News

La période de fin d'année est traditionnellement propice aux classements en tout genre et, tandis que les moteurs de recherche illustrent les requêtes les plus populaires de l'année, le site TorrentFreak a pour sa part entrepris de déterminer quels ont été les jeux vidéo PC les plus téléchargés en 2008. C'est au Spore d'Electronic Arts que revient la palme, avec un total de 1,7 million de téléchargements depuis sa sortie, en septembre dernier, dont 500.000 sur les seuls dix premiers jours de disponibilité. De quoi apporter de l'eau au moulin des éditeurs de jeux vidéo, dont les protections contre la copie agacent régulièrement les joueurs ?

Après Spore, le classement sacre Les Sims 2 qui, bien que sorti en 2004, reste particulièrement populaire, avec 1,15 million de téléchargements recensés au 4 décembre dernier. Viennent ensuite Assassin's Creed, Crysis et Command & Conquer 3, qui tous dépassent les 800.000 téléchargements. En dépit de leur récente sortie (octobre 2008), Far Cry 2 et Fallout 3 se fraient également une place dans ce classement, avec respectivement 585.000 et 645.000 téléchargements.

Pour TorrentFreak, la popularité de Spore sur les réseaux P2P ne tiendrait pas seulement à la réputation de son créateur, Will Wright, mais aussi et surtout aux protections apposées au DVD du jeu lors de sa sortie. Particulièrement contraignantes, ces mesures techniques, instaurées pour limiter le piratage, faisaient qu'il n'était possible de créer qu'un seul compte par exemplaire du jeu et limitaient en outre le nombre d'installations possibles, avant qu'un patch ne vienne légèrement assouplir les choses.
Ceux qui font confiance au module de mise à jour automatique Windows Update l'ont sans doute déjà remarqué : Microsoft a mis en ligne cette semaine la fournée de décembre des correctifs de sécurité destinés à ses logiciels et systèmes d'exploitation.

Au menu, huit correctifs destinés à Windows, Internet Explorer et Office, venant remédier à vingt-sept failles de sécurité dont la gravité va, selon l'éditeur, d'important à critique.

La mise à jour MS08-071 vient par exemple corriger deux failles liées au composant GDI (Graphics Device Interface), susceptibles de permettre l'exécution de code et la prise de contrôle à distance si un utilisateur ouvrait un fichier image WMF spécialement conçu.

Le patch MS08-75 adresse quant à lui deux vulnérabilités localisées au niveau du moteur de recherche intégré à Windows, alors que le MS08-73 fixe quatre failles du navigateur Internet Explorer. Certains composants Windows Media se voient également corrigés par cette fournée de patchs, tout comme Visual Basic 6.0, Word, Excel et SharePoint.

On ira consulter le bulletin de sécurité publié par Microsoft pour de plus amples détails sur la nature des vulnérabilités corrigées.
A quelques jours de la fin de son mandat, Paul CHAMPSAUR, président de l'Arcep, n'hésite pas à employer un vocabulaire peu diplomatique à l'égard des grands opérateurs français. Dans un entretien avec Gaëlle Macke pour la magazine Challenge, ce dernier qualifie en effet les opérateurs cellulaires « d'oligopole serré », s'oppose clairement au gouvernement sur le choix de la quatrième licence 3G et surtout tacle France Telecom sur l'épineuse question du déploiement de la fibre optique.

« Sur la partie terminale dans les immeubles, (France Télécom) veut imposer sa solution : la pose d'une fibre unique à laquelle se raccorderaient les concurrents. Cela pourrait en handicaper certains, tel Iliad-Free qui utilise une autre technologie. Nous proposons de tester un compromis, [..] la pose de fibres en surnombre. » explique Paul Champsaur.

Même si le déploiement « horizontal » (dans la rue) de la fibre optique avance bien, avec près de 3 millions de foyers théoriquement raccordables, son déploiement « vertical » (dans les colonnes des immeubles) butte depuis déjà 18 mois sur des problèmes techniques qui masquent des affrontements commerciaux entre France Telecom et Iliad/Free.

Le premier, associé à SFR, a jusqu'à présent opté pour un déploiement d'une seule fibre, censée être mutualisée entre les différents foyers d'un immeuble, y compris ceux optant pour des opérateurs concurrents. De son côté, Free propose déjà la solution préconisée par l'Arcep et attend un accord commercial avec France Telecom sur la location des fibres optiques verticales entre les opérateurs. «  Je m'interroge sur les raisons du blocage depuis l'été, par l'opérateur historique [...] ce blocage entretenu freine le branchement effectif des domiciles. » ajoute Paul Champsaur.

Attaqué frontalement, France Telecom n'a pas tardé à réagir. En milieu de matinée, l'opérateur a publié une « mise au point » dans laquelle Il rappelle son engagement depuis janvier 2006 dans le déploiement de la fibre optique. »

« Un accord est ainsi intervenu en septembre dernier avec SFR. Cet accord prévoit d'expérimenter, sur une partie limitée du territoire, tant la solution monofibre (une seule fibre est posée pour chaque client) que la solution multi-fibre (quatre fibres par client). Le Président de l'ARCEP a salué à plusieurs reprises la conclusion de cet accord. [...] Free a refusé juqu'à présent les propositions d'accord qui lui ont été faites, en exigeant le déploiement systématique de la solution multifibres non encore expérimentée et en privant largement les habitants des immeubles fibrés par ses soins, notamment à Paris, de la liberté de choisir un autre opérateur. » argumente pour sa part France Telecom qui rappelle également que Free est déjà parvenu à raccorder ses clients dans des immeubles fibrés par Orange selon la solution monofibre...

Le président de l'Arcep serait-il juge et partie ? Toujours est-il que cette sortie médiatique devrait jeter un pavé dans la marre des télécoms françaises et pousser le prochain président de l'Arcep, qui devrait être nommé en janvier 2009, à régler cette question du déploiement vertical de la fibre optique afin que les ménages français puissent enfin, dix ans après l'arrivée de l'ADSL, goûter aux joies du très haut débit....
La candidature de Free pour obtenir une licence 3G ne laisse décidément indifférent ni Orange, ni SFR, ni Bouygues Telecom. Sans grande surprise, les trois opérateurs mobiles historiques ne veulent pas d'un nouveau concurrent sur le sol français et préfèrent améliorer la couverture de leur réseau mobile en se partageant les fréquences 3G actuellement disponibles plutôt que de devoir affronter une nouvelle menace potentielle.

Frank Esser, le PDG de SFR, précisait ainsi en novembre qu'un "quatrième opérateur mobile ne fera pas baisser les prix" malgré les propos tenus par Xavier Niel, l'actionnaire majoritaire d'Iliad, la société à l'origine du FAI Free. Ce dernier annonçait début septembre pouvoir faire économiser 1000 euros par an sur sa facture mobile (forfait) à une famille de 3 personnes dans le cas où une quatrième licence mobile était attribuée à Free. Du côté d'Orange, l'attribution de cette quatrième licence 3G est un faux débat, étant donnée qu'elle est "déjà enterrée" comme l'aurait annoncé en début de semaine Didier Lombard, le président de France Telecom, si l'on en croit le "Canard Enchainé".

Pour Martin Bouygues, le PDG du groupe qui porte son nom, l'attribution de la quatrième licence 3G à Free ne serait profitable ni à Bouygues Telecom ni à l'économie du pays, "une guerre des prix pouvant provoquer de 10 000 à 30 000 pertes d'emplois chez les opérateurs", précise-t-il aux Echos. Sur un plan purement commercial, Martin Bouygues remet également en cause le coût estimé de création d'un réseau 3G, "déployer un réseau 3G pour 1 milliard d'euros, comme l'affirme Free, me paraît impossible", l'opérateur annonçant pour sa part des investissements dans son réseau de pas moins de 800 millions d'euros pour cette seule année.

Reste à savoir si cette pression exercée par les patrons des trois opérateurs mobiles pourra faire changer d'avis Matignon qui serait favorable à l'entrée d'un nouvel opérateur. Verdict dans le courant du premier semestre 2009 pour en savoir plus sur le processus d'attribution par le gouvernement de cette quatrième licence de téléphonie mobile.
Le cabinet d'études marketing GfK a publié aujourd'hui une enquête intitulée "Les français et l'entertainment" (les loisirs) analysant les marchés de la musique, de la vidéo, du livre et des loisirs interactifs. Comme le présageait l'étude, un brin pessimiste, du SNEP (l'association qui défend les intérêt de l'industrie du disque) sur les 9 premiers mois de l'année, le marché physique de la musique aurait enregistré selon GfK une baisse de 16%, celui de la vidéo de 6% et celui du livre de 2%. Les loisirs interactifs enregistraient quant à eux une forte hausse de 22%, comme prévu.

Philippe Person, directeur du pôle culturel de l'institut d'études, a souligné "l'importance de bien connaître les profils des consommateurs et leurs usages". Ainsi, Internet talonne désormais la télévision au rang des occupations sur le temps libre des français, et passe second en occupant ces derniers 2 heures et 17 minutes par jour, la télévision restant première avec 3 heures et 7 minutes par jour. Suivent la radio (1 h 20), les amis et la famille (59 min, mais les relations sociales par internet ne sont pas comptabilisées), la musique (54 min) et enfin la lecture (38 min).

Bien qu'internet prenne désormais une part importante de leur temps libre, les achats de musique et de vidéo en ligne sous forme dématérialisée n'ont respectivement séduit que 16% et 5% des français. Ils sont en revanche nombreux à avoir acheté de véritables CD audio et DVD vidéo, respectivement 75% et 69% des français en ont acheté au moins un au cours de l'année. Globalement, les biens culturels numériques ne représentent que 21% des achats des français, qui continuent à privilégier leurs équivalents physiques. Ils sont enfin 22% à déclarer avoir téléchargé au moins un bien culturel illégalement en 2008, soit une estimation de 1,15 milliards de fichiers piratés, dénués de verrous numériques (DRM).

Preuve que les tarifs et/ou les contraintes rencontrés pour les achats en ligne ne font pas recette ?
Humour Degré 2.0. Succès d'audience du web hexagonal avec plus de 8 millions de visiteurs uniques chaque mois (contre 8,5 millions pour le leader Skyrock.com), Facebook est depuis sa création un environnement particulièrement fertile pour l'humour potache des internautes.

Un humour qui semble avoir atteint ses limites puisque la très sérieuse société protectrice des animaux (SPA) vient d'émettre un communiqué de presse demandant très officiellement au réseau social de faire fermer le groupe de la « Fédération Française de Lancer de Chiot ».« Internet peut être la pire ou la meilleure des choses. Il est alarmant que de tels groupes, comptant exercer des activités de mauvais goût puissent se créer ainsi sur Facebook. Il y a un véritable problème de société. La SPA ne peut que désapprouver la création d'un tel groupe et demande à Facebook de le fermer dans les plus brefs délais. Les animaux une fois de plus font les frais du malaise d'une société en perte de repères, c'est inacceptable et nous devons réagir ! », déclare Virginie Pocq Saint-Jean, Présidente Nationale de la SPA. 

Classé dans la rubrique « Sports extrêmes », ce groupe qui ne compte que 243 membres à l'heure où nous écrivons ces lignes joue pourtant clairement sur le second degré en proposant le lancer de chiots comme « discipline olympique » ou en évoquant un jumelage avec le 3è régiment de parachutistes d''infanterie de marine de Carcassonne « afin de mieux faire connaître au grand public toutes les arcanes de ce sport méconnu. »...

La SPA manquerait-elle d'humour ? « Nos adhérents sont choqués par ce genre de groupe. C'est une question de principe : nous ne voulons pas rire avec la maltraitance des animaux », nous explique un représentant de la SPA, qui attend une réponse de Facebook à cette demande de fermeture.

Reste désormais à connaître la position du réseau social, à priori hostile à l'idée de censurer ses membres mais qui pourrait céder à cette demande de la très puissante SPA afin de ne pas se fâcher avec nos 30 millions d'amis à quatre pattes... et leurs propriétaires.
Après Wordpress, Movable Type ou encore DotClear, le marché de la plateforme de blog continue sa croissance et dans la foulée, c'est au tour de Microsoft de lancer un CMS open source, pour l'instant destiné aux développeurs.

Issu de la communauté MIX regroupant des développeurs qui se penchent sur les projets de Microsoft en matière d'innovation sur l'Internet, Oxite pourrait, à terme, se destiner à être un concurrent sérieux au plateformes de blogs existantes ainsi qu'aux CMS.

A en juger par le site officiel, Oxite rassemblerait "tout ce dont vous avez besoin (et même plus!). Lorsque vous créez votre propre blog ou site Internet, vous vous retrouvez devant une large liste de protocoles et de fonctionnalités qu'il vous faut intégrer [...] Oxide vous offre une base solide sur laquelle vous pouvez rajouter des outils de pingback, de trackback, un système de commentaires anonymes ou authentifiés avec ou sans modération, gravatar, flux RSS voire le support de Windows Live Writer"

Du côté technique, Oxite repose sur ASP.NET et pourra être codé directement à partir du logiciel Visual Studio Team Suite. Notons que la technologie .NET a déjà été utilisée pour développer un CMS, notamment avec DotNetNuke.

Pour les entreprises, Microsoft propose déjà l'application SharePoint permettant notamment la création de site intranet. Il ne serait donc pas surprenant que la firme de Redmond décide d'y intégrer Oxite à l'avenir.
À l'occasion du cinquantième anniversaire de la première séance de la première législature de la cinquième République, qui s'est tenue le 9 décembre 1958, l'Assemblée nationale a mis en ligne mardi sur un nouveau site internet tous les comptes rendus de séances depuis 1958, toutes les questions écrites ainsi que les tables analytiques et nominatives des débats correspondantes, ainsi que les dossiers législatifs depuis 1986.

L'équivalent de 350 000 pages, qui n'étaient jusqu'à présent disponibles que sur papier dans des bibliothèques, sont ainsi mises à disposition librement sur internet. La plupart de ces ressources documentaires ont été numérisées sur papier et sont consultables au format PDF, tandis que les plus récentes sont directement accessibles depuis le navigateur internet au format HTML. Des recherches textuelles sont possibles quelque soit le format des documents et font de ces archives un instrument de travail pour les professionnels du droit. Elles sont également au service de l'ensemble des citoyens, d'après le communiqué de l'Assemblée nationale.
En ce qui concerne les applications Internet riches, nous connaissons déjà les possibilités offertes par Silverlight, Flash ou Adobe AIR. C'est désormais au tour de Google de rentrer dans la danse avec son Native Client actuellement en cours de développement.

Comment profiter de la puissance du processeur de la machine pour faire tourner des applications web plus rapidement ? Google pose le problème auprès des développeurs en présentant la technologie Native Client qui est disponible pour les architectures X86 et fonctionne pour l'instant sous Mac (Intel), Linux (Ubuntu) et Windows XP avec les navigateurs Firefox, Safari, Opera et Google Chrome. A l'avenir, Google envisage de porter cette technologie sur les processeurs ARM et PowerPC.

Google s'interroge sur les éventuels problèmes liés à la sécurité de cette technologie. En effet, alors que les applications web riches embarquent du Javascript asynchrone afin de procéder à des manipulations d'objets (ex: correction d'une photo), Native Client a pour ambition d'effectuer ces mêmes opérations directement à partir de la puissance de la machine, c'est-à-dire sans communiquer avec les serveurs du service-même.

Sur le blog officiel de Native Client, Brad Chen explique : "avec la possibilité de faire tourner du code natif directement sur la machine de l'utilisateur et de manière fluide, il serait possible d'effectuer ces manipulations d'images à partir du processeur. Il en résulterait une application bien plus réactive en minimisant les latences de transfert de données ".

Toujours en termes de sécurité, l'utilisateur doit aussi être assuré que seules les applications tierces autorisées fonctionnent directement sur la machine. Pour ce faire, sur Linux et Mac OS X, Google utilise la technologie Strace (ptrace) qui permet de surveiller les appels système effectués par le programme. Pour Windows, cette surveillance devrait être mise en place au travers d'une liste blanche.

Du côté d'Adobe, la technologie AIR permet aussi de retrouver l'intéractivité avec un service web directement à partir de l'ordinateur et plusieurs développeurs tel que Ebay ou AOL ont développé leur propre application. Native Client se positionnera-t-il comme un véritable concurrent dans cette stratégie web2OS ou s'agit-il véritablement d'améliorer les performances pour l'utilisateur ?

Native Client n'en est qu'à ses débuts en phase bêta mais peut être avec quelques exemples de prise en main ici.
LoadingChargement en cours