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Pendant qu'Asus travaille au portage d'Android sur ses Eee PC, qui sont pour le moment proposés avec Xandros Linux, Dell vend un tiers de ses Inspiron Mini 9 sous Ubuntu Linux. Ces ordinateurs, dispensés d'une coûteuse licence, sont bien meilleurs marché que leurs équivalents livrés avec Windows XP. En France, les mini-portables Dell livrés sous Ubuntu Linux et Windows XP, ces derniers étant certes plus puissants, sont ainsi commercialisés respectivement 250 et 350 euros.

Le second fabricant mondial d'ordinateurs se félicite du travail de communication fait autour de Linux, et du taux de machines livrées avec la distribution la plus populaire, qui serait d'ailleurs bien supérieur à celui de ses concurrents. Contrairement à ces derniers, Dell recevrait ainsi peu de retours.

Reste à savoir si ces machines restent sous Ubuntu après leur livraison.
Le mois dernier, suite à une plainte déposée par l'éditeur norvégien Opera, la Commission Européenne a décidé de se pencher sur la problématique d'abus de position dominante qu'entretient Microsoft au fil des années en intégrant directement certains de ses logiciels au sein du système d'exploitation (Media Player, Internet Explorer). Déjà sanctionné par le passé, Microsoft fut obligé de commercialiser Windows XP Home Edition N, une version du système n'embarquant pas par défaut le lecteur Windows Media Player... mais vendue plus cher que la version standard de Windows XP.

Opera Software estime que l'intégration d'Internet Explorer à Windows porte préjudice aux logiciels concurrents. Le 9 février dernier Mitchell Baker, la présidente de la fondation Mozilla, annonçait publiquement sur son blog que son équipe se rangerait du côté de Bruxelles et soulignait que l'internaute devait être libre d'utiliser le navigateur de son choix.C'est en partie sur l'argument de Mitchell Baker que s'appuie Google pour affirmer son soutien à la Commission Européenne. Par ailleurs, Google estime que l'intégration d'Internet Explorer à de Windows freine toute concurrence au sein des navigateurs et empêche le marché d'innover.La déclaration du géant de Mountain View doit cependant être modérée puisqu'au mois de novembre, dans un entretien avec le Times Online, Sundar Pichai, vice-président chez Google expliquait : "nous allons probablement commencer des partenariats de distribution [...] il se pourrait que nous travaillions avec des fabricants OEM afin qu'ils vendent des ordinateurs sur lesquels Chrome serait pré-installé.". De toute évidence, si Google entame de telles négociations, c'est précisément pour grignoter quelques parts de marché à Internet Explorer... Car si l'innovation était au coeur du problème, l'on pourrait donc se demander pourquoi Google ne s'est pas joint à Opera en premier instance...

Au 17 janvier dernier, la Commission Européenne a envoyé un communiqué à Microsoft demandant à la société d'ôter son navigateur du système d'exploitation. Aujourd'hui, la balle est dans le camp de Redmond.
Le cycle de développement du navigateur Internet Explorer, décidément tumultueux, fut rallongé avec l'apparition surprise d'une RC1 à la mi-janvier 2009. Selon une interview accordée par Microsoft au site Wzor.net le 21 février 2009, la version RTM "Release to Manufacturing" d'Internet Explorer 8 serait actuellement terminée et disponible en interne. En attendant les ultimes compilations et localisations, la build 8.0.6001.18691 devrait être distribuée rapidement par les voix traditionnelles via MSDN, Technet et Connect.

Comme convenu, la sortie publique et mondiale devrait avoir lieu durant la deuxième semaine du mois de mars 2009.
le 24/02/2009 à 22:15
Wordcraft 0.8
Wordcraft est une API réalisé en PHP et MySQL vous permettant de réaliser des blogs. Il se veut être simple et léger.

Ce nouveau projet propose une interface WYSIWYG editée avec YUI. Vous pourrez utiliser des options comme le captcha ou Akismet.

Les autres options sont très répandu comme le marquage des postes, la date de publication, le mod_rewrite, les emails de notifications aux auteurs....

Cette nouvelle version a subit quelques importantes évolutions, comme la possibilité de réaliser des pages HTML plus facilement, une documentation pour maitriser l'outil.

- Wordcraft 0.8
La version 4.0 du navigateur Safari développé par Apple est désormais disponible en bêta publique. Cette nouvelle mouture inaugure de nombreux changements tant sur l'ergonomie que sous le capot. Désormais, elle intègre le moteur Nitro permettant, selon l'éditeur, une exécution du code Javascript 4,2 fois plus rapide que son prédécesseur sous Safari 3.2.2. Toujours selon Apple, en comparaison avec ses principaux concurrents, le gain est 30 fois supérieur à Internet Explorer 7 et 3 fois plus par rapport à Mozilla Firefox. À noter aussi une meilleure gestion des standards web HTML et CSS 3 améliorant l'interactivité des nouvelles générations d'applications web. Pour ce qui est du test Acid 3, Safari 4.0 bêta obtient haut la main un 100 %, lorsque Mozilla Firefox 3.0.6 réalise un score honorable de 71 % !

Côté interface, on constate de prime abord sous Windows une métamorphose de son apparence. L'adoption des rendus des polices et de la barre de titre permet une intégration quasi parfaite sous XP dépourvu de thème alternatif et Vista. Le grand public retiendra surtout l'apparition de nouvelles fonctions ludiques sensées offrir un meilleur confort d'utilisation. Apple reprend avec brio le fameux « Cover Flow » présent sur iTunes, donnant la possibilité de naviguer de manière intuitive à travers l'historique et les signets. Ce système affiche un aperçu rapide des pages web dans leur intégralité, un simple clic autorisant l'ouverture du site. Tout comme pour Firefox, les sites les plus visités seront mémorisés. En passant en mode Top Sites, vous accèderez à vos pages web favorites présentées sur un mur virtuel.

De plus, on remarquera le déménagement des onglets vers l'extérieur, influence probable du navigateur Google Chrome. Bien qu'empruntée, l'idée est bonne, mais le rendu visuel n'est pas vraiment des plus agréable. Enfin, on retrouvera avec étonnement, une fonction similaire à la « barre géniale » sous Mozilla Firefox. Nommée Smart Address Field, elle affichera des suggestions d'adresses en fonction du classement des sites les plus visités, des marques pages et de votre historique.
Brièvement mentionné par Steve Jobs en juin dernier lors du sommet de la WWDC, Snow Leopard (Mac OS X 10.6), le prochain système d'exploitation d'Apple, est actuellement en cours de développement et testé par un groupe de développeurs privé.

Rappelons qu'avec Snow Leopard, Apple entend surtout revoir les fondations du système en optimisant ce dernier pour les processeurs multicoeurs avec, entre autres, une prise en charge plus poussée de la mémoire vive, une nouvelle plateforme multimédia baptisée Quicktime X et une compatibilité native avec Microsoft Exchange 2007.

Au début du mois, Apple a mis à disposition pour les développeurs la build 10a261 qui embarque une technologie de triangulation géographique, avec CoreLocation, ainsi que de nouvelles fonctionnalités pour le trackpad multipoint. Le magazine Worldofapple a publié une série de clichés du système. Globalement, l'interface utilisateur n'a pas été modifiée et l'on ne notera que quelques changements mineurs. Apple n'a pas encore embarqué la nouvelle plateforme multimédia en revanche, toutes les fonctionnalités de Quicktime sont activées par défaut, ce qui laisse penser que QuickTime Pro devrait s'effacer où subir quelques changements à la sortie de Quicktime X.Le panneau de contrôle de Mac OS X 10.6. Pour Snow Leopard, Apple a optimisé l'ensemble de ses applications.

Notez que pour la fonctionnalité Stacks, introduite dans Leopard, il sera possible de naviguer directement à l'intérieur d'un dossier en mode de vue Grille.

Retrouvez la galerie complète sur Worldofapple.com.
En décembre 2007, les chercheurs de Mozilla Labs ont levé le voile sur Weave, un environnement d'exécution en ligne permettant, entre autres, de synchroniser, via un serveur web, ses préférences et informations personnelles (historique de navigation, favoris) sur l'ensemble de ses machines. Actuellement en bêta sur invitation, Weave se présente comme une extension de Firefox.

Jono DiCarlo, de l'équipe de Weave, annonce sur le blog de Mozilla Labs que cette même technologie sera disponible pour Fennec, la version mobile de Firefox en cours de développement, afin de synchroniser les onglets ouverts. De cette manière, si après une session de surf l'utilisateur quitte son ordinateur, il retrouvera en copie locale sur son téléphone les mêmes onglets ouverts et pourra donc y accéder plus rapidement.

Avec Weave, Mozilla se lance clairement dans le service en ligne et l'arrivée de Fennec promet une expérience largement simplifiée pour l'utilisateur qui n'est pas sans rappeler les synchronisation des favoris entre le navigateur Safari et l'iPhone.
Peut-être certains d'entre vous utilisent-ils le service Live Mesh pour synchroniser leurs fichiers entre différentes machines tout en les hébergeant en ligne sur un serveur de Windows Azure. Si les frontières entre le disque local et le disque virtuel s'effacent peu à peu, l'on pourrait s'interroger sur les manières de tirer réellement partie de la technologie de Windows Azure. Quelques ingénieurs du laboratoire Microsoft Research se sont penchés sur la question et ont levé le voile sur Social Desktop, un nouveau concept visant à mélanger l'explorateur de fichiers de Windows à des services Internet.

Pour chaque document créé, l'explorateur de fichiers génère automatiquement un URL permettant de partager ce dernier sans avoir à le mettre en ligne ou à le relocaliser sur la machine. En effet, le bureau-même est basée sur la technologie Silverlight et s'appuie sur un serveur de Windows Azure. Via un lien universel, le visiteur pourra accéder au document depuis n'importe quel terminal afin de le commenter ou de lui ajouter un label.

Puisque Social Desktop est basé sur l'environnement .NET, l'ensemble des dossiers et fichiers locaux est accessible au travers d'un pare-feu et génère automatiquement des flux RSS (pour les dossiers, les labels, les commentaires...).
Après l'iPhone, le foot. Le tribunal de commerce de Paris a finalement donné raison lundi à Free et Neuf (depuis racheté par SFR) en faisant casser l'exclusivité de l'offre sportive de la télévision d'Orange. L'opérateur historique dispose maintenant d'un délai d'un mois de proposer une offre de gros à tous les diffuseurs intéressés, sous peine d'une astreinte de 50.000 euros par jour de retard.

Depuis le 9 août 2008, Orange commercialise auprès de ses abonnés une offre facturée six euros par mois et donnant accès à la diffusion en direct des rencontres de Ligue 1 du samedi soir, ainsi qu'à un service de vidéo à la demande et un magazine de 52 minutes reprenant toute l'actualité de la journée du championnat. Pour accéder à cette offre, il est impératif d'être abonné aux services triple play de l'opérateur, qui comptait sur cette exclusivité pour attirer de nouveaux abonnés et ainsi rentabiliser les 203 millions d'euros investis : une condition sine qua none que dénoncent ses concurrents.

"Le tribunal de commerce remet en cause la légalité de cette offre car elle prend en otage le consommateur à travers une "vente liée"", a expliqué à l'AFP un porte-parole de SFR qui, comme Free, s'est déclaré prêt à relayer Orange Sport sur son réseau.

La stratégie d'Orange remise en question ? Début février, l'opérateur a également été attaqué par SFR et Canal+ au sujet de ses offres de contenus, football et séries. "La vente liée de services télécoms et audiovisuels ne doit pas pouvoir être mis en oeuvre par un acteur en position dominante, qui bénéficie d'une rente de situation monopolistique sur le marché du téléphone fixe", affirmait alors Bertrand Méheut, PDG de Canal+.

"Une fois que nous aurons étudié (la décision du tribunal), nous déciderons des mesures à prendre sans exclure aucune option", s'est pour l'instant contenté de déclarer Orange.
Si le CES, début janvier à Las Vegas, et le Mobile World Congress de février à Barcelone ont fait salle comble, il risque de ne pas en aller de même pour les quelque trente halls d'exposition du Messe de Hanovre, où se tiendra du 3 au 8 mars prochain le CeBIT 2009, grand messe européenne des technologies de l'information. Selon ses organisateurs, le salon verrait en effet le nombre de ses exposants baisser de plus de 26% par rapport à 2008.

Cette édition devrait par conséquent accueillir moins de 4.300 entreprises provenant de 69 pays différents, contre 5.845 en 2008, selon Deutsche Messe, la société qui gère l'événement. « Au vu de l'ampleur de la crise, ce chiffre est un succès », a toutefois estimé Ernst Raue, l'un de ses dirigeants, cité par l'AFP.

Le salon sera inauguré par la chancelière allemande Angela Merkel et le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger. L'Etat américain, historiquement très actif dans le domaine des nouvelles technologies, sera cette année l'invité d'honneur d'un salon qui devrait une nouvelle fois être placé sous le signe du green IT, des services en ligne et de la convergence.
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