda ou Seveteen.

Si Skiff dispose de sa propre liseuse de livres électroniques, le partenariat s'est véritablement concentré sur sa plateforme de distribution de contenu. Cette initiative permettra à News Corporation de proposer ses magazines sur différents terminaux, du smartphone à l'e-reader en passant par le netbook ou la tablette Internet. News Corps dispose de plusieurs titres dont le Wall Street Journal, The New York Post, le Sunday Herald Sun ou encore The Australian.

La plateforme proposée par Skiff permet une mise en page riche et adaptée aux différents appareils ainsi que plusieurs types de transactions comme des souscriptions ou micro paiements pour accéder au contenu d'un article en particulier. News Corporation a également investi au sein de Journalism Online, une société créée par Louis Gordon Crovitz du Wall Street Journal, Steven Brill, fondateur de Court TV et Leo Hindery Jr de InterMedia. Journalism Online aide les éditeurs à développer leurs modèles économiques sur Internet.
Dans le but d'avoir davantage de contrôle sur les modifications réalisées sur certaines pages de son encyclopédie, Wikipédia met actuellement en place une nouvelle fonction sur sa version anglaise.

Le système, nommé "Pending changes" ("modifications en attente") est présenté par Wikipédia comme une « alternative à plusieurs statuts restrictifs, tels que les pages protégées et semi-protégées ». Certaines pages sensibles, mais néanmoins ouvertes aux modifications, seront classées sous ce nouveau statut qui ne validera pas immédiatement les changements effectués, mais les soumettra à l'approbation de rédacteurs expérimentés.

Wikipédia désire ainsi lutter contre le vandalisme de son encyclopédie, sans pour autant freiner les modifications. Cette nouvelle fonction sera en test sur la version anglaise pendant deux mois, et devrait, si les résultats s'avèrent concluants, être implémentéE à terme dans toutes les langues.
Dudley Wong, chef produit de Yahoo! Messenger, annonce l'ouverture prochaine d'une interface de programmation pour le client de messagerie instantanée Yahoo Messenger. Cette initiative devrait donner aux développeurs les outils nécessaires pour tirer parti de la base des utilisateurs de Yahoo!

Selon M.Wong, "des millions d'utilisateurs à travers le monde dépendent de Yahoo! Messenger pour gérer leur contacts, leurs listes d'amis, notifier leur présence en ligne, effectuer des conversations en temps réel ou des transferts de données". L'on imagine alors des services Internet ou des applications web embarquant un module de chat, par exemple pour collaborer sur l'édition d'un document en ligne ou directement au sein d'un plateforme multimédia telle que Flickr.

Reste à savoir si cette API s'avérera populaire face aux solutions proposées par les réseaux communautaires comme Facebook. Notons également que Microsoft met à disposition un kit de développement pour Windows Live Messenger. Pour de plus amples informations rendez-vous ici.
Facebook est en bonne voie pour mettre en place l'utilisation des Credits, l'équivalent des Linden Dollars. Cette monnaie virtuelle a un cours totalement arbitraire : 10 cents le Credit, ce qui place la monnaie facebookienne entre le peso mexicain et le yuan chinois. Déjà annoncée l'an dernier, la monnaie virtuelle de Facebook est en cours de test chez les partenaires du réseau social.

La nouvelle monnaie - qui s'achète avec des dollars bien réels - permet d'acheter des objets virtuels, dans des jeux par exemple. Et c'est justement certains développeurs de jeux dédiés au réseau social qui s'insurgent, car la nouvelle monnaie viendrait avec des tarifs assez élevés, et introduirait une nouvelle forme de compétition pour les développeurs qui intègrent leur propre système de paiement virtuel.

Car pour chaque crédit qu'un marchand rachète, Facebook récupère 30%. Trente cents pour chaque dollar, selon le calcul réalisé par Robert Van Gool, fondateur d'une agence de développement de San Francisco baptisée Gonzo Games. Selon le PDG de Gonzo Games, le nouveau système introduit par Facebook et sa monnaie virtuelle l'aurait amené à abandonner le projet de vendre des toilettes virtuelles pour un jeu de course de voitures. On imagine bien le scandale en haut lieu, et Robert Van Gool envisage ni plus ni moins le portage de son jeu vers une autre plateforme.

Sauf que chez Facebook, on ne voit pas le problème, puisque selon Deborah Liu, une responsable de l'initiative Credits, la commission de 30% « est en accord avec les standards du secteur. » C'est également le taux qu'applique Apple lors de la vente d'objets virtuels au sein des applications sur iPhone, iPod Touch et iPad. Même si de mémoire de technophile, on n'a jamais entendu parler d'un quelconque chantage aux toilettes virtuelles sur une plateforme de la Pomme.

Facebook a toujours le temps de faire marche arrière, puisque le réseau social de Mark Zuckerberg n'a pas encore déterminé si sa nouvelle monnaie, testée par une centaine de partenaires à l'heure actuelle, allait remplacer tous les autres moyens de paiement sur le site. Bien que la demande soit encore faible sur Facebook pour des objets virtuels, le marché américain tous sites confondus est actuellement estimé à 1,6 milliards de dollars, ce qui pousse le réseau social à accélérer la mise en place d'une solution de paiement lui permettant une monétisation. Ce marché, généré pour moitié par les réseaux sociaux, a plus que doublé en un an. Zynga Games, qui est l'éditeur du jeu le plus populaire de Facebook, FarmVille, teste actuellement le système de Credits, mais a refusé tout commentaire.
Alors qu'aujourd'hui marque la sortie commerciale de Microsoft Office 2010 auprès du grand public, Google annonce via l'un de ses blogs la disponibilité générale de la nouvelle version de Google Documents.

L'éditeur texte a été amélioré et s'enrichit d'un module de collaboration en temps réel à la manière de Google Wave. L'équipe s'est également penchée sur les options de formatage avec une mise en page optimisée mais également un nouveau système de commentaires, des outils d'importation et d'exportation revus et corrigés ou encore une meilleure compatibilité avec les navigateurs les plus anciens. Globalement l'application serait plus rapide et plus stable.

Il en va de même pour le gestionnaire de feuilles de calcul qui reçoit également de nouveaux outils de collaboration et au sein duquel l'utilisateur sera en mesure de modifier à la volée le champ des formules. Google Spreadsheets ajoute désormais le remplissage automatique des cellules ou encore la possibilité de changer dynamiquement la lecture des colonnes.

Notons que Google n'a pas souhaité attendre la disponibilité de ces fonctionnalités pour tout le monde. En effet, pour les comptes Google Apps, ces nouveautés ne seront activées par défaut qu'à la fin du mois.
Face aux critiques concernant le logiciel de contrôle du téléchargement, Orange a tenu à répondre. L'opérateur telecom considère qu'il a été victime d'une intrusion informatique : « Nous avons été victimes ce dimanche d'une intrusion informatique ayant conduit à la publication d'adresses IP de quelques internautes ayant téléchargé le logiciel de contrôle du téléchargement proposé par Orange depuis le jeudi 10 juin 2010 ». Voilà pour la communication de « crise ».

Bien que contacté par notre rédaction, la direction d'Orange n'a pas pu répondre à nos questions mais selon Numerama, la diffusion des IP « ne résulte pas d'une diffusion de la part d'Orange, mais bien d'une intrusion informatique. L'opérateur se réserve le droit de donner suite à de tels agissements mais sans que cela soit systématique ».

Pourtant, le logiciel de « contrôle du téléchargement » proposé par Orange pour 2 euros par mois et coupant tout accès au P2P laissait passer quelques belles failles. Certains blogs expliquaient même avoir capturé les paquets envoyés par le logiciel vers Internet, sans la moindre difficulté, puisque ceux-ci transitaient en clair.

Outre le fait qu'Orange se soit engagé sur un terrain de type glissant, ce débat rappelle celui de la responsabilité des éditeurs sur leurs logiciels et leurs failles. Seule la loi Godfrain de 1978 estime que chaque éditeur se doit de « préserver la sécurité des données et, notamment, empêcher qu'elles soient déformées, endommagées, ou que des tiers non autorisés y aient accès ». Pour autant, rien ne les oblige en France à communiquer ces failles ou à s'excuser publiquement (à la différence des Etats-Unis).

Reste qu'Orange, échaudé par cette affaire, a décidé de retirer le libre-accès au logiciel de contrôle. Désormais, il faut souscrire à l'option puis attendre la réception d'un e-mail doté d'un lien. Une manière de passer plus inaperçu ?
La société Zynga, qui édite des jeux particulièrement populaires sur Facebook (Farmville, Mafia Wars) vient de lever 147 millions de dollars auprès la firme nippone Softbank. Cet argent devrait être investi dans le développement de jeux à destination des téléphones mobiles au Japon ainsi que dans les autres pays asiatiques. Rappelons que Softbank est une entreprise spécialisée dans les télécommunications et les médias et propose, entre autres, des offres d'accès à Internet et de téléphonie fixe.

En mars dernier, Zynga enregistrait 85 millions de joueurs sur Farmville. Outre la récente acquisition de Challenge Games, Zynga s'est rapproché davantage de Facebook. Rappelons par ailleurs de récents accords avec Yahoo! afin de permettre aux utilisateurs du portail Internet d'accéder aux jeux communautaires en ligne.
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