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Un éditeur chinois de sécurité qui propose notamment des antivirus pour mobiles Symbian explique avoir découvert trois virus pour mobiles sous Symbian S60 versions 3.0 et 5.0. La société NetQin confie même que ces malwares pourraient servir à établir un réseau de type botnet.

Sur son blog, l'éditeur NetQin affirme que ces malwares étaient intégrés à des mini-jeux. Ils se seraient par la suite développés via e-mail et SMS à tous les contacts de l'utilisateur. Des messages contenant des liens malveillants ensuite effacés de la machine infectée après envoi. Une technique qui serait, à première vue, relativement efficace puisque 100.000 smartphones auraient ainsi été touchés, d'où le terme de réseau botnet.

Il semble donc que les menaces sur mobiles commencent à prendre forme. Attendues par la plupart des éditeurs comme la prochaine source de malwares visant le grand public, elles restent pourtant encore méconnues. Enfin, la thématique de la sécurité des portables pourrait bien à l'avenir plutôt concerner la protection des données personnelles que la simple infection traditionnelle.
le 06/07/2010 à 21:50
TweetUp rachète TwitDroid et Popurls
La société TweetUp, qui développe une solution pour monétiser les flux d'informations sur le réseau Twitter, annonce le rachat de la startup TwitDroid éditant un client pour le site de micro-blogging à destination des smartphones sous Android. Cette acquisition devrait se traduire par un changement de nom pour TwitDroyd et s'accompagne du rachat du portail d'actualités de Popurls.

Dévoilé en avril dernier, TweetUp propose un système d'enchère de mots clés afin de permettre aux internautes une meilleure visibilité de leurs messages publiés au sein d'une recherche effectuée sur le site de Twitter. TweetUp met également en avant les messages jugés populaires de part leur nombre de re-publications sur le réseau (Retweets) ainsi que le taux de clics enregistré sur un lien accompagnant un message. C'est l'entreprise Klout qui fournit les données pour l'algorithme de classement, et Bit.ly, un raccourcissement d'URL, qui permet l'analyse les taux de clics sur les liens.
Lawrence Coburn est PDG de DoubleDutch, un éditeur de plateforme de développement en marque blanche pour des applications géolocalisées. Sa solution, dédiée aux entreprises, a été développée grâce à l'argent d'un premier succès, RateItAll. Rencontré dans la pépinière où est implanté DoubleDutch à San Francisco, Lawrence nous explique sa solution et sa vision de l'entrepreneuriat dans la Silicon Valley.

Bonjour Lawrence Coburn. Pouvez-vous nous présenter DoubleDutch et la technologie développée ?

Nous sommes la première application de géolocalisation en marque blanche pour les entreprises et les organisations. Nous pensons que la géolocalisation change l'informatique. Si vous ajoutez la géolocalisation aux réseaux sociaux, ça devient quelque chose de différent. Si vous l'ajoutez au commerce, ça devient quelque chose de différent.

Nous pensons que la géolocalisation a le potentiel pour changer la façon dont les gens travaillent également. Nous avons donc construit cette plateforme, DoubleDutch, qui permet à n'importe quelle entreprise, ou n'importe quelle marque, de construire sa propre application de géolocalisation. Par exemple, nous travaillons pour un cycle de conférences de marketing. Vous allez dans une de ces conventions, et vous allez rencontrer plein de monde. Ces gens ne sont peut-être pas vos amis dans la vraie vie, mais ils vont être vos amis pour trois jours pour certains. Nous pouvons donc les connecter, avec un réseau social temporaire géolocalisé.

Notre plateforme fait deux choses très bien : elle permet de personnaliser les informations de localisation. Imaginez que vous soyez une université, vous pouvez entrer les données correspondant à la localisation des restaurants universitaires, des classes, des bibliothèques… La seconde, c'est la personnalisation du fonctionnement du jeu. Car la géolocalisation passe par le jeu aujourd'hui, comme on peut le voir sur Foursquare, où l'un des buts est de gagner des badges. C'est pourquoi nous ouvrons cette possibilité à nos clients.

Pourquoi la géolocalisation ? On a l'impression qu'il y a un emballement, mais ne craignez-vous pas l'effet de mode ?

C'est amusant, car lorsque nous nous sommes lancés, c'était à l'occasion du festival South by Southwest de mars 2010. Et à ce même festival, il y avait 21 applications dédiées à la géolocalisation qui se lançaient. Nous étions les seules à cibler les entreprises et les marques. Je pense que c'est vraiment une tendance lourde pour les années à venir. Je crois que nous sommes face à la consumérisation des entreprises. Il y a dix ans, les technologies venaient des campus d'entreprises, et allaient vers le marché des consommateurs. C'est ce qui s'est passé avec les BlackBerry, les ordinateurs portables…

Aujourd'hui, c'est l'inverse. Les technologies trouvent un usage dans les entreprises, chez les consommateurs finaux. C'est ce qu'on a vu avec Facebook, Twitter… Je pense donc que la géolocalisation va suivre cette tendance et aller du besoin vers le développement des technologies. Nous sommes les premiers aujourd'hui à essayer de résoudre ce problème.

Qu'est-ce qui fait que vous soyez ici, dans la Silicon Valley ?

Je ne suis pas originaire d'ici, je suis venu il y a une dizaine d'années pour trouver du travail. Je vais vous raconter une anecdote qui va vous faire comprendre la spécificité de cet endroit. Je travaillais dans un café avec mon ordinateur, et en 2008, j'étais en train de développer une application Facebook, parce que c'était ce qui marchait à ce moment-là. Le type à côté de moi se retourne et me dit « Est-ce que tu es en train de travailler sur une application Facebook ? » Lui aussi, faisait la même chose. Et une heure plus tard, il y avait trois autres personnes du café qui sont venues et qui travaillaient sur la même chose.

Toutes les semaines, vous pouvez rencontrer plein de monde, il y a des rencontres entre entrepreneurs, médias, investisseurs… Il y a les entreprises, Stanford et Berkeley, avec tous les gens de talent qui en sortent. On ne peut pas concurrencer ça. Je sais qu'il y a plein d'autres endroits forts pour les startups. Je suis sûr que Paris en est un, Londres en est un… Mais je n'ai rien vu comme ici. C'est un avantage important, notamment en terme d'investissement : les investisseurs ne mettront jamais d'argent dans une startup qui n'est pas de la Silicon Valley. Donc mon conseil : prenez un avion, achetez une nouvelle voiture et venez ici si vous voulez donner une vraie chance de succès à votre entreprise.

Y a-t-il une part culturelle à cet état de fait ? Peut-on parler encore de rêve américain ?

DoubleDutch
Complètement. Je pense que les gens dans les startups font une fierté du fait d'être… Je ne dirais pas sous-payés, mais payés équitablement… Et d'avoir une chance de construire d'important pour changer le monde, résoudre un gros problème. Les gens ici ne comptent pas leurs heures. Vous allez dans n'importe quel café ici, et vous trouverez cinq ou six entreprises en train de travailler. Ca fait partie de la culture.

Pour moi, tout est question d'envie. En 1999, j'ai quitté mon travail, pris ma voiture pour San Francisco, et j'ai commencé à travailler sur quelques projets avec des amis. J'ai lancé plusieurs sites en tant qu'indépendant. Il faut accepter de faire peu d'argent, d'être un entrepreneur à temps partiel… Parfois pour un certain temps. Mais finalement, l'un des sites a commencé à devenir vraiment gros, donc j'ai dû m'investir entièrement dedans, sortir de chez moi pour trouver de l'argent, me faire couper les cheveux, trouver un bureau, etc.

Il faut savoir prendre des risques, et ça n'est pas forcément culturel. En 2001, quand tout cela ressemblait à une descente aux enfers, tout le monde a commencé à quitter à San Francisco. Nous sommes en crise aujourd'hui, mais à l'époque, la Silicon Valley était le centre de la crise. Tout venait de nous. Nous avons dû, pour travailler sur notre produit de l'époque (toujours actif, NDLR) RateItAll, déménager tous ensemble dans le même appartement, manger des soupes de nouilles tous les soirs. C'était une époque difficile, mais je pense que si j'avais su à quel point ça serait dur, j'aurais abandonné. Mais il faut savoir prendre ce risque tout de même. Car en échange, on a de l'indépendance, on peut travailler sur de nouvelles choses qui sont très intéressantes, avec des choses extrêmement brillants... Ca vaut le coup.

Merci beaucoup Lawrence.
Pas la peine de rafraîchir la page de votre académie toutes les 10 secondes en espérant voir apparaître la liste de résultats du Baccalauréat 2010. Ce matin, plusieurs sites officiels de l'Education nationale sont interrompus suite à un mouvement de grève des informaticiens de l'éducation nationale.

Selon l'intersyndicale à l'origine de l'appel, « plus de 50% des informaticiens » de l'Education nationale devraient débrayer pour la journée. Conséquence directe : les résultats ont du mal à parvenir jusqu'à l'Education nationale. Les publications officielles sont donc touchées, mais également tous les sites externes qui dépendent de la communication du ministère.

Pour être sûr d'avoir les résultats, donc, mieux vaut se déplacer directement dans les centres d'examen, où les affichages sont disponibles comme d'habitude « afin de ne pas pénaliser les élèves », précise Fabrice Orel, secrétaire national du SNPTES-Unsa. Outre ce syndicat, le Snasub-FSU, le Sgen-CFDT et l'UnSgpen-CGT sont associés au mouvement. Selon Fabrice Orel, les académies susceptibles d'être perturbées sont « Aix-Marseille, Bordeaux, Nice, Nancy, Rouen, Rennes, Reims, Nantes, Poitiers, Lyon, Strasbourg, Clermont-Ferrand, Besançon, » où il devrait y avoir « 80% de grévistes. »

Les situations sont aléatoires, entre les académies peu touchées, celles qui publieront en ligne dans le cours de l'après-midi, et celles qui n'ont donné aucune information précise. L'académie de Nancy-Metz a par exemple déjà publié des résultats, celle de Nantes affiche « la publication en ligne des résultats des examens est suspendue » sans plus de précision, et Strasbourg a repoussé la publication à 14h.

En cause : le Schéma directeur des infrastructures (SDI), qui prévoit le regroupement de plusieurs centres académiques, la suppression ou le redéploiement de 150 postes en 5 ans. Les syndicats craignent « la privatisation et l'externalisation des missions informatiques », à terme.
le 06/07/2010 à 17:48
Web2project 2
Voici quelques mois sortait Web2Project et aujourd'hui la version 2 est disponible. Cette application permet de gérer facilement vos projets webs puisqu'il fonctionne dans un environnement AMP (apache/PHP/Mysql).

Cette nouvelle version apporte des correctifs de la version précédente mais aussi de nombreuses nouveautés comme :
- Fondée sur les fuseaux horaires des utilisateurs
- Tests unitaires
- Sous-projets
- La structure de classes complètement refaite
- Activité d'audit
- Ajout d'un vérificateur

- Communiqué et téléchargement Web2project 2
- Listes de toutes les évolutions Web2project 2
Firefox sort en version 1.1 pour le système d'exploitation mobile Maemo. Cet OS, qui n'est plus en développement depuis sa fusion dans le projet MeeGo, tourne sur le Nokia N900 et quelques N810s.

Firefox passe en version 1.1 sur le défunt Maemo
Publiée par Antoine Duvauchelle le Lundi 5 Juillet 2010
Firefox sort en version 1.1 pour le système d'exploitation mobile Maemo. Cet OS, qui n'est plus en développement depuis sa fusion dans le projet MeeGo, tourne sur le Nokia N900 et quelques N810s.

La nouvelle version du navigateur open source, avec une interface plus moderne, doit aussi amener de meilleures performances, une sécurité renforcée, et les fonctionnalités suivantes :
- la possibilité de surfer en mode portrait ou paysage
- une fonction de zoom / dézoom avancée
- une page d'accueil personnalisable
- la mise à jour automatique des modules complémentaires
- l'amélioration des outils de remplissage automatique des formulaires
- l'amélioration de la précision quand l'utilisateur tape sur un lien, un widget ou du contenu web
- un menu contextuel pour ouvrir un lien ou sauvegarder une image avec une tape longue
- la sauvegarde d'une page web au format PDF
- une fonction d'oubli de mot de passe pour les sites dont vous ne voulez plus


Firefox 1.1 est disponible sur la page dédiée à la navigation mobile de la Fondation Mozilla.
Alors que l'Union européenne commence seulement à s'interroger sur la neutralité du Net, les 5 millions d'habitants de la Finlande vont pouvoir bénéficier d'un débit Internet garanti d'1 Mbit/s minimum. Une loi vient d'être votée promettant un « service minimum du Web ». De même, le pays scandinave s'est engagé à fournir la fibre dans toutes les maisons d'ici 2015.

Désormais chaque FAI finlandais a l'obligation de fournir un débit minimum aux clients. Une innovation juridique et technologique qui a le mérite d'exister même si en réalité, déjà 96 % du pays est déjà connecté au Web, et une grande majorité de la population reste très groupée dans certaines zones.

En France, une partie des observateurs ont commenté sur Twitter la décision et n'ont pas manqué de faire le lien avec la loi Hadopi. Des commentaires plutôt « second degré » qui en disent long sur l'existence d'une position commune sur la loi...

Pour autant, la Finlande envisage d'aller plus loin en promettant d'apporter le très haut débit 100 Mbit/s à tous les foyers pour 2015. Une innovation qui devrait atteindre 99 % de la population...
Ce weekend, la plateforme communautaire YouTube a été victime d'une attaque par cross scripting (XSS). Cette méthode consiste à injecter du code malveillant directement au sein d'une page web. Les hackers ont ainsi réussi à contourner les restrictions de sécurité du formulaire de commentaires sur plusieurs vidéos du jeune chanteur américain Justin Bieber.

Plus précisément, les hackers - certains faisant partie de la communauté 4Chan - ont exploité une faille qui consiste à placer une balise en début de code pour que les balises suivantes soient correctement interprétées. Le blog TheNextWeb rapporte les propos d'un porte-parole de Google qui explique : "Nous avons entrepris des actions rapides pour corriger cette vulnérabilité XSS sur Youtube.com (...) Pendant une heure, les commentaires ont été masqués par défaut puis nous avons publié un correctif deux heures plus tard".
En ce weekend de fête nationale aux Etats-Unis, le site de Youtube n'est pas le seul à avoir été hacké. En effet il semblerait que l'App Store d'Apple, mais aussi les comptes de plusieurs clients aient été piratés.

C'est le blogueur roumain Alex Brie qui a sonné l'alerte en remarquant que sur les 50 livres électroniques les plus commercialisés, 40 d'entre eux avaient été créés par le développeur vietnamien Thuat Nguyen. Par la suite, d'autres ouvrages relativement chers ont soudainement trouvé place au sein des 200 meilleures ventes répertoriées par l'App Store.Au travers de divers forums de la communauté des utilisateurs Mac, certains rapportent des transferts d'argent anormaux. "Hier ma banque m'a contacté après avoir observé une activité suspecte sur ma carte de débit", explique l'un d'entre eux. "Et pour cause, il y avait plus d'une dizaine de transactions aux alentours de 40-50 dollars pour un total de 558 dollars". Il semblerait d'ailleurs que ce piratage ne soit pas cantonné aux Etats-Unis puisque plusieurs blogs rapportent le cas d'une britannique décrivant un vol de 61,70 livres Sterling.

Rien n'indique que ces problèmes soient liés entre eux et Apple n'a pas encore publié de communiqué officiel. Il reste tout de même fortement conseillé de changer le mot de passe de son compte iTunes et d'ôter temporairement toute méthode de paiement rattachée à ce dernier. Ce n'est pas la première fois que la boutique d'Apple est piratée. En mars 2009 un groupe de hackers chinois avait réussi craquer le système de sécurité des cartes prépayées iTunes pour générer de nouvelles clés d'authentification pouvant être utilisées sur n'importe quel compte utilisateur.
le 05/07/2010 à 23:21
Si Facebook était un pays...
L'Etat-Facebook, c'est un peu la théorie de départ du site VisualEconomics. En estimant le poids des 550.000 applications présentes sur le réseau social, on peut décoder quelles sont celles qui rapporte le plus au site. Partant du principe que le chiffre d'affaires de Facebook se situe entre 80 et 150 millions de dollars, on peut tenter de dresser la carte de ce que ressemblerait le site en fonction de la popularité de ses applications.

Zynga (Farmville, Mafiawars) arrive largement en tête, suivent Rock You!, Electric Arts et CrowdStar. De même, Facebook a expliqué que 176 milliards de publicités ont été postées sur le site au premier trimestre.

Donc si Facebook était un pays, sa population serait la troisième plus importante au monde après la Chine et l'Inde.
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