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Les TIC (technologies de l'information et de la communication) risquent-elles d'amoindrirent nos facultés mentales? C'est la question que se posent régulièrement les scientifiques de l'université de Californie (Ucla). Pour eux, tout les médias ne sont pas bons pour tout. Mais, à défaut de faciliter l'analyse, le Web s'avèrerait plus stimulant pour le cerveau que le papier.

Tout se passe comme si l'arborescence d'Internet imposait une utilisation plus profonde du cerveau. Dans une première étude, l'Ucla a constaté que naviguer sur Internet impliquait les mêmes parties du cerveau que lors d'une lecture classique sur papier (language, vocabulaire, mémoire, vision). Mais cet acte nécessite également de faire des choix, à savoir cliquer, choisir un lien, regarder une vidéo. Il fait donc entrer en action de toutes autres parties : celles de la prise de décision et des raisonnements complexes.

« Notre principale découverte est que la recherche sur Internet semble engager une plus grande partie du réseau neuronal que lors de la lecture, en particulier chez les plus expérimentés des internautes », explique Gary Small, du Semel Institute for Neuroscience and Human Behavior de l'Ucla.

Pourtant, dans une autre étude menée par l'Ucla, les neuroscientifiques relativisent les effets positifs des TIC sur le cerveau. Patricia Greenfield, professeur de psychologie et directrice du Children's Digital Media Center (Los Angeles), arrive ainsi à la conclusion que les technologies mettent plus à contribution nos facultés visuelles que notre esprit critique et nos facultés d'analyse. « Si nous souhaitons développer des compétences variées, nous devons équilibrer notre consommation médiatique. Chacun d'entre eux à ses bénéfices et ses effets pervers en terme de développement des compétences », explique-t-elle. Les tâches multiples ont, par exemple, un effet négatif sur l'état de concentration. « En utilisant un média visuel, les étudiants vont mieux traiter l'information. Mais, en même temps, la plupart des médias visuels sont 'temps réel' et ne laissent pas le temps à la réflexion, l'analyse ou l'imagination », poursuit-elle. Comment alors mémoriser et mettre en perspective une connaissance? Le gavage informatif a donc bien ses limites. Adieu le casque d'apprentissage accéléré!
Que les utilisateurs de Linux se réjouissent ! La firme américaine Novell vient d'annoncer la sortie officielle de Moonlight 1.0 visant à porter la technologie Silverlight de Microsoft sous les différentes distributions de Linux.

Rappelons que Silverlight est un ensemble de technologies permettant de diffuser des flux vidéos sur Internet et de créer des applications Internet riches offrant une ergonomie plus proche de celle du logiciel que du service web.

Moonlight est issu du projet open source Mono sponsorisé par Novell qui a pour but de développer un environnement open source compatible avec les technologies .NET de Microsoft et fonctionnant sous Windows, Mac, Linux et Solaris.

Moonlight fut initialement conçu par le fondateur de l'environnement graphique Gnome, Miguel de Icaza, qui a pris les rênes du projet en association avec Novell. Les développeurs du logiciel multimédia open source Banshee, aussi sponsorisé par Novell, se sont joints au projet.Scott Guthrie, vice-président de la division du développement .NET chez Microsoft affirme : "nous avons travaillé avec l'équipe de Moonlight et avec Novell afin de permettre l'interopérabilité entre les plates-formes Windows et Linux [ ... ] Microsoft Silverlight offre la solution la plus complète et la plus puissante pour la création et la fourniture d'applications Internet riches et l'utilisation des médias. Elle est utilisée par des centaines de milliers de développeurs dans le monde".

En face de Microsoft, nous retrouvons Adobe qui propose plusieurs technologies concurrentes telles que Flash, Flex ou AIR. Hier, Mark Garett, vice-président d'Adobe en charge des opérations financières, déclarait que Silverlight n'était pas une menace et que le taux de pénétration des outils d'Adobe était largement supérieur : "je pense que nous sommes plus innovateurs qu'eux" explique-t-il, "Ils ne se sont pas montrés à la hauteur".

Rendez-vous ici pour télécharger Moonlight 1.0 pour Linux.
le 11/02/2009 à 20:23
Mail on Ovi : Nokia lance son webmail
Nokia ajoute une nouvelle pierre à son édifice "Ovi", se voulant être la porte d'entrée de tous les services web proposés par la marque. D'ailleurs Ovi signifie "porte" en finnois.

Cette fois, c'est de "Mail on Ovi" dont il s'agit, l'offre d'hébergement de mails de Nokia qui s'invite sur le web via un webmail concurrent de GMail ou Windows Live Hotmail. 1 Go de données sont disponibles gratuitement, le mobinaute pouvant évoluer ensuite vers 10 Go de stockage pour un prix pour le moment non communiqué. La messagerie est compatible POP et IMAP.

Nokia propose actuellement un client de messagerie dédié pour les mobiles milieu de gamme (Series 40) de la marque, les smartphones S60 pouvant utiliser l'offre Mail on Ovi via son client de messagerie interne ou via le logiciel de Push Mail Nokia Messaging, disponible pour l'heure en version bêta. Même les possesseurs de mobiles d'autres marques - voire ceux qui n'en ont pas - pourront l'utiliser, dans la mesure où l'offre de mail POP ou IMAP est universelle.En terme de fonctionnalités, ce webmail permet d'accéder à une adresse email en "@ovi.com", exploite un moteur AJAX et Javascript et permet d'organiser ses nouveaux courriers en les copiant/déplaçant à la volée dans les répertoires de son choix.

Un gestionnaire de contacts est également présent et permet de gérer automatiquement les adresses emails de contacts saisis lors de l'envoi d'un nouveau courrier (complétion automatique des noms). En revanche, Mail on Ovi ne communique pas avec le service Sync on Ovi de Nokia. Il faudra donc gérer deux bases de données de contacts différentes, l'une en ligne et l'autre sur le mobile. Dommage !

Un anti-spam est également de la partie (en option), de même qu'un anti-virus, qu'un gestionnaire de signatures ou qu'un répondeur automatique. A noter que le webmail possède une version épurée pour les internautes possédant un navigateur web vieillissant ou une connexion Internet bas débit.
Lors de la conférence Thomas Weisel Partners Technology & Telecom, Mark Garett, vice-président d'Adobe en charge des opérations financières, a annoncé que sur le marché de la vidéo en ligne, la technologie Silverlight de Microsoft était un fiasco et certainement pas une menace.

Dévoilé en version 1.0 en septembre 2007, Silverlight se présente sous la forme d'un plugin fonctionnant avec majorité des navigateurs sous Windows et Mac OS X. Parallèlement le projet Moonlight, initié par Miguel de Icaza, fondateur de l'environnement graphique GNOME, et orchestré par Novell vise à porter cette technologie sur Linux.

De son côté Adobe propose la technologie Flash ainsi que AIR (Adobe Integrated Runtime), un ensemble de technologies web (XHTML, JavaScript, Flash, Flex) permettant de développer des applications Internet riches (RIA) fonctionnant sur Windows, Mac ou Linux.

Pour M. Garrett, si le lancement de Silverlight fut un succès, son adoption auprès du grand public "s'est éteinte peu à peu ces 6-9 derniers mois. Je pense que nous sommes plus innovateurs qu'eux " explique-t-il, "Ils ne se sont pas montrés à la hauteur".

Le vice-président d'Adobe en a profité pour rappeler qu'Adobe AIR a été téléchargé plus de 100 millions de fois. "Peu à peu nous nous déployons sur toutes les plateformes", affirme M. Garett.

Lorsque Microsoft dévoila Silverlight 2.0, la firme de Redmond annonça un taux de pénétration s'élevant jusqu'à 50% dans certains pays, sans plus de précision. Le lecteur fut notamment promu pour la retranscription en direct d'événements majeurs tels que les Jeux Olympiques, ou plus récemment, l'investiture de Barack Obama. Chez Adobe, le taux de pénétration de Flash Player est supérieur à 90% dont 55% pour la dernière mouture du lecteur Flash 10. La société estime que cette dernière version devrait être installée sur 80% des ordinateurs de la planète au second trimestre de cette année. Par le passé, Adobe avait annoncé que AIR 2.0 devrait sortir dans le courant de l'année.
En s'installant sur de nombreux services en ligne, comme les réseaux sociaux ou les galeries de photos, la géolocalisation est définitivement une des grandes tendances du web. Google, qui a récemment intégré à son application Google Maps un service de géolocalisation social baptisé Latitude, ajoute aujourd'hui une nouvelle fonctionnalité expérimentale à son webmail par le biais des Gmail Labs : Location in Signature. Internet n'a certes pas de frontières mais après tout, le tampon de notre bonne vieille poste permettait de savoir de quel endroit un correspondant nous écrivait.

Accessible depuis la France mais uniquement en langue anglaise, ce service permet comme son nom l'indique d'ajouter à sa signature l'endroit depuis lequel on rédige un email. L'outil s'appuie sur l'extension Google Gears, permettant au navigateur d'interagir de manière approfondie avec l'ordinateur, pour obtenir l'adresse IP avec laquelle l'internaute est connecté et en déduire son emplacement géographique. La signature ne se présente malheureusement que sous forme de texte et ne dévoile la localisation de l'expéditeur qu'à l'échelle d'une ville. La possibilité d'afficher une carte ou d'interagir avec cet emplacement aurait été bienvenue.

Au moins aussi utile que Mail Goggles, cette énième fonctionnalité est le fruit d'un des développeurs de Gmail qui a mis à contribution son fameux 20 percent time. Les ingénieurs de Google sont effectivement autorisés et encouragés à passer un cinquième de leur temps de travail à développer des projets qui ne sont pas directement liés à leur mission.

Bien que ce ne soit probablement pas l'intention du développeur à l'origine de cette fonctionnalité, elle pourrait à terme permettre à Google de cibler les publicités présentes dans Gmail en fonction de votre emplacement géographique et de celui de vos correspondants.
Le ministre du Budget Éric Woerth a inauguré, mardi dans les locaux de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) à Paris, une nouvelle cellule appelée Cyberdouane. Sa mission ? Lutter contre les trafics frauduleux sur internet, et « créer un sentiment d'insécurité pour les cyberdélinquants ». Composée de quinze personnes (huit analystes et sept enquêteurs), cette équipe aura pour mission de détecter les transactions illicites sur Internet (drogues, médicaments, contrefaçons, tabacs, armes et munitions, oeuvres d'art etc.), puis de déclencher des contrôles et des enquêtes.

La création de cette Cyberdouane ne serait, selon le ministère, que le premier volet d'un bien plus vaste plan de lutte contre la cyberdélinquance. Les étapes suivantes verront notamment « le renforcement des moyens de contrôle ; le démantèlement des filières ; l'adaptation de l'arsenal juridique ; les coopérations inter-administrations » ou la responsabilisation des consommateurs, promet le ministère.

Reste à voir comment, à l'heure des autoroutes de l'information et des réseaux d'envergure internationale, les douanes françaises parviendront à tirer parti de l'outil Internet pour réaliser l'objectif fixé par Eric Woerth, à savoir doubler en 2009 les résultats dans la lutte contre les fraudes sur Internet.
Comme le veut la tradition, Microsoft a mis en ligne hier soir sa fournée mensuelle de mises à jour pour ses systèmes d'exploitation. Parmi les mises à jour, on retrouve un correctif de sécurité cumulatif qualifié de critique pour Windows Internet Explorer 7 puisqu'il revient notamment sur deux failles pouvant permettre l'exécution de code à distance. L'application Visio de la suite Office profite également de correctifs de sécurité alors que Microsoft colmate deux brèches dans Exchange Server. Le géant des logiciels revient également sur un problème découvert dans SQL Server et permettant l'exécution de code à distance.

Les utilisateurs de Windows Vista dans ses versions Home Premium et Intégrale bénéficieront en prime d'une mise à jour de Media Center qui revient sur des problèmes de stabilité. Naturellement, les traditionnelles mises à jour mensuelles des filtres de courrier indésirable et du logiciel de suppression des logiciels malveillants sont d'actualité.

Le moyen le plus simple pour récupérer ses mises à jour est bien entendu le recours à Windows Update, depuis le panneau de configuration de Windows Vista ou depuis Windows Internet Explorer.
Alors que la semaine dernière nous apprenions que la build 7022 circulait sur les réseaux peer-to-peer, voici les premiers clichés de la version 7032 publiés par le magazine WinFuture. Le nom complet de cette build est 6.1.7032.0.winmain.090129-1812, ce qui laisse penser qu'elle a été compilée au 29 janvier dernier à 18h12 précises !

Windows 7 Build 7032 embarque deux nouveaux thèmes et six nouveaux papiers peints. Quelques autres modifications cosmétiques mineures ont été apportées. En revanche, en termes de fonctionnalité, rien n'a changé par rapport à la version précédente. Puisque cette mouture a été compilée le mois dernier, elle n'intègre pas de révision du système UAC.

Rappelons que la bêta de Windows 7, qui a été dévoilée au grand public le 10 janvier dernier, n'est plus disponible au téléchargement depuis les serveurs de Microsoft depuis hier. Ceux dont la bêta est en cours de téléchargement ont jusqu'à demain pour achever le transfert. La firme de Redmond précise tout de même que les clés d'activation resteront toujours fonctionnelles.
Alors qu'hier se déroulait la journée pour un Internet plus sûr, 17 sites communautaires européens ont signé un partenariat avec la Commission Européenne afin d'améliorer la protection des mineurs et notamment leur vie privée.

Viviane Reding, commissaire en charge de la société de l'information et des médias a déclaré à ce sujet : "Les sites de socialisation ont un énorme potentiel en Europe : ils peuvent contribuer à renforcer notre économie et rendre notre société plus interactive, à condition que les enfants et les adolescents aient confiance et qu'ils disposent d'outils appropriés pour ne pas se mettre en danger lorsqu'ils se font de nouveaux 'amis' et qu'ils mettent en ligne des informations personnelles ».Parmi les signataires nous retrouvons : Arto, Bebo, Dailymotion, Facebook, Giovani.it, Google/YouTube, Hyves, Microsoft Europe, Myspace, Nasza-klaza.pl, Netlog, One.lt, Skyrock, StudiVZ, Sulake/Habbo Hotel, Yahoo Europe et Zap.lu.

Selon les termes du contrat, les sites devront s'assurer que les mineurs ne n'apparaîtront pas après une recherche au sein moteur interne. Aussi, les internautes devront être en mesure de reporter tout contenu jugé inapproprié au travers d'un bouton dédié mis en évidence. Enfin, par défaut le détail des profils créés par les utilisateurs mineurs ne sera pas public.

Aux Etats-Unis, en janvier 2008, 49 des 50 états américains ont été invités à réfléchir aux méthodes à mettre en oeuvre pour vérifier l'âge d'un internaute lors de son inscription à ces services. Par la suite, des accords ont été signés entre les autorités gouvernementales et les réseaux Facebook et MySpace. D'ailleurs, MySpace a récemment annoncé avoir fermé 90 000 comptes utilisateur de personnes condamnée pour délinquance sexuelle. Ces profils ont été identifiés grâce à la base de données Sentinel SAFE créée en 2006 contenant le nom et les traits physiques.

En Europe, aucune information n'a révélée concernant les moyens techniques qui seront déployés pour lutter d'avantage contre la cyber-criminalité.
Si l'Assemblée nationale respecte son calendrier, l'examen du projet de loi "création et Internet" par les députés débutera le 4 mars prochain, conformément aux voeux du chef de l'Etat. Il sera précédé d'une étude préliminaire, conduite par la Commission des lois, qui devrait se pencher sur la question les 17 et 18 février.

"J'ai demandé que la loi Création et Internet soit définitivement votée en mars prochain et je suis certain qu'elle aura un effet très positif sur les comportements", déclarait début février Nicolas Sarkozy. Voté à une large majorité par les sénateurs, ce texte préconise la mise en place d'un dispositif dit de "riposte graduée", dans le cadre duquel le titulaire d'une ligne Internet sur laquelle un téléchargement illégal est détecté devrait d'abord recevoir un courrier électronique d'avertissement, suivi d'une lettre recommandée en cas de récidive, imposant à l'abonné de sécuriser sa ligne à l'aide de moyens techniques qui restent à définir.

En cas de troisième incartade, l'Hadopi prononcerait la suspension de l'abonnement à Internet, pour une durée allant d'un mois à un an. En parallèle, les professionnels de la musique et du cinéma sont censés s'engager en faveur d'une clarification de la chronologie des médias (délais entre la sortie d'un film au cinéma et son passage sur les TV payantes, les services de VOD) puis les supports physiques.

Un projet de loi déjà durement critiqué

Échaudés par les débats relatifs à la loi DADVSI, en 2006, les députés voteront-ils aussi facilement que l'ont fait les sénateurs le projet "Création et Internet" ? L'opposition n'a pas encore officiellement annoncé quelle serait son attitude lorsque la question sera traitée, mais elle ne manquera pas d'arguments si elle décide de jouer les trouble-fêtes.

La Quadrature du Net, fondé en réaction aux signes avant-coureurs de ce projet de loi, entreprend par exemple, au fil d'une étude de 42 pages, d'analyser point par point les différents points du texte où le bât blesse. La synthèse est ouvertement à charge, puisque telle est la raison d'être de ce collectif, mais elle n'en est pas moins sérieusement étayée. Dans un registre plus nuancé, mais tout aussi argumenté, les travaux universitaires d'un jeune étudiant parisien, Richard Ying, aboutissent également à un avis négatif sur le texte.
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