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La Commission nationale Informatique et libertés revient sur l'affaire Soumaré et la consultation interdite du fichier policier, STIC. Rappel, alors candidat aux élections régionales, Ali Soumaré avait été traité de « délinquant multirécidiviste » par deux maires UMP. Le passé du candidat avait donc été exhumé par la consultation du fichier. Pourtant, seuls les policiers sont habilités à le consulter.

La Cnil s'est alors saisie du dossier. Dans un premier temps, l'autorité soupçonnait une consultation non-autorisée du fichier de police STIC (Système de Traitement des Infractions Constatées). Elle a, par la suite, tenté de chercher qui avait recueilli ces données.

L'autorité explique que « Ces contrôles ont permis d'extraire, puis d'analyser, les informations susceptibles de concerner M. Ali Soumare en qualité de personne mise en cause ou de victime, enregistrées dans les fichiers d'antécédents judiciaires (le STIC de la police nationale, l'application JUDEX de la gendarmerie nationale) et dans la Nouvelle Chaîne Pénale (NCP) des juridictions de la région parisienne (gestion des procédures par les tribunaux). »

Il semblerait donc que les informations aient transité, sans réel contrôle, vers certains tribunaux. Du coup, bénéficiant d'une moindre protection, ces informations ont pu être recueillies à partir du Tribunal de grande instance de Pontoise. Pour autant, l'auteur de la consultation n'a pas pu être identifié.

Cette affaire est le signe d'une mauvaise gestion des informations contenues sur ce type de fichiers. Certains chercheurs ont déjà mis le doigt sur les incohérences de la gestion de ce fichier. C'est notamment le cas de Pierre Piazza, Maître de Conférences en Science politique à l'Université de Cergy-Pontoise qui qualifiait, dans une étude, le STIC de « fichier de police dévoyé et discriminant ». Rien d'étonnant donc.
le 10/06/2010 à 22:13
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Cyril Moutran est PDG de Twazzup, une startup qui a développé une technologie de recherche en temps réel dans les flux d'information comme Twitter. Basé dans la baie de San Francisco, il nous a expliqué son idée, sa vision de l'entrepreunariat dans la Silicon Valley et de l'implantation des entrepreneurs français.

Bonjour Cyril Moutran. La recherche en temps réel sur des flux Twitter... L'idée n'a-t-elle pas été cannibalisée par Google ?

Nous n'avons pas le même but que la recherche en temps réel sur Google, même si elle intègre aussi les flux Twitter. Notre rôle est de donner une vision globale et éditorialisée d'un sujet. Prenons l'exemple de la récente crise en Iran. C'est un événement intéressant, dans le sens où aucune couverture journalistique sérieuse n'a été possible. Les principales sources d'information étaient donc les sites de micro-blogging, les blogs, les réseaux sociaux. Une recherche sur le sujet dans Google permettait effectivement d'obtenir les derniers tweets sur le sujet, mais c'est un flot en temps réel non contrôlé. Sur Twazzup, nous pouvons éditorialiser, dans le sens où notre algorithme prend en compte certains paramètres : il est ainsi possible de voir les messages les plus pertinents. Proviennent-ils d'influenceurs, de membres particulièrement actifs, de médias connus ? De même, nous pouvons faire remonter les liens les plus partagés sur un sujet donné.

Autre usage possible : le entreprises peuvent surveiller leur marque. Avec le besoin croissant de marketing, elles doivent être capables d'être vigileantes sur les médias sociaux, qu'elles souhaitent lancer un nouveau produit ou comprendre l'image de leur marque auprès du grand public. Cette partie marche très bien, même si ce n'est pas l'usage le plus fréquent que nous remarquons pour Twazzup.

Pourquoi être venus dans la Silicon Valley pour mettre sur pied ce projet ?

Pour ma part, je suis venu en 1997, car j'avais trouvé un travail chez Netscape. J'avais réalisé ma troisième année d'école aux Etats-Unis, et je suis resté dans la vallée pour Netscape. L'un de mes deux associés à suivi à peu près le même parcours, et le troisième faisait du consulting en France avant d'arriver. Nous avons trouvé dans la Silicon Valley un endroit plein d'opportunités, qui nous a permis de développer notre garage startup. Nous avons passé du temps à chercher un produit lançable autour du concept de média social, en réalisant différents essais. Nous avons d'ailleurs lancé plusieurs choses, avant d'arriver à Twazzup.

Il y a un côté plus souple ici. Des grosses entreprises n'ont pas peur de prendre des risques avec des petites. Dans la tête des entreprises importantes, il y a une réelle culture de l'innovation. Par exemple, nous travaillons avec Disney pour leur gestion de la main d'oeuvre temporaire. Alors que nous sommes une startup de trois personnes, sans financement externe pour l'instant ! Je ne dis pas que ça concerne toutes les sociétés ici, mais certaines sont très créatives.

S'il y a des opportunités, il y a aussi beaucoup de risques... Vous n'êtes pas effrayé par la concurrence de la vallée ?

Il y a beaucoup de risques, mais c'est le côté darwinien de la chose. Au départ, tout le monde est un petit poisson dans une mer dangereuse... Mais ça ne peut que nous forcer à faire mieux. Et s'il y a de la concurrence, il y a aussi beaucoup d'argent. Quand on regarde les capitaux-risqueurs ici, on voit qu'ils investissent de plus en plus dans les startups. Pourtant, aux débuts d'une entreprise, il n'y a pas forcément besoin de 3 ou 4 millions de dollars. Tout le monde s'adapte : puisque créer une entreprise coûte moins cher, les business angels investissent plus de petits tickets dans plus d'entreprises.

Dans notre écosystème particulier, il y a beaucoup d'entreprises. Autour de Twitter... C'est très populaire, mais pour autant, on voit que la croissance du site plafonne un peu aux Etats-Unis. Il manque quelque chose pour aller au pallier suivant. C'est la stratégie que nous essayons d'adopter à Twazzup. Chercher différentes approches, jusqu'à trouver le bon produit qui marche, le faire grossir, arriver à un pallier, débloquer ce pallier avec l'ingrédient qui manque, et repartir à la hausse, etc. Pour l'instant, nous sommes encore en phase de croissance douce, mais nous allons trouver cette clé.

La Silicon Valley attire les Français, et on dit aussi que la Silicon Valley aime bien les Français. Est-ce vrai ?

Il y a beaucoup de Français car le système d'éducation est très bon. Quand un ingénieur ou autre sort d'une école française, il est très bien armé. Et quand il arrive ici, il n'y a pas de problème. Pas au niveau des compétences, en tous cas. Car toute la question, c'est de parvenir à conserver sa motivation intacte, comment rester créatif, comment prendre des risques.

La question de la barrière linguistique n'est pas vraiment un problème. Il suffit de se lancer, c'est avant tout une question de communication. Et une fois lancé, il y a ici beaucoup d'opportunités pour rencontrer des gens, qu'ils soient ingénieurs, développeurs, entrepreneurs, investisseurs... Le tout est d'avoir en tête qu'il faut garder l'envie d'innover.

Je vous remercie.
Sous pression du député Lionel Tardy, chaque ministère a été sommé d'être transparent sur ses dépenses. Certains ont donc répondu et montré patte blanche. La palme revient au premier ministre dont le bureau à dépensé 1,02 millions d'euros pour le site gouvernement.fr.

C'est à force d'insistance que certains résultats arrivent parfois. Le député Tardy vient d'obtenir communication des budgets Web des ministères. Repris par PCInpact, l'information montre que, pour l'instant, 3,5 millions d'euros sont dédiés au Web par nos ministres.

A la loupe, le site gouvernement.fr coute chaque année 1,02 million d'euros dont 242.000 euros dépensés en référencement pour pandemie-grippale.gouv.fr. La Justice annonce elle 29.000 euros dont 24.000 euros achats d'espace pub. Curieux.

L'Ecologie n'aura couté que la bagatelle de 108.842 euros, la Défense 380.000 euros dont la quasi totalité en fonctionnement (hébergement, maintenance), l'Enseignement supérieur 567.815,01 euros et l'éducation nationale près d'1,3 millions d'euros (430.000 euros en achat de mots clés). D'autres comme l'Agriculture, l'Outremer ou l'Aménagement du territoire s'avèrent moins gourmands et s'échelonnent autour de 100.000 euros.

Pour autant tous n'ont pas répondu et certains gros postes budgétaires sont attendus. C'est notamment le cas de la Santé, de l'Economie et du budget et bien entendu… de la Culture.
le 09/06/2010 à 22:05
Dassault rachète le moteur Exalead
Reconnu dans le cadre du projet Quaero, le moteur de recherche Exalead vient d'être racheté par l'éditeur Dassault Systèmes. Pour 135 millions d'euros, le concepteur de logiciels acquiert donc la technologie de recherche Web.

Le quotidien La Tribune dévoile la nature de cette transaction et explique qu'Exalead cherche à bénéficier d'un plus grand nombre d'utilisateurs. Selon la société française, plus de 100 millions de personnes utilisent sa technologie développée pour rechercher, accéder et collecter des informations, soit pour un usage professionnel au sein d'entreprises (notamment sur le site de l'Elysée) ou pour des recherches verticales.

Exalead a également dévoilé récemment un nouvel outil lors du rendez-vous avec le projet Quaero. Un simple moteur mais qui permet d'autoriser de nouvelles utilisations. C'est le cas de Voxalead qui permet de faire une recherche par mots-clés sur du contenu vidéo. Concrètement, une recherche texte permet de retrouver exactement le moment dans la vidéo où le mot-clé a été prononcé.
Sous le feu de la critique depuis plusieurs mois, le logiciel Flash d'Adobe est victime d'une nouvelle faille critique, rendu publique il y a tout juste quelques jours. Cette faille permet de provoquer un plantage du système pouvant entrainer sa prise de contrôle à distance. Toutes les versions courantes de Flash sont affectées par cette vulnérabilité, tout comme d'ailleurs Adobe Acrobat. Déjà exploitée, cette faille 0-day pose un vrai problème de sécurité qu'Adobe compte régler dès ce jeudi, en avance donc sur son cycle habituel de mise à jour.

Il est à noter que seul Flash bénéficiera d'une mise à jour ce jeudi, Adobe ayant choisi de proposer son correctifs pour le logiciel Acrobat le 29 juin prochain. La mise à jour pour Flash sera donc disponible demain, le 10 juin. Il est à noter que la version Beta de Flash 10.1 n'est pas affectée par ce problème de sécurité.
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel annonce qu'il va organiser de nouveaux appels à candidatures pour la TNT payante et la HD gratuite. Dans son dossier d'actualité, le CSA explique que la TNT payante n'a pas connu l'essor escompté. Du coup, l'autorité souhaite que de nouvelles chaînes voient le jour.

Dans son dossier d'actualité, le CSA annonce que la TNT payante ne compte que « 800.000 foyers abonnés sur les douze millions de clients potentiels » qui reçoivent la TNT gratuite. Ce manque n'est alors pas à rechercher dans les investissements mais dans le manque d'offre en matière de chaînes payantes.

C'est pourquoi pour 2011, des ressources (sur les multiplex R3 et R7) seront affectées à trois nouvelles chaînes payantes. Un appel d'offres a donc été lancé. De même, deux chaînes gratuites supplémentaires et diffusées en HD devraient aussi apparaître en 2011. Reste à savoir si ce type de contenu pourra concurrencer durablement les chaînes présentes dans des forfaits Triple-Play.
Le site Pingdom a délivré hier les statistiques du mois de mai concernant Twitter, et a ainsi révélé que le site de microblogging avait dépassé les deux milliards de tweets mensuels le mois dernier.

Un chiffre conséquent et très symbolique de l'évolution rapide du réseau social, qui avait dépassé le milliard de tweets mensuels en décembre 2009. Pingdom fait le détail de ce "score", et indique que les 2 milliards de gazouillis correspondent à 64 millions de tweets par jour, 2,7 millions par heure, 44 481 par minute et 741 par seconde. Le chiffre englobe la totalité des messages envoyés via le site de Twitter, mais également via toutes les applications exploitant les APIs du service.

Pingdom avait estimé en début d'année que Twitter dépasserait les 6 milliards de gazouillis mensuels début 2011. Si le site de statistiques se ravise quelque peu, il estime que la plateforme « évolue avec un rythme sain : doubler le volume de tweets en 6 mois, ce n'est pas un petit exploit » estime-t-il.

Reste à savoir si la tendance va perdurer pour Twitter, qui a fêté il y a quelques jours ses 15 milliards de gazouillis.
Il y a semble-t-il un pont, voire un fossé entre les informations officielles et les rumeurs concernant Hadopi. D'un côté, le secrétaire général de la haute autorité affirme que le dispositif sera bien « lancé à la fin du mois de juin ». De l'autre, une « gorge profonde » à l'intérieur de l'Hadopi explique que tout ne démarrera qu'en septembre.

Le lancement de la riposte graduée serait, encore une fois, repoussé. Selon les informations de Edition Multimédi@ qui cite une « source proche du dossier » : « Au lieu d'envoyer des e-mails au fil de l'eau à partir de juillet prochain, et durant tout l'été où l'activité de téléchargement sur Internet est moindre, il pourrait être préférable de conserver les e-mails durant une durée de deux mois que nous permet la loi, lorsque ce n'est pas six mois en cas d'identification. Puis, en septembre, l'Hadopi enverra une première salve ». Voilà pour la rumeur.

Contacté par nos soins, Eric Walter explique simplement : « On ne commente pas les rumeurs. Premièrement, il n'y a aucune réunion plénière prévue, de même les personnes proches du dossier sont Mme Marais (présidente de l'Hadopi, ndr) et moi-même ».

D'un autre côté, l'idée d'un retard dans l'envoi des premiers e-mails n'est pas saugrenue. La majorité au Parlement souhaiterait que le dossier soit bouclé avant les vacances parlementaires. Soit avant la deuxième quinzaine de juillet. Le lancement prévu le 21 juin, à l'occasion de la Fête de la Musique pourrait donc être simplement symbolique.

Preuve également de l'incertitude sur la date de lancement, suite à notre dernier article sur le sujet, la date de 21 juin avait été précisée. Après vérification et appel de la communication de l'autorité, c'est la période de « fin juin » (et non, le 21) qui est précisée.

Autre source qui pourrait générer du retard. Le logiciel de sécurisation promis par l'Hadopi afin de respecter l'« obligation de sécurisation de sa connexion ». Lors d'un déjeuner dans les Alpes-Maritimes entre Eric Walter, secrétaire général d'Hadopi, Clémence Fournier, sa directrice de communication, et le blogueur Pierre Chappaz, fondateur de Kelkoo, le responsable d'Hadopi aurait expliqué que « logiciel de sécurisation des routeurs wifi était enterré ». Un arsenal de moins dans les mains de la haute autorité ?

Le sujet est donc éminemment politique puisque outre les décrets d'application de loi toujours attendus, le site Numerama explique que les assistants parlementaires UMP auraient rappelé aux élus que la base électorale ne les suivait plus. Le lettre hebdomadaire Le Pli explique ainsi que : « habitués aux nouvelles technologies et lassés de se faire ridiculiser sur le web ou dans la vraie vie par leurs amis, ces trentenaires ont un peu bousculé leurs patrons. Certains ont ainsi fait comprendre à Hervé Mariton, en début d'année, que la loi Hadopi était honnie par les électeurs jeunes (dont les fameux «web natives» qui n'ont rien connu d'autre que le web) et les gros consommateurs d'Internet ». Le vent changerait-il de côté ?
A l'occasion de son rapport annuel, l'Arcep a dévoilé quelques unes de ses critiques à l'égard des projets « chauds » du moment. Le président de l'Autorité de régulation des télécoms, Jean-Ludovic Silicani, a appelé à un meilleur déploiement de la fibre optique.

« On est surpris et déçus jusqu'à maintenant. Il y a un décalage très fort entre le nombre de foyers raccordés à la fibre optique (800.000) et le nombre de foyers abonnés (80.000) » a déclaré à l'AFP le président de l'Arcep. Cette situation s'expliquerait par la bonne qualité de l'ADSL et les prix bas pratiqués par les FAI.

Pour autant une accélération importante du déploiement de la fibre optique (FTTH) devrait avoir lieu durant les 12 prochains mois. Encore une fois, les chanceux seront les zones densément peuplées…

Interrogé par le site ITespresso, Edouard Barreiro, le chargé de mission en charge des questions TIC pour le compte d'UFC-Que Choisir expliquait le retard de la fibre en estimant que : « Le cuivre, parce qu'il est très rentable pour tout le monde (via les offres ADSL) est un frein au développement de la fibre. De plus, Orange tire une rente exceptionnelle de la location de sa boucle de cuivre (ce qui est anormal puisqu'il s'agit d'une facilité essentielle, ce qui signifie que son prix doit converger vers son coût). »

Autre sujet évoqué, les licences de téléphonie mobile de quatrième génération (4G) seront attribuées aux opérateurs d'ici l'été 2011. L'Arcep avait mené une consultation publique puis des auditions de différents acteurs du secteur au printemps. La balle est donc désormais dans le camp des opérateurs.
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