News

Si son lancement fut largement promu sur le net, le service de vidéo en ligne Joost, n'a pas reçu la popularité qu'il attendait. Selon la compagnie, le fait que le contenu de Joost nécessite le téléchargement d'une application tierce est un frein pour le consommateur. Il s'agit d'ailleurs de l'un des arguments évoqués précédemment par BitTorrent.com. Dans cette optique, Joost a annoncé le 5 septembre dernier le lancement d'une nouvelle plateforme au sein de laquelle les vidéos pourraient être lues simplement au travers du navigateur.

Aujourd'hui, le service est disponible mais, pour y accéder, il faudra tout de même avoir téléchargé un plugin de 7 Mo compatible sur Windows et Mac OS X. Cependant, après cette installation initiale, l'utilisateur conservera les fonctionnalités peer-to-peer du service sans avoir à utiliser un logiciel dédié. Mike Volpi, PDG de la société, explique que "vous retrouverez la même qualité de vidéo - mais il n'y aura pas besoin de lancer une application dédiée pour les visionner". L'interface de Joost a été repensée avec notamment un moteur de recherche plus ergonomique indexant les 35 000 vidéos de la base de données. En plus de nouvelles sous-catégories dans le répertoire global, l'utilisateur pourra recevoir plus de recommandations de ses contacts. Joost entend surfer sur la vague communautaire du web 2.0 et, dans cette optique, lance une nouvelle fonctionnalité s'inspirant le micro-blogging de Twitter, le flux JoostFeed auquel vos contacts pourront s'inscrire.

Au mois d'octobre, Joost lancera Joost Standard, un nouveau service utilisant la technologie Flash ne nécessitant pas le téléchargement de plugin et bénéficiant des mêmes options communautaires. En revanche, les utilisateurs ne pourront pas accéder au contenu HD et au flux en direct.

A ce jour, si le contenu de Joost est disponible depuis l'Hexagone, la majorité des programmes diffusés cible les anglophones.
Comme l'avait annoncé Jerry YANG il y a déjà quelques semaines, Yahoo a débuté la propagation d'une nouvelle page d'accueil pour son portail Yahoo.com, auprès de quelques beta testeurs à travers le globe.

Outre la traditionnelle boite de recherche, un fil d'information et un pavé donnant accès aux principaux services Yahoo, cette nouvelle « homepage » se distingue par l'arrivée d'une barre latérale, à gauche, permettant de personnaliser la page.

Reprenant une logique déjà explorée avec MyYahoo et popularisée par des services 2.0 comme Netvibes, ce nouveau portail est ainsi en mesure d'afficher les données issues de Flickr ou Yahoo Mail mais également d'autres services concurrents tels que AOL mail ou Gmail de Google.

« Nous prévoyons d'ajouter rapidement d'autres applications de prévisualisation ce qui permettra aux internautes de ne pas perdre de temps à sauter de site en site » explique Tapan Bhat, en charge du développement de cette page.

Loin de la révolution annoncée, cette évolution ergonomique est néanmoins stratégique pour Yahoo, qui accueille chaque mois plus de 314 millions d'internautes sur sa "home". Reste à savoir si ces derniers se laisseront séduire par ce nouveau dispositif qui entend sans doute séduire une nouvelle génération d'internautes.
L'exécutif européen ouvre une consultation sur la régulation applicable aux réseaux d'accès haut débit de nouvelle génération. La définition d'un cadre commun (services régulés, conditions d'accès, taux de rendement et primes de risque) "vise à favoriser l'égalité de traitement des opérateurs à travers l'UE et à assurer la prévisibilité réglementaire dont les investisseurs ont besoin", a souligné jeudi dans un communiqué la Commission européenne.

Ouverte jusqu'au 14 novembre 2008, la consultation publique servira de base à une recommandation que la Commission formulera l'an prochain. Bien entendu, l'exécutif européen a d'ores et déjà son idée : les régulateurs nationaux (l'Arcep en France) devraient autoriser l'ouverture à la concurrence de l'accès aux réseaux des opérateurs dominants "au niveau le plus bas possible", en particulier l'accès aux gaines, afin que les concurrents puissent y déployer leurs propres fibres optiques, et l'accès aux fibres sombres, lorsqu'il n'y a pas de gaines disponibles. Par ailleurs, a ajouté Bruxelles, "les taux de rendement devraient être déterminés en fonction des risques associés à ce type d'investissement, en tenant compte du fait que la moyenne pondérée du coût nominal avant impôts du capital a oscillé entre 8 et 12% ces dernières années pour les opérateurs de réseaux fixes et mobiles."

Neelie Kroes, commissaire en charge de la concurrence, a insisté : "nous voulons des règles nationales qui, non seulement, favoriseront les investissements colossaux nécessaires pour passer à la fibre optique, mais renforceront également la concurrence dans le secteur du haut débit". Il est temps ! A l'heure des premiers déploiements, l'Europe, avec 1,2 million de connexions fibres optiques (contre 229 M de lignes en cuivre, d'après l'Idate), reste en retard par rapport aux Etats-Unis (2 millions de connexions fibres) et, surtout, au Japon (11 millions de connexions fibres).
le 18/09/2008 à 23:41
Free lance une option Multi TV
Aujourd'hui, le fournisseur d'accès à Internet, Free, filiale d'Iliad, annonce un nouveau service baptisé Multi TV qui donne à l'utilisateur la possibilité de pouvoir dédoubler l'accès à la télévision numérique HD. Ainsi, deux personnes au sein du même foyer peuvent désormais regarder deux programmes différents sur deux postes de télévision.

Free propose deux offres pour accéder à ce nouveau service. Pour 4,99 euros par mois, Free met à disposition un boitier Light compatible HD sans disque dur ni encodeur. Par ailleurs, l'abonné peut bénéficier d'un second boitier TV traditionnel pour 9,99 euros par mois. En apparence, ces deux boitiers seront identiques à l'actuelle box TV. Free fournira aussi un Freeplug (intégrant les fonctions d'alimentation électrique et de courant porteur en ligne).

Pour souscrire à cette nouvelle offre, les Freenautes actuels peuvent se rendre dans l'interface de gestion du compte.
Quinze jours après la sortie pour les seuls PC sous Windows (XP et Vista) du navigateur web open-source de Google, Chrome, l'éditeur CodeWeavers se propose de le rendre officieusement disponible sur deux autres plateformes : Mac et Linux. A terme, c'est Google qui va en faire de même, prévoyant effectivement de proposer Chrome en version Mac et Linux en plus de Windows.

Connu principalement pour son logiciel "CrossOver" permettant aux utilisateurs de Mac et Linux d'exécuter certains programmes sous Windows (dont Microsoft Office ou Internet Explorer), cet éditeur américain s'est donc attaqué au navigateur web de Google pour le rendre compatible avec de nouvelles plateformes.

Mais plutôt que d'exploiter la dernière version de Chrome disponible, CodeWeavers a préféré utiliser une version légèrement différente basée sur le moteur d'affichage open-source du navigateur baptisé "Chromium" qui possède à cette heure un rendu légèrement différent de son équivalent pour PC, encore en version bêta. Il ne faudra donc pas s'attendre à des miracles avec cette version Mac et Linux officieuse de Chrome, dépourvue de quelques fonctionnalités dont la mise à jour automatique du programme.

D'ailleurs Jeremy White, le patron de CodeWeavers, précise qu'il s'agit d'un défi technique montrant la viabilité de sa solution exploitant entre autres le logiciel Wine (Wine Is Not an Emulator) plutôt qu'une réelle solution permettant d'utiliser pleinement Chrome. Ceci explique sans doute pourquoi "CrossOver Chromium" est relativement lent et n'exploite pas encore le Flash. Le logiciel est téléchargeable gratuitement à cette adresse et compatible avec Mac OS X 10.4 (ou ultérieur) et différentes distributions GNU/Linux dont Debian, Red Hat, Mandriva, Suse ou Ubuntu.

Lancé le 2 septembre dernier, Google Chrome représente actuellement selon Net Applications moins de 1% du marché mondial des navigateurs web. Selon Nielsen cette fois, Chrome aurait été téléchargé aux Etats-Unis la première semaine suivant son lancement pas moins de 2 millions de fois. Pas de quoi rivaliser avec les 8 millions de téléchargements de Firefox 3 en seule journée (le jour de son lancement le 18 juin dernier) mais cela confirme l'engouement suscité autour de la première version bêta de Chrome.
le 17/09/2008 à 23:40
Check-list de refactorisation PHP
La refactorisation consiste à prendre un code initial, et lui appliquer des transformations à iso-fonctionnaltés (c'est à dire, pas de nouveautés, pas de retrait), pour faire évoluer le code vers une nouvelle structure. Par exemple, ajouter un niveau d'abstraction ou de séparation dans un code existant, pour appliquer une approche modulaire.

La refactorisation est un outil quotidien pour qui travaille avec du code historique, et ne peut se permettre de recommence à 0. Et les listes de phpimpact sont pratiques pour ne rien oublier.

- Code Refactoring Guidelines
Spécialiste des annonces "abracadabrantesques", The Inquirer déniche parfois des perles. Du coup, lorsque notre confrère parle du possible rachat de Valve par Google, difficile de savoir si l'information est à jeter au panier ou s'il y a un fond de vérité. Toujours est-il que notre confrère reprend des "sources bien placées" pour nous indiquer qu'à la Game Developers Conference d'Austin, les rumeurs vont bon train.

Bien sûr, si Google a des vues sur Valve, c'est principalement pour sa plateforme de téléchargement. Steam est effectivement leader sur son domaine d'activité et après quelques couacs au cours des mois qui ont suivi son lancement, le système est aujourd'hui bien rodé. De nombreux éditeurs figurent au catalogue de Steam et la plupart des grosses sorties du moment sont distribuées simultanément en boutiques et sur la plateforme... Google voudrait-il une fois de plus couper l'herbe sous le pied de son concurrent de toujours, Microsoft, qui parlait d'étendre son service Games for Windows ?
La prochaine version du navigateur de Microsoft, Internet Explorer 8, approche à grands pas. La firme de Redmond, dont les parts de marché sur ce segment sont mises à mal par une concurrence de plus en plus envahissante, a effectivement publié aujourd'hui la version française de la bêta 2 du navigateur, qui intègre pour rappel d'ores et déjà toutes les fonctionnalités de la version finale.

On retrouve en particulier toutes les fonctions liées à la sécurité comme le nouveau filtre anti-phishing et une stabilité théoriquement améliorée au détriment d'une consommation mémoire abusive, en tout cas pour la version anglaise, comme nous l'avons vu dans le compte-rendu qui a suivi sa sortie. Reste à savoir si les développeurs auront profité de cette localisation pour améliorer cet aspect.
D'abord connu sous le nom de code Appolo, Adobe Air (Adobe Integrated Runtime) fut premièrement développé pour Windows puis Mac OS X. Avec AIR Adobe propose un environnement de développement pour les technologies web telles que xHTML JavaScript, Flash ou Flex. Ces applications Internet riches (RIA) peuvent ensuite être utilisées comme de véritables programmes en proposant une ergonomie supérieure à un site Internet traditionnel. Le 9 septembre dernier, Adobe avait annoncé 25 millions d'installations pour AIR.

Après l'alpha, Adobe vient de sortir la première bêta de AIR pour Linux. Cette nouvelle version embarque, entre autre, un système de notification dans la barre de tâches, des raccourcis clavier, plusieurs langages, le support multi-moniteurs ou encore le mode plein écran. Adobe précise que cette version ne prend pas en charge les DRM. Pour l'instant, la bêta n'est fonctionnelle que sur les distributions Fedora Core 8, Unbuntu 7.10 et Open Suse 10.3.
LoadingChargement en cours