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A la fin du mois dernier nous apprenions qu'un document confidentiel listant les propositions de Washington sur le traité international de l'ACTA (l'accord commercial anti-contrefaçon) avait été révélé. Plus précisément il s'agissait d'une réflexion sur les mesures à prendre concernant le chapitre sur les infractions commises sur Internet. A en juger par ce document, les Etats-Unis souhaiteraient étendre leurs politiques intérieures régies par le DCMA (Digital Millennium Copyright Act). C'est ainsi que nous retrouvons le principe de riposte graduée via un filtrage du FAI ou encore l'interdiction de casser ou de contourner les mesures de protection numériques (DRM).

Hier le Parlement Européen a demandé à la Commission Européenne d'ouvrir les négociations tenues secrètes autour de ce traité. Cette proposition a été signée par 633 membres du Parlement qui pointent du doigt le manque de transparence. Ce vote a recueilli 13 voix contre et 16 abstentions. IDG rapporte les propos de Stavros Lambrinidis, un socialiste grec partisan de cette mesure : "nous donnons aux sociétés privées des droits pour gérer sans distinction les activités Internet de chaque citoyen ». Il ajoute : "l'accès à Internet est un droit fondamental. C'est de cette manière que nous devons le traiter et le protéger ».

Au début du mois, un nouveau document aurait été publié sur Internet décrivant une certaine résistance des autres pays signataires face aux propositions américaines. Ainsi la Nouvelle-Zélande explique clairement être dubitative sur les résultats liés à un filtrage de la part des FAI. L'Europe, le Japon et le Canada ont également pris position contre la section liée aux DRM. Bruxelles explique également que certaines propositions vont à l'encontre des lois de l'Union Européenne. Retrouvez les différentes annotations aux propositions américaines ici.
En doutiez-vous ? Les réseaux sociaux poursuivent leur fulgurante ascension en France selon Médiamétrie qui, dans son bilan annuel sur les activités Internet, indique que le nombre d'inscrit sur les Facebook et consorts aurait triplé en 2009. A ce petit jeu, c'est justement Facebook qui se taille la part du lion, figurant aujourd'hui à la cinquième place du classement des sites les plus visités sur le Web français, avec près de 21 millions de visiteurs uniques sur le mois de décembre 2009.

« En un an, on dénombre 3 fois plus d'internautes inscrits sur les réseaux sociaux et on observe un surcroit de temps passé de plus 112% sur ces sites », explique ainsi Médiamétrie. Bien que très loin du numéro un, Twitter se taillerait également un joli succès d'audience, avec une audience estimée à 1,6 million de visiteurs en décembre dernier. Les outils sociaux plus traditionnels font toutefois toujours l'objet d'un attachement très fort puisque 24 millions d'internautes utiliseraient tous les mois la messagerie instantanée. Les outils de messagerie en ligne (webmails) attireraient quant à eux 28 millions de Français.
Le développement de services sécurisés d'authentification sur Internet a été au coeur de la conférence de l'Acsel (l'association qui regroupe les acteurs économiques du web) et de la Caisse des dépôts à Paris ce matin.

L'occasion pour les conférenciers d'annoncer le premier baromètre réalisé pour eux par l'Idate, et consacré à la confiance des Français dans le numérique. Autour de la table, des intervenants de l'Acsel, son président Pierre Kosciusko-Morizet en tête, banques en ligne et cybermarchands, des représentants de l'administration, et quelques associations. Clubic a rencontré Hervé Mondange, responsable juridique à l'Association Force Ouvrière Consommateurs (une association de consommateurs).

Et une différence de point de vue dès le départ. Alors que les acteurs économiques réfléchissent avec ce baromètre à l'amélioration de la confiance des consommateurs dans les services numériques, Hervé Mondange est gêné par la formulation : « Au lieu de parler de confiance, on pourrait parler de sécurité. Ce baromètre est intéressant, mais il est réalisé du point de vue des commerçants. Est-ce qu'on se demande comment persuader le consommateur qu'il peut avoir confiance, que ce soit vrai ou faux, ou est-ce qu'on lui donne les preuves de sa sécurité ? »

De fait, si les usages sont développés, la confiance n'est pas toujours en adéquation avec l'utilisation. L'e-administration s'en tire bien, avec un taux de confiance de 86% pour 89% d'internautes utilisateurs, l'e-banque est utilisée par 80% pour 69% de confiance. Le résultat est plus mitigé pour l'e-commerce. Les sites de vente en ligne, utilisés par 81% des 883 internautes interrogés par les panélistes, ne rencontrent un taux de confiance que de 51%. Pour Pierre Kosciusko-Morizet, président de l'Ascel et PDG de Priceminister.com, ce chiffre souligne « une appétence pour les services de commerce en ligne » malgré les quelques réticences. Hervé Mondange est moins convaincu. Selon lui, « on a beau avoir la peur au ventre, on est obligé d'y passer ». Pourquoi ? Parce que les avantages en terme de coût et de gain de temps sont une incitation forte, malgré les risques supposés ou réels pour la sécurité.

La solution, pour beaucoup, serait une authentification centralisée et sécurisée en ligne. C'est le projet IDéNum, qui proposerait un certificat sur supports physiques comme cartes à puce, clé USB ou téléphones portables. L'intérêt serait de faire le tri dans les nombreuses solutions de sécurisation disponibles sur les services en ligne, pas toujours très transparentes."La seule stratégie de protection, c'est de mentir sur les formulaires"

Daniel Kaplan, délégué général de la Fondation pour l'Internet nouvelle génération (Fing), relativise l'intérêt des internautes pour ce service. L'appétence pour les services de gestion des identités en ligne représente en fait 34% des internautes. « Ca n'intéresse pas beaucoup les gens », estime Daniel Kaplan, qui plaide pour une réflexion sur « ce qui donnerait aux consommateurs les moyens d'agir : il faut qu'ils aient accès à leurs données, qu'ils puissent les récupérer et les utiliser pour mieux se connaître et mettre les sites marchands en concurrence par exemple ». « C'est vrai, appuie Hervé Mondange, ces questions là passent souvent par dessus la tête des internautes. On peut faire des logos pour assurer la sécurité autant qu'on veut, tout le monde n'a pas le temps d'aller fouiller Internet pour comprendre l'intérêt de tel et tel système. La seule stratégie de protection des données personnelles, c'est souvent de mentir sur les formulaires. »

Avec une autre question sous-tendue : qui doit gérer ces systèmes d'authentification ? Car si les internautes n'ont pas confiance dans les sites marchands, notamment pour la non-divulgation de leurs données, rien ne dit qu'ils seront plus à l'aise avec des organismes de certifications issus de groupements d'intérêts. Et que dire d'un service issu de l'Etat, qui risque de relancer les craintes de contrôle de l'Internet ? Hervé Mondange préfère tout de même cette solution : « Au moins, l'Etat a des contre-pouvoirs. S'il dépasse les limites, je peux le sanctionner dans les urnes. Et ça permettrait au moins d'avoir une régulation dès le départ, et de ne pas se retrouver avec une multitude de systèmes dont on ne saura lequel choisir, jusqu'à ce qu'un standard se dégage après cinquante fusions-acquisitions entre les entreprises qui les gèrent. Il faut un standard de référence. »
Le groupe de rock Pink Floyd vient de remporter un procès qui l'opposait à EMI. Suite à un jugement britannique, la major musicale ne pourra plus vendre un morceau du groupe à l'unité. La juridiction suprême du Royaume-Uni a décidé que EMI Music ne pouvait pas exploiter les enregistrements individuels via le web ou tout autre moyen de distribution sans le consentement du groupe.

Du coup, plus question d'acheter Money sans prendre The great gig in the sky : l'intégralité de l'album The dark side of the moon sera la seule proposition de EMI, sauf accord avec le groupe. La vente de chansons individuelles violait le contrat du groupe avec sa maison d'enregistrement signé en 1967, largement avant l'arrivée d'Internet et de la vente de musique en ligne. EMI avait déclaré par l'intermédiaire de son avocate que ce contrat concernait la musique physique, et non digitale. Mais le groupe a justifié sa démarche par la volonté de conserver le « contrôle artistique total sur ses albums ». Certains contiennent notamment des morceaux qui s'enchaînent, et la vente à la découpe pourrait briser leur oeuvre, selon eux. C'est cet argument qui a été préféré par le juge britannique.

La BBC, qui a révélé l'affaire, n'a pas précisé si Pink Floyd s'opposait formellement à la vente des titres à l'unité, ou s'il réclamait simplement que son accord soit sollicité. Quoi qu'il en soit, le groupe a déjà obtenu 60 000 euros de dédommagement pour frais de justice, en dehors des possibles compensations dans un autre dossier. Car le groupe estime aussi que les calculs de royalties sur les ventes en ligne sont faussés. EMI a obtenu que le jugement de ce différend reste secret.

Autre question en attente : la jurisprudence. La décision de la Haute Cour britannique pourrait affecter un certain nombre de cas liés à des contrats signés avant l'apparition de la musique digitale.Pink Floyd en concert en 1973. CC TimDuncan
le 11/03/2010 à 17:31
Pas toujours du code
Koen van Urk publie sur le site PHP Architect un petit rappel très intéressant.

Ce rappel est destiné à l'ensemble des développeurs et des développeuses car lorsque vous réalisez un projet web, il n'est pas toujours nécessaire d'attaquer le code de suite surtout pour effectuer des tests ou de validations.

Il propose d'utiliser une feuille de papier et de s'en servir. Il faut écrire les idées, des graphiques, des schémas... Et même la structure des pages.

Lorsque vous avez établi l'ensemble des tests et valider vous pouvez passer à l'étape suivante.

- It s not all about the code
le 10/03/2010 à 17:28
Seebz code
Faire des scripts en PHP, c'est facile. Par contre, si ces scripts sont déjà faits et disponibles sur internet, c'est encore mieux. Le site Seebz code propose de nombreuses fonctions et des fonctions originales.

Ces fonctions vont vous aider pour améliorer votre site internet car vous trouverez des scripts pour :
- Convertir les urls contenus dans une chaîne en liens cliquables
- Raccourcir une URL
- Récupérer le pagerank d'une page
- Récupérer les derniers statuts d'un utilisateur Twitter
- Utiliser la touche TAB dans les champs Unicodeetc...

- Seebz code
le 10/03/2010 à 17:28
Informations CPU d'un serveur MySQL
De nombreux outils existent pour obtenir des informations sur vos données MySQL.

La plupart des outils proposent une utilisation en ligne de commande ou par interface graphique. Cependant il existe une autre manière d'obtenir ces informations sans utiliser ce mode shell.

Le site Livejournal montre en quelques lignes comment obtenir les informations CPU de votre serveur MySQL.

- Get Linux performance information
Après des semaines de campagne marketing annonçant la future révolution de l'Internet, Cisco a fini par dévoiler... un routeur. L'équipementier américain aurait cependant mis la barre très haut, avec une connexion annoncée de 322 Terabits par seconde. De quoi télécharger l'intégralité de la bibliothèque numérique du Congrès américain en une seconde.

CRS-3, c'est son nom, a déjà été testé par AT&T, l'opérateur américain, selon Cisco. Une dorsale basée sur la technologie 100 Gigabit Ethernet entre la Nouvelle-Orléans et Miami a ainsi été mise en place par AT&T. Autant dire qu'à cette vitesse, le principal marché est celui des FAI, puisqu'elle n'est utile que pour les réseaux principaux de communication. A ce coût aussi, l'exemplaire testé par AT&T valant près de 67 000 euros.

Sur les sites américains, l'annonce a fait du bruit. Business Insider a notamment répertorié « huit choses que vous pourriez faire avec 322 Terabits ». Transférer 4 milliards de mp3 en une minute, l'intégralité des films réalisés de tous temps en quatre minutes, ou le génome de 56 000 personnes en une seconde.

Reste que la révolution de l'Internet annoncée par Cisco, qui passe par la vitesse de transmission des données, ne dépend pas que du routeur. Encore faut-il que les connexions entre ces appareils soient capables de suivre. C'est la condition pour que ce routeur soit la solution des FAI du futur, qui doivent anticiper la multiplication par cinq du trafic mondial dans les trois ans à venir.
Si Yahoo! et AOL ont récemment fait peau neuve avec une toute nouvelle page d'accueil, l'équipe de MSN n'entend pas être à la traîne. Fini le classique bleu foncé, exit le traditionnel logo, place à une touche de fraîcheur! En test depuis le mois de novembre sur preview.msn.com, la nouvelle porte d'entrée du portail Internet de Microsoft est en train d'être déployée aux Etats-Unis ; elle se veut plus épurée et plus « sociale ».

Ces quatre derniers mois, les développeurs de MSN.com auraient recueilli plus de 70 000 retours de testeurs et effectué une trentaine de mises à jour pour concocter cette nouvelle interface. Microsoft en a profité pour donner une place toute particulière à son moteur de recherche Bing dévoilé en mai dernier. Cela se traduit par un champ de recherche plus gros et une section retournant les requêtes les plus populaires du moment. Outre Atlantique, des versions locales de cette page d'accueil seront déployées proposant un flux d'actualité, la météo, les dernières vidéos mais également un répertoire des boutiques locales placées sur Bing Maps ou encore des messages de Twitter géo-localisés . « Lors de la phase de test, l'édition locale de MSN a enregistré une croissance de 5 millions de visiteurs uniques », explique Erik Jorgensen, vice-président de MSN.

Outre les classiques actualités et catégories thématiques (Sports, Divertissements, Finances) nous retrouvons l'intégration de sa boite Hotmail ainsi que la possibilité de prévisualiser les dernières mises à jour de ses contacts sur les réseaux Windows Live, Facebook et Twitter. Le déploiement de cette page se fera de manière progressive aux Etats-Unis auprès de 100 millions de d'utilisateurs.
Depuis l'adoption d'Hadopi, et bien qu'elle ne soit pas encore en action, les internautes auraient déjà adapté leurs pratiques, selon une "première évaluation" de trois chercheurs de l'Université de Rennes. Menée par téléphone en fin d'année dernière auprès de 2 000 individus représentatifs de la population de la région Bretagne, l'étude révèle effectivement que les "pirates numériques", qui représentent d'ailleurs 30% seulement des internautes, se sont majoritairement tournés vers des pratiques de piratage qui échappent à la loi Hadopi.

Pire encore, "bien que le nombre d'internaute fréquentant les réseaux peer-to-peer ait diminué, le nombre de pirates numériques a légèrement augmenté depuis le vote de la loi". Deux tiers de ceux qui ont abandonné le peer-to-peer, seule pratique ciblée par la Haute Autorité, se sont effectivement tournés vers "des pratiques alternatives de piratage échappant à la loi Hadopi". Les services de streaming (tel Megavideo), de téléchargement direct (tels Megaupload ou RapidShare) et les sites et forums de référencement de liens vers ceux-ci ont ainsi la vent en poupe. Le téléchargement illégal depuis le lieu de travail aurait quant à lui augmenté, d'après une précédente étude.

L'étude confirme en outre de précédents résultats qui montrent que les pirates sont d'importants consommateurs de bien culturels. Ils ne sont pas non plus ce que l'étude appelle des "radins numériques", puisque 83% des pirates achètent de la musique ou de la vidéo en ligne, alors que seuls 17% des non pirates le font. L'étude montre enfin que les pirates sont plus jeunes que les non pirates, bien que les internautes qui consomment vidéo et musique en ligne soient jeunes. De là à tirer des conclusions sur l'adéquation du prix de vente des biens culturels à la cible…
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