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Éditeur d'une plateforme de création et d'administration de sites Web marchands, le français Oxatis annonce cette semaine avoir réalisé une nouvelle levée de fonds. Conseillé par Global Equities, il a obtenu 2,5 millions d'euros de Crédit Agricole Private Equity, auxquels s'ajoutent 1,5 million injecté par A Plus Finance deux ans après sa première prise de participation pour 2 millions d'euros.

« Sur les 2M€ levés en 2008, un est encore en banque et l'autre a produit des résultats exceptionnels. C'est ce qui nous a permis d'aller aussi vite », se félicite sur son blog Marc Schillaci, fondateur d'Oxatis. Fort de ces 4 millions d'euros supplémentaires, l'éditeur dit vouloir continuer à développer sa plateforme et éventuellement amener cette dernière vers de nouveaux métiers situés dans le périmètre proche de son offre actuelle.

Proposée en Espagne, Italie et Grande-Bretagne, ainsi qu'au Canada, l'offre d'Oxatis embrasse l'ensemble de la gestion d'un site d'e-commerce, allant de la création à la maintenance en passant par le support technique ou les services associés (paiement, logistique, voire référencement). L'éditeur affirme avoir participé à la réalisation de plus de 6 500 sites marchands ou sites vitrine et revendique de ce fait le titre de « 1ère solution ecommerce en France et en Europe ».
Après la découverte par TechCrunch, il y a deux semaines, d'un logo Google Music discrètement hébergé dans les dossiers du moteur de recherche, les rumeurs vont bon train concernant un probable service musical proposé par la firme de Moutain View.CNET rapporte aujourd'hui que Google pourrait lancer son service de musique en ligne dès la rentrée : la société aurait ouvert les négociations avec 4 majors du disque il y a quelques mois déjà, et aurait pour l'occasion dévoilé les grandes lignes de son futur service en ligne. Ledit service devrait effectivement se nommer Google Music, et devrait également être intégré directement au moteur de recherche : les titres seraient donc proposés à l'achat suite à une recherche concernant un article ou une chanson.

Pas de logiciel façon iTunes, donc : l'écoute se ferait en streaming, comme l'avait laissé sous-entendre la firme lors de la dernière conférence Google I/O.

Si les plans de Google restent encore très flous, la firme pourrait néanmoins frapper un grand coup en la couplant à une application mobile : en effet, le moteur a récemment acheté Simplify Media, une application initialement destinée à l'iPhone qui permettait d'accéder en streaming à des fichiers multimédias stockés sur un ordinateur distant, et dont une version Android serait actuellement en cours de développement. Google, en lice pour concurrencer Apple et iTunes ? Réponse dans quelques mois.
L'Autorité de la concurrence a finalement décidé de donner son aval à l'utilisation croisée de bases de clientèle dans l'univers des télécommunications, quel que soit l'opérateur concerné. Fort de cette décision, qui lui permettra par exemple de démarcher ses abonnés mobiles pour leur proposer un accès résidentiel, Orange a annoncé qu'il lancerait bien une offre de type quadruple play dans le courant de l'été qui combinera donc connexion à Internet, téléphonie fixe, télévision sur IP et téléphonie mobile.

Du fait de son statut d'opérateur historique, Orange / France Télécom n'avait jusqu'ici pas le droit de croiser ses bases de clients fixes et mobiles, ce qui interdisait la mise en place d'offres couplées telles que l'Ideo de Bouygues Telecom. L'Autorité de la concurrence craignait en effet que le lancement de forfaits quadruple play chez Orange permette à l'opérateur d'évincer ses concurrents du marché par effet de levier.

« Le marché s'oriente aujourd'hui vers un modèle "d'opérateur universel", capable de répondre à l'ensemble des besoins des consommateurs », indique l'Autorité qui, forte de ce constat, estime désormais que « l'utilisation croisée par Orange, de ses bases de clientèle entre les marchés du mobile et du haut débit ne paraît pas, de prime abord, pouvoir distordre la concurrence à elle seule ».

Elle souligne toutefois l'existence de « risques pour la concurrence » : difficulté à abandonner un unique opérateur de télécommunications lorsque celui-ci prodigue à la fois les accès fixes et mobiles, possible hausse des frais de changement d'offre, ou distorsion de la concurrence au bénéfice des trois opérateurs mobiles en place et au détriment d'un nouvel entrant - on pense ici bien sûr à Free Mobile. Si l'Autorité donne son approbation, elle invite donc à la mise en place de mesures visant à préserver le marché.

Orange, qui dénonce depuis des mois les restrictions subies au nom du statut d'ex opérateur historique, s'est logiquement empressé d'indiquer qu'il profiterait de cette indulgence nouvelle à son égard.
Twitter a annoncé lundi avoir amorcé le déploiement d'une nouvelle fonction de géolocalisation sur la version standard et mobile de son site internet. Avec "Twitter Places", les internautes peuvent désormais associer, seulement s'ils le souhaitent, leur positionnement à leurs tweets, au travers des fonctions de géolocalisation des navigateurs internet modernes (Chrome, Firefox, Internet Explorer et Safari), ou inversement consulter les derniers statuts publiés depuis tel ou tel endroit.

De nouvelles fonctions de l'interface de programmation (API) sont pour l'occasion publiées, dans l'optique d'intégrer la fonction "Twitter Places" à toutes sortes d'autres applications. On peut notamment s'attendre à ce que les fonctions de partage de photos et vidéos de multiples applications géolocalisent leurs publications sur Twitter. Les check-ins de Foursquare, ce réseau social permettant d'échanger sa position avec ses amis, et donc géolocalisés par essence, sont d'ores et déjà pris en charge.

La fonction "Twitter Places" est progressivement déployée dans le monde entier, et devrait donc débarquer en France au cours des prochains jours.
le 15/06/2010 à 21:38
2 jours pour être Expert PHP
Alter Way Formation, ex Anaska, leader français de la formation informatique Open Source et expert reconnu dans le domaine des technologies PHP, organise l'édition 2010 des PHP Days "Industrialisez votre PHP !", les 8 et 9 juillet prochains à Paris.

Damien Seguy, Julien Pauli et Jean-Marc Fontaine, auteurs d'ouvrages de référence sur les technologies PHP et contributeurs majeurs de la communauté, animeront les sessions de cette conférence dédiée à "l'industrialisation de PHP" et destinée aux profils développeurs et chefs de projet.

Au programme, 4 conférences clés pour acquérir les compétences nécessaires à une utilisation professionnelle de PHP :
- L'industrialisation
- L'environnement de travail
- Les bonnes pratiques de la programmation
- La gestion de projet et les méthodes

Cette conférence aura lieu à la Maison des Associations de Solidarité, 10 rue des Terres au Curé, 75013 PARIS, du 8 au 9 juillet 2010.

Pour plus d'informations, consulter le site des PHP Days 2010.
Sur son blog personnel, Scott Guthrie, vice-président du département .NET chez Microsoft et spécialiste des technologies web de la société, annonce la publication d'un nouveau plugin pour la bibliothèque JavaScript JQuery. Distribué en open source sur le répertoire de Github, JQuery Globalization permettra aux développeurs de localiser leurs applications web dans 350 langues.

Parmi les fonctionnalités de ce plugin notons la possibilité d'ajuster l'affichage des données numériques, par exemple 1,300 en anglais, 1 345 en français ou 1.345 en catalan. Microsoft a également travaillé sur l'affichage de la date et de l'heure mais également sur les sigles utilisés pour les monnaies locales.

Pour le développeur, il suffira d'ajouter deux liens JavaScript supplémentaires dans l'entête de leur page web. Le premier appellera jquery.glob.js tandis que le second spécifiera le langage devant être pris en charge dans la page web en question. Téléchargez le plugin JQuery Globalization ici et retrouvez de plus amples informations .
Après l'Irlande, la firme Google continue de s'excuser et d'annoncer la suppression à la demande des données WiFi. Pour rappel, les Google cars avaient collecté les noms de réseaux et autres adresses MAC de réseaux sans-fil. Au gré de leurs passages, les véhicules de Google ont compilé un amas d'informations sans aucune autorisation.

Suite à un accès de colère de 10 Cnil européennes, Google a montré patte blanche en acceptant d'autoriser une société tierce à supprimer les données en cause. Malgré des enquêtes et quelques remontrances, Google s'oriente vers une solution à l'irlandaise dans laquelle la firme fait amende honorable.

Cette fois, dans une lettre adressée à des représentants politiques américains, le responsable de la politique publique de Google, Pablo Chavez, explique que : « sur les requêtes des autorités concernées, nous avons fait supprimer les données concernées en Irlande, au Danemark et en Autriche. Pour les Etats-Unis, nous les avons conservés relativement à nos obligations judiciaires. »

Si la situation semble se stabiliser en Europe, la direction que prend Google sur son territoire est toute autre. Même la très sérieuse FCC (Federal Communications Commission) a considéré que Google avait omis de prendre en compte la vie privée des consommateurs en se passant de leur consentement. Une action collective (class action) est également menée par des internautes mécontents.
Enfin l'épilogue ? L'éditeur Novell vient une nouvelle fois d'obtenir gain de cause en justice face à SCO, dans ce que l'on pourrait qualifier de procès fleuve autour de la propriété intellectuelle associée à Unix. Après une première victoire décrétée par un jury en mars dernier, consacrant les droits de Novell sur Unix, le juge chargé de trancher ce noeud gordien a une nouvelle fois donné raison à l'éditeur jeudi dernier, rejetant dans le même temps les dernières accusations formulées par SCO.

SCO estimait en effet que le jury n'avait pas correctement interprété les différentes preuves présentées dans le cadre du procès, et cherchait à obtenir l'abrogation du verdict formulé en mars (voir l'article et consulter un historique de l'affaire).

« Le jury a estimé que la version des faits présentée par Novell était plus convaincante. Cette conclusion est correctement étayée par les preuves. Il y avait des preuves tangibles d'une décision intentionnelle, de la part de Novell, de conserver la propriété des droits (associés à Unix) », a finalement conclu le juge Stewart, en charge de ce énième rebondissement. De ce fait, les poursuites engagées par SCO à l'encontre d'IBM pourraient se révéler caduques, puisque celles-ci partaient du principe que la propriété d'Unix revenait au plaignant.
L'éditeur Microsoft confirme dans un billet que Windows XP et Windows Server 2003 contiennent des vulnérabilités de nature critique capables d'infecter un poste depuis un site compromis. Cette faille n'a pas été corrigée lors du dernier Patch Tuesday. Pourtant, la dernière mise à jour de sécurité consacrait notamment des vulnérabilités constatées sur Microsoft Office pour toutes les versions de ses OS, Windows 7 compris.

L'éditeur de Redmond tient à rassurer qu'aucune personne n'a encore exploité la vulnérabilité constatée sur le support d'aide de Windows, sujet de la faille. De même, Vista, Windows 7 ou encore Windows Server et Windows Server 2008 R2 ne sont pas concernés. Pour autant, la vulnérabilité du centre d'aide et de support est la huitième faille 0-Day de Microsoft cette année, commente ComputerWorld.

Un patch serait déjà programmé pour une date encore inconnue. Le prochain patch Tuesday devrait avoir lieu le 13 juillet, ce qui laisse encore du temps avant de réaliser la mise à jour. Du coup, la thèse du patch hors-cycle s'avère être la plus plausible.
Après avoir annoncé au mois de janvier vouloir investir 2 milliards d'euros dans le déploiement de l'Internet très haut Débit en France, le premier ministre François Fillon dévoile aujourd'hui le détail de ce programme. Ce dernier vise à stimuler les investissements du secteur privé et notamment des opérateurs et fournisseurs d'accès à Internet tout en s'accordant de manière complémentaire avec les projets en cours pour l'aménagement du territoire.

En revenant sur le Grand Emprunt national, le 9 février dernier Nicolas Sarkozy expliquait que l'objectif était la "couverture de 100% des foyers en 2025". Cette stratégie, qui vise à freiner l'écart actuel entre les zones peuplées et les zones rurales, reposera sur des réseaux de fibres optiques mais également d'infrastructures ADSL et l'utilisation d'une partie des fréquences hertziennes suite au passage au tout-numérique.

En début de mois, l'ARCEP, l'autorité de régulation des Telecom, avouait être déçue par la faible progression de la fibre optique. En effet, si l'on compte aujourd'hui 800 000 foyers raccordés, il n'y aurait pour l'heure que quelque 80 000 inscrits à une offre. Pour cette raison, l'ARCEP devrait compléter le cadre réglementaire concernant la mutualisation des réseaux de fibre optique hors des zones très denses. L'autorité devrait prochainement y mettre en place des programmes pilotes.

Ainsi à partir du mois de juillet les opérateurs pourront proposer leurs projets en se référant aux zones rurales ou peu peuplées définies par l'ARCEP. Pour le déploiement de l'Internet très haut débit hors des zones très denses, "par exemple sur une étendue correspondant à la zone arrière d'un noeud de raccordement optique (NRO)", les FAI bénéficieront de subventions du Fonds national pour la société numérique.

Téléchargez le programme dans son intégralité ici.
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