News

Expérimenté pendant quelques mois par l'Atelier SFR, l'entité chargée de développer de nouveaux services innovants pour l'opérateur, le projet de télésurveillance fixe/mobile "Domwatch" est désormais disponible sous une forme commerciale.

Baptisé désormais SFR Homescope, il permet d'utiliser une solution de télésurveillance via une ou plusieurs webcams commandables à distance par un téléphone mobile ou par un simple navigateur web. La caméra "Homescope" fournie avec cette solution pour 149 euros est reliée en WiFi à une box ADSL et possède un "oeil" orientable à 360 degrés.

Compacte, pouvant donc être déplacée aisément d'une pièce de la maison à une autre, cette webcam évoluée est dotée d'un détecteur de mouvements et est capable d'effectuer automatiquement certains actions une fois un intrus repéré. D'un SMS, d'un texto ou d'un email, le "Homescope" pourra avertir en temps réel le possesseur d'un téléphonie mobile de la présence de ce dernier. Pour le reste, ce périphérique permet de retransmettre le flux vidéo en 3G depuis un mobile 3G compatible. Une application gratuite dédiée pour les iPhone 3G/3GS et les mobiles sera prochainement proposée.

En plus du prix de la caméra IP, il faudra souscrire à une option SFR Homescope facturée 9 euros par mois (-50% pendant 3 mois, sans engagement) pour utiliser cette solution de télésurveillance fixe/mobile.
Le New Oxford American Dictionary, prestigieux dictionnaire anglo-saxon, a choisi "unfriend" comme le mot de l'année 2009. Ce néologisme, qui signifie retirer quelqu'un de ses amis sur un réseau social, relance le débat sur l'utilisation, voire la consécration, de termes issus du Web 2.0.

Certains, conservateurs, pensent que de tels mots ne riment à rien alors que d'autres, qui les utilisent quotidiennement estiment qu'une évolution du langage, et par là même du dictionnaire, est parfaitement justifiée.

En plus du mot « unfriend », d'autres termes issus de l'univers des technologies de l'information et de la communication (TIC) feront leur apparition l'édition 2010 du dictionnaire.

Ainsi, on assistera à l'apparition de hashtag, terme qui désigne un mot clé créé par l'utilisateur sur Twitter, de intexticated pour décrire l'action d'écrire un message sur son téléphone au volant, ou encore de sexting, consacré cette fois-ci à l'envoi, depuis son téléphone portable, de contenus à caractère sexuel.

Apparition d'un terme, utilisation massive, puis enfin entrée dans le dictionnaire : la France n'est pas épargnée par le phénomène. L'édition 2010 du Larousse a par exemple consacré l'anglicisme geek, pourtant originaire d'après le Oxford du moyen haut-allemand geck fou et du néerlandais gek (fou, dans les deux cas).

D'autres termes, issus du Web social, deviennent selon la même tendance des verbes. Par exemple, « poker », issu du « poke » de Facebook, action de donner une tape amicale sur l'épaule ou faire un petit coucou. Véritable phénomène de société, Facebook a son propre verbe : « facebooker », suivi du participe passé dérivé, « facebooké » et même d'un nouveau nom propre : les facebookeurs ou facebookeuses. En anglais, le verbe to facebook a d'ailleurs été intégré à l'édition 2008 du Collins English Dictionary.

Idem pour la célèbre expression LOL (Laughing Out Loud), devenue « loler », ou pour Twitter, réseau social en vue depuis la campagne électorale de Barack Obama. Pour certains internautes, le verbe "twitter" est entré dans le langage quotidien, et l'on parle désormais parfois de "twitterisation", voire de "Twitterature".

Tous ces termes, apparus suite à l'entrée des médias/réseaux sociaux dans nos vies, étaient initialement réservés aux conversations en ligne. Peu à peu, ils font pourtant leur entrée dans les conversations de la vie hors connexion. Am I in if I facebook* ?(*Suis-je branchée si je facebooke ?)
Les abonnés Neufbox de SFR qui sont encore en possession d'un décodeur TV de type MPEG-2 peuvent désormais obtenir son remplacement gratuit par le modèle MPEG-4, distribué par le fournisseur d'accès depuis l'été 2006. Dans un communiqué, SFR se félicite d'être le « premier opérateur » à proposer cet échange gratuitement.

Il est vrai que le renouvellement du matériel fourni par un FAI est le plus souvent payant ou assorti d'une prolongation de l'engagement. Jusqu'ici, SFR facturait 49 euros l'échange du décodeur. Pour profiter de cette offre, les clients concernés devront « en faire la demande sur le site web sfr.fr, rubrique "Mon compte" ou auprès du service clients en contactant le 10 77 ».

Interrogé, SFR indique que cette formule concerne quelques dizaines de milliers d'abonnés, qui n'auront pas à retourner leur ancien décodeur à l'opérateur. On leur conseille plutôt de se tourner vers une déchetterie. L'offre n'induit aucune réengagement auprès de ses services.
Canal+ MediaCenterLe lancement de Windows 7 s'accompagne visiblement d'un nouvel engouement des éditeurs pour l'interface MediaCenter.

Quelques jours après les applications Taratata, ToutLeCiné ou encore CulturePub, c'est au tour du groupe Canal+ d'annoncer la disponibilité de ses chaînes Infosport, i>Télé et Canal+ (en clair) sur la plate-forme multimédia de Microsoft.

A l'instar de ce que proposent déjà les deux partenaires sur la console Xbox, il est donc possible de consulter Canal+ sans utiliser de système de réception (câble, satellite ou hertzien), au travers d'une simple connexion internet haut débit.

Une nouvelle manière de regarder Canal+ sur un ordinateur ou un PC Mediacenter et qui devrait ainsi entrer en concurrence avec le très populaire VLC Media Player.
le 18/11/2009 à 18:16
OpenWebReader 0.1a1
OpenWebReader est une nouvelle API réalisée en PHP sous licence GPL v2+ et 100% compatible avec PHP 5.3

OpenWebReader est actuellement un agrégateur de flux RSS multi-utilisateurs mais dans les prochaines versions, cette API va devenir une RIA (Application Riche) en se basant sur la technologie Ajax.

Les fonctionnalités sont très variées permettant de pouvoir développer diverses applications autonomes ou pas en utilisant son API REST, du même genre que Google Reader.

- OpenWebReader site officiel
- OpenWebReader en français
- capture ecran OpenWebReader
A la suite de consultations sur le thème "internet pour la création musicale", Nathalie Kosciusko-Morizet formule des propositions en faveur du rapprochement entre industrie musicale et secteur numérique.

Consciente de l'évolution du marché, des modes de production et de consommation de la musique, la secrétaire d'Etat chargée de la prospective et de l'économie numérique préconise la création d'un fonds de soutien aux services de musique en ligne innovants. Nathalie Kosciusko-Morizet souhaite également la mise en place d'une aide à la modernisation des outils de perception des sociétés de gestion collective et la simplification des démarches des sites de musique vis-à-vis des ayants droits et des opérateurs télécoms.

NKM s'est aussi prononcée pour une meilleure adaptation de l'offre à la demande des internautes à travers le développement d'offres par abonnement et l'abandon des mesures techniques de protection anticopie "qui pénalisent avant tout les acheteurs de musique légale". Enfin, la secrétaire d'Etat souhaite le renforcement de la présence de la musique française sur les kiosques numériques à l'international, par exemple à travers une subvention exceptionnelle de 500.000 euros au Bureau export de la musique.

Les diffuseurs de musique en ligne, les sociétés de gestion collective de droits d'auteur, les producteurs, les opérateurs et les internautes peuvent avoir des intérêts divergents, voire opposés sur ces problématiques. Dans un communiqué, Nathalie Kosciusko-Morizet note à ce propos :

« Quand, en avril dernier, j'ai décidé de lancer ce cycle de rencontres (...) le contexte était encore à l'affrontement entre les ayants droits et le monde du numérique. La loi création et internet n'avait pas encore été adoptée, les positions apparaissaient comme irréconciliables entre les tenants du strict respect de la loi sur internet, et ceux qui dénonçaient (...) la mise en place de la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi). »

La secrétaire d'Etat poursuit : «  il ne faut plus attendre pour engager la refondation de la chaîne de valeur de la création musicale (...) Je suis donc partie d'un postulat simple : l'économie numérique est porteuse de croissance et créatrice de richesses, pour tous, pourvu qu'elle ne soit ni une zone de non droit, ni la cible de toutes les critiques ou de toutes les convoitises. »
Lors du sommet PDC09, qui se déroule actuellement à Los Angeles, Microsoft a annoncé la publication du code source du .Net Micro Framework, lequel passe par ailleurs en version 4.0. Cet environnement permet de développer et d'exécuter des applications en .Net sur de petits appareils.

Désormais disponible sous la licence Apache 2.0, .Net Micro Framework se retrouve aussi bien au sein des GPS de voiture, des téléphones mobiles ou encore des appareils médicaux. Les développeurs pourront également avoir accès au Base Class Libraries, les bibliothèques utilisées par l'ensemble des langages de programmation basés sur l'environnement .Net.

Peter Galli précise cependant que les piles TCP/IP, mises à disposition par l'éditeur EBSNet, ne sont pas incluses dans le code source, Microsoft n'ayant pas le droit de les redistribuer. Notons également que les librairies de chiffrement ne font pas partie du lot, Colin Miller, chef produit chez Microsoft, explique que ces dernières peuvent être remplacées.

La publication du code source de .Net Micro Framework ne signifie pas pour autant que la société envisage d'abandonner la plateforme. M. Miller affirme que la communauté a souhaité voir la firme impliquée dans les développements futurs afin d'éviter toute fragmentation du projet. "Pour cette raison nous allons mettre en place une équipe spécialisée constituée d'employés de Microsoft et de contributeurs externes afin de continuer la développement d'un produit de haute qualité pour les petits appareils".
La société Adobe vient de publier une première bêta pour le plugin Flash qui passe en version 10.1 et l'environnement AIR 2.0 permettant de créer des applications Internet riches grâce à un éventail de technologies web (XHTML, JavaScript, Flash, Flex).

Avec Flash 10.1 Adobe entend optimiser son lecteur, lequel tire désormais entièrement parti de l'accélération matérielle de l'architecture sur laquelle il est exécuté afin d'offrir un décodage en haute définition des vidéos encodées en H.264. Adobe précise que Flash 10.1.51.45 prend en charge cette décompression matérielle sur les cartes Radeon HD des séries 3xxx et 4xxx et Mobile Radeon HD 4xxx. Du côté de NVIDIA, l'ensemble des cartes est pris en charge à partir des séries GeForce 8. Enfin, on notera la compatibilité avec la famille des chipsets Intel série 4 et supérieures (pilotes à mettre à jour en 15.16.2.1986 du pilote pour Windows Vista et 7), mais aussi avec la puce BCM70012 de Broadcom. Retrouvez enfin ici (PDF) la liste précise des références compatibles et les liens de téléchargement des éventuelles mises à jour de pilotes.

Souvent présenté comme concurrent à Silverlight, Adobe AIR permet surtout de proposer une application fonctionnant aussi bien sous Windows, Mac OS X et Linux. Cette seconde mouture propose une interface de programmation pour les processus natifs ce qui devrait permettre aux applications de communiquer avec les logiciels locaux (carnet d'adresses, calendrier...). Directement depuis une application il sera aussi possible de détecter les périphériques de stockage, par exemple pour la gestion des photos stockées sur une carte SD. AIR 2.0 prend aussi en charge le multipoint, le HTML5 et le CSS3.

Télécharger Flash 10.1 bêta et Adobe AIR 2.0 bêta pour Windows, Mac et Linux
The Pirate Bay amorce aujourd'hui un changement majeur pour sa communauté en annonçant la fermeture du plus grand tracker BitTorrent du monde. Si le célèbre site de téléchargement essuie de multiples actions judiciaires, en particulier de la part des Pays-Bas et de la Suède, cette fermeture n'est cette fois que de son propre fait. Pas de panique, l'équipe de The Pirate Bay assure que la technologie BitTorrent peut désormais fonctionner de manière décentralisée.

"Maintenant que le système décentralisé permettant de trouver des pairs est vraiment au point, TPB a décidé qu'il n'était plus nécessaire de maintenir un traqueur, pour de bon," indique l'équipe de la baie sur son blog. Le traqueur était pour rappel un serveur central chargé de mettre en relation les internautes souhaitant télécharger un même torrent, mais les technologies DHT (Distributed Hash Table) et PEX (Peer Exchange) remplissent la même fonction de manière décentralisée. La première n'est rien d'autre qu'un traqueur distribué, tandis que la seconde permet à des pairs de s'échanger d'autres pairs directement, sans passer par un traqueur. En outre, les liens magnet permettent désormais de lancer un téléchargement sans recourir à un fichier torrent.

Les administrateurs du site mettent en avant le fait que cette distribution entièrement décentralisée rend BitTorrent moins vulnérable aux pannes, puisque tout ne repose plus sur un seul serveur central. En outre, ce procédé blinde vraisemblablement encore un peu plus The Pirate Bay sur le plan juridique, puisqu'il pourrait à terme n'être qu'un annuaire et ne plus héberger aucun fichier ni être un intermédiaire technique entre internautes. Sans compter le soulagement financier qu'entraine la retraite des multiples serveurs nécessaires au fonctionnement du traqueur, autant d'argent qui pourra être réinvesti contre les attaques de la Brein et d'autres éminents défenseurs de l'industrie culturelle…

De "plus grand traqueur BitTorrent du monde", The Pirate Bay est donc devenu aujourd'hui "le site magnétique BitTorrent le plus costaud du monde".
Les habitants d'une petite ville américaine ont récemment été privés de réseau Wi-Fi municipal à la demande de la MPAA et de Sony Pictures Entertainment, à cause d'un internaute surpris en train de télécharger illégalement un film. Face à la puissante association de défense de l'industrie cinématographique américaine, qui représente les principaux studios hollywoodiens, la municipalité s'était exécutée sans autre forme de procès.

Ce réseau Wi-Fi était à la disposition des 11 000 habitants de Coshocton depuis cinq ans et utilisé quotidiennement par une centaine de personnes, y compris par les forces de l'ordre pour l'envoi et la réception de rapports sur le terrain. "C'est malheureux pour ceux qui utilisent le service honnêtement qu'une seule personne ait tout ruiné," s'est d'ailleurs indigné le commissaire de la ville, dont les propos ont été relevés par un quotidien local.

Cette décision démesurée a provoqué à juste titre un tollé médiatique. Face au ridicule de la situation, Jim Kennedy, vice-président de la communication de Sony Pictures Entertainment, a écrit au comté et demandé à ce que les points d'accès soient rebranchés, tout en proposant de les aider à éviter de futures utilisations frauduleuses de leur accès à internet, sans plus de précisions.

Face à une situation similaire en France et dans le cadre de l'Hadopi, gageons que le juge aurait "pris en compte les circonstances et la gravité de l'infraction" pour prendre une décision plus pertinente.
LoadingChargement en cours