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le 13/11/2009 à 23:24
TIC : qui sont les puissants?
Le magazine Forbes vient de publier son classement des personnalités les plus puissantes du monde. Parmi les dix premiers, cinq sont reconnus pour leur influence sur le secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC).

Barack Obama, président des États-Unis, n'est pas seulement l'homme le plus puissant de la planète. Prix Nobel de la paix 2009, il a su, lors de sa campagne électorale, profiter de la puissance du Web. Il est également à l'origine d'un changement de politique américaine dans le domaine des énergies renouvelables et le développement durable. Son chantier ? un « smart grid » ou réseau de compteurs. Cette technologie qui consiste à rendre plus « intelligents » les compteurs électriques doit permettre de mieux maitriser les dépenses énergétiques des ménages américains.

Derrière, après Hu Jintao, le président chinois, Vladimir Putin, le premier ministre russe (ex-président) et Ben S. Bernanke, membre de la réserve fédérale américaine, viennent tout de suite Sergey Brin et Larry Page, les fondateurs de Google. Inutile de rappeler l'impact des technologies du « géant de Moutain View ». Le groupe est à l'origine du plus important moteur de recherche du monde avec 77 milliards de recherches par mois (67% de parts de marché, en août 2009, selon ComScore). Brin et Page n'ont qu'un seul objectif avoué : organiser l'information mondiale...

Vient ensuite Carlos Slim Helu, troisième richesse mondiale et directeur général de l'opérateur télécom mexicain Telemex. Puis Rupert Murdoch, « l'homme qui possède les informations ». Propriétaire d'un empire médiatique (Wall Street Journal, The Sun, MySpace...), il lutte continuellement contre le « pillage » de Google. « Le journalisme de qualité n'est pas bon marché », lui attribue-t-on.

Reste Michael T. Duke, le président-directeur général de Wal-Mart, un géant de la distribution (2 millions d'employés...) et Abdullah bin Abdul Aziz al Saud, roi d'Arabie Saoudite. Avant l'un des pionniers des technologies modernes : William "Bill" Gates III, l'homme le plus riche du monde, selon Forbes.
Lorsqu'il fut dévoilé le 1er avril 2004, le service de courrier électronique Gmail fut d'emblée très médiatisé, non pas pour les fonctionnalités proposées mais pour sa capacité de stockage de 1 Go. Il n'y a pas si longtemps, les acteurs du marché ne proposaient en effet que quelques méga octets. Google souhaitait que tous les internautes puissent conserver une copie de leurs emails au sein d'une archive géante indexée par un moteur de recherche.

Au fil du temps, cette capacité de stockage augmenta de manière régulière selon l'activité enregistrée sur le compte de l'utilisateur. En août 2007, la firme proposa de nouvelles options payantes afin de bénéficier d'un plus grand espace pour stocker ses emails mais également ses clichés hébergés sur PicasaWeb Album. L'internaute dont la boite arrivait à saturation pouvait ainsi choisir d'étendre la capacité de cette dernière de 6 Go moyennant 20 dollars par an et ce, jusqu'à 250 Go.

Google annonce une baisse de ces tarifs ainsi que neuf offres afin de répondre plus précisément aux besoins de chacun. La première souscription est désormais proposée à 5 dollars pour 20 Go d'espace supplémentaires et jusqu'à 16 To (4096 dollars). Aujourd'hui tous les acteurs majeurs du marché se sont alignés sur Gmail. Yahoo! propose le stockage illimité des emails tandis que Windows Live Hotmail offre 5 Go, une capacité qui s'étend également selon l'utilisation de l'internaute et qui semblerait plafonnée à 500 Go.

Aux Etats-Unis, au mois de janvier 2009, Gmail a enregistré une hausse de 88% sur un an avec une part de 10,82% et 31,2 millions de visiteurs uniques. Yahoo! est en pôle position du marché avec une part de 56,45% et 92,5 millions de visiteurs uniques devant Hotmail qui affiche une baisse régulière à 19,14% avec 43,4 millions de visiteurs.

Cette initiative ne manquera pas d'attiser les rumeurs autour du fameux GDrive, le très attendu espace de stockage en ligne au sein duquel l'internaute pourrait indexer l'ensemble de ses documents, mais cela est une autre histoire...
Finalement, il ne s'agissait pas que d'une simple rumeur, Microsoft annonce un partenariat avec le moteur de recherche sémantique Wolfram Alpha afin de retourner de nouvelles données directement au sein de Bing. En signant avec Wolfram, Microsoft ajoute un nouvel atout à son jeu contre Google.

Au mois d'octobre dernier, le physicien britannique Stephen Wolfram avait finalement décidé d'ouvrir l'interface de programmation de son moteur de recherche auprès des développeurs et Bing entend bien en profiter. Schoeller Porter, de l'équipe de M.Wolfram, explique sur le blog officiel de la société : "à partir d'aujourd'hui la base de connaissances de Wolfram|Alpha, calculée à partir de données expertisées, enrichira les résultats de Bing dans quelques domaines sélectionnés comme la nutrition, la santé et les mathématiques avancées (...) En utilisant notre API, Bing sera capable d'accéder simplement aux dizaines de milliers d'algorithmes et aux trillions de données de Wolfram|Alpha pour intégrer directement ces calculs au sein des résultats de recherche". Rappelons que l'accès à la technologie de Wolfram est payant et que les coûts dépendent de l'usage et du nombre d'appels effectués à l'API du moteur. Reste à savoir si cette alliance sera rentable pour Microsoft.

Parallèlement, l'équipe de Bing annonce que les informations touristiques seront plus approfondies avec un rapport plus détaillé de la météo ou des divertissements locaux. Les internautes auront aussi la possibilité de lire des témoignages sur les établissements hospitaliers obtenus à partir de différentes sources. Vous pouvez retrouver une animation présentant l'ensemble des nouveautés en détail ici (Silverlight requis).
Après avoir introduit Simple, un langage de programmation pour Android fondé sur le BASIC, les ingénieurs de la société californienne présentent cette fois le langage Go. Ce dernier fut initialement créé par Robert Griesemer, Rob Pike et Ken Thompson en 2007.

Sur le site officiel, Google explique que ces dix dernières années aucun langage de programmation ne s'est véritablement distingué bien que le paysage informatique ait beaucoup évolué. Ainsi, si les machines d'aujourd'hui sont bien plus rapides que celles d'hier, le développement de logiciel ne s'est pas pour autant accéléré. Google souhaite également répondre aux limites offertes par les langages actuels en regroupant l'ensemble des points forts de chacun, à savoir, une facilité de prise en main avec une exécution et une compilation efficace. Go permettrait ainsi de compiler un gros programme en quelques secondes sur un seul ordinateur. L'analyse des dépendances serait quant à elle largement facilitée. Notons aussi la prise en charge des machines multi-coeur.

"Go est un projet. Nous espérons que les utilisateurs les plus aventureux l'essaieront pour se faire une idée. Tous ne l'adopteront pas mais nous espérons qu'un nombre suffisant sera satisfait de cette approche afin d'en justifier son développement futur.", explique ainsi Google, en ajoutant que Go est distribué en open source.

Pour de plus amples informations, rendez-vous sur Golang.org. Retrouvez également une vidéo de présentation en anglais ici.
Au mois d'octobre, John Lilly, le PDG de la fondation Mozilla, avait déclaré au magazine GigaOm qu'une première application de la marque serait prochainement disponible sur les terminaux tactiles d'Apple. Beaucoup commencèrent alors à spéculer sur une version optimisée du navigateur Fennec déjà disponible en alpha sur Windows Mobile et bientôt sur Android. Nous apprenons cependant que les iPhonautes devront belle et bien se contenter de Safari Mobile.

Interrogé par The Register, Asa Dotzler, directeur du développement communautaire chez Mozilla, explique : "Il y a quelque chose issu de l'expérience de Firefox et de Mozilla que l'on pourrait retrouver sur l'iPhone - ce n'est pas un navigateur Firefox. Nous avons plusieurs personnes mettant au point des idées de prototypes qui pourraient finalement devenir des applications iPhone".

Les développeurs souhaitant mettre à disposition leurs applications au sein de l'App Store doivent se soumette à des règles strictes et notamment garantir que ces dernières n'entrent pas en conflit avec une application fournie par Apple et installée par défaut sur les terminaux. Dans la mesure où le navigateur Safari Mobile est embarqué au sein de l'iPhone OS, cela laisse donc peu de place à un logiciel concurrent.

M. Dotzler précise : "Il n'y a aucun projet, aucune intention, ni même aucune discussion concernant le développement d'un navigateur (...) si vous acceptez les termes du kit de développement vous ne pouvez pas développer un autre navigateur".

Aucune précision n'a cependant été apportée sur les prototypes en cours de développement. Certains avancent un outil de synchronisation de données basé sur la technologie Weave (transfert des favoris, des mots de passe ou encore des groupes d'onglets favoris...).
La feuille de route pour l'environnement de bureau GNOME, embarqué au sein de nombreuses distributions de Linux, a été mise à jour. Finalement, la publication de la très attendue version 3.0 se voit repoussée au mois de septembre 2010.

Il fut initialement décidé que la version 2.30 serait directement remplacée par la v.3.0. Le travail devait se concentrer sur l'infrastructure même de la plateforme sans trop de modifications visibles pour les utilisateurs. Finalement, la version 3.0 de GNOME devrait offrir une toute nouvelle ergonomie.

Gnome 3.0 adoptera un nouveau gestionnaire de fenêtres baptisé Mutter qui utilise les bibliothèques GTK+ et Clutter. Revue en profondeur, l'interface se caractérisera notamment par une barre latérale dynamique placée à gauche de l'écran et partir de laquelle il sera possible de naviguer ses dossiers et de lancer ses programmes.

Vincent Untz, de l'équipe de développement de GNOME, explique dans un message envoyé sur la liste de diffusion officielle : "GNOME 3.0 sera publié en septembre 2010, en attendant nous sortirons GNOME 2.30 en mars 2010, ce qui perpétuera notre traditionnel cycle de six mois". Il ajoute : "Avant toute chose GNOME est basé sur un niveau de développement de qualité. Pour cette raison la communauté souhaite que GNOME 3.0 soit fonctionnel pour l'ensemble des utilisateurs ; nous estimons ainsi qu'une sortie au mois de septembre est plus appropriée".

Parmi les distributions de Linux grand public embarquant GNOME par défaut nous retrouvons notamment Ubuntu. La prochaine mouture du système de Canonical, Lucid Lynx, prévue pour avril 2010, n'embarquera finalement pas cette mise à jour majeure. Chez Mandriva, Anne Nicolas vice-président de l'ingénierie, expliquait : "d'après les retours de nos utilisateurs on est presque à 50/50. Plus précisément, 57% des utilisateurs préfèrent KDE et 43% utilisent GNOME".
Les membres de l'équipe de Mozilla Labs chargés du développement de Jetpack annoncent sur leur blog officiel la mise à disposition d'un répertoire dédié aux nouvelles extensions du navigateur Firefox. Rappelons qu'en comparaison au gestionnaire d'add-ons actuellement implémenté au sein du navigateur, Jetpack présente plusieurs avantages. En effet, ces extensions sont codées avec des langages web (HTML, CSS, JavaScript) ce qui facilite donc leur développement et le rend plus accessible. Par ailleurs cela permet de garantir la compatiblité d'une extension à chaque nouvelle mouture de Firefox, un problème bien souvent pointé du doigt par les utilisateurs.

Le catalogue, baptisé Jetpack Gallery, propose les fonctionnalités classiques à savoir le tri des applications par mots-clés, par auteurs ou encore par degré de popularité. En outre, chaque extension est agrémentée d'une description, de captures d'écran et d'une vidéo de démonstration. A l'heure actuelle 25 Jetpacks sont listés parmi lesquels nous retrouvons un système de notification pour Gmail ou Google Wave, un outil de traduction ou encore un dispositif anti-pub.

Selon la feuille de route de Firefox, Jetpack devrait être implémenté au sein de la quatrième mouture du navigateur, laquelle finalisera aussi l'intégration de la technologie Weave qui devrait être amorcée en version 3.7.
Les paroles s'envolent, les écrits restent, particulièrement sur Internet. Afin que cette mémoire persistante ne porte pas préjudice à des internautes parfois peu sensibilités à la question, les sénateurs Yves Détraigne (MoDem) et Anne-Marie Escoffier (PRG) ont récemment élaboré une proposition de loi visant à encadrer la conservation des données personnelle, le droit à la suppression des données et les éventuels recours juridiques que pourrait soulever ces différents points. La secrétaire d'État à l'Économie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui organise jeudi un atelier de travail sur la question, préfère une charte de bonne conduite plutôt qu'une loi.Projet de loi : droit à l'oubli, mais pas seulement

Dans leur proposition de « loi visant à mieux garantir le droit à la vie privée à l'heure du numérique », les sénateurs Détraigne et Escoffier suggèrent notamment que soit prodiguée dans les établissements scolaires « une information sur les risques liés aux usages des services de communication au public en ligne ».

Pour renforcer le droit à l'oubli, c'est à dire la possibilité pour un internaute de faire disparaitre les traces de ses actes susceptibles de figurer sur les serveurs de services Web auxquels ils auraient eu recours, le projet suggère qu'un individu puisse demander à connaitre l'origine des informations que l'on détient sur lui, mais aussi que le droit "d'opposition" devienne un véritable "droit de suppression", garanti et sans frais. En parallèle, il propose de renforcer le pouvoir de sanction ainsi que les possibilités d'actions juridictionnelles de la Cnil.

La portée du texte ne s'arrête toutefois pas à ces dispositions concrètes. Le projet veut également régler la question de l'adresse IP, en lui conférant une bonne fois pour toute le statut de donnée personnelle, remis en cause par différents avis juridiques. L'intérêt, selon ses auteurs, est que l'internaute bénéficierait ainsi sans restriction des protections garanties par la loi "informatique et libertés" et par la Cnil. La question reste délicate, dans la mesure où une adresse IP identifie un accès à Internet, mais pas forcément un individu. Une décision ne serait donc pas sans répercussions sur d'autres dossiers à commencer, sans doute, par la loi Hadopi.

La proposition envisage également la question des fichiers de données personnelles conçus et utilisés par les forces de police, dont la création et la définition devrait selon les auteurs incomber de façon exclusive au pouvoir réglementaire, sans passer de façon systématique par la case parlementaire.Une charte plutôt qu'une loi ?

Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, il n'est pas indispensable de légiférer. La secrétaire d'Etat se dit en faveur d'une charte à laquelle adhèreraient les éditeurs de services en ligne, et imagine un dispositif de labellisation grâce auquel l'internaute saurait s'il évolue dans un espace "anonyme" ou au contraire dans une zone où des données sont susceptibles d'être recueillies à son sujet. « Chaque site déterminera dans lequel de ces espaces il voudra être labellisé », explique NKM à Libération, « Vous saurez ainsi quels types de garanties ont été demandés aux autres internautes ».

Dans un cas comme dans l'autre, cette question du droit à l'oubli reste particulièrement délicate. Il faut en effet gérer d'un côté les traces que l'internaute laisse volontairement en ligne (messages sur un forum, publications sur un réseau social, etc.), mais aussi les colossaux volumes de données que représentent les logs de connexion, les cookies et autres dispositifs d'analyse.
La semaine dernière nous apprenions que la société Psystar, commercialisant ses ordinateurs sous le système d'exploitation Mac OS X, avait été accusée d'avoir violé la licence APSL2 déposée par le développeur russe Netkas pour son outil Boot-132. Plus précisément Psystar aurait implémenté cette technologie au sein du logiciel Rebel EFI qui permet à l'utilisateur d'installer le système d'exploitation d'Apple sur un PC compatible. Netkas expliquait que selon les termes de la licence, la société aurait dû redistribuer le code source de Boot-132.

Face à ces accusations Psystar dément en bloc. Dans un entretien recueilli par le Miami New Times, le co-fondateur de la firme Rudy Kendall, déclare : "la première chose que vous devez faire c'est oublier tout ce que vous avez lu sur Internet concernant la manière dont cela fonctionne car tout cela est complètement faux". Il ajoute que lui et son frère Robert, également co-fondateur de Psystar ont vécu au sein d'une famille modeste n'ayant pas l'argent nécessaire pour acquérir les Mac de toute première génération. Ils auraient ainsi mis au point leur propre technologie permettant de faire fonctionner Mac OS X sur des ordinateurs moins chers. Qu'ils soient fondés ou non, ces propos ne manqueront pas d'attiser les frictions avec la communauté Hackintosh.

Reste à savoir si l'affaire en restera là ou si le développeur Netkas emploiera d'autres méthodes afin d'obliger Psystar à publier son code source.
Au pays des détracteurs du concept de brevet logiciel, on voit rouge. Microsoft a en effet obtenu le 10 novembre dernier la validation, par le bureau américain des brevets (USPTO), d'une demande de dépôt visant à protéger un système d'élévation des droits utilisateurs, dans le cadre duquel il serait demandé à l'utilisateur d'entrer un mot de passe pour accéder à certains privilèges. Pour le site spécialisé Groklaw, l'idée n'est pas sans rappeler la célèbre commande sudo dont la mise au point remonte aux années 80.

Le brevet obtenu par Microsoft décrit en effet un système qui permet à un utilisateur d'obtenir l'élévation de ses droits. « Dans l'une des implémentations posibles ce système ou cette méthode présente à l'utilisateur une interface lui permettant de s'identifier comme détenteur d'un compte ayant le droit d'effectuer une action ». Cette fenêtre est censée s'ouvrir lorsque l'utilisateur essaie d'accomplir une action pour laquelle il ne détient pas un niveau de privilèges suffisant, explique encore le texte du brevet.

En environnement Unix, on utilise la commande sudo (substitute user do) pour obtenir temporairement des privilèges supérieurs à ceux qui sont normalement alloués au compte de l'utilisateur. Il convient alors d'entrer le mot de passe de son compte, pour pouvoir effectuer au sein du système certaines actions potentiellement sensibles (plus d'informations).

« Seigneur, seigneur, seigneur, ils n'éprouvent aucune honte. Il apparait que Microsoft vient juste de faire breveter sudo, dans une version personnalisée », s'indigne le site spécialisé Groklaw, très impliqué dans les problématiques liées à la propriété intellectuelle dans la sphère informatique.

Difficile, effectivement, de ne pas faire le rapprochement entre le concept déposé par Microsoft et la commande sudo. En y regardant de plus près, il apparait toutefois que Microsoft protège un dispositif plus précis, qui prévoit qu'une fenêtre surgisse pour demander un mot de passe à l'utilisateur avant exécution d'une commande susceptible d'entrainer des modifications du système (installation d'un logiciel par exemple), alors que sudo requiert une action préalable de l'utilisateur.

Les similitudes sont peut-être donc plus à chercher du côté de l'UAC (User Account Countrol). S'il fallait trouver un parallèle dans l'univers du logiciel libre, ce pourrait être PolicyKit.

Quoi qu'il en soit, l'affaire devrait attiser une nouvelle fois les polémiques autour des brevets logiciels. Cette idée d'une fenêtre d'alerte demandant un mot de passe à l'utilisateur n'est pas nouvelle, et se voit déjà utilisée dans de nombreux produits, libres ou propriétaires. Dès lors, le bureau américain des brevets a-t-il bien fait d'en accorder la paternité à Microsoft ?
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