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le 14/06/2010 à 21:32
Dailymotion condamné pour lenteur
Le site de partage de vidéos en ligne vient d'être condamné à payer 30.000 euros de dommages et intérêts aux deux producteurs du film Sheitan. Les deux sociétés productrices, La Chauve-Souris et 120 Films ont obtenu cette condamnation au motif que Dailymotion a trop tardé à retirer certains extraits du film.

Pourtant, le site avait, depuis une décision judicaire de 2009, obtenu le statut d'hébergeur. Il devait donc « dans les meilleurs délais » procéder au retrait d'une vidéo sur demande d'un ou plusieurs ayants-droit. Cette fois, la justice a estimé que ce délai pouvait s'apprécier au cas par cas. Dans sa décision, le TGI de Paris énonce que Dailymotion « n'a pas accompli les diligences nécessaires en vue de retirer promptement et de rendre impossible une nouvelle mise en ligne du film Sheitan signalé comme illicite. »

Reste désormais à savoir si cette décision fera jurisprudence à l'avenir. Si c'est le cas, la position des plate-formes vidéo sera plus délicate et les obligera à répondre très rapidement aux demandes des ayants-droit. En effet, Dailymotion a non seulement l'obligation de retirer définitivement la vidéo mais le site encourt une astreinte pour chaque retard.

Selon l'AFP, le site Dailymotion reste stoïque en estimant que : « la décision rendue vendredi n'avait rien d'inédit ». Un coup d'épée dans l'eau ?
Ambitieuse réécriture d'une technologie implémentée, selon Adobe, sur 95% des PC connectés à Internet dans le monde, la version 10.1 du composant Flash Player est désormais disponible au téléchargement dans sa version finale pour Windows, Mac OS et Linux. Au programme de cette nouvelle mouture, on trouve principalement la prise en charge de l'accélération matérielle des vidéos encodées en H.264 à l'aide de la carte graphique, même si cette dernière est pour l'instant réservée à Windows. Adobe signale par ailleurs avoir procédé à la correction de la vulnérabilité récemment découverte au sein de son logiciel.

Avec Flash Player 10.1, l'éditeur promet également une gestion plus intelligente des ressources du système, avec une consommation de mémoire vive revue à la baisse, la possibilité de libérer automatiquement cette dernière en cas de saturation et une modulation plus fine des priorités au niveau du processeur, afin que l'utilisateur ne voit plus son navigateur ou son système gelé par Flash comme on a pu parfois le déplorer sur les déclinaisons antérieures.

Entre autres nouveautés, Adobe signale également une amélioration des capacités en matière de streaming, avec par exemple un bitrate vidéo évoluant en fonction de la qualité de la connexion (techno connue sous le nom de smooth streaming au sein du Silverlight de Microsoft), la prise en charge du multicasting - streaming depuis plusieurs sources, sans oublier un niveau système de mise en cache (buffering) devant autoriser une navigation plus aisée au sein d'un contenu vidéo.

Flash Player 10.1 est par ailleurs accompagné de nouvelles interfaces de programmation (API) dédiées à ActionScript 3 qui doivent faciliter la mise au point d'interfaces tirant parti des écrans tactiles multipoints, un point sur lequel Adobe avait été critiqué par Steve Jobs dans sa lettre ouverte à propos de Flash. Le logiciel se veut enfin respectueux des différents modes de navigation privés que proposent les navigateurs modernes. Pour l'instant, la prise en charge de WebM, le nouveau conteneur vidéo soutenu par Google et Mozilla, ne semble pas de la partie, en dépit du soutien qu'avait affiché Adobe au projet.

La sortie de Flash 10.1 s'accompagne de la mise en ligne de la version 2.0 de l'Adobe Integrated Runtime (AIR), qui permet de faire fonctionner des applications Flash / Flex en dehors du navigateur.

On pourra télécharger Flash 10.1 depuis le site d'Adobe. Comptez 2,45 Mo pour la version Windows et 7,44 Mo pour Mac OS X.
le 11/06/2010 à 22:19
Box Sync : comme Dropbox... en payant
Spécialisée dans le stockage sur Internet, la société américaine Box.net lève le voile sur une nouvelle fonctionnalité baptisée Box Sync. Présentée sous la forme d'un petit logiciel pour Windows, cette nouveauté permettra de synchroniser automatiquement les documents hébergés sur un compte Box.net et de les répliquer sur l'ensemble des machines rattachées à ce compte utilisateur. Chaque modification d'un document partagé avec l'un de ses contacts sera également synchronisée.

Box Sync est capable de gérer les conflits, par exemple dans le cas où plusieurs personnes collaborent sur l'édition d'un même document. Notons par ailleurs la possibilité de ne synchroniser que quelques dossiers en particulier. Cette nouvelle fonctionnalité sera cependant réservée aux comptes payants Business et Enterprise et devrait voir le jour cet été.

Reste que d'autres solutions gratuites sont mises à disposition. Dropbox, par exemple, propose 2 Go de stockage gratuits (contre 1 Go pour Box.net) et offre également un outil de synchronisation transparent. Notons par ailleurs que Dropbox fonctionne sur Windows, Mac OS X et Linux et que l'équipe planche également sur la possibilité de choisir les dossiers à synchroniser sur les machines.
« La sélection de cette année est représentative de ce qu'on trouve en France : de bonnes technologies, des business solides, un bon track record, mais un besoin d'exposition plus forte sur le marché américain. » Voici, résumé par Stéphane Alisse, responsable du bureau Ubifrance de San Francisco, la problématique du French Tech Tour. Les quinze entreprises retenues cette année ont donc pu refaire une fois de plus leur pitch à la soirée du French Tech Tour, ce mercredi à Menlo Park, en Californie.

Opportunités

« Le French Tech Tour permet de rencontrer des clients américains et de trouver des investisseurs, » selon Jean-Philippe Béchade, le PDG de Mobile Distillery - une startup spécialisée dans le portage d'applications sur toutes les plateformes mobiles avec une simple couche logicielle. Le voyage a permis à ce participant de rencontrer 14 clients potentiels. Pour AlphaUI, qui a développé une poignée à touches pour tablettes tactiles permettant un gain de productivité en situation de mobilité, le French Tech Tour permet avant tout de « découvrir des oppportunités. Nous pensons qu'il y aura besoin de quelques voyages pour savoir si on doit venir s'implanter ou non, » explique Céline Degreef, CSO chez AlphaUI.

Pour d'autres la question ne semble pas se poser. Eric Delattre, PDG du développeur de souris 3D Lexip, « on y pense forcément. J'avais l'idée d'un voyage dans la Silicon Valley en tête depuis longtemps, sans prendre le temps de le faire. Mais avec le French Tech Tour, le passage à l'acte est très rapide. C'est un vrai coup de pied au derrière. »

Différences culturelles

Si tous les candidats rencontrés à la soirée du French Tech Tour témoignent d'opportunités intéressantes, ils font aussi part de leur étonnement. « Ces contacts et ces rendez-vous auraient été impossibles si nous étions venus seuls, » explique Céline Degreef. Façons de travailler différente, de la froideur parfois de la part des interlocuteurs... « Les Américains sont très concentrés sur le business. On vient, on dit ce qu'on a à dire, et on voit ce qu'on peut faire, » selon Eric Delattre. « J'imaginais que c'était comme ça, mais c'est quand même impressionnant. Ils ont à la fois un côté assez chaleureux et un côté très distant. »

Une difficulté sur laquelle le French Tech Tour met l'accent. « Nous commençons très en amont à travailler le pitch, par téléphone, en visio-conférence ou avec tous les moyens à notre disposition, » explique Stéphane Alisse. « Puis nous faisons venir les participants un peu avant la semaine du Tour, pour leur faire travailler leur pitch ensemble pendant un jour et demi. C'est un défi énorme, parce que les Américains sont les rois de la prise de parole en public. Il faut savoir s'adapter, car ce n'est pas naturel pour les étrangers. »
Stéphane Alisse est responsable du bureau Ubifrance de San Francisco. Organisateur du French Tech Tour, qui permet cette semaine à une quinzaine de startups françaises de rencontrer des clients, des partenaires ou des investisseurs potentiels dans la Silicon Valley, il nous livre sa vision de l'implantation sur la côte pacifique des Etats-Unis.

Bonjour Stéphane Alisse. Que peut-on déduire du cru 2010 du French Tech Tour ?

Nous avons ici le haut du panier dans les startups françaises, puisque ce sont nos partenaire américains qui les ont sélectionnées, mais je pense que c'est un échantillon assez représentatif de ce qui se fait en France : une bonne technologie, des business solides, un bon track record, mais un besoin d'être plus exposé au marché américain.

Ce que j'observe, c'est qu'il y a de plus en plus d'entrepreneurs français qui en veulent vraiment. Ca concerne toutes les générations, mais il y a aussi l'émergence d'une nouvelle génération qui ont lu tous les livres des gourous de la Silicon Valley, qui viennent et qui reviennent. Ils veulent être les Steve Jobs de demain, et ça leur donne une pêche visible. C'est un excellent signe à mon avis car je pense que c'est aussi le cas en France, même s'il est vrai qu'il y a une émulation très particulière ici.

Les initiatives comme le French Tech Tour ne sont-elles pas contre-productives pour le développement d'un écosytème hi-tech en France ?

Je ne crois pas que ce soit contre-productif, que ce soit vis-à-vis des pôles de compétitivité ou d'initiatives intéressantes comme le développement du plateau de Saclay. Ce sont deux choses complémentaires en réalité, car la plupart des entreprises ont un marché potentiellement mondial. La Silicon Valley, qui reste le centre de l'innovation high tech, est un accélérateur pour l'entrée des entreprises françaises sur ce marché mondial. Si ce n'était pas le cas, on n'observerait d'ailleurs pas ce mouvement, qui ne vient pas que de France, mais de tous les pays, vers la Silicon Valley.

Cela n'empêche aucunement les excellentes initiatives qui peuvent par ailleurs exister sur le marché français. Se frotter à l'écosystème de la Silicon Valley, c'est un moyen de valider son business model et l'intérêt du marché mondial pour son produit. Pour de nombreuses entreprises high tech, le développement de l'activité au niveau mondial doit passer par la Silicon Valley.

Quelles sont les caractéristiques que doivent avoir les entreprises pour réussir ici ?

Avant tout, il faut proposer une offre qui permette de régler des problèmes réels. Les americains y sont très sensibles. Plus ces problèmes sont gros, plus le potentiel de marché est important. C'est pour cela que les entreprises francaises, dont les produits reposent souvent sur une technologie prouvée ou de rupture, trouvent ici un echo positif. Mais les americains, qu'ils soient clients, partenaires technologiques ou investisseurs éventuels, regardent aussi l'entreprise et son équipe, sa capacité d'adaptation et d'évolution.
Tout cela, il faut aussi être capable de le montrer en quelques minutes seulement. Sur un marché aussi concurrentiel que les Etats-Unis, il est vital de savoir se vendre en racontant une belle histoire. Le storytelling, c'est aussi un élément sur lesquel Ubifrance aide les entreprises françaises.

Le storytelling (raconter la belle histoire, NDLR) est important, car on ne peut pas réussir si le produit ne change pas quelque chose, si c'est un accessoire. La base est évidemment la technologie, et la capacité de l'entrepreneur à voir à quel besoin il peut répondre sur le marché, mais il faut bien voir que les Américains sont les rois de la communication. C'est un défi énorme pour nous, car ils apprennent depuis leur enfance à prendre la parole en public, à convaincre les gens. Ce n'est pas naturel pour les étrangers, qu'ils soient Allemands, Roumains, ou Français. Or il faut adopter les usages américains.

Merci beaucoup, Stéphane.
Le moteur de recherche américain avait rendu disponible en France la possibilité de personnaliser sa page d'accueil Google. Chacun pouvait donc choisir la photo de son choix si c'est votre page d'accueil. A défaut, le système d'affichage de photos en arrière-plan proposait une série d'images à la beauté diversement appréciée. Le système qui devait durer une journée entière n'aura tenu que 14 heures.

Google a fini par plier sous les critiques des internautes. Non seulement sur Twitter, mais également dans vos commentaires ou sur certains blogs, les plaintes contre ce système se sont bien fait sentir. La firme s'est même fendue d'une mise à jour du communiqué sur son blog. Elle explique qu'un didacticiel devait être prévu pour ce lancement. Malheureusement, un bug aurait empêché le lien de s'afficher.

Pourtant a priori, cette idée partant d'un bon sentiment puisqu'elle visait le service de personnalisation de la page d'accueil de Google avec la possibilité de placer ses photos personnelles tirées depuis un disque dur ou hébergées sur Picasa. Si la fonctionnalité subsiste, la vitrine, elle, à vite disparue.
le 11/06/2010 à 22:19
Twitter rachète Smallthought Systems
Sur son blog officiel, Twitter annonce le rachat de Smallthought Systems, une société spécialisée dans les outils d'analyse sur Internet. Smallthought édite notamment Dabble DB, une solution de base de données sur laquelle le site de micro-blogging s'est appuyée avant de développer une solution interne.

Au coeur de ce rachat, c'est plutôt l'outil Trendly qui intéresse Twitter. Présenté comme un complément à Google Analytics, l'outil permet de prendre connaissance du trafic d'un site Internet. "Google Analytics est très bon pour collecter vos données mais ne fait pas le travail nécessaire pour que vous puissiez les comprendre", est-il expliqué sur le site de Trendly. Plutôt que de calculer les variations de fréquences au quotidien, Trendly établit des statistiques globales afin de comprendre les variations de visites. L'analyse porte sur un jeu de mots-clés, de liens entrants, ou encore de campagnes de publicité.

Avec Trendly, Twitter devrait ainsi créer et commercialiser des outils d'analyse à disposition de ses partenaires. Ainsi une société pourrait développer une publicité en rapport avec les sujets chauds du moment sur Twitter et adapter cette dernière en fonction des variations des mots-clés populaires. SmallThought System précise sur son site Internet que la solution Dabble DB restera disponible pour les utilisateurs mais fermera l'inscription des nouveaux venus. Le montant de cette acquisition n'a pas été communiqué.
Ce jeudi, nous apprenions que le groupe de hackers français Goatse Security avait découvert une faille sur le site Internet de l'opérateur américain AT&T. Via ce site, il était possible de récupérer les informations de tous les clients possédant un iPad. Par cette méthode, des hackers auraient récupéré des informations confidentielles de 114.000 clients. Du coup, le FBI a décidé de mettre les mains dans le cambouis.

A en croire le porte-parole du FBI, Lindsay Godwin s'inquiète des « intrusions informatiques menant à des cyber-menaces potentielles ». Si cette enquête ne vise pas directement Apple, elle a pour but de tirer au clair la raison pour laquelle des adresses e-mail ont été exposées à cette faille. A la loupe, la vulnérabilité permettait, via un script, de retourner une adresse e-mail associée à l'identifiant unique de chaque iPad (ICC-ID).

De son côté, l'opérateur AT&T s'est excusé et a assuré qu'il communiquerait avec tous les utilisateurs dont les adresses ont été interceptées. Pour sa part, Apple n'a pas commenté cet épisode.
L'entreprise Kewego, spécialisée dans la vidéo en ligne à destination des professionnels, a présenté hier la version 2K10 de son service. Ses deux fondateurs Michel Meyer et Olivier Heckmann ont mis l'accent sur quatre points d'évolution particulièrement sollicités par les clients du service.

La mouture 2010 de Kewego mettra ainsi l'accent sur l'interaction avec les réseaux sociaux, notamment Facebook et Twitter, qui disposeront de modules intégrés à l'interface utilisateur. Un partenariat stratégique réalisé avec Youtube permettra également de partager les vidéos "en un clic" sans avoir à les uploader à nouveau, et tout en en gardant le contrôle. Le site désire également faciliter la diffusion multi-supports de ses contenus, notamment sur l'iPad et sur les réseaux d'écran.

Côté communication interne, Kewego cherche également à s'imposer avec sa version 2K10 en offrant notamment des fonctionnalités internationales, telles que l'intégration de sous-titres ou encore la mise en place de règles de publication spécifiques selon les pays. La diffusion de vidéo en live fera également son arrivée sur la plateforme, et permettra aux entreprises de diffuser des vidéos en direct sur Internet ou sur Intranet.

Autre point important de la présentation : l'annonce de partenariats avec les organismes de statistiques Adobe Onmiture et Médiamétrie-eStat. Intégrés à l'interface, les deux outils devraient offrir des données additionnelles précises aux entreprises désireuses d'optimiser au maximum la diffusion de leurs vidéos.

Kewego 2K10 mise donc sur une diffusion plus large et plus contrôlée des contenus, tout en cherchant à simplifier son interface. « Avec cette plate-forme et nos nouveaux partenaires, nous apportons à nos clients de nouveaux atouts : des fonctionnalités uniques pour leur permettre de rentrer dans l'ère de la vidéo business et garantir le succès de leur stratégie vidéo » a déclaré Olivier Heckmann.

Un virage qui devrait conforter la place de la société dans le secteur de la vidéo multi-support à destination des professionnels : pour rappel, Kewego, lancé en 2003, est devenu la première plateforme européenne de ce type rentable fin 2009.
C'est un peu le type de réponse que l'on pouvait redouter. Puisqu'Hadopi a expliqué que les premiers e-mails partiraient sans aucun logiciel de sécurisation, certains opérateurs comme Orange s'engouffrent dans la brèche. La firme propose une option de contrôle du téléchargement à ses abonnés pour 2 euros par mois.

Le plus épatant est contenu dans les quelques lignes d'explication sur l'option. Avec son logiciel de contrôle du téléchargement, Orange propose simplement d'interdire toute utilisation des réseaux P2P, même légale. L'opérateur explique : « la configuration du logiciel par défaut est adaptée aux usages les plus courants de l'internet, les paramétrages sont intuitifs, le langage accessible avec des menus rédigés en français. Vous disposez d'une protection maximale et compatible avec votre messagerie et vos autres services Orange. »

De même, toujours selon l'opérateur, ce logiciel est disponible pour les PC sous Windows (Windows 2000, XP, Vista et Windows 7 en version 32 bits et 64 bits), ce « contrôle du Téléchargement vous permet de protéger jusqu'à 3 postes ».

En taillant dans les traditionnelles Conditions générales d'utilisation (7 pages), on se rend compte que : « France Télécom ne saurait être responsable de l'utilisation faite par le Client de l'option Contrôle du téléchargement ». L'opérateur ne fera donc pas éviter la coupure due à la riposte graduée.

Clubic vous invite à lire particulièrement ces quelques pages puisque selon nos informations, les ayants-droit seraient à quelques heures d'obtenir le droit de prélever les adresses IP des internautes. Hadopi vous dit bonjour.
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