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le 10/12/2008 à 22:52
JoliCloud : un futur OS pour netbooks
Parmi les gadgets les plus populaires de ces dernières années, l'iPhone d'Apple reste fait figure de modlèle dans l'industrie du téléphone portable. Cette année, le secteur informatique a largement été marqué par une forte croissance des ventes de netbooks. C'est en pariant sur ces deux succès que Tariq Kim, fondateur de Netvibes, le service en ligne de pages d'accueil personnalisées, a décidé de se lancer sur un nouveau marché.

Ainsi, lors de la première journée du sommet LeWeb'08, qui se déroule actuellement à Paris, Tariq Kim a officieusement levé le voile sur JoliCloud, un système d'exploitation optimisé pour les netbooks et largement inspiré de l'interface graphique de l'iPhone. JoliCloud est basé sur un noyau de Linux optimisé et présente un navigateur revu en profondeur. Par ailleurs, le système serait compatible avec les écrans tactiles.

Nombreux afficionados d'Apple avaient tenté de conceptualiser ce à quoi ressemblerait une tablette tactile développée par la firme de Cupertino et de toute évidence, JoliCloud, dont la sortie est prévue pour 2009, reste à ce jour le système qui s'en approcherait le plus.

Il y a quelque jours, l'éditeur Good OS LLC a aussi annoncé gOS Cloud, un système d'exploitation pour netbooks basé sur un kernel de Linux optimisé permettant un démarrage de la machine quasi-instantané et qui se présenterait sous la forme d'un navigateur Internet propriétaire.

Peu d'informations ont été révélées au sujet de JoliCloud, mais il ne serait surprenant que le système soit spécialement conçu pour un usage orienté vers Internet.
Microsoft s'est dit prêt à réduire à 6 mois la durée de conservation des données personnelles, adhérant ainsi aux recommandations du Groupe de travail sur la protection des données (aussi appelé G29), publiées en avril dernier par cet équivalent européen de la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés). Ce comité préconise également l'anonymat des données.

John Vassallo, conseiller de Microsoft pour les affaires européennes, a néanmoins indiqué qu'ils iraient jusqu'à six mois quand les autres le feront, arguant auprès de l'AFP qu'avec seulement 2% de part de marché en Europe, les effets seraient limités s'ils étaient les seuls à changer de comportement.

Ces données personnelles, regroupant notamment les habitudes et les recherches récurrentes des internautes, permettent en effet aux éditeurs de services en ligne et de moteurs de recherche d'améliorer les résultats amis aussi (et surtout) de cibler leurs publicités et d'attirer les annonceurs. Google avait fait un premier pas au mois de septembre en abaissant la durée de conservation de ces données à 9 mois, contre 18 mois auparavant, expliquant que celles-ci permettaient, entre autres, d'assurer la sécurité des utilisateurs (en détectant les auteurs de phishing et d'autres fraudes par exemple). Yahoo, jusqu'à présent muet au sujet de ces recommandations européennes, conserverait quant à lui ces données 13 mois.
Mardi dernier, Google a officiellement annoncé que l'index du moteur de recherche de Book Search allait s'enrichir d'une archive d'articles de magazines. Ainsi, le géant de Mountain View a signé des partenariats avec "différents éditeurs pour commencer la numérisation de plusieurs millions de publications ".

Voici par exemple la collection des numéros du magazine Ebony parus entre 1960 et 2000. Nous retrouvons par ailleurs les publications Popular Science de 1870 à 2000 ou du New York Magazine de 1965 à 1995.

A l'heure où nous écrivons ces lignes, le choix reste encore restreint mais Google semble avoir trouvé une solution qui satisfasse les éditeurs inquiétés par la question des droits d'auteur. En plus d'un lien direct vers leur site Internet, ils bénéficient d'une partie des revenus publicitaires générés par les internautes sur l'archive de Google.

Outre les livres, Google a récemment ajouté à sa collection les photos du magazine LIFE mais aussi des journaux d'époque.
Oubliez la dimension informative du Web : si l'on en croit le classement des recherches les plus fréquemment effectuées sur les moteurs de recherche Google et Yahoo, les internautes sont bien plus intéressés par les ébats de Britney Spears ou la possibilité d'écouter gratuitement de la musique en ligne que par les conséquences de la crise économique ou les enjeux de l'élection présidentielle américaine. Comme toujours, les requêtes à caractère sexuel, pornographique ou dont la légalité serait sujette à caution sont évincées de ce classement.

En France, où la très large majorité des internautes qui effectue ses recherches sur Google, c'est le terme YouTube qui constitue selon le moteur la requête la plus fréquente. Viennent ensuite les termes "jeux", "Yahoo", puis l'annuaire "pages jaunes", devant "orange", "facebook", "video", "tv", "meteo" et "ebay".

En parallèle de ce classement, Google identifie quelles sont les requêtes ayant enregistré la plus forte progression sur l'année. Ici, c'est le service en ligne "deezer" qui sort en tête, suivi des requêtes "facebook", "le bon coin", "yahoo mail", skyrock", "m6", "youtube", "ikariam", "viedemerde" et "labrute".

Que retenir de ces deux classsements ? Le Web confirme sa dimension utilitaire, comme le montrent la place occupée par certaines requêtes associées à des services de recherche ou de communication, mais le divertissement prend le pas : requêtes associées à la vidéo, à la musique ou au jeu constituent l'essentiel de ce top 10.

Google a par ailleurs choisi cette année de distinguer Paris et Marseille comme zones d'étude particulières pour les "requêtes ayant connu la plus forte progression". On y découvre que les parisiens sont captivés par la dartybox et le Velib, mais n'en délaissent pas pour autant des préoccupations moins terre à terre, puisque le site "adopte un mec" arrive en troisième position. Une fois encore, ce top témoigne avec une certaine justesse de la montée en puissance de certains phénomènes du Web : "vie de merde" se place en 5e position, alors que "m6 replay", et "facebook.fr" occupent les 7e et 8e place. Seul média des différents classements abordés ici, "rue 89" figure à la 9e place de ce top.

Au niveau mondial cette fois, le top 10 des recherches Yahoo sacre un certain nombre de personnalités, à commencer par la chanteuse Britney Spears. Barack Obama, nouvellement élu président des Etats-Unis, se voit relégué à la troisième place par la WWE (World Wrestling Entertainment, ligue internationale de catch). Caractère sulfureux et forte poitrine sont assurément de bons atouts pour accaparer les premières places du classement, et ce ne sont pas Jessica Alba, Lindsay Lohan ou Angelina Jolie qui diront le contraire.

Google ne révèle pas le classement des requêtes les plus fréquentes, mais délivre la liste de celles qui ont enregistré la plus forte progression sur un an. Seule Sarah Palin, la colistière de John McCain, parvient à détrôner les Jeux Olympiques de Pékin. Bien qu'élu, Obama n'arrive qu'en sixième position. On notera la présence dans ce classement de trois réseaux sociaux dont la portée n'est pas forcément internationale, comme "tuenti", hispanophone, "nasza klasa", polonais cette fois, ou l'allemand "wer kennt wen".
L'éditeur des solutions de sécurité informatique McAfee a publié son rapport de cyber criminalité pour l'année 2008. Cette année, le nombre de programmes malveillants aurait augmenté d'environ 500%. Alors que la crise économique favorise de nouvelles pratiques frauduleuses, les moyens mis en oeuvre pour assurer la sécurité des internautes ne seraient pas suffisants. Face à cette situation alarmiste, McAfee annonce un programme de lutte et de sensibilisation pour freiner l'ampleur de la fraude par Internet.

Nouvelles cibles : les réseaux communautaires

François Paget, chercheur du groupe Alerte chez McAfee, explique que la nature de la menace a largement évolué et, sans surprise, déclare que les réseaux communautaires sont devenus la nouvelle cible principale des cybercriminels. "Alors qu'il y a quelques années, nous observions des scams par email, désormais, ces derniers arrivent directement dans la boite électronique du réseau social" explique-t-il. Parmi les menaces se propageant sur le net, notons par exemple les vers W32/Koobface.A.worm sur MySpace ou W32/Koobface.B.worm sur Facebook. En tout plus de 25 variantes auraient récemment été observées ces derniers jours.

D'autres réseaux, tels que le site de microblogging Twitter, seraient aussi surveillés par les hackers du Moyen-Orient en quête de cibles ou d'informations précises. En effet, Twitter est notamment utilisé par les soldats américains sur le front en Irak.

Une dimension politique non négligeable

En revenant sur les attaques qui ont touché l'Estonie et la Géorgie en 2007 et 2008, François Paget souligne aussi l'envergure politique de la cybercriminalité. "Il y a un certain nombre de soupçons et un certain nombre de pays montrés du doigt comme la Chine et la Russie" affirme-t-il avant d'ajouter : "nous sommes persuadés qu'il y a des liens entre les groupes qui se disent patriotiques et les gouvernements [...] bien sûr, nous n'avons pas retrouvé d'adresses IP menant au Kremlin, mais le nom de Vladimir Poutine a été cité".

Ainsi, en 2005, le pirate ukrainien Dmitry Golubov, considéré l'un des plus grands fraudeurs à la carte bancaire et connu sous le nom de Script, fut arrêté par la police locale, mais libéré 6 mois plus tard sous la pression des autorités politiques du pays. Aujourd'hui, c'est une figure politique locale.

La crise financière propice à la cybercriminalité

Pour François Paget, il est clair que la crise actuelle profite largement aux hackers et cela peut être observé de différentes manières sur la Toile. Aussi, l'expert en sécurité regrette qu'en tentant de résoudre l'économie de leur pays, les gouvernements replacent la cybercriminalité au second plan.

Les sites Internet frauduleux deviennent de plus en plus professionnels, voire même localisés afin de cibler encore plus leurs victimes potentielles. Parmi ces fraudes, nous retrouvons de fausses banques, des sites promettant un placement rentable ou de fausses organisations juridiques. "Il y a même un site qui promet un placement à 850% en 24 heures !" explique M. Paget.

Une cyberpolice dépassée

Face à l'ampleur de ces dangers, les résultats de la police spécialisée dans le crime sur Internet restent mitigés. "On arrête beaucoup de mules, mais pas beaucoup de gros bonnets [...] les têtes courent toujours dans les pays de l'Est".

En effet, les moyens déployés pour la sécurité informatique ne seraient pas suffisants. D'ailleurs, au sein des firmes de sécurité privées, le salaire des employés serait plus satisfaisant ce qui entraînerait une pénurie de policiers compétents au sein des services nationaux. Par ailleurs, la convention sur la cybercriminalité au Conseil de l'Europe ne répondrait pas véritablement aux besoins du jour. Le problème de l'usurpation d'identité n'a pas été soulevé, ni le cadre réglementaire visant à délimiter l'utilisation des logiciels CIPAV qui permettent aux policiers d'espionner légalement un ordinateur au cours d'une enquête.

Les problèmes posés ci-dessus ont déjà été soulevés auparavant. Récemment en France, quelques moyens ont été mis en oeuvre. Le Ministère de l'Intérieur a lancé le portail Pharos, afin de reporter tout type de contenu illicite et aider la cyberpolice dans sa lutte contre la fraude. Mentionnons aussi la plateforme Signal Spam répertoriant les expéditeurs des SMS et emails frauduleux. Cependant, en 2006, John Thompson, PDG de Symantec, avait déclaré : "il serait naîf et incorrect de penser que les technologies à elles seules répondraient aux besoins. Les gouvernements devraient avoir des lois protégeant le monde digital". Enfin, l'une des solutions radicales sur laquelle se penchent les chercheurs de l'université de Stanford aux Etats-Unis consiste ni plus ni moins à reconstruire de but en blanc Internet sur des bases plus solides. Nick McKeown, professeur en sciences de l'informatique, avait alors déclaré :

" Nous devrions pouvoir répondre à cette question simplement en évoquant la création d'un Internet répondant à nos besoins et non en retraçant une succession de mises à jour corrigeant des failles de sécurité, des optimisations ou des contournements de problèmes. Reconstruisons la voiture plutôt que de donner au même cheval un nouveau foin ".
Au début du mois, Facebook a annoncé sa stratégie Connect visant a unifier l'identité de ses utilisateurs sur Internet. Ainsi, les données du profil de Facebook pourront être utilisées sur différents sites partenaires grâce à un système d'authentification unifié. Facebook Connect ouvre donc le réseau communautaire vers de nouveaux horizons, même si l'on pourrait s'interroger sur la sécurité et la confidentialité des informations personnelles.

De passage en France à l'occasion du sommet LeWeb'08, Dave Morin, un ancien employé d'Apple qui a rejoint le réseau communautaire en novembre 2006 pour prendre en charge le développement de la Platforme Facebook, a accepté de répondre à nos questions.

Facebook Connect


Clubic : Combien d'employés travaillent sur Facebook Connect ?

Dave Morin : L'équipe est composée d'environ une dizaine de personnes. Cependant, nous comptons 650 000 développeurs dans 88 pays différents. Imaginez qu'il y a deux ans nous aurions été super contents d'avoir seulement 5000 programmeurs !

Quels genres de protocoles utilisez-vous sur Facebook Connect ?

DM : Nous n'utilisons pas le mode de connexion OpenID ou le protocole de portabilité des données oAuth. Il se pourrait que nous changions à l'avenir, mais nous avons donné la priorité à l'ergonomie pour l'utilisateur et donc développé nos propres technologies.

Entre Facebook Connect, Yahoo! Open Strategy et Google FriendConnect, il semblerait que tous les grands du web ouvrent leurs horizons, est-ce là ce à quoi le web de demain ressemblera ?

DM : Aujourd'hui il y a différents réseaux communautaires. Nous avons commencé par connecter les gens entre eux. Puis les applications sont réellement devenues populaires, notamment celle qui permet de partager des photos. Finalement, il semble logique d'ouvrir encore plus cette dimension sociale.

De quelle manière un site partenaire peut-il communiquer avec mon profil de Facebook ?

DM : Nous avons certains sites partenaires tels que Digg ou CitySearch (qui a finalisé l'intégration de Facebook). Prenons l'exemple de Digg, si vous vous y connectez avec votre profil Facebook, un message vous demandera si vous souhaitez utiliser vos données de Facebook sur le site. Ainsi, vous y retrouverez votre photo et vos informations personnelles.

Puis-je contrôler à la volée les données qui sont synchronisées, par exemple si je ne veux pas envoyer certains liens ajoutés à Digg sur Facebook ?

DM : Bien sûr. Lorsque vous interagissez avec un site partenaire, trois options s'offrent à vous. Vous pouvez envoyer cette information de manière très brève, sur une seule ligne, mais il est aussi possible de détailler partiellement ou entièrement cette activité sur Facebook. Vous pouvez aussi choisir les contacts qui pourront vous identifier sur tel ou tel site.

Après la stratégie publicitaire Beacon, présentée l'année dernière, certaines personnes restent soucieuses de la manière dont Facebook utilise leurs informations personnelles. En conséquence, beaucoup d'utilisateurs grincent des dents en entendant parler de Facebook Connect. Que leur répondez-vous ?

DM : Oui, après Beacon nous revu notre stratégie. Aujourd'hui, sur Facebook Connect les choses sont très claires pour l'utilisateur. Lorsque vous souhaitez autoriser la communication avec un site partenaire, nous vous montrons la photo de votre profil Facebook afin de s'assurer qu'il s'agisse bien de votre compte. Aussi, nous présentons clairement l'URL, et ce, afin d'empêcher une éventuelle intrusion au phishing. Par ailleurs, lorsque vous avez connecté Facebook à l'un de ces sites, l'accès à vos informations est limité à 24 heures. Enfin vous disposez de contrôles de sécurité dynamiques ce qui permet de garantir une synchronisation immédiate des données de votre profil sur l'ensemble des sites autorisés. Si vous désirez rendre une information privée, le changement sera donc effectué partout.

En termes techniques, de quelle manière Facebook Connect opère-t-il la synchronisation ?

DM : Nous disposons d'un langage de programmation appelé FBML qui permet la synchronisation des données. Aussi, il y a une interface de programmation REST qui vérifie la mise à jour du profil et avertit les sites partenaires en cas de changement. Pour l'authentification, les sites tiers disposent d'une bibliothèque JavaScript et de plusieurs autres outils de développement.

Pourquoi devrais-je utiliser Facebook Connect plutôt qu'une autre solution telle Yahoo! Open Strategy qui rassemble tous mes réseaux communautaires ?

DM : Il s'agit véritablement d'un choix de qualité. Nous disposons d'une base de 130 millions d'utilisateurs identifiés avec leur nom réel. Aussi, sur Facebook la communication est effectuée dans les deux sens contrairement à Twitter par exemple. Je trouve cela plus intéressant de lire un commentaire laissé par une personne identifiable. Il y a de moins en moins de commentaires anonymes déplaisants et c'est une bonne chose.

Donc finalement on peut dire que Facebook Connect reflète l'ouverture des internautes à dévoiler de plus en plus leur identité sur la Toile ?

DM : Oui tout à fait

Certaines personnes avançaient que Facebook Connect serait monétisé par la publicité sur les sites partenaires. Est-ce là la stratégie que vous adopterez ?

DM : Non. Nous n'avons pas l'intention de monétiser Facebook Connect. Puisque nous sommes présents sur les sites tiers, cela nous permettra d'avoir encore plus d'utilisateurs. Inversement, nous espérons que cela apportera plus de trafic à ces sites.

Je vous remercie

Parmi les sites partenaires de l'initiative Facebook Connect, nous retrouvons CitySearch, Run Around, Digg, CNN, Twitter, Cent, Six Apart ou encore Techcrunch. Notez aussi que le concurrent principal de Facebook, MySpace, vient d'annoncer un projet similaire baptisé MySpace ID.
L'opérateur Orange a saisi le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) le 2 décembre pour un différend qui l'oppose à Canal+, révélait lundi La correspondance de la presse. En cause : la chaîne cryptée refuse que ses plages en clair et que sa filiale i-TELE soient reprises dans le bouquet satellite de la filiale de France Télécom.

« Cela pénalise nos abonnés car ces chaînes sont disponibles pour les autres distributeurs ADSL (comme pour la Livebox d'Orange, NDLR) et câblo-opérateurs », a expliqué un porte-parole d'Orange à nos confrères. Le CSA devrait rendre sa décision d'ici fin janvier.

Rappelons que depuis l'entrée d'Orange sur le marché de la télévision payante, les relations entre les groupes France Télécom et Canal+ se sont extrêmement tendues. Auparavant, la chaîne cryptée jouissait d'une situation de quasi-monopole sur ce secteur.
Une nouvelle fonctionnalité vient de faire son apparition dans Gmail Labs, le laboratoire d'essai du webmail de Google. Annoncée par le biais du blog officiel de Gmail, la fonction Tasks permet de gérer des tâches et de créer de petits pense-bêtes au sein du webmail.

La fonction Tasks s'active au travers de la rubrique Labs, accessible depuis la version anglaise de Gmail. Une fois activée, une liste prenant place dans une fenêtre semblable à celle du chat peut désormais s'afficher en bas à droite, un simple clic permettant de créer une nouvelle tâche. Des options permettent de créer différentes listes, d'organiser et de hiérarchiser les tâches ou encore de leur adjoindre des notes et une date d'échéance. Il est aussi possible de créer une tâche directement à partir d'un email, en utilisant le menu "More Actions".

Avec cette nouvelle fonction, Gmail combiné à Google Calendar devient un véritable PIM (Personnal Information Manager) gratuit et complet en ligne. Google rappelle néanmoins que les fonctions proposées au travers de ses Labs, comme l'éthylotest, sont en phase de test et peuvent changer, ne pas fonctionner ou être abandonnés à tout moment. La fonction Tâches a quant à elle de grandes chances de devenir une fonction standard.
Les "technos" ne sont décidément pas épargnées par la crise. Engagé dans un processus de restructuration visant à réduire ses dépenses et mettre un terme à ses activités déficitaires, le groupe japonais Sony a annoncé mardi la suppression prochaine de 8.000 emplois, soit environ 4% de ses effectifs au niveau mondial ( plus ou moins 160.000 employés). Le géant nippon espère ainsi être en mesure de réaliser jusqu'à 1,1 milliard de dollars d'économies par an.

Victime de la baisse du yen par rapport aux autres monnaies et d'une compétition accrue sur ses marchés de prédilection dans le domaine de l'électronique grand public (téléviseurs, baladeurs ou consoles de jeux notamment), Sony avait déjà laissé entendre en octobre que ses prévisions étaient désormais largement inférieures aux attentes, et qu'il devrait rapidement procéder à la fermeture de certains sites de production.

Le groupe a indiqué mardi qu'il envisageait de fermer environ 10% des 57 usines qu'il alimente dans le monde, sans préciser lesquelles seraient touchées. Il a cependant confirmé que le site de production français de Pontonx-sur-Adour (à proximité de Dax, dans les Landes), jusqu'ici dévolu à la fabrication de bandes magnétiques (VHS) et à la numérisation d'archives, serait prochainement fermé.

En parallèle, Sony indique avoir révisé à la baisse d'environ 30% ses perspectives en matière d'investissements d'ici au 31 mars 2010, et entreprendra d'externaliser une partie des activités qu'il entendait développer en interne.
La fondation Mozilla a publié lundi soir la deuxième version bêta de Firefox 3.1, future évolution de son navigateur vedette. Au programme de cette nouvelle mouture, on trouve entre autres choses le moteur de rendu Gecko en version 1.9.1, un nouveau mode de navigation privée ainsi que de nouvelles options permettant d'effacer ses traces après une session en ligne.

Firefox 3.1 bêta 2 embarque par ailleurs une version corrigée de TraceMonkey, le nouveau moteur d'exécution JavaScript utilisé par Mozilla, dont les performances et la stabilité devraient avoir été accrus par rapport à la première bêta. TraceMonkey est maintenant activé par défaut sur les contenus Web.

Cette bêta 2 introduit par ailleurs les "DOM Worker Threads", une technologie qui permettra de reléguer en tâche de fond l'exécution de certains pans de code, et améliore la prise en charge des éléments et , ainsi que de certaines propriétés des CSS (feuilles de style) 2.1 et 3.0.

Firefox se dote en outre d'un module permettant le préchargement des DNS, l'objectif étant ici de parvenir à diminuer le temps de chargement des pages. Initialement pensée pour Firefox Mobile (Fennec), cette fonctionnalité consiste à parcourir le contenu d'une page Web, et à effectuer un look up sur chacun des liens externes qu'elle contient, opération qui consiste à aller interroger les serveurs DNS pour obtenir, à partir du nom de domaine concerné, l'adresse physique de la machine qui héberge le site que l'on serait susceptible de vouloir afficher ensuite.

Pour plus d'informations sur les nouveautés de cette bêta 2, on ira consulter la page d'explications techniques de Mozilla. Pour terminer, signalons que si une bêta 3 est prévue dans le calendrier de développement de Firefox 3.1, la fondation Mozilla invite dès à présent les concepteurs d'extensions à tester leurs créations avec cette bêta 2.
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