News

Bête noire de nombreux développeurs du fait de son non respect des standards, le navigateur Internet Explorer 6 est, près de huit ans après sa sortie, toujours utilisé par une partie de la population des internautes. Parti de Norvège, un vent de fronde s'élève depuis quelques jours en ligne contre ce navigateur obsolète, à l'initiative notable de quelques grands sites locaux qui, vendredi, ont reçu un soutien relativement inattendu : celui de la branche locale de Microsoft.

Chez les grandes entreprises, la migration vers un nouveau logiciel - qu'il s'agisse d'IE7 ou d'une de ses alternatives - nécessite un chantier de grande ampleur, du fait d'éventuelles incompatibilités avec le système d'information. A ces parcs, souvent composés de milliers de machines, s'ajoutent les particuliers qui n'ont jamais cherché à aller plus loin qu'IE6, navigateur qui reste intégré par défaut à Windows XP, même depuis la sortie du SP3. Restent également les utilisateurs de Windows 2000, qui ne peuvent accéder aux versions ultérieures d'Internet Explorer.

Résultat des courses : selon les pays, de 10 à 20% des internautes utilisent encore IE6, bien que soit depuis sorti IE7, son successeur, sans oublier les premières versions de test de la génération suivante, IE8.

C'est le site finn.no, numéro un norvégien des petites annonces et de l'achat vente entre particuliers, qui ouvre le feu le 19 février, avec un communiqué (.pdf, anglais) dans lequel il explique que les principaux médias du pays inviteront maintenant sur leurs pages les internautes à mettre à jour IE6, dans la mesure où le navigateur ne gère pas parfaitement leurs fonctionnalités. Certains se contentent d'appeler à la mise à jour, tandis que d'autres en profitent pour faire la promotion d'autres navigateurs, Firefox ou Opera.

Microsoft lui-même s'est joint au mouvement. Dans un communiqué daté du 19 février, la branche norvégienne de l'éditeur explique ainsi que "de nombreux développements ont été faits sur le Web depuis qu'IE6 a été lancé", et invite les internautes à migrer vers IE7 ou vers l'actuelle version RC d'IE8, mais souligne tout de même que continuer à utiliser IE6 ne fait pas courir de risque particulier au niveau de la sécurité.
Les ingénieurs du laboratoire Microsoft Research ont récemment publié un rapport sur un concept baptisé Gazelle, une application à mi-chemin entre le navigateur et le système d'exploitation. Pour ce projet, l'équipe s'est inspirée de Chrome et la manière dont le navigateur de Google attribue un nouveau processus pour chaque onglet.

Avec Gazelle, les chercheurs ont mis au point une nouvelle architecture en misant sur la sécurité du navigateur qui offre plus de contrôle sur chacune des ressources du navigateur. C'est le kernel, au coeur de l'application, qui est chargé de gérer la communication entre les différents composants du navigateur (par exemple les plugins).

Les chercheurs ont testé Gazelle sur Windows Vista avec l'environnement .NET et s'ils ont pu surfer sur une petite vingtaine de sites Internet, les performances ne sont pas encore satisfaisantes. Gazelle reste donc à l'état de concept et ne devrait pas remplacer Internet Explorer de si tôt même si en conclusion du rapport, les chercheurs avouent : "l'intégration et l'évaluation de notre prototype basé sur IE montre que ce navigateur multiprocessus réagissant à la manière d'un OS tiendrait ses promesses pour un usage courant".

Les anglophones pourront retrouver l'intégralité de ce rapport ici (PDF)
En Italie, le gouvernement tient à se mettre à l'heure des nouvelles technologies et se demande s'il ne serait pas judicieux d'enregistrer les conversations téléphoniques effectuées par voix sur IP afin de répérer les membres du crime organisé et des trafiquants d'armes.

Interrogé par le magazine ZDnet, Carmen Manfredda, de l'unité Eurojust en charge de déployer les stratégies nécessaires pour sécuriser l'Union Européenne, explique : "la possibilité d'intercepter des appels de téléphonie par Internet serait un élément essentiel dans la lutte contre le crime international organisé en Europe et au-delà [...] Notre but n'est pas de priver les utilisateurs de la téléphonie par Internet mais d'empêcher les criminels d'utiliser Skype et autres afin de planifier et d'organiser leurs actions illégales".

C'est le département italien de lutte contre la mafia qui a contacté Eurojust afin de trouver une solution, tout en assurant une protection des données et le respect des droits civiques. La police de Milan aurait contacté l'équipe de Skype afin de pouvoir déchiffrer le protocole de communication mais la filiale de Ebay a refusé de partager la moindre information. Selon les autorités italiennes, un trafiquant de cocaïne aurait demandé à l'un de ses complices de passer sur le service de VoIP afin d'obtenir de plus amples informations sur une livraison de 2kg de drogue.

L'affaire fut reportée au bureau d'Eurojust et pourrait obliger la firme américaine à se plier à l'autorité européenne.

En octobre dernier nous apprenions que le fournisseur d'accès à Internet chinois TOM Online filtrait les communications des utilisateurs de Skype contenant certains mots censurés ou des discussions portant sur d'épineux sujets tels que la libération du Tibet. Outre-Manche, le gouvernement britannique travaille déjà sur une base de données nationale répertoriant l'ensemble des activités Internet des citoyens ainsi que les SMS échangés entre eux.
Le nouvel album du célebrissime groupe de rock U2 sort le 27 février en France, mais il est déjà en téléchargement illégal sur BitTorrent et autres blogs proposant des liens RapidShare. Malgré la paranoïa du groupe, qui se prémunit des fuites en refusant l'envoi de disques de promotion et en organisant des séances d'écoute privées, "No Line on the Horizon" a été diffusé dès le 17 février par Universal Music Australia qui l'aurait malencontreusement mis en vente en téléchargement légal pendant deux heures. Cette fuite fut à l'origine d'une inquiétante rumeur que les intéressés se sont empressés de démentir ce matin.

Le service de statistique et de recommandation musicale Last.fm recense ainsi plus de 7 000 internautes ayant écouté au moins l'un des morceaux du futur album. Autant de cibles potentielles pour la RIAA et ses acolytes les maisons de disque, qui se seraient procurées auprès du-dit service les dernières statistiques d'écoute dans l'optique de poursuivre certains utilisateurs. C'est en tout cas ce que révélait le blog américain TechCrunch au début du week-end, d'un informateur travaillant pour CBS, la maison mère de Last.fm.

La RIAA et Last.fm ont réfuté à tour de rôle cette rumeur. "Personne ne nous a jamais réclamé ce genre d'informations, et si tel avait été le cas nous n'aurions pas accepté," a ainsi déclaré Russ Garrett, un des représentants de ce dernier, admettant que les labels obtenaient des statistiques plus détaillées que celles qui sont publiées sur le site, sans toutefois qu'elles permettent d'identifier les auditeurs. L'association de défense des majors s'est quant à elle contentée d'annoncer que ce que la rumeur prétendait "n'était pas vrai".

De là à imaginer que la fuite fut intentionnelle et orchestrée pour créer du buzz autour de cet album très attendu...
Une équipe de scientifiques américains vient de mettre au point une carte interactive des émissions de dioxyde de carbone (CO2) aux États-Unis, en 2002. Sans surprise, c'est dans Google Earth qu'elle s'intègre.

Accessible depuis un site internet (www.purdue.edu/eas/carbon/vulcan/GEarth/) de l'Université Purdue (Indiana), cette représentation graphique permet de voir les émissions de CO2, exprimées en tonnes, en fonction de l'activité économique, par État et comtés, ainsi que par habitant. Il est, par ailleurs, possible de sélectionner divers types d'émissions : véhicules, aéroports, centrales électriques...

A New York, par exemple, ce sont 4.005.467 de tonnes qui ont été émises en 2002. L'essentiel de cette pollution provient des activités commerciales (32%), suivit par les émissions résidentielles (23,5%), la production électrique (17%) et les transports routiers (14,5%) puis aux coudes à coudes les autres transports, les aéroports et l'industrie (10%). Ces émissions représentent environ 2,56 tonnes de CO2 par habitant. Les États-Unis dans leur ensemble seraient à l'origine de pas moins de 25% des émissions mondiales de CO2.

Les données du projet Vulcain ont été recueillies pendant trois ans avec la coopération de l'université du Colorado et du laboratoire national Lawrence Berkeley, ainsi qu'avec la NASA (Office of Earth Science, National Aeronautics and Space Administration), le DOE (Atmospheric Radiation Measurement Program, Office of Science) et le North American Carbon Program (NACP).

« Nous espérons transformer ce site en un espace interactif où le public alimentera le système en informations pour créer une image encore plus affinée des émissions de CO2, au niveau d'une rue ou d'immeubles », explique pour sa part Kevin Gurney, le responsable du projet, professeur de sciences à l'Université Purdue.

Outre quelques bogues graphiques sur le site de l'université, « The Vulcan Project: High resolution fossil fuel combustion CO2 emissions fluxes for the United States » reste malgré tout très instructif, bien qu'un peu daté. A quand une version mondiale mise à jour régulièrement ?
Dans un message envoyé à l'ensemble de la communauté, Mark Shuttleworth, l'éditeur d'Ubuntu et PDG de Canonical LTD, a révélé les premières informations sur la prochaine version du système d'exploitation.

L'une des particularités du système Ubuntu concerne son rythme de développement soutenu avec la sortie d'une nouvelle version tous les six mois. En octobre dernier, Ubuntu 8.10 (Intrepid Ibex) fut disponible au téléchargement. Pour le mois d'avril, la communauté annonce Ubuntu 9.04 (Jaunty Jackalope). Ubuntu 9.10, qui sera surnommé Karmic Koala, est donc programmé pour octobre 2009.

Si Ubuntu reste l'une des distributions de Linux les plus populaires auprès du grand public, Mark Shutteworth n'entend pas négliger son utilisation sur le marché professionnel et particulièrement au coeur du serveur d'une entreprise. Cependant, face à Red Hat et Novell, qui font figures de modèle, Ubuntu n'est pas assez mature pour offrir la souplesse nécessaire à un tel déploiement. Afin de rattraper son retard, Karmic Koala devrait notamment permettre la programmation sur nuages de serveurs (cloud computing)."Un koala futé sait que la meilleure façon de conserver son énergie est d'aller se coucher et aujourd'hui, même les serveurs peuvent se mettre en veille pour en sortir par la suite. Alors imaginez que l'on puisse développer des fonctionnalités de cloud computing qui rendraient la consommation d'énergie quasiment nulle en permettant au système de rester en veille la plupart du temps ; lequel ne se réveillerait que pour achever un travail précis. ", explique Mark Shuttleworth.

Du côté de l'utilisateur, les développeurs d'Ubuntu 9.10 devraient continuer leurs efforts sur l'optimisation du temps démarrage. M. Shuttelworth explique que pour Ubuntu 9.04, le boot sur un netbook ne devra pas excéder 25 secondes. Karmic Koala pourrait aussi embarquer un nouveau système d'authentification par reconnaissance faciale.

Jusqu'à présent, le thème graphique de la distribution d'Ubuntu était resté quasiment inchangé mais Karmic Koala devrait introduire de nouveaux thèmes et Mark Shuttelworth invite la communauté à les apercevoir lors du prochain sommet qui se déroulera à Barcelone entre les 25 et 29 mai 2009.
A compter du 2 mars prochain, l'option associée à l'offre ADSL Bbox de Bouygues Telecom qui permettait, pour dix euros par mois, de disposer de trois heures d'appel vers les mobiles, sera intégrée par défaut au forfait triple play de l'opérateur pour les abonnés en zone dégroupée. Ceux qui avaient déjà souscrit cette offre verront automatiquement le prix de leur abonnement ramené de 39,90 à 29,90 euros par mois.

"Les clients ayant souscrit l'offre "Triple Play" à 29,90 €/mois auront désormais accès, pour un tarif identique, à 3H de communications vers les mobiles tous opérateurs 24h/24 et 7j/7", résume le FAI dans le courrier annonçant la mise en place de cette offre. Les abonnés qui disposent également d'un forfait mobile Bouygues disposeront pour leur part de six heures d'appel. En zone non dégroupée, cette offre triple play + trois heures d'appel vers les mobiles est facturée 44,90 euros par mois.

Le petit plus qui fait la différence ? Pour l'instant, Bouygues n'a jamais communiqué de chiffres relatifs au lancement de son activité FAI, mais cette offre pourrait raviver l'intérêt des consommateurs pour la Bbox, lancée le 20 octobre dernier. Alice, aujourd'hui filiale d'Iliad, propose une offre similaire, comprenant quatre heures d'appel vers les mobiles, pour dix euros par mois.
Le développement de Windows 7, prochain système d'exploitation de Microsoft, suivrait pour l'instant le calendrier défini par l'éditeur en interne, sans heurts particuliers, et la prochaine étape serait, selon le site Neowin qui dit tenir cette information d'une "source de confiance", la sortie d'une version Release Candidate le 10 avril prochain.

La Release Candidate, ou RC, correspond peu ou prou au système final : l'ensemble des fonctionnalités est implémenté, et il ne reste plus qu'à optimiser l'ensemble et corriger les éventuels problèmes qui pourraient subsister. D'après Steven Sinofsky, responsable de la division Windows 7 interrogé par ArsTechnica, il serait en outre prévu que la RC de Windows 7 soit accessible au grand public, et non réservée aux abonnés MSDN et TechNet.

Quelles nouveautés réservera cette nouvelle version de Windows 7 ? Pour l'instant, le grand public n'a pu essayer que la build 7000, rendue publique le 9 janvier dernier, mais en interne, de nouvelles versions du système sont compilées semaine après semaine. Certaines ont même déjà quitté l'enceinte du campus de Microsoft à Redmond, et l'on sait que les développeurs travaillent actuellement sur une version estampillée 7048.

Suite au lancement de la bêta 1, Microsoft aurait reçu plus de 500.000 suggestions de corrections et d'améliorations diverses. On ne sait pas encore dans quelle mesure ces retours massifs influenceront la suite du développement, mais il parait d'ores et déjà certain que l'éditeur remédiera aux problèmes liés à l'UAC.
le 22/02/2009 à 21:45
Documentation pour PHP
Il se trouve souvent facile de réaliser des applications Open source et de les diffuser. Le problème se pose souvent vers une documentation faible ou inexistante... Ou encore le repérage d'un bug mais avec aucun moyen de le signaler où de le placer dans la documentation.

Ces problèmes sont souvent liés à l'absence de personnes pour réaliser des documentations.... Cependant un nouvel outil vient de paraître pour réaliser ceci complémentaire de ce qu'il existe déjà.

Cet API est en PHP dont le site Dreaming of Dawn , vous explique comment l'installer et l'utiliser pour vous donner envie de participer dans la réalisation de documentation.

- Setting up PhD on Windows
le 21/02/2009 à 21:44
Créer une Reste API avec PHP
Le site Gen X Design propose une petite API très interressante, montrant comment l'utiliser

Une API RESTE peut être utilisé comme une couche d'interface sur le haut d'une application PHP. Ian Selby montre comment la mettre en route, et effectuer les modifications par rapport à vos visiteurs.

De nombreuses possibilités sont possibles comme l'utilisation du XML et du JSON

Avec cette démonstration, vous pouvez maintenant créer de nouvelles applications.

- Create a REST API with PHP
LoadingChargement en cours