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EMC prévoit d'acquérir une entreprise baptisée Greenplum pour une somme non précisée. La société serait rattachée à EMC au sein d'une nouvelle division centrée sur la technologie propriétaire de stockage de données d'EMC. Greenplum est spécialisée dans l'édition de logiciels d'analyse destinés aux larges volumes de données. La technologie de Greenplum lui permet de classer l'information en bases de données multiples, et de travailler sur ces bases séparément, pour avoir un traitement très rapide, selon son président Scott Yara. Sa technologie fonctionne à la fois sur les infrastructures de stockage et de calcul pour permettre aux employés de créer des requêtes et de générer des rapports en personne sur les informations d'une entreprise, plutôt que de devoir passer par son département IT.

EMC veut intégrer ce type de processus dans ses solutions de stockage, pour améliorer leur performance. L'implantation est possible sur les serveurs de calcul et de stockage virtualisés et basés sur le cloud de plus en plus, précise l'entreprise. La technologie pourrait également être utilisée dans les systèmes de sauvegarde et de restauration d'EMC, issus de l'acquisition récente de Data Domain, et sa division dédiée au chiffrement RSA, selon Chuck Hollis, vice-président et CTO marketing d'EMC.

La transaction, qui devrait être réalisée sur fonds propres, est attendue au troisième trimestre de cette année. EMC créera alors une division produit dédiée au data computing autour de la technologie de Greenplum. EMC continuera de vendre l'intégralité des solutions de Greenplum, et développera une offre avec logiciel et matériel intégrés pour une performance accrue et des coûts d'implémentation réduits. Les salariés de Greenplum, au nombre de 140, devraient tous être intégrés dans EMC, selon Yara. Le PDG de l'éditeur logiciel, Bill Cook, prendra la tête de la nouvelle division.
Sur son blog personnel, Scott Guthrie, vice-président du département .NET chez Microsoft et chargé des technologies web de la société, présente WebMatrix. Cet outil de développement web rassemble les fonctionnalités de IIS Express, SQL Compact Edition et peut se compléter de plusieurs plugins ASP.NET.

Les divers composants de Webmatrix ont été présentés par M.Guthrie au cours des dernières semaines. IIS Server Express, est un serveur web relativement léger à mi-chemin entre ASP.NET Development Server et de IIS Server. IIS Server Express fonctionne aussi bien sur Windows XP, Vista ou 7 et présente l'avantage de venir se greffer au sein de Visual Studio sans nécessiter de configuration avancée.

SQL Server Compact Edition est un système de création de bases de données simplifié et gratuit. Il peut être associé à une application développée en ASP.NET. Les bases de données créées pourront par la suite être migrées vers un serveur SQL. De son côté ASP.NET Razor permettra au développeur d'insérer directement des portions de code écrites en C# ou en VB au sein de code HTML. Razor présente par ailleurs un moteur de prévisualisation basé sur ASP.NET.

Disponible gratuitement WebMatrix regroupe donc l'ensemble de ces fonctionnalités et permettra à n'importe qui de s'essayer au développement de sites ASP.NET. A l'ouverture de l'application, il sera possible de choisir le genre de site web devant être créé (Blog, CMS, site eCommerce, forums, Wiki ou encore galerie de photos). WebMatrix présente plusieurs outils de mise en forme et de prévisualisation. L'application, disponible au téléchargement en bêta ici, peut également être installée aux côtés de Visual Studio.
Le rapport Gallo ne fera plus parler dans les couloirs de l'Union européenne. Tout du moins, les débats vont s'arrêter cet été puisque le vote de ce texte a été repoussé à la rentrée, en septembre. Ce report permettra à chacun d'affûter ses arguments en vue de futures négociations portant sur le très controversé traité ACTA.

Pour rappel, le rapport Gallo vise à renforcer l'application du droit d'auteur sur Internet et par conséquent condamner les internautes surpris en train de télécharger illégalement du contenu culturel. Ces positions, certes dures, n'ont aucune valeur juridique. Il s'agit en fait d'une lettre d'intention visant à appuyer de futures décisions contre le téléchargement.

Le rapport à déjà été adopté par la Commission aux affaires juridiques du Parlement européen mais devait subir un vote en séance plénière, ce qui promettait quelques échanges intéressants. Mais ce sont les eurodéputés centristes et de gauche qui ont réussi à faire repousser le débat. Sur Twitter, le député Sandrine Bélier (Europe Ecologie) fait le rapprochement avec les décisions françaises dans le domaine. Elle estime que « comme Hadopi, le rapport Gallo n'apporte aucune solution concrète ».

Les ressemblances sont effectivement frappantes entre certaines préconisations du rapport Gallo et la loi Hadopi puisqu'ils visent à placer le délit de téléchargement illégal sur le plan pénal…

Sur le site spécialisé à l'actualité politique communautaire Europolitics, François Castex (Socialistes et démocrates) lance une pique : « Mme Gallo ne dispose pas d'une aussi large majorité derrière elle qu'elle ne le prétend aujourd'hui. Les socialistes, les Verts, l'extrême gauche et une majorité de libéraux ne se retrouvent pas dans la position de Mme Gallo et du gouvernement français qui refusent de faire évoluer le droit face au nouvel environnement numérique et n'a d'autre solution que de préconiser la sanction généralisée des usagers ».

Même sans débats, le rapport Gallo fait encore polémique. La suite des épisodes arrivera à la rentrée.
Mandriva, éditeur de logiciels libres, vient d'annoncer la restructuration de ses équipes au niveau européen dans les mois à venir. Il essaie ainsi de répondre à une situation compliquée : « la société se débat depuis plusieurs années dans ses difficultés financières liées à sa taille et à l'absence d'une stratégie d'éditeur clairement affirmée, » explique le communiqué.

Mandriva a donc permis à une équipe d'entrepreneurs en association avec les investisseurs historiques d'établir un plan industriel. Jugé ambitieux par Mandriva, ce plan permettrait d'éviter la banqueroute en relançant l'entreprise. Au coeur du dispositif : le rapprochement industriel européen « entre plusieurs acteurs impliqués dans les logiciels libres. » La société française IF Research, qui détient l'éditeur Wallix, fera partie du plan.

Autre mesure-clé : la distribution sera désormais distribuée à travers un réseau de revendeurs et d'intégrateurs informatiques, ainsi qu'à travers des accords OEM en Europe, au Moyen-Orient et dans la zone Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine). « Une offre professionnelle à destination des grands marchés entreprises (éducation, industrie, services, retail) viendra satisfaire les clients à la recherche d'offres alternatives et économiques en matière de gestion de parcs informatiques hétérogènes et d'identités. » Cette offre devrait être dévoilée d'ici la fin de l'année 2010.

L'éditeur fait ainsi état de ses ambitions. « Mandriva possède dans son ADN tous les atouts d'un champion mondial du logiciel libre. Une communauté de 3,5 millions d'utilisateurs, une position de leaders dans les pays de la zone Bric, et des clients prestigieux dans le secteur public ou des grandes entreprises, selon Jean-Noël de Galzain, » Président d'IF Search. « Nous allons donc focaliser à la fois sur la profitabilité de la société, ainsi qu'une nouvelle dynamique commerciale qui passe par des offres innovantes distribuées par un réseau de partenaires à valeur ajoutée. »

Pour finir avec les bonnes nouvelles, Mandriva doit annoncer bientôt sa dernière distribution : Mandriva Linux Spring 2010, qui sera disponible au téléchargement sur le site de l'éditeur. Pour le reste, la partie la moins excitante du plan de redressement concerne le « programme drastique de réduction de ses frais de structure destiné à ramener la société à l'équilibre financier, ainsi qu'une levée de fonds pour assurer sa pérennité. » La menace d'une réduction des effectifs, qui serait logique dans le cadre de la nouvelle stratégie de distribution, n'est pas loin, même si pour l'instant rien n'est annoncé par Mandriva dans son communiqué. « Des négociations sont en cours avec des nouveaux actionnaires qui seront présentés lors de la prochaine assemblée générale de l'entreprise. »
Après avoir mis à jour son webmail, l'équipe d'Apple chargée du développement de MobileMe annonce une bêta pour le calendrier hébergé. Pour participer à ce programme d'évaluation il faudra bien évidemment être abonné à la suite des services web et se rendre sur me.com/calendar puis demander une invitation en cliquant sur un lien dédié.

Parmi les nouveautés présentées, notons une toute nouvelle interface utilisateur pour les différents modes de vue (jour, semaine, mois). L'apparence est désormais calquée sur la version iPad du logiciel iCal. Outre de meilleures performances, Apple y a ré-implémenté des fonctionnalités autrefois disponibles sur les services .Mac et retirés au passage à MobileMe. Ainsi nous retrouvons la possibilité de publier un calendrier en public et de générer un lien à partager.

L'internaute pourra également partager un calendrier en privé avec des permissions de lecture ou d'écriture et la possibilité d'être notifié de tout changement.. La nouvelle mouture du calendrier prend aussi en charge l'envoi d'invitations à un événement par email. Si un contact confirme sa présence, l'événement sera alors mis à jour automatiquement. Enfin notons que MobileMe Calendar fonctionne sur iO4 (iPhone, iPad, iPod Touch) mais également Mac OS X Snow Leopard.
Alors que la rumeur enfle quant au développement d'un nouveau service de réseautage social chez Google, Matt Brittin, le chef de file de Google UK, s'est confié hier au Telegraph et a donné son opinion sur les réseaux sociaux et en particulier sur Facebook.

Pour Matt Brittin, « Facebook est un phénomène absolu, mais il existe d'autres réseaux sociaux qui ont également du succès. Nous avons Orkut, qui connaît un fantastique succès en Inde et au Brésil, et il y a également Bebo qui fonctionne dans de nombreux pays ». Des succès cependant bien moindres par rapport à Facebook, mais selon le porte-parole de Google, il y aurait de la place pour tout le monde : « C'est un phénomène fait pour durer. Je pense que nous allons voir Internet devenir de plus en plus social, et les internautes vont le devenir aussi grâce aux réseaux sociaux. »

Matt Brittin a part ailleurs refusé de commenter les spéculations concernant un potentiel service baptisé Google Me, mais ne les a absolument pas démenties. La rumeur a démarré le 27 juin dernier suite à un tweet de Kevin Rose (supprimé depuis par ce dernier), le créateur de Digg, et a été alimentée par Adam D'Angelo, l'ancien CTO de Facebook, le lendemain : ce dernier a affirmé que Google Me est « un vrai projet de la plus haute importance ». Du côté de Google, aucune information officielle n'a pour le moment été dévoilée.
A en croire certains responsables américains, la Corée du Nord serait à l'origine des attaques contre son voisin du Sud en juillet dernier. Malgré des informations montrant la provenance des premières attaques, les autorités admettent ne pas réellement savoir l'origine exactes des attaques…

La seule information solide des US tient au fait que certaines indications montrent qu'une partie du code serait en langue coréenne. Pour autant, cela ne signifie aucunement que les attaquants sont bien du pays visé.

Pour rappel, dans un contexte tendu entre les deux voisins coréens, plusieurs sites américains et sud-coréens avaient été victimes de cyber-attaques massives en juillet 2009. Aux Etats-Unis, des sites comme ceux de la Maison Blanche, du Pentagone et de la bourse de New York avaient même été visés.

En Corée du Sud, les sites de la présidence et de la Défense avaient été touchés et mis hors-service pendant quelques heures. Ces attaques de type déni de service auraient alors été orchestrées via un réseau botnet de plusieurs milliers de postes.

Reste que sous couvert de géopolitique et d'affaires d'essais nucléaires, les rapports entre les deux voisins coréens sont loin d'être à l'amitié cordiale. Si bien qu'il est fort probable que ces zones de tension s'étendent ou se soient déjà propagées à l'environnement informatique.
Alors qu'il avait déjà cédé à la mode du micro-blogging il y a quelques mois en proposant à ses membres de partager leur statut avec leurs contacts, le réseau social professionnel à la française Viadeo vient de faire un nouveau pas vers l'intégration avec Twitter. Il est désormais possible de synchroniser les deux flux pour qu'un message de 140 caractères écrit sur l'un des deux sites soit posté automatiquement sur l'autre.

Déjà disponible chez le grand concurrent - au niveau français, Viadeo n'ayant pas la même résonance à l'international - LinkedIn, cette fonctionnalité est paramétrable : l'utilisateur peut choisir de publier tous ses tweets indifféremment sur les deux réseaux, ou de limiter les messages à poster sur Viadeo à ceux précédés du mot-clé #v. La configuration pour choisir ce qui va de Viadeo vers Twitter est aussi possible.

Viadeo rattrape donc un peu son concurrent en terme de fonctionnalités, en mettant en avant son intégration à Twitter. Le réseau social rappelle qu'une application Twitter est également disponible. Affichée sur le profil, elle permet déjà de faire profiter de ses élucubrations de petite taille à ses contacts. Elle nécessite cependant que ces derniers viennent sur le profil pour les voir, alors que la synchronisation avec le statut permet d'afficher les tweets directement dans leurs fils d'actualités.
Deux mois après avoir mis la main sur le réseau espagnol Consorte Media, AudienceScience annonce avoir entamé les démarches visant à procéder à l'acquisition de la société luxembourgeoise Wunderloop, spécialisée dans le ciblage comportemental intégré sur Internet. Le montant de la transaction n'a pas été précisé.

Leader sur le marché anglais du ciblage comportemental, AudienceScience revendique un inventaire de 200 milliards d'informations remontées par quelque 386 millions d'internautes passés par les médias auxquels elle commercialise ses outils, au premier rang desquels la plateforme The Audience Gateway, qui profitera directement de l'acquisition de Wunderloop.

« AudienceScience maintient un rythme régulier d'expansion globale et a clairement réussi à prendre la tête de l'industrie au regard de son avance technologique, de la qualité de ses données et de son expertise inégalée », clame Jeff Hirsch, CEO d'AudienceScience, dans un communiqué. « Nous sommes ravis des perspectives d'amélioration de notre plateforme The Audience Gateway et du renforcement de notre présence en Europe que nous ouvrent l'équipe et les technologies exceptionnelles de Wunderloop ».
S'il y a tout juste un an Yahoo! signait des accords avec Microsoft pour accueillir ses équipes du département publicitaire et devenir la régie officielle du groupe de Redmond, la firme de Carol Bartz semble avoir plus d'un tour dans son sac.

En effet, suite à la fermeture des bureau d'AOL dans l'Hexagone, Yahoo! devient également la régie publicitaire du portail AOL France. Suite à la scission avec groupe Time Warner AOL a licencié un tiers de sa masse salariale fin 2009 (2500 emplois), la société a fermé ses portes dans plusieurs pays européens dont la France. Au mois d'avril il a été convenu que Yahoo prendrait la relève auprès des annonceurs.

Selon les chiffre de Médiamétrie au mois de mai dernier, AOL.fr enregistrerait 4 millions de visiteurs uniques chaque mois. Rappelons que les publicités affichées sur LaPoste.net, Sport24.com, Kelkoo.fr ou encore ParuVendu.fr sont également gérées par Yahoo. Avec l'arrivée d'AOL.fr Brigitte Cantaloube, directrice générale de Yahoo! France, souligne que la société "propose désormais un point d'accès unique à une audience puissante et diversifiée de 31,7 millions d'internautes en France, soit un taux de couverture de près de 80% des internautes français".
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