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Il y a des matins où on ne sait plus où donner de la tête. Deux comptes Gmail, un flux Twitter personnel, un flux professionnel, un compte Yahoo Mail, parfois un compte Live... Des centaines de mails, de flux, de tweets à regarder. Et... Ô, misère, les copains m'ont submergé de messages sur Facebook pendant la (longue) nuit qu'ils ont passé en boîte.

Bref, il y a de quoi perdre son sang-froid, et bazarder tout ça pour redevenir un asocial déconnecté. Threadsy vient apporter une réponse. Cette startup américaine vient d'ouvrir au grand public son service d'hyper-connexion hyper-sociale, lancé en bêta l'an dernier.

Threadsy se présente comme trois modules : une fenêtre « inbound » dédiée aux messages entrants. Email - Gmail, Yahoo Mail, Live Mail, AOL Mail et Mobile Me sont pris en charge, et messages en tous genres reçus sur votre boîte Facebook ou en Direct Message Twitter, par exemple. La deuxième fenêtre, sur la droite, rassemble les flux. Elle s'appelle d'ailleurs « streams », et offre de façon basique les nouveaux tweets reçus sur Twitter, et les nouveaux statuts (Facebook, Live, etc). Troisième module : l'inévitable barre de discussion instantanée. C'est une barre Meebo, qui permet donc de se connecter aux multiples services de chats pris en charge par l'éditeur : Facebook, AIM, Live Messenger, Google Talk, MySpace IM, etc.

L'intérêt est donc de tout regrouper dans une seule application. Certains services se sont déjà spécialisés dans la centralisation des comptes de réseaux sociaux, mais Threadsy apporte en plus la gestion des boîtes mail. Les plus connues sont citées par le site, mais en fait, n'importe quelle boîte qui prend en charge le protocole imap est utilisable. Les messages sont signalés par de petites icônes, qui permettent de repérer rapidement dans quelle boîte ils sont arrivés.

Si Threadsy s'en sort plutôt bien pour gérer le volume important de données reçues, quelques petits défauts sont encore à signaler. Par exemple, la prise en main des emails n'est pas intuitive - cliquer sur l'onglet boîte de réception lorsqu'on est en train de composer un message ne ramène pas à la boîte de réception, mais l'actualise en toile de fond. Autre détail gênant après une rapide prise en main : les emails envoyés sont labellisés avec le logo Threadsy. Ce qu'on ne souhaite pas forcément voir apparaître dans un email professionnel, ou même personnel.
Hier soir, sur l'un de ses blogs officiels, Google a annoncé une nouvelle bêta pour son navigateur Chrome. Une fois de plus ce sont principalement les performances du logiciel qui ont été optimisées et plus particulièrement le moteur JavaScript V8.

Selon le développeur Mads Anger, les gains de performances sur cette nouvelle mouture seraient d'ailleurs particulièrement élevés en comparaison à la précédente version. Au travers des tests effectués sur l'outil V8 - spécialement conçu pour le moteur du navigateur - les ingénieurs de Google ont enregistré un taux de +30% et de +35% sur SunSpider. Si l'on se base sur les résultats de la suite de Benchmark V8, Google Chrome serait désormais 213% plus rapide que la toute première version dévoilée en septembre 2008 et 305% selon SunSpider.

En plus d'une synchronisation des favoris, il est désormais possible de retrouver une même configuration du logiciel sur l'ensemble de ses machines. Cela inclut les thèmes, la page d'accueil, le choix de l'écran de démarrage ou encore la langue par défaut. Notons par ailleurs, qu'il est désormais possible d'installer et d'utiliser une extension en mode de navigation privée (Incognito).

Les développeurs en ont également profité pour pousser un peu plus la prise en charge de HTML5 en intégrant les interfaces de programmation de géo-localisation, App Cache, Web sockets (pour les alertes via HTTP) ou encore les spécificités du W3C concernant le glisser-déposer. Notez que le plugin Flash est désormais complètement intégré au navigateur. Cette initiative permettra une mise à jour du lecteur directement via le mécanisme dédié de Google Chrome ; l'internaute n'aura donc plus à se soucier de télécharger une nouvelle version de Flash Player séparément.Télécharger Google Chrome bêta 5.0.375.29 pour Windows, Mac OS X et Linux.
Une cour fédérale américaine vient de disculper Red Hat et Novell dans un cas de violation de propriété intellectuelle. Ils étaient accusés par IP Innovation, une filiale d'Acacia Research Corporation et de Technology Licensing Corporation, de violer trois de ses brevets.

IP Innovation avait intenté un procès aux deux éditeurs dès 2007. Les trois brevets en question décrivent des technologies de partage d'espace de travail sur plusieurs ordinateurs. Selon la plainte, les systèmes d'exploitation Red Hat Linux, Novell Suse Linux Enterprise Desktop et Novell Suse Linux Enterprise Server utilisent tous certaines parties de ces technologies.Red Hat et Novell avaient joint leurs forces dans la bataille, et étaient représentés par une équipe d'avocats unique. Un tribunal situé au Texas a donc décidé qu'IP Innovation n'apportait pas de preuve suffisante à ses allégations, et a tranché en faveur de Red Hat et Novell. « Le tribunal a invalidé trois brevets qui se voulaient des inventions nouvelles et importantes, alors qu'elles ne l'étaient pas », a estimé Michael Cunningham, vice-président de Red Hat.

IP Innovation n'a pas encore annoncé ses intentions quant à une éventuelle suite à donner au procès. Rob Tiller, un autre vice-président de Red Hat, va plus loin que Cunningham, en estimant que « la décision du tribunal montre que la communauté open-source peut résister à la coercition fondée sur de mauvais brevets logiciels, et que les tribunaux sont capables d'aller au-delà des arguments basés sur l'approche FUD » (Fear Uncertainty and Doubt, des propos destinés à influencer en instillant la peur, l'incertitude et le doute).
Après avoir été déjà condamné lourdement en Allemagne l'année dernière après un procès contre la GEMA, la SACEM locale, Rapidshare s'était vu à nouveau poursuivi par la société de location de vidéo Capelight Pictures.

Après avoir perdu ce nouveau procès, l'hébergeur allemand avait fait appel. Une démarche qui vient de pencher en sa faveur, puisque TorrentFreak vient d'annoncer que la cours d'Appel de Düsseldorf a rejeté lundi le verdict tombé en première instance, qui obligeait Rapidshare à procéder au filtrage des fichiers proposés en téléchargement, de façon proactive.

Le jugement rendu considère que Rapidshare, en raison de son statut d'hébergeur, n'est pas responsable des violations de droits d'auteurs commises par ses utilisateurs. Par ailleurs, la cour a également jugé que filtrer manuellement les milliers de fichiers proposés chaque jour par le site n'était pas possible techniquement pour Rapidshare, et qu'un filtrage par mots clés entraînerait un lot conséquent de faux positifs.

Un autre point, concernant l'interdiction des fichiers RAR sur le service, a été rejeté, le tribunal estimant qu'il n'est pas possible de déterminer si le contenu de l'archive est illégal ou pas.

Même si cette décision de justice va sans doute permettre à Rapidshare de reprendre son souffle après ses multiples déboires judiciaires, l'hébergeur doit tout de même encore appliquer le filtrage de musiques et de certains livres, suite à des condamnations dans de précédents procès.
Deezer a lancé hier une nouvelle version de son application mobile, qui s'ouvre désormais un peu plus aux détenteurs d'un compte gratuit. Seule l'écoute d'une webradio ou d'une smartradio leur était jusqu'à présent accessible.

L'application mobile permet dorénavant la gestion gratuite des playlists à partir de la recherche par artiste, album ou titre, de l'écoute d'une webradio ou d'une smartradio, de l'écoute des Top Charts ou des albums favoris. Les fonctionnalités jusqu'alors réservées aux abonnés à l'offre payante sont quant à elle accessibles aux utilisateurs standards, pour une écoute limitée aux 30 premières secondes de chaque morceau, y compris en téléchargement pour une écoute hors ligne.

Un bandeau jaune vif invite sans surprise les utilisateurs à "débloquer l'écoute limitée à 30 secondes" en s'abonnant à l'offre "Premium +". Une manière de confronter directement les 13 millions de membres aux avantages des versions Premium et Premium + (réservés à la France), qui ne comptent aujourd'hui que 20 000 abonnés.

La nouvelle application "offre aux utilisateurs la possibilité d'enrichir leur compte musical Deezer à distance", explique Clément Cezard, directeur marketing de Deezer. Par exemple, pour "un titre entendu chez des amis ou en boite de nuit, l'utilisateur Deezer peut le rechercher et l'ajouter à sa playlist instantanément via son mobile." Elle présente enfin une nouvelle ergonomie, un nouveau design et des classements plus intuitifs (les contenus disponibles hors ligne apparaissent notamment automatiquement en tête).

La nouvelle version de Deezer Mobile est disponible dès à présent pour iPhone, BlackBerry, smartphone Android et certains téléphones de marque Samsung et Sony Ericsson. Symbian et Windows Mobile manquent donc malheureusement toujours à l'appel.
Lors du sommet Web 2.0 Expo qui se déroule actuellement à San Francisco, l'équipe de développement de Dropbox a annoncé une version de son logiciel spécialement conçue pour iPad et Android.

Rappelons que Dropbox se présente sous la forme d'un petit utilitaire pour Windows, Mac OS X et Linux associé à un espace de stockage sécurisé sur Internet. Une fois installé Dropbox créé un dossier principal au sein duquel il est possible de construire une architecture de sous-dossiers et d'y placer ses fichiers en local. Chaque modification d'un document est automatiquement synchronisée sur les serveurs de la société puis répliquée sur l'ensemble des machines rattachées à son compte utilisateur. L'internaute pourra également retrouver ses fichiers directement à partir d'une interface web.

Dropbox conserve chacune des versions d'un même document, ce qui permet, en cas d'incident, de restaurer une sauvegarde. Pratique pour le travail collaboratif, Dropbox est utilisé de différentes manières parfois très anodines. Certains ont par exemple entrepris d'y pointer leur profil utilisateur de Firefox pour le répliquer sur toutes les machines, d'autres y déposent les rush vidéo d'une caméra de surveillance pour les consulter depuis un ordinateur distant, d'autres encore utilisent Dropbox pour partager une bibliothèque iTunes. La firme a levé le voile sur une version spécialement conçue pour l'iPad. Plutôt que de synchroniser les documents en local, l'application lit ces derniers à partir d'une interface web optimisée et embarque plusieurs lecteurs (PDF, documents Microsoft Office, images, audio....). Dropbox est également disponible pour les smartphones Android et embarque plusieurs fonctionnalités de partage pour envoyer un fichier par email ou copier le lien d'un dossier public. Directement à partir de l'application le mobinaute sera en mesure de prendre une photo, une vidéo, d'effectuer un enregistrement audio ou d'écrire un message texte puis de l'envoyer automatiquement sur son compte. Notez qu'une version pour les terminaux Blackberry est en cours de développement.

Enfin Dropbox a également ouvert son interface de programmation aux éditeurs tiers afin de laisser les utilisateurs enregistrer ou lire leurs fichiers directement à partir de leur compte Dropbox. Parmi les développeurs ayant déjà fait usage de cette API notons le lecteur PDF GooReader, les suites bureautiques QuickOffice et Documents to Go ou le service de sauvegarde Sprite Backup.

Les applications Dropbox pour iPad et Android sont disponibles gratuitement et viennent s'ajouter à la version iPhone. Par défaut l'utilisateur dispose de 2 Go de stockage en ligne, un espace qui peut être augmenté à 50 Go ou 100 Go pour 99 dollars ou 199 dollars par an.
AdaCore et ses partenaires Altran Praxis, CEA-List, Astrium Space Transportation, l'Inria-Proval et Thales Communications, ont annoncé hier le projet Hi-Lite, qui vise à créer des outils de vérification formelle en langages Ada et C. Ce projet, dont l'enveloppe globale a été fixée à 3,9 millions d'euros sur trois ans, est financé à hauteur de 1,4 millions d'euros par le gouvernement français et le conseil général de l'Essonne, dans le cadre du pôle de compétitivité System@tic Paris-Région.

Pour les applications logicielles complexes et critiques, comme les systèmes embarqués dans l'avionique ou l'aérospatiale par exemple, Hi-Lite veut répondre au besoin de vérification formelle du code. Estimant qu'« au niveau économique, on arrive à un pallier de blocage », le directeur général d'AdaCore, Cyrille Comar, explique que « les méthodes formelles ont du mal à s'installer dans l'industrie, alors qu'on développe des systèmes de plus en plus critiques. » Les méthodes actuelles, basées sur des tests industriels, ont la capacité de valider le fonctionnement de tous les paramètres d'un code, mais n'offrent pas de vérification formelle de l'ensemble du code et des scénarios qu'il peut mettre en oeuvre pour arriver à un but.

Les méthodes empiriques actuelles ne suffisent plus, et une demande forte pour de la vérification formelle existe. Le projet Hi-Lite veut donc lever un verrou technologique important. « Nous voyons des méthodes universitaires qui commencent à être fiables, nous devons maintenant fournir une passerelle clé-en-main vers l'industrie. »

Des entreprises comme Astrium, Thales Communications ou Airbus pourront donc être des utilisateurs finaux. Mais l'idée de Cyrille Comar n'est pas de s'arrêter là, et de proposer à terme une offre commerciale. D'autres secteurs que l'aéronautique et l'aérospatiale pourraient être intéressés : « on attend tous le moment où le problème avec les nouvelles voitures sera tel qu'il faudra être plus sérieux. Je ne dis pas que l'industrie n'est pas sérieuse, mais elle n'a pas encore pris la mesure du problème comme l'aéronautique, alors qu'il y a une explosion des logiciels embarqués. »

Plus de sécurité, une vérification qui pourra être validée par la future norme DO178C... Et une solution open-source, voici le cocktail que prévoit AdaCore pour les industriels dans le futur. Une conception chère à Cyrille Comar, qui explique qu'il croit « à des équipes relativement modestes : nous avons six partenaires seulement sur le projet, ce qui nous permet d'être très dynamiques. L'open-source est aussi important, car c'est une garantie de compétitivité. Nous sommes obligés d'apporter tout ce qui va autour du logiciel : notre expertise, notre garantie, et d'avoir toujours une longueur d'avance par rapport à une concurrence qui peut reprendre nos logiciels comme elle le souhaite. » Arnaud Charlet est responsable du projet Hi-Lite chez AdaCore.
A l'occasion d'une conférence pour dévoiler les résultats du groupe, Numericable a fait quelques annonces autour de ses prochaines offres en matière de Triple Play. Comme prévu, le câblo-opérateur français a annoncé le lancement de deux nouvelles gammes de forfaits. D'un côté NumeriBox avec un accès internet/TV/téléphone, de l'autre NumeriPass, qui propose plusieurs chaînes de télévision.

Numericable veut conquérir des parts de marché sur les FAI. Pierre Danon, son p-dg souhaite « mettre en avant la grande qualité du câble par rapport à l'ADSL. C'est pourquoi nous proposons de nouveaux tarifs afin de sortir du : il paie 29,90 euros, il a tout compris ». Pourtant Numericable a encore de la route à faire avant de rembourser ses 3,3 milliards d'euros de dette. Pour cela, le groupe affiche un chiffre d'affaires de 1.302 millions d'euros pour 2009, soit une progression d'1,7% depuis 2008.

Afin de se solidifier, Numericable tente donc de fidéliser ses clients mais aussi de séduire de nouveaux abonnés. Dans cette optique, l'opérateur dévoile deux gammes de forfaits. Tout d'abord, les NumeriBox proposent du Triple Play pour un débit de 30 à 100 mégas (jusqu'à 250 mégas à Paris, selon le p-dg). Le forfait Numeribox proposé à 29,90 euros sera une offre classique avec Internet mais aussi le téléphone illimité en France et 120 chaînes dont 6 en HD.

L'offre Numeribox Large pour 39,90 euros inclut 150 chaînes TV (TNT, séries et divertissement…), la Numeribox XL pour 49,90 euros possède 180 chaînes. Enfin pour les gros consommateurs de TV, le forfait Numeribox Max proposera pour 94,90 euros un abonnement avec 220 chaînes. L'accent est donc clairement mis sur l'offre vidéo. Un choix assumé par le groupe.

D'autant que Numéricable compte proposer des forfaits TV sans Internet. Pour 19,90 euros par mois (plus 5 euros de décodeur) le Numeripass proposera 150 chaînes TV mais aussi des services de VOD, de catch-up TV… Pour 24,90 euros (plus 5 euros de décodeur) le forfait s'étoffera avec 180 chaînes. Enfin pour 69,90 euros par mois, Numeripass Platinium proposera 220 chaînes TV.

Numericable veut donc jouer sur ses points forts. Patrick Fontana, directeur général exécutif de Numericable lance « l'intérêt du câble est que le débit est dédié à chaque offre. Vous pouvez donc regarder le TV en HD et utiliser Internet librement. Il faut bien se rendre compte que la télévision en HD est en train de ringardiser l'ADSL. »

Le câblo-opérateur compte mettre l'accent sur les services dédiés à la télévision comme la possibilité de parier en ligne depuis son écran ou encore de consulter des portails thématiques sur le sport, les programmes TV… Enfin, le groupe espère mettre en place des services de TV en 3D en accord avec Panasonic et Cisco. Toutes ces nouveautés devraient être mises en place dès cet été.
La plateforme de Ning, permettant de créer son propre réseau social, a décidé d'abandonner a gratuité de ses services et a annoncé le lancement prochain de plusieurs formules de souscription baptisées Ning Mini, Ning Plus et Ning Pro.

Le premier modèle premium, facturée à 2,95 dollars par mois ou 19,95 dollars par an, offrira un service de blogs, auxquels viendront s'ajouter des galeries photos et vidéos ainsi que des forums à disposition de la communauté. Ning Plus et Ning Pro ciblent davantage les start-ups souhaitant avoir la possibilité de personnaliser le HTML ainsi que la feuille style afin d'apposer leur marque. Parmi les fonctionnalités réservées à Ning Plus et Ning Pro notons un agenda d'événements, des groupes, un module de chat, la possibilité de créer des pages ainsi que l'accès à un écosystème d'applications. Ning Premium offrira encore plus d'options de personnalisation ainsi que la possibilité de mettre en ligne divers médias. Ning Plus sera proposé pour 19,95 dollars par mois ou 199,95 dollars par an contre 49,95 dollars par mois (499,95 par an) pour Ning Pro.

Au mois de juillet Ning abandonnera donc son modèle gratuit, à l'exception du domaine de l'éducation. En effet, les professeurs de l'enseignement primaire pourront conserver leurs comptes existants. Ning devrait par ailleurs embarquer la technologie Facebook Connect et implémenter l'authentification des comptes Twitter. De nouvelles interfaces de programmation seront également proposées pour le développement d'applications mobiles ainsi que des outils d'analytiques plus poussés.
Il avait été révélé au mois de mars que Google allait se lancer dès cet été sur le marché de la télévision aux Etats-Unis. Plus précisément, le boîtier Google TV serait connecté en HDMI au récepteur de télévision pour permettre la rechercher dans les programmes des chaînes reçues par l'utilisateur. Google TV apportera en plus du contenu original à travers sa propre interface. Il semblerait que le boîtier soit aussi capable de communiquer en Wifi (pour diffuser des vidéos depuis un ordinateur du réseau par exemple), et comprendrait un navigateur intégré.

Bien sûr comme tous les produits de la marque, Google ne manquera pas de monétiser ce service. Aussi nous apprenons aujourd'hui via le magazine Business Insider que le géant de Mountain View aurait investi dans la firme Invidi technologies, une société basée à New York et développant un mécanisme de publicités ciblées en fonction des données retournées par le boitier numérique. Les informations recueillies par ce boitier sont surtout d'ordre démographique. Le principe s'apparente alors aux publicités sur Internet ciblant les internautes en fonction des cookies de navigation. Google et Invidi devraient donc commercialiser de la publicité auprès des cablo-opérateurs.

Google aurait ainsi investi 23 millions de dollars dans cette société et Shishir Mehora, responsable du département des produits dédiés à la télévision chez Google devrait rejoindre le conseil de direction d'Invidi Technologies.
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