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En 2009, la Turquie et la Russie rejoignent la liste des pays épinglés par l'association Reporters Sans Frontières (RSF). Dans son rapport « Ennemis d'Internet », elle revient à la charge contre les pays qu'elle accuse de restreindre la liberté d'expression en ligne, au moyen de dispositifs de censure ou de restrictions de l'accès à Internet.

« La liste des ennemis d'Internet établie par Reporters sans frontières réunit, cette année encore, les pires violateurs de la liberté d'expression sur le Net : l'Arabie saoudite, la Birmanie, la Chine, la Corée du Nord, Cuba, l'Egypte, l'Iran, l'Ouzbékistan, la Syrie, la Tunisie, le Turkménistan, le Viêt-nam », résume l'association en préambule de son rapport.

Sont fustigés, entre autres, les dispositifs visant à restreindre l'accès à la libre information, ou sa diffusion, notamment dans les pays qui connaissent d'importants troubles sociaux ou politiques. Un temps réservés aux activistes ou cyber-dissidents, les espaces numériques sont aujourd'hui empruntés par les foules comme nouvelle scène de débat public et de sensibilisation de l'opinion, estime RSF, ce qui conduirait à de nouveaux actes de censure.

Si la queue du peloton reste occupée par des régimes autoritaires, l'association signale l'entrée de plusieurs démocraties dans sa liste des ennemis d'un Web sans barrières, à commencer par la Russie, où plusieurs blogueurs et dissidents auraient été arrêtés, ou la Turquie, qui pratique effectivement un filtrage sans ambages dès que l'on touche à certains sujets tels que celui de Mustafa Kemal Ataturk, fondateur de la République turque et héros national (voir YouTube est une nouvelle fois bloqué en Turquie).

Egalement pointés du doigt, les lois et décrets adoptés ou en cours d'adoption, visant à lutter contre le téléchargement illégal ou la diffusion de contenus pédophiles (Hadopi ou Loppsi pour la France), sans oublier l'accord inter-état de lutte contre la contrefaçon, l'ACTA, qui selon RSF « pourrait instaurer des mesures potentiellement liberticides tel l'instauration d'un système de filtrage non soumis à une décision de justice ».
Marre que vos journées commencent par 30 minutes de log-in sur tous les sites que vous consultez ? Mozilla apporte la solution avec un nouveau plugin pour son navigateur Firefox : Account manager.

Partant du principe que « le web est très personnalisé » aujourd'hui, la division Labs de la Fondation estime qu'il y a un décalage avec les technologies d'identification, qui « n'ont pas évolué depuis dix ans. Même les nouvelles technologies comme OpenID manquent encore beaucoup d'expérience et restent confuses », peut-on lire sur le blog de Mozilla Labs.

Du coup, Labs se dit en plein remue-méninges sur l'identité numérique, et a sorti un prototype. Account manager se veut une simplification de la façon dont les internautes s'identifient sur les sites. Concrètement, une petite clé vient se placer à gauche de la barre d'adresse. Pour l'instant, elle ne sert pas à grand chose "mais c'est une version alpha" et ne fait que vous signifier que oui, vous êtes bien connecté sur le site consulté. Cela marche avec Facebook, Google, Yahoo et quelques sites de Mozilla qui requièrent une authentification. Par la suite, de nouvelles fonctionnalités pour passer d'un compte à un autre seront ajoutées, ainsi que des options de partage ou de publication rapide.

La version alpha est téléchargeable sur le site de Mozilla mais c'est encore expérimental, donc à n'installer qu'avec précaution.

Le panda roux veut ainsi devenir « votre lien de confiance avec la vie en ligne ». Logique pour la fondation, puisque le navigateur a une connaissance parfaite de tout ce que vous faites sur le web. Il nécessiterait ainsi « une meilleure compréhension de votre identité en ligne pour tirer avantage de ce riche ensemble dynamique de données que représente le numérique Vous ». Par contre, Mozilla ne développe pas sur son blog une quelconque visée commerciale, aisément monétisable quand on parle d'identité numérique.
Le ministère de l'Intérieur néo-zélandais vient de reconnaître que le filtre Internet était maintenant opérationnel et déjà utilisé par deux FAI locaux : Maxnet et Watchdog. Pour Thomas Beagle, porte-parole de l'association Tech Liberty, « c'est un triste jour pour la Nouvelle-Zélande ».

Pour le gouvernement, il n'y a pas matière à polémiquer. Le ministère de l'Intérieur poursuit la promotion de son système auprès des FAI, et tente de calmer le jeu en rappelant les raisons de sa décision : « Le filtre digital agit contre l'exploitation des enfants, et donne aux fournisseurs d'accès les moyens d'empêcher leurs clients d'accéder à ces sites illégaux, par inadvertance ou volontairement. Il aidera à sensibiliser au problème mondial de l'exploitation sexuelle des enfants. »

Le problème, c'est qu'il semblerait que les deux FAI n'aient pas prévenu leurs clients qu'une partie du trafic était détournée vers le système gouvernemental pour être filtrée. Le ministère de l'Intérieur refuse de dire quels autres fournisseurs d'accès adopteraient le filtre, et réclame le droit à négocier en secret. Selon Tech Liberty, Telstra Clear, Telecom et Vodafone ont annoncé rejoindre le groupe des FAI filtreurs, tandis qu'Orcon, Slingshot et Natcom s'y refusent.

David Zanetti, porte-parole de Tech Liberty pour les questions techniques, craint « que le système réduise la stabilité d'Internet en Nouvelle-Zélande. C'est un point de défaillance unique, qui introduit un objectif nouveau et tentant pour les hackers, et qui va provoquer des problèmes avec les applications Internet modernes en détournant le trafic. »

Pour l'association, le gouvernement néo-zélandais instaure un régime de censure arbitrairement en choisissant de bloquer ce qu'il veut sans référence à la loi préexistante. Pire, selon Thomas Beagle, la liste de ce qui est filtré est gardée secrète, en contradiction avec le reste de la législation sur la censure, qui prévoit que les décisions d'interdiction soient publiées.

Tech Liberty pourrait voir un espoir dans la récente annonce du gouvernement américain, par la voix d'Hillary Clinton : « Ceux qui perturbent le flux d'informations libres dans le monde sont une menace pour notre économie, notre gouvernement, et notre société civile. » Elle a ajouté que les Etats-Unis étaient prêts à aider les gens à contourner les systèmes de filtrage.

Cette actualité risque en tout cas de relancer les polémiques sur les systèmes de filtrage actifs dans le monde. L'Australie a déjà le sien depuis 2008, et la France s'y met doucement avec Loppsi. Cette loi qui concerne la gestion de la police et de la gendarmerie pour la période 2009-2013, a été adoptée en première lecture à l'Assemblée nationale en février dernier. Elle prévoit elle aussi - entre autres - de lutter contre la pédo-pornographie sur la Toile en appliquant un système de filtre par les FAI.
le 12/03/2010 à 17:38
Pas encore de .xxx pour le www
L'Icann (Internet corporation for assigned names and numbers, une autorité de régulation de l'Internet) vient de repousser la décision d'autoriser la vente des noms de domaine en .xxx, et demande à son directeur général de faire un rapport sur les options possibles.

Le vote, qui devait avoir lieu aujourd'hui à l'occasion de la 37e réunion de l'Icann à Nairobi au Kenya, a été repoussé à celle de Bruxelles, du 20 au 25 juin. Le conseil d'administration de l'autorité va afficher un rapport présentant les différentes possibilités sur son site Internet d'ici deux semaines.

La création d'adresses en .xxx a été proposée pour la première fois en 2000, et a déjà été rejetée trois fois. ICM Registry, une entreprise américaine d'enregistrement de noms de domaines à l'origine du lobbying pour le .xxx, a déjà annoncé qu'elle se déplacerait à Bruxelles avec la ferme intention d'obtenir un vote positif. L'industrie pornographique n'est pas favorable à ce nouveau type de nom de domaine. Elle craint en effet que le .xxx agisse comme un marqueur, et crée une zone rouge au sein du web. Elle estime aussi que cela autoriserait de nombreux états à forcer des sites non désirés ou illégaux à migrer vers un .xxx, et à les mettre ainsi sous surveillance.

Le plan de l'ICM prévoit également un ensemble de « meilleures pratiques » visant à protéger les enfants en ligne, et le financement d'une Fondation internationale pour la responsabilité en ligne. L'ICM s'engage à verser 10 dollars sur la cotisation annuelle prévue à 60 dollars à des groupes de protection des enfants, et à obliger les éditeurs de .xxx à étiqueter leur contenu.
Google lance son catalogue d'extensions pour Wave. A la manière des modules complémentaires des navigateurs Firefox ou Chrome, Google Wave Extensions Gallery permet de retrouver toutes les extensions créées par la communauté de développeurs. Il y en a 25 répertoriées pour l'instant.

Leur installation était déjà possible, mais il fallait connaître l'adresse @appspot. Si l'ajout manuel ne change pas beaucoup, trouver une extension était ardu, et impossible par l'interface de Wave. Le bouche-à-oreille ou une bonne recherche sur le web permettait de découvrir les principales, et c'est justement cette recherche que Google propose de simplifier.

Désormais, tout est regroupé dans la galerie. Il n'y a plus qu'à localiser celle qui vous intéresse, l'ouvrir, et cliquer sur « Installer » au centre de la pièce de puzzle. De nouvelles fonctionnalités apparaissent alors dans le menu édition de vos waves. Un petit menu oui / non à la manière d'un sondage, un chat vidéo, la localisation d'une adresse directement dans la wave... Tous types de widgets existent déjà, donc les incontournables jeux de colcrop ou de sudoku.

Un menu de désinstallation existe également dans Settings quand vous serez lassé des sondages ou du sudoku.Selon le blog de Google, les développeurs qui souhaitent voir figurer leurs extensions dans l'index peuvent les soumettre ici. Ils devront installer une extension appelée Submitty, et suivre les instructions à l'écran.

Google se targue aussi d'enregistrer une hausse de l'activité sur le service, due selon lui aux nouvelles fonctionnalités. La possibilité d'être prévenu par email en cas de réponse dans une wave a vu le jour récemment, et Wave sera prochainement intégré à la suite Google Apps.
le 12/03/2010 à 17:38
10 astuces SQL
Pour améliorer vos requêtes MySQL ou SQL en général, Jean Batiste Jung propose 10 astuces pour améliorer vos requêtes SQL.

Les astuces proposés sont :
- Conception de la base de données
- Optimisation
- Requete plus rapide
- Sélection
- Utilisation de la fonction LIMIT
- Eviter les requêtes en boucle
- Jointure
- Union
- Caractères génériques
- Index

- 10 sql tips to speed up your database
Warner Music Group et Dailymotion ont annoncé mercredi la signature d'un accord selon les termes duquel le portail de partage vidéo pourra diffuser légalement les contenus relatifs aux artistes signés par la maison de disque en Europe, en Amérique et en Afrique du Nord. Ce contrat, dont les modalités financières exactes n'ont pas été précisées, intervient plus de trois ans après l'annonce d'un potentiel partenariat entre les deux acteurs, qui à l'époque n'avait pas abouti.

D'ici un mois, Dailymotion sera donc en mesure de mettre en ligne de façon légale plusieurs milliers de contenus vidéo relatifs aux artistes Warner. Le contrat prévoit un partage des revenus publicitaires générés par la consultation des vidéos sur Dailymotion, à l'exception des Etats-Unis où la maison de disques commercialisera directement les espaces associés aux artistes dont elle représente les intérêts.

« Ce partenariat vient renforcer notre stratégie vidéo premium offrant à nos artistes une meilleure visibilité et la souplesse de distribution nécessaire aux fins de promouvoir et de monétiser de leur musique. Dans le même temps, cet accord consolide notre capacité à présenter aux annonceurs un ensemble de propositions leur permettant de toucher plus directement les internautes », affirme dans un communiqué Leanne Sharman, vice président du développement commercial chez Warner Music Europe.

Dailymotion peut donc maintenant se targuer d'être en mesure d'héberger légalement les contenus de trois des quatre majors du disque, puisque le portail a déjà signé des accords équivalents avec Universal et EMI.
Comment découvrir de nouveaux flux RSS susceptibles de nous intéresser sans pour autant arpenter la Toile à l'aide de son clavier et de sa souris ? Tel est le but de Reader Play, un nouveau mode de lecture introduit hier soir au lecteur Google Reader. Pour ce faire, Google analyse l'activité de l'internaute et de ses contacts au sein de son service pour retourner des recommandations personnalisées.

Plus précisément, ce sont les articles partagés ou ajoutés aux favoris par vous ou vos contacts respectifs sur Buzz qui détermineront la nature des nouveaux flux proposés par le service. Le lecteur se présente sous la forme d'un diaporama. Il est possible d'entrer en mode plein écran (TV) ou encore de choisir une catégorie thématique (Arts, Divertissements, Technologies, Sports....). Directement depuis cette nouvelle interface nous retrouvons également les options permettant de partager un article sur le réseau de Buzz.

Sur l'un de ses blogs Google explique : "Reader Play s'adapte à vos goûts. Lors de votre navigation, il vous est possible de partager les articles que vous appréciez en cliquant sur le bouton "Like" ». Pour essayer Reader Play, rendez-vous ici.
Mi-janvier, via son blog officiel, Google a fait savoir au monde entier qu'il avait été victime de cyber-attaques en provenance de Chine. « Nous avons détecté une attaque très sophistiquée et très ciblée contre notre infrastructure d'entreprise venant de Chine », déclarait ainsi David Drummond, vice-président du département légal de la société californienne. Il ajoutait que ces intrusions ont résulté en « un vol de propriété intellectuelle ». Dans la mesure où plusieurs comptes Gmail de dissidents locaux et défenseurs des droits de l'homme ont été piratés, Google annonçait vouloir jeter l'éponge avec les procédures de filtrage sur Google.cn.

Jusqu'à présent, beaucoup considèrent ces menaces comme un coup de bluff visant à faire pression sur le gouvernement afin qu'il assouplisse son contrôle du Réseau. Pourtant, hier la firme de Mountain View a confirmé son intention de quitter le pays si elle devait continuer à brider son moteur. L'AFP rapporte les propos formulés par Nicole Wong, vice-président de Google, auprès du Ministère des affaires étrangères des Etats-Unis : « Google reste très ferme dans sa décision de stopper la censure sur les résultats retournés par le moteur de recherche  ». Et d'ajouter : "Si l'option est de mettre fin aux activités de notre .cn en quittant le pays alors nous sommes prêts à faire ça ».

De son côté Microsoft n'entend pas suivre le mouvement. Le PDG Steve Ballmer avait ainsi déclaré que l'équipe de Bing se plierait aux volontés du gouvernement local. Dans un entretien recueilli par le magazine économique Forbes il déclarait ainsi : "si le gouvernement chinois nous donne des marches à suivre légales, nous ôterons des informations de notre moteur de recherche Bing ». Pour M.Wong, ces propos vont à l'encontre de la position de la firme de Redmond au sein du groupe Global Network Initiative luttant justement contre la censure du web.

De son côté, Eric Schmidt, PDG de Google, a déclaré être en pleine négociations avec le gouvernement chinois en ajoutant que "quelque chose devrait bientôt se passer ».
Microsoft a confirmé mardi l'existence d'une nouvelle faille de sécurité relative à son navigateur vedette, Internet Explorer. Susceptible de permettre l'exécution de code à distance, la faille est de type "O day", ce qui signifie qu'elle est déjà exploitée à des fins malveillantes.

« A l'heure actuelle, nous avons connaissance d'attaques ciblées qui tentent de tirer parti de cette vulnérabilité », indique en effet l'éditeur. Le problème se situerait au niveau d'un pointeur invalide, auquel il pourrait être possible d'accéder dans certaines conditions après qu'un objet a été supprimé. Internet Explorer 8 et Windows 7 seraient épargnés, contrairement aux versions 6 et 7 du navigateur.

Le Certa (Centre d'expertise gouvernemental de réponse et de traitement des attaques informatiques) suggère dans une alerte datée du 10 mars de retirer les droits d'accès à la bibliothèque iepeers.dll pour contourner le problème. Microsoft indique pour sa part que l'utilisation du mode protégé d'Internet Explorer 7 permet de limiter le risque.
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