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Note de l'auteur :

Via les liens de Gregor sur del.icio.us, je viens de découvrir l'extension xslcache pour PHP, publié par les geeks du The New York Times, et basé sur l'extension originale.

Une extension pour XSLT qui collecte la version compilée des feuilles de style, et la réutilise à la prochaine requête. Le tout est stocké en mémoire pour éviter la partie de compilation. Le tout conduit à des gains de performances.

Et apparemment, le New York Times publie du code PHP : ils proposent aussi un pool de connexions de base de données, qui sait parler HTTP et JSON.

- php xslcache extension by the New York Times
- xslcache
- DBSlayer
- New York Times
Le groupe France Telecom a été condamné à une amende de 45 millions d'euros par le Conseil de la concurrence pour abus de position dominante sur le marché ADSL en 2001 et 2002. Le Conseil est à l'origine d'une auto-saisine, les sociétés T-Online France (depuis le FAI Club-Internet a été racheté par Neuf Cegetel) et Liberty Surf (rachetée par Tiscali puis par Alice) s'étant désistées.

Dans sa décision du 15 octobre 2007, le Conseil précise que l'opérateur historique français a entravé le développement haut débit des FAI concurrents de sa filiale Wanadoo (renommée Orange depuis). France Telecom est accusé d'avoir mis à la disposition des FAI alternatifs des informations relatives à l'éligibilité des lignes à l'ADSL "moins actualisées et moins précises" et de ne pas avoir mis en place "un système de commande d'une ligne ADSL aussi direct et rapide que celui dont disposait ses agents commerciaux".

Par ailleurs, France Telecom a également "invité ses agents commerciaux à dénigrer les FAI concurrents de sa filiale Wanadoo" et "utilisé des données que lui seul détenait en tant que propriétaire et exploitant de la boucle locale, dans le but de faciliter la commercialisation de services d'accès à Internet de sa filiale".

Pour tenter de calmer le jeu, France Télécom "n'a pas contesté les faits qui lui sont reprochés". L'opérateur a pris des engagements comme la mise en place d'un dispositif de surveillance "des plaintes liées à des pratiques litigieuses", et de formation de ses commerciaux sur les règles liées à la concurrence. "Ce changement de comportement" a permis à l'opérateur historique d'obtenir une réduction de 25% sur l'amende initialement fixée.
Comme beaucoup de monde le sait, Apple vend depuis quelques mois sur son célèbre service iTunes Store, des morceaux de musique sans DRM. Baptisé iTunes Plus, ce service permet effectivement d'acheter et de télécharger des musiques dépourvues de verrou numérique au format AAC (sans Fairplay) et vendues 1,29 euro.

Non content qu'Amazon lui vole la vedette en proposant des morceaux sans DRM à 0,99$, Apple a décidé de réagir. Ainsi, des morceaux AAC sans DRM (bitrate de 256 kbps contre 128 kbps pour les morceaux avec DRM) commencent à être vendus sur l'iTunes Store au prix de 0,99 euro. Pour le moment, cette offre reste anecdotique, mais elle est appelée à se développer davantage, du moins on l'espère !
Apple vient d'annoncer la date officielle de disponibilité de son nouveau système d'exploitation : Mac OS X 10.5 "Léopard". Initialement attendue pour juin, cette nouvelle mouture avait finalement été décalée à octobre par Apple. Leopard ne sera pas retardé une nouvelle fois, puisqu'Apple vient d'ouvrir les pré-commandes pour Mac OS X 10.5 qui sera livré à partir du vendredi 26 octobre.

Une seule édition du système est proposée au prix de 129 euros TTC. Les personnes qui ont acheté une machine Mac entre le 1er octobre 2007 et le 29 décembre 2007, pourront bénéficier de Leopard à sa sortie, au prix de 8,95 euros. Pour rappel, les différentes nouveautés introduites par Leopard avaient été détaillées dans nos articles Apple : annonces en direct de la WWDC 2007 et Autres fonctionnalités de Mac OS X Leopard.

Parallèlement à cela, Apple devrait normalement publier une dernière mise à jour globale pour Mac OS X Tiger, la mise à niveau 10.4.11. Si tout va bien, de nouvelles machines devraient être annoncées prochainement, elles devraient être équipées avec Leopard en standard.
Google a dévoilé hier sa nouvelle technologie censée améliorer sa lutte contre la publication de contenus piratés sur son célèbre service gratuit de diffusion de vidéo : Youtube. Baptisée "YouTube Video Identification", cette technologie doit permettre d'analyser les vidéos chargées par les internautes et de reconnaître d'éventuelles copies pirates.

Jusqu'à présent, Youtube utilisait principalement la piste audio des vidéos pour identifier les contenus pirates. La firme a donc décidé de passer à la vitesse supérieure en s'attaquant à la vidéo. Les ayants-droits devront toutefois aider Google en fournissant des informations sur les vidéos qu'ils souhaitent protéger. Par ailleurs, Google permettra à ces derniers de choisir de bannir les vidéos piratées ou de les laisser en ligne afin de générer des revenus grâce à la publicité en ligne.

Neuf firmes/studios, dont Walt Disney et Time Warner ont déjà testé cette nouvelle technologie. Elles précisent que c'est un bon début et que Google doit poursuivre ses efforts dans ce domaine. Pour rappel, plusieurs firmes dont Viacom et NBC ont déjà attaqué Google / Youtube pour violations de droits d'auteur. Viacom réclame à ce sujet 1 milliard de dommages et intérêts.
Plusieurs mois après la première beta, la version 9.0 de Netscape Navigator est désormais finalisée. Cette nouvelle évolution du navigateur d'AOL n'est pas à la première : on se souvient notamment de Netscape 6, au code entièrement réécrit, à l'origine du projet Mozilla. Plus récemment, après avoir abandonné le navigateur, AOL avait confié à une nouvelle équipe de développement la réalisation d'un Netscape 8 basé sur le code de Mozilla Firefox.

Netscape Navigator 9, qui retrouve au passage son nom original, est toujours basé sur Firefox mais subit encore quelques évolutions. Le navigateur est désormais disponible pour Mac OS X et Linux, et propose une nouvelle interface plus sobre. Plusieurs fonctionnalités font leur apparition, notamment la correction automatique des URL mal saisies, la restauration des onglets après un redémarrage du navigateur, ou encore un panneau latéral permettant de glisser/déposer des liens provisoires afin de ne pas encombrer ses signets.

- Télécharger Netscape Navigator 9.0 pour Windows et Linux
- Télécharger Netscape Navigator 9.0 pour Mac OS X
Condamnée début octobre à verser 220.000 dollars à l'industrie américaine du disque pour téléchargement illégal, Jammie Thomas se prépare à demander un nouveau procès. D'après ses avocats, qui ont déposé lundi une requête d'appel, la cour aurait prononcé une condamnation excessive, voire anticonstitutionnelle. Le montant ordonné par la Cour, 9.250 dollars pour chacun des 24 morceaux sur lesquels l'accusation s'est concentrée, serait bien supérieur au préjudice réel subi par les maisons de disque. La jeune femme et ses avocats ne contestent donc pas le verdict, mais le montant des réparations.

Le Copyright Act de 1976, sur lequel la RIAA s'appuie pour faire pression sur les internautes convaincus de téléchargement illégal, prévoit des sanctions allant de 750 à 30.000 dollars pour toute violation involontaire du droit d'auteur et pouvant monter jusqu'à 150.000 dollars pour une violation volontaire. A 9.250 dollars l'infraction, Jammie Thomas s'inscrit tout à fait dans la fourchette définie par la loi.

Ce texte de référence précise également que les condamnations prononcées dans les affaires relatives au droit d'auteur ont avant tout valeur de dédommagement pour les victimes. Intervient ensuite une dimension dissuasive : la condamnation est un exemple qui doit décourager ceux qui seraient tentés de commettre les mêmes infractions.

S'appuyant sur des jurisprudences antérieures, les avocats de Jammie Thomas estiment être en mesure de démontrer à un tribunal que les 220.000 dollars que doit verser leur cliente dépassent largement le montant des dommages réels occasionnés et tiennent plus de la punition que de la dissuasion.

Novembre 2006 : Richard Gabriel, avocat de la RIAA, reconnait à demi-mots devant une cour que les maisons de disque percevaient environ 0,70 dollar sur les 0,99 dollar d'un morceau vendu à l'unité. S'appuyant sur ce chiffre, jusqu'ici bien dissimulé, les avocats de Jammie Thomas estiment le préjudice réel subi par les plaignants à 16,80 dollars (24 morceaux à 0,70 dollar pièce), aidés en cela par l'impossibilité de déterminer combien de fois les morceaux concernés auraient pu être téléchargés depuis l'ordinateur de leur cliente par d'autres internautes.

L'amende minimale de 750 dollars prévue par le Copyright Act serait donc plus de 750 fois supérieure aux dommages réellement subis par les maisons de disque. Or divers précédents juridiques, dont certains ont été examiné par la Cour suprême, ont permis d'établir que les dommages supérieurs à neuf fois le préjudice subi contrevenaient à la Constitution. Forts de ces arguments, les avocats de Jammie Thomas entendent demander que la condamnation de leur cliente soit ramenée de 220.000 dollars à... 151,20 dollars !
La provocation, The Pirate Bay connaît bien ! Ce célèbre hébergeur de fichiers Torrent, dirigé par une poignée de hackers, n'en est pas à son premier coup d'essai, mais leur dernière mission parasitaire risque de faire du bruit.

Maintes fois poursuivi par les maisons de disques et par Hollywood, The Pirate Bay, qui a jusqu'à présent toujours survécu aux différents assauts légaux, annonce aujourd'hui la mise en place d'un nouveau nom de domaine que l'on peut qualifier de véritable pied de nez pour l'industrie musicale. Le site IFPI.com a effectivement été déposé et mis en place par The Pirate Bay, avant même que la célèbre IFPI (International Federation of the Phonographic Industry, qui aide et défend les maisons de disques) ne réserve cette adresse Internet. A l'heure actuelle, le site officiel de l'IFPI reste IFPI.org, mais l'IFPI aurait bien tenté de récupérer le nom de domaine IFPI.com, en vain... Une source (qui reste anonyme pour le moment) aurait fait don à The Pirate Bay de la précieuse adresse.

A présent, The Pirate Bay en profite pour provoquer l'industrie du disque et du cinéma et annonce que cette adresse servira à faire la promotion de la "IFPI : International Federation of Pirates Interests" (fédération internationale des intérêts pirates). Selon The Pirate Bay, ce nouveau site devrait permettre de "propager davantage la piraterie sur Internet, en réponse aux attaques de l'IFPI envers le groupe pirate".
La société texane IP Innovation vient de déposer une plainte pour violation de brevets à l'encontre de deux éditeurs Linux, Novell et Red Hat. Ces poursuites posent le problème de la responsabilité d'un éditeur de logiciels open source vis-à-vis du code fourni par la communauté. A l'heure où Microsoft et Steve Ballmer multiplient les provocations adressées au monde open source, affirmant que les logiciels libres pourraient violer jusqu'à 235 brevets détenus par la firme de Redmond, les enjeux sont d'importance pour l'industrie.

IP Innovation, qui avait lancé en avril dernier une procédure similaire à l'encontre d'Apple, entend démontrer que les fonctionnalités de bureau virtuel utilisées dans certaines distributions Linux violent trois brevets sur lesquels elle détient les droits. L'un de ces brevets, relatif à une interface utilisateur munies de multiples espaces de travail en vue de l'échange d'objets, a été initialement déposé par Xerox en 1991.

C'est la première fois que se pose en ces termes le problème de la propriété intellectuelle de Linux et certains n'hésitent pas à supposer qu'IP Innovation joue les éclaireurs pour Microsoft. Rien de concret ne permet d'étayer ces allégations, si ce n'est qu'Acacia Research, maison mère d'IP Innovation, a récemment recruté Brad Brunell, ancien responsable des questions de propriété intellectuelle chez Microsoft.

Bruce Lowry, porte-parole de Novell, a déclaré que l'éditeur n'avait pas encore eu l'occasion d'examiner la plainte mais qu'il entendait bien « défendre ses intérêts ». Novell et Red Hat devront déterminer quelle ligne adopter pour protéger tant leurs activités d'éditeur que leurs clients.
Opérateur actif dans l'Internet résidentiel sous la marque Alice, Telecom Italia France pourrait tester "dans les prochains mois" le très haut débit à Paris, notamment dans les 8ème et 10ème arrondissements, ont indiqué Les Echos dans leur édition du 15 octobre 2007.

La filiale française de Telecom Italia, dont l'avenir reste incertain, envisagerait de raccorder quelque 500 bâtiments (FTTH - fibre jusqu'au domicile) et de toucher "de 2000 à 3000 clients" dans le cadre de ce test. Les montants investis dans ce projet se compteraient "en petits millions d'euros", a signalé Daniel Fava, directeur grand public de l'opérateur, dans les colonnes du quotidien.

Cette initiative ne risque pas de bousculer le marché de la fibre optique en France. Numericable revendique à ce jour 1,1 million de foyers dont l'immeuble a été raccordé, 350.000 à Paris. Du côté des opérateurs ADSL, Orange a été le premier, en février, a lancé une offre commerciale "fibre" pour les particuliers, suivi par Neuf Cegetel en avril (l'opérateur revendique plus de 20.000 abonnés très haut débit) et par Free mi-septembre. Sur le marché ADSL, Telecom Italia France (874.000 abonnés au 30 juin 2007) reste largement dominé par Orange (6,5 M), Neuf Cegetel (3 M) et Free (2,5 M).
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