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L'Hadopi se met en marche. Selon les ayants-droit, elles viennent bien d'être autorisées à collecter les adresses IP de ceux qui téléchargeraient illégalement. La riposte graduée se met donc en place.

Les informations commençaient à se croiser et à se recouper concernant l'autorisation des ayants-droit à récolter les adresses IP des internautes téléchargeurs. C'est donc bien la société Trident Media Guard qui sera seule habilitée à collecter ces adresses pour le compte des ayants-droit. Explications.

Contactée par nos soins ce vendredi, la Sacem expliquait à propos de l'accréditation de TMG qu'il s'agit d'« un sujet que l'on va traiter à notre conférence annuelle » qui a lieu le 23 juin prochain. L'ayant-droit cherchant à ne pas devancer l'annonce de la Cnil sur l'autorisation de prélèvement des adresses IP, la prudence restait de mise.

Pourtant, suite à un appel, la SPPF nous confirme bien que la Cnil a donné son feu vert. Après envoi du communiqué, l'ayant droit explique que : « La CNIL, réunie hier en Assemblée Plénière, vient de donner son accord à la SPPF pour procéder à des collectes automatisées d'adresses IP d'utilisateurs mettant à disposition illicitement sur les réseaux P2P des phonogrammes et/ou des vidéomusiques déclarés à son répertoire social. »

La conclusion est donc toute logique : « La SPPF va être en mesure, dans les semaines à venir, de saisir la HADOPI, via ses agents assermentés, afin que cette autorité indépendante adresse, par l'intermédiaire des FAI concernés, des recommandations aux abonnés à Internet, dont l'accès a été utilisé pour mettre à disposition, sans autorisation des titulaires de droits, des fichiers musicaux protégés. »

Dans un troisième temps, le site PCInpact révélait certaines fuites d'informations provenant de la SCPP (un ayant-droit également) : « On a une nouvelle partielle, on nous a dit que notre demande avait été acceptée ainsi que celle des autres sociétés d'ailleurs ». Contactée, la SCPP nous signale que le communiqué est prêt et rédigé mais attend le « signal pour être envoyé ».

Désormais tout est confirmé, TMG, les ayants-droit, la riposte. Toutes ces informations recoupées montrent que la Cnil, qui a organisé le 10 juin, sa séance plénière, a pris cette décision. La Cnil a même confirmé toutes ces informations sur Zdnet, reste que les ayants-droit ont dégainé les plus vite. La France va donc devoir se mettre à l'heure d'Hadopi.

Dernier obstacle, les premiers e-mails ne partiront qu'après publication des décrets officiels au Journal Officiel. Sans ces sésames, rien ne sera envoyé. Pour autant, sur ce point, le signal de départ sera politique puisque le gouvernement (ou le ministère de la Culture) peut déclencher la procédure. Une fois cette dernière étape, rien n'empêchera plus la riposte graduée. Pour information, la date officielle doit toujours être celle du 21 juin, journée consacrée à la Fête de la Musique...
Spotify continue de se diversifier pour attirer un nombre toujours plus important d'abonnés. Le célèbre service de musique à la demande ambitionne effectivement de dépasser le seul cadre de l'ordinateur ou du smartphone et d'investir le salon en débarquant sur nos téléviseurs.

Pour ce faire, la société nordique a commencé par conclure un partenariat avec l'un des principaux fournisseurs d'accès à internet locaux. Les 120 000 boîtiers TV de TeliaSonera installés en Suède et en Finlande offrent ainsi désormais un accès à Spotify, à condition bien entendu d'être abonné à l'offre Premium.

De quoi prendre de l'avance sur le rouleau compresseur Apple, dont on attend un nouveau media center Apple TV, vraisemblablement combiné à l'hypothétique service d'écoute de musique en ligne d'iTunes, fruit du rachat du site internet Lala dont c'était le coeur de métier ?

Reste à attendre que le nouveau canal de diffusion de Spotify ne gagne le reste de l'Europe, au travers d'autres partenariats locaux ou par le biais de platines multimédias autonomes. La société n'a pas encore communiqué à ce sujet.
Le moteur de recherche américain a rendu disponible en France la possibilité de personnaliser sa page d'accueil Google. Chacun peut donc choisir la photo de son choix si c'est votre page d'accueil. iGoogle paraissait, peut-être, trop peu évolué puisqu'il ne permettait pas d'y inclure ses propres photos.

Pour cela, il suffit simplement de cliquer sur la phrase « changer l'image de fond » en bas à gauche pour modifier les paramètres. On peut alors choisir une image parmi une galerie publique, une image personnelle ou depuis un compte Picasa.

Google propose également d'importer une photo. Sa résolution minimum est de 800 x 600 pixels et plusieurs formats sont pris en compte dont le .jpeg, .tif, .tiff, .bmp, .gif, .psd, .png, .tga ou l'un des formats RAW sélectionnés. Une image de fond du photographe français Yann Arthus-Bertrand issue de la sélection de Google.
Alors qu'il y a encore quelques semaines, on se félicitait chez Linden Lab de l'économie florissante de Second Life, il semblerait que la situation ne soit désormais plus au beau fixe.

En effet, dans un communiqué publié hier, l'entreprise qui gère le monde virtuel a annoncé le licenciement de 30% de ses effectifs, en raison d'une « restructuration stratégique ». « Nous sortons d'une période d'investissement de deux ans au cours de laquelle nous avons entre autre amélioré la fiabilité du service et l'expérience des utilisateurs. L'annonce de notre réorganisation nous permettra de rendre Second Life encore plus simple, plus agréable, plus pertinent et intéressant pour les utilisateurs. Il nous permettra également d'investir dans le lancement de la 3D pour le Web, et de renforcer notre rentabilité » a commenté Mark Kingdon, le PDG de Linden Lab.

Les projets pour Second Life évoqués fin avril par le chef produit Tom Hale sont donc toujours d'actualité, mais passeront par la suppression d'environ 100 postes dans l'entreprise : basée à San Francisco, la société Linden Lab emploierait actuellement approximativement 300 personnes.
Microsoft a aujourd'hui lancé la Bêta de "Bing Social", un nouveau service permettant de chercher parmi les statuts publiés sur Twitter et Facebook. Bing indexe donc à son tour ces deux réseaux sociaux, succédant ainsi à Google qui a déjà déployé cette fonction fin février. Si Google n'indexe que les statuts des profils publics Facebook (les pages), Bing indexe quant à lui ceux des profils personnels également.

Que les ayatollahs de la protection de la vie privée se rassurent, Bing ne retourne que les liens populaires partagés par les membres de Facebook, et seulement ceux qui l'ont été avec "tout le monde" pour paramètre de confidentialité. Rien d'autre n'est publié, aucun nom ni aucun texte personnel.

Les statuts Twitter sont quant à eux publiés en clair et leurs auteurs sont parfaitement identifiables, à moins bien sûr que leurs profils ne soient "protégés". La recherche de gazouilli était d'ailleurs disponible depuis octobre 2009 au travers d'un service indépendant.

Le service Bing Social présente les sujets chauds du moment dans une barre latérale, et permet bien entendu de lancer une recherche avec n'importe quel mot clé. Il est d'ores et déjà accessible en version Bêta à cette adresse, et devrait évoluer rapidement au fil de cette phase préliminaire.
Alors que la Chine vient de publier un rapport officiel sur sa gestion de l'Internet, Google se porte une nouvelle fois en défenseur d'un Internet libre de toute censure et en appelle aux Etats-unis et à la Commission Européenne pour exercer une pression sur le pays.

Le rapport publié hier par le cabinet d'information de la république de Chine explique que "l'Internet a apporté des impacts profonds sur l'économie mondiale, la politique, la culture et le progrès social ». En expliquant que le gouvernement chinois soutient ces transformations et encourage l'utilisation du web le cabinet d'information précise : "le gouvernement mène une politique de base en ce qui concerne Internet : un usage intensif, un développement scientifique, une administration basée sur les lois et une sécurité garantie ».

En début d'année Google a annoncé avoir été la cible de cyber-attaques en provenance de Chine. La société américaine expliquait que plusieurs comptes Gmail de journalistes et dissidents locaux avait été piratés. Dans un billet publié sur son blog officiel, Google menaçait de fermer sa filiale chinoise si le gouvernement local continuait à exercer une politique de censure sur Internet. Après plusieurs mois d'investigation et d'échanges houleux entre les représentants chinois et américains, Google a finalement décidé de rediriger le site google.cn vers google.com.hk.

Pourtant, le gouvernement ajoute dans ce livre blanc que "les citoyens chinois bénéficient d'une liberté d'expression totale sur Internet. La Constitution du peuple de la république de Chine confère aux citoyens chinois la liberté d'expression. Avec leur liberté d'expression sur Internet protégée par la loi, ils peuvent exprimer leurs opinions de différentes manières sur Internet". Ces propos contre-disent tout de même les différentes initiatives de blocage mises en place par le pays. A tour de rôle les sites Internet Twitter, Hotmail, Youtube, Blogger ou encore Foursquare ont plusieurs fois été bloqués parce qu'ils présentaient du contenu jugé inapproprié par les autorités. Par ailleurs, plusieurs pages personnelles ou weblogs d'activistes "exprimant leurs opinions" ont été fermés. Rappelons également que le gouvernement envisageait de faire pré-installer le logiciel de filtrage Green Dam Youth Escort sur tous les ordinateurs commercialisés dans le pays.

David Drummond, avocat de Google, a récemment annoncé que la société avait demandé aux autorités américaines et européennes de faire pression sur la Chine pour stopper la censure. Après avoir vainement tenté un jeu de chantage, il s'agirait désormais de la "seule manière qui puisse aboutir à des changements concrets". Selon M. Drummond, la censure ne serait pas seulement un problème pour les droits de l'Homme mais aurait également des conséquences sur le commerce. En effet le filtrage serait aussi "utilisé pour entretenir une position affaiblie pour les entreprises internationales sur le marché ». Finalement, il suggère que de nouvelles lois comemrciales soient votées et prennent en compte les échanges via internet.Chine : la position des Etats-Unis

A l'occasion d'une courte visite à Paris, Mary C. Yates, assistante spéciale à la sécurité nationale du président Obama est revenue sur la vision de l'Oncle Sam en matière de cyber-défense. Un des piliers de la sécurité américaine réside donc dans la surveillance des réseaux et la préservation de « l'ennemi extérieur ».

La responsable a donc évoqué la création de « sphères émergentes d'influence dans le monde » tout en rappelant la méthode américaine de « cooperative approach ». En matière de cyber-défense Chine et Etats-Unis s'observent donc de loin et marquent leur amitié de façade.
Le groupe de hackers français Goatse Security a découvert une faille sur le site Internet de l'opérateur américain AT&T via laquelle il est possible de récupérer les informations de tous les clients possédant un iPad. Plus précisément, ce script permet de retourner une adresse email associée à l'identifiant unique que porte chaque iPad (ICC-ID). Ironiquement cet identifiant, disponible dans la section Paramètres du système, est généralement publié sous la forme de photo par les heureux possesseurs de l'appareil et partagé sur les réseaux communautaires.

Ce script automatisant la récupération des données sensibles aurait été partagé avec des personnes tierces avant d'être envoyé à AT&T et que la faille soit corrigée. Selon ValleyWag, plus de 114 000 comptes utilisateur auraient été compromis "même s'il est possible que des informations confidentielles sur tous les possesseurs d'un iPad 3G aux Etats-Unis aient été impliqués". Parmi les personnes concernées nous retrouvons de grands noms comme Janet Robinson, PDG du New York Times, Les Hinton, PDG du Dow Jones, Michael Bloomberg, PDG de Bloomberg LP ou encore Chase Carey, président de News Corp.

Parmi les adresses email récupérées plusieurs appartiennent à des employés de l'armée américaine, de la DARPA ou encore du gouvernement américain. Suite à cette affaire, la direction du New York Times aurait envoyé un email à tous ses employés en leur suggérant de couper la connectivité 3G jusqu'à nouvel ordre.

Par le passé, Goatse Security avait prévenu de failles au sein des navigateurs Firefox et Safari.
Suite à la polémique provoquée par les Google Cars et l'enregistrement des réseaux WiFi présents dans les rues, la firme vient d'éditer un rapport expliquant sa position. Google avait avancé le fait qu'elle avait collecté « par accident » ces données. Difficile à croire lorsque l'on sait que les données ont bien été enregistrées via un logiciel et qu'en principe rien ne s'enregistre par erreur.

Google donne donc sa vision dans un rapport d'expertise consacré au logiciel de captage utilisé par les Google Cars. L'expertise commandée par Google explique bien qu'aucune donnée bancaire n'a été prélevée. Pour autant, le rapport montre que le logiciel utilisé a bien pour finalité l'enregistrement de données. Pour sa défense, Google estime que les informations collectées sont « fragmentaires » et n'ont jamais été utilisées…

Ce qui ressemble à un aveu est bien loin de la position initiale de Google. Le géant de la recherche estimait au début de cette affaire qu'un bout de code informatique expérimental avait été embarqué de manière accidentelle dans le logiciel équipant ses voitures. Cette fois, Stroz Friedberg, l'expert chargé d'auditer les services de Google explique que : « Le programme appelé gslite opère avec un programme baptisé Kismet qui détecte et capture le trafic des réseaux sans fil ».

Du coup, les défenseurs des libertés individuelles saisissent les arguments de Google pour évoquer une véritable intention de collecter des données. C'est le cas de l'ONG =x-347-566346]Privacy International qui estime que la méthode de la firme équivaut à « placer un téléphone sur écoute sans autorisation ».

Google fait désormais preuve de transparence face au tollé provoqué par la collecte de ces données. Les Cnil européennes ont demandé à faire supprimer ces informations des disques durs. Google s'est même déjà exécuté, notamment en Irlande.
Les pages d'accueil des versions israëliennes du portail Internet MSN et du service de courriers électroniques Hotmail ont été hackées et modifées. A l'origine de cette attaque nous retrouvons un certain TurkGuvenligi Tayfa.

Les sites auraient été victimes d'une attaque DNS, une pratique qui consiste à rediriger la résolution des noms de domaines vers des serveurs frauduleux. Cette technique est plus couramment répandue pour les tentatives de phishing. Ici le message est d'ordre politique. Intitulé « Libérez la Palestine », le message est une insulte directe au peuple juif.

Ce n'est pas la première fois que les sites Internet de Microsoft sont la cible de hacking. En 2004, le site britannique de l'éditeur fut la proie du groupe OutLaw. En 2008, le site Microsoft.ie fut modifié par les membres de Hacker Crew. L'année dernière, c'est la version néo-zélandaise du portail MSN qui a été attaquée par les hackers de Peace Crew. Reste à savoir si Microsoft saura corriger le tir.
Sur son blog, le site de micro-blogging explique comment il compte offrir plus de sécurité. Twitter prévoit de créer une liste noire de sites considérés comme pouvant héberger des malwares. Si l'adresse est considérée comme telle, Twitter empêchera de le consulter et avertira l'utilisateur.

Autre évolution, malgré leur raccourcissement, les Url seront visibles clairement par les utilisateurs. De même, les développeurs pourront configurer leurs applications pour afficher à leur convenance l'adresse. Twitter proposera d'afficher le début de l'adresse, l'adresse complète ou le titre de la page cible.

Le site de micro-blogging en dit donc un peu plus sur ses méthodes de sécurisation. Puisque Twitter souhaite définir son modèle économique et s'ouvrir aux professionnels, la route passe logiquement par une meilleure sécurité. Pour autant, il n'est pas certain que la méthode de la liste noire soit pleinement efficace. Un site est, en général, inscrit sur cette liste après qu'une infection soit connue.
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