News

Comment ajouter très simplement des fonctionnalités de travail collaboratif à la suite bureautique Microsoft Office ? C'est sur cette question que se sont penchés Alex DeNeui et Shan Sinha, deux anciens employés de Microsoft des départements SharePoint et SQL Server.

Les deux ingénieurs ont mis au point DocVerse, un petit plugin permettant de sauvegarder ses documents sur Internet, de les synchroniser et de les mettre à jour automatiquement. Il est possible de partager chaque fichier via un lien dédié. Microsoft propose déjà une telle fonctionnalité au travers de Microsoft Live Workspace mais DocVerse permet à un groupe de personnes de travailler simultanément sur un même document pour le synchroniser automatiquement sur chacune des machines. Il sera même possible de procéder à l'édition directement à partir de l'interface web au travers des navigateurs Internet Explorer, Firefox et Safari. Par mesure de sécurité, il est possible de revenir à une version précédente du document en cas d'erreur.

Au sein de l'application, chaque modification apparaît sous la forme d'un flux dans un panneau latéral et le plugin gérerait automatiquement les éventuels conflits.

Lors du sommet de la PDC qui s'est déroulé en octobre dernier, Microsoft a fait savoir que de telles fonctionnalités seraient introduites avec Office 14 lors du lancement de la suite en ligne Office Web. Interrogé à ce sujet par le magazine ReadWriteWeb, Shan Shina, le PDG de DocVerse, explique que le plugin sera compatible avec Office 2003, Office 2007 et Office 14 et estime que Microsoft ne focalisera ses services que sur Office 14.

Actuellement le plugin, disponible sur invitation en bêta, ne fonctionne que pour PowerPoint 2007 mais les développeurs annoncent que les autres applications de la suite bureautique devraient bientôt être prises en charge. En revanche, DocVerse ne fonctionne que sous Windows.
Le 16 février prochain, le site de partage de fichiers .torrent devra affronter au tribunal les autorités représentant les intérêts des industries culturelles suédoises.

Le 31 mai 2006, la police suédoise avait procédé à une descente dans les locaux de Pirate Bay et accusait le site de mettre à disposition du contenu pédophile ainsi que des fichiers téléchargés illégalement. En tout 180 serveurs ont été confisqués. Face à ces attaques, les éditeurs du site avaient répondu : " en gros, l'idée c'est que la police cherche à nous censurer afin de se plier aux demandes des hautes instances suédoises sans raison valable. Nous n'hébergeons aucun contenu ! Il n'y a jamais eu de documents à caractère pédophile sur The Pirate Bay".

Au 31 janvier 2008, le procureur Suédois HÃ¥kan Roswall a décidé de poursuivre quatre membres chez The Pirate Bay pour violation de propriété intellectuelle et les lobbys de l'industrie culturelle demandent des frais de dommages et intérêts s'élevant à 100 millions de dollars.

L'anecdote de cette affaire concerne Jim Keyzer, un policier ayant participé à l'investigation et qui a accepté un emploi chez Warner Bros. Pour Pirate Bay, il s'agira probablement d'un angle de défense visant à remettre en cause l'objectivité de la police dans cette enquête ainsi que les pratiques des lobbys.

L'équipe de Pirate Bay en profite pour créer un buzz médiatique et demande à ce que le procès, qui devrait être suivi par plusieurs millions d'internautes, puisse être facilement accessible et donc retransmis en direct sur Internet. Fredrik Neij, co-fondateur de The Pirate Bay déclare : "j'ai besoin d'une pièce pouvant accueillir au moins 150 personnes avec 20 sièges pour la famille et entre 80 et 100 places pour la presse et le public. Nous pourrions utiliser plusieurs salles mais nous avons besoin d'un dispositif vidéo et pas seulement d'une diffusion audio ".

Au fil des discussions, l'idée d'une webcast fut soulevée et finalement, il a été décidé que la bande sonore du procès serait retransmise en direct sur Internet. "Nous voulons montrer à tout le monde comment les choses fonctionnent, jouer cartes sur table et faire en sorte que tout soit transparent", explique Fredrik Neij. C'est Erik Fichtelius du groupe SVT 24 qui sera chargé de déployer les moyens technologiques nécessaires au streaming audio. "Il s'agit d'un procès majeur avec des témoins importants" explique-t-il au quotidien suédois Journalisten.se.

Le procès sera donc retransmis sur SVT.se lundi 16 février. Parallèlement, Pirate Bay appelle tous les utilisateurs de Twitter à utiliser le mot-clé #spectrial afin de concentrer les informations relatives au procès au sein d'un même flux. Il existe aussi des versions localisées via les tags #spectrial-fr (en français), #spectrial-de (en allemand), #spectrial-es (en espagnol).
C'est la petite dernière, la cadette des rumeurs qui agitent régulièrement le landerneau Apple : la firme de Cupertino s'apprêterait à greffer à l'iTunes Store, son kiosque de téléchargement de contenus, un service de diffusion de vidéo en streaming, au sein duquel un contenu acheté resterait disponible sans limitation de temps.

Le service, accessible au travers du logiciel iTunes, serait baptisé iTunes Replay et verrait le jour pour que les utilisateurs puissent se constituer une large collection de médias sans avoir besoin de se soucier de les stocker. Autrement dit, on achèterait sur iTunes un film ou une série que l'on pourrait ensuite consulter à loisir depuis les serveurs d'Apple.

Si les mesures techniques de gestion des droits numériques fixent bien souvent un téléchargement sur une machine donnée ou imposent de le visionner sur un laps de temps donné, la solution évoquée sous le nom iTunes Replay permet de s'affranchir de ce genre de contraintes sans pour autant compromettre les droits associés aux fichiers. Via streaming, on pourrait donc regarder l'une de ses acquisitions chez un ami, comme on le ferait avec un DVD standard, ou reprendre sur son iPhone un film commencé depuis son ordinateur.

A l'heure du cloud computing, Apple tenterait-elle de mettre au point le media center dématérialisé ? De la même façon qu'un navigateur Web suffit maintenant pour créer des documents bureautiques, connexion haut débit et compte iTunes pourraient devenir les seuls prérequis à la constitution et la consultation d'une bibliothèque de médias numériques accessible en permanence.

Toujours prompte lorsqu'il s'agit de lier contenus, logiciel et matériel, Apple pourrait décider d'associer ce nouveau modèle de distribution à une nouvelle « Apple TV », qui n'aurait plus besoin que d'une solide connexion et d'une puce capable de correctement décompresser la vidéo, comme la GeForce 9400M qu'utilise maintenant Apple dans ses MacBook.

En France, Apple n'a encore jamais mis l'accent sur la vidéo mais la firme pourrait profiter de cet iTunes Replay pour aller concurrencer plus efficacement des services comme Netflix, bien implanté aux Etats-Unis dans le domaine de la vidéo à la demande. Reste le problème de l'accès à Internet : outre-Atlantique, le haut débit est très inégal.
Le magazine Techarp s'est procuré une copie du document distribué aux constructeurs le 10 décembre 2008 précisant les modalités de migration des utilisateurs de Windows Vista vers Windows 7 au travers de l'offre Windows 7 Upgrade Program. Les fabricants disposaient d'un mois pour partager leur retours sur ce document, il ne s'agit donc pas de la version définitive.

Le programme de mise à jour est destiné aux utilisateurs et professionnels ayant acheté un PC livré avec Windows Vista sur une période bien précise appelée Program Eligibility Period.

Seules trois versions de Vista seront éligibles au programme de mise à jour, à savoir : Windows Vista Familiale Premium, Professionnel et Intégrale. Les utilisateurs de Windows Vista Home Premium bénéficieront du programme de mise à jour vers Windows 7 Familiale Premium. Ceux dont le PC fut livré avec Windows Vista Professionnel pourront migrer vers Windows 7 Professionnel. Enfin les utilisateurs ayant reçu Windows Vista Intégrale seront mis à jour vers Windows 7 Intégrale.

Microsoft entend donc relancer un programme de mise à jour similaire à celui introduit pour la migration de Windows XP à Vista, cependant aucun prix n'a été communiqué.

On estime que la version RTM sera livrée aux alentours de novembre 2009. Cela signifierait que la commercialisation du système pourrait être amorcée dans les semaines suivantes, vers la mi-décembre 2009, soit, comme Microsoft l'a annoncé, à peu près 3 ans après la sortie de Windows Vista le 30 janvier 2007. Une information qui reste bien sûr à vérifier et à confirmer.
Après l'ajout d'une fonction pour créer des itinéraires pour piétons, un mode d'affichage Street View (photos de rues) ou une meilleure gestion des transports en commun, Google vient d'annoncer le lancement dans quelques villes de France d'une offre d'information trafic en temps réel pour son service cartographique en ligne.

Utilisable à la fois en ligne sur Google Maps et dans sa version mobile - iPhone, Windows Mobile et Symbian S60 sans avoir à installer une quelconque mise à jour logicielle -, le service est assuré en France par la société "Autoroutes Trafic". Il est disponible plus précisément à Paris, à Lyon, à Toulouse et sur les principales autoroutes. Auparavant, il était déjà proposé notamment aux Etats-Unis ou en Angleterre.

Quatre couleurs indiquent des vitesses de circulation différentes : le vert (trafic fluide), orange, rouge et noir (trafic très perturbé). A noter qu'il est possible d'activer ou désactiver à la volée la fonction d'affichage de l'information trafic en temps via le bouton " trafic" situé en haut à droite de la page.
Le norvégien Opera Software n'a pas dit son dernier mot en matière de navigateur web et compte toujours concurrencer à la fois Microsoft, Google et Mozilla avec leurs fureteurs fixes/mobiles respectifs : Internet Explorer (Mobile), Chrome (Lite) et Firefox (Fennec).

Pour ce faire, c'est une nouvelle technologie nommée "Opera Turbo" qui sera dévoilée la semaine prochaine au salon télécom Mobile World Congress, permettant pour les navigateurs Opera Destkop, Opera Mobile et Opera pour les autres terminaux pouvant l'exploiter (la tablette Archos 5 bénéficiera de Opera Mini) de leur ajouter une fonctionnalité majeure.

A savoir la compression à la volée des données sans transcodage, c'est à dire sans modifier le code source des pages affichées. Concrètement, en saisissant une URL dans la barre d'adresse, ce sont les serveurs de Opera qui vont télécharger la page web, la compresser et l'envoyer ensuite à l'internaute ou au mobinaute dans un format plus compact. Le navigateur sera ensuite capable de décompresser les données à la volée pour les afficher.

Selon Opera Software, la compression pourrait être de l'ordre de 80%, permettant aux internautes/mobinautes d'afficher les pages web plus rapidement et aux opérateurs Internet de réduire la bande passante nécessaire pour faire transiter les données. Opera, via son logiciel gratuit Opera Mini, et RIM dans le monde des mobiles, en font déjà de même mais Opera Turbo va généraliser une telle technologie qui sera au passage remise au goût du jour. Elle permettra de générer notamment les standards du web comme l'AJAX ou le Flash.
Après la plainte d'Orange déposée à l'encontre de Canal+ à propos d'accords de distribution exclusifs, la chaîne cryptée annonce qu'elle attaque à son tour la filiale de France Télécom.

"Nous mettons en cause les pratiques d'Orange, qui avec ses chaînes Sport et Cinéma Séries, a recours à la vente liée", a expliqué Bertrand Méheut à La Tribune, précisant que la plainte a été déposée conjointement avec SFR (filiale de Vivendi, comme Canal+) devant l'Autorité française de la concurrence.

"La vente liée de services télécoms et audiovisuels ne doit pas pouvoir être mis en oeuvre par un acteur en position dominante, qui bénéficie d'une rente de situation monopolistique sur le marché du téléphone fixe", a ajouté le PDG de Canal+.

D'autre part, la chaîne cryptée reproche à son concurrent des ventes à perte. Alors qu'il a acquis certains droits sportifs de la Ligue 1 (grand match du samedi soir, magazine du lundi, droits pour la téléphonie mobile) pour 203 millions d'euros par saison, Orange vend son abonnement pour 6 euros par mois, "un prix prédateur, c'est-à-dire à perte", a jugé Bertrand Méheut.

Orange "cherche à favoriser l'acquisition d'abonnés ADSL par des contenus sur lesquels son intervention génère une inflation de prix artificielle (...) Ces pratiques n'apportent aucun gain au consommateur. Au contraire, elles le pénalisent et l'enferment", a-t-il expliqué.
le 12/02/2009 à 17:52
Du Linux à Cuba pour contrer les USA
De Linux à la politique, il n'y a qu'un pas, pour preuve, afin de limiter les importations du système d'exploitation de Microsoft, le gouvernement cubain a officiellement annoncé la disponibilité d'une nouvelle distribution de Linux baptisée Nova.

Le système Nova fut dévoilé lors d'une conférence à Havana sur la souverainté technologique des Etats-Unis. Selon les autorités locales, l'utilisation de Windows pourrait se révéler dangereuse car les agences de sécurité américaines auraient accès au code de Microsoft. Par ailleurs, toujours d'après les autorités, l'embargo économique mis en place par les Etats-Unis ne faciliterait pas l'acquisition légale des logiciels de Microsoft et leurs mises à jour régulières. Ramiro Valdes, ministre de la communication, explique : "il est important que nous ayons un meilleur contrôle sur le déploiement informatique".

Selon Hector Rodriguez, doyen de l'école du logiciel libre à l'Université des Sciences informatiques de Cuba, le taux de pénétration de Linux dans la république cubaine serait déjà de 20% et la vente des ordinateurs auprès du grand public n'aurait été autorisée que l'année dernière. "J'aime à penser que d'ici cinq ans, plus de la moitié du pays aura migré [ vers Linux ]", explique-t-il, puis ajoute : "les logiciels propriétaires peuvent contenir des bug et du code malicieux sans que l'utilisateur n'en ait conscience. Ce n'est pas le cas avec le logiciel libre".

L'adoption de Linux serait-elle la réponse technologique à un problème politique ? En tout cas, M. Rodriguez conclut : "le mouvement du logiciel est plus proche de l'idéologie du peuple de Cuba pour assurer une indépendance et une souverainté"
Maison mère de Free, Iliad a dévoilé jeudi de solides résultats pour l'année 2008. Le chiffre d'affaires consolidé du groupe a augmenté de 29% à 1,56 milliard d'euros. A lui seul, le CA haut débit d'Iliad a augmenté de 30,1% sur un an pour s'établir à 1,53 milliard d'euros.

Par ailleurs, les services optionnels "à valeur ajoutée" représentent désormais 25% du chiffre d'affaires 'grand public' de Free. Quant à l'ARPU haut débit (CA moyen par abonné), il ressort à 36,9 euros par mois hors TVA au T4 2008 pour Free (à 32 euros par abonné Alice), soit une progression d'environ 0,50 euro par rapport au T3.

Désormais, Iliad est le premier opérateur alternatif ADSL en France avec 4.225.000 abonnés à fin 2008, dont 3.389.000 sous la marque Free et 836.000 sous la marque Alice.

Dans ce contexte, le groupe déclare dans un communiqué vouloir "poursuivre sa politique de croissance". Iliad compte atteindre les 5 millions d'abonnés en 2011, étendre le dégroupage de la boucle locale et développer de nouveaux services à valeur ajoutée. Enfin, en matière de très haut débit (FTTH - fibre jusqu'au domicile), Iliad confirme son objectif, à savoir : disposer d'une couverture de 4 millions de foyers en 2012. Le groupe reste en revanche discret sur ses ambitions en matière de téléphonie mobile de troisième génération (3G).
MySQL est souvent associé avec PHP, c'est pourquoi il était important de signaler ce numéro de « MySQL Magazine » car en plus que le contenu est assez riche, de nombreux sujets sont très interressants et gratuit.

- Introduction à XtraDB
- Changement dans la DBA MySQL avec une situation des possibilités de MySQL server 5.1
- Optimisation des requêtes
- Guide de codeur
- Codage Corner

- Issue Seven - Winter 2009
LoadingChargement en cours