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Microsoft se préparerait à faire un nouveau plan social, selon le site américain TechFlash, qui a pu parler à des sources proches de la direction. Il devrait annoncer les licenciements demain. Le nombre de départs envisagés n'est pas connu, mais TechFlash croit savoir qu'il sera bien inférieur aux 5 000 emplois supprimés l'an dernier.

En 2009, Microsoft avait réalisé son premier plan social depuis sa création. Aujourd'hui, il semblerait que l'entreprise poursuive ses tentatives de réduction des coûts, dans un contexte où l'industrie technologique commence à émerger de la récession. La date est pour autant plutôt traditionnelle, puisqu'elle correspond au début de l'année fiscale de Microsoft. Redmond a l'habitude de réaliser des changements dans ses équipes à cette période, pour les faire correspondre aux nouvelles stratégies.

Les représentants de Microsoft n'ont pas fait de commentaire, et personne ne sait quelles divisions de l'entreprise pourraient être concernées. Ce plan social ne devrait pas réduire les embauches réalisées par l'éditeur dans d'autres secteurs, d'autant que Microsoft a récemment renoué avec la croissance, notamment grâce aux bonnes performances de Windows 7.

Sans se focaliser sur l'échec commercial du Kin, on peut se demander si la division mobile ne risque pas de souffrir de l'arrêt de la commercialisation. L'annonce des résultats du dernier trimestre de l'entreprise, attendue pour le 22 juillet, permettra sans doute d'y voir un peu plus clair sur cette information, qui circulent à l'état de rumeurs au sein de Microsoft. Le géant emploie 88 596 personne à travers le monde à la fin du mois de juin, dont 39 824 dans la région de Seattle. C'est supérieur au nombre d'employés à la fin du mois de mars, mais cela reste bien en dessous des 91 743 personnes qui travaillaient pour Microsoft au mois de juillet 2009.
Poster des messages sur les forums de Blizzard sous couvert d'un pseudonyme ne sera bientôt plus possible : l'éditeur de World of Warcraft, Diablo II ou encore Starcraft vient d'annoncer que le système « Nom réél" (RealID), actuellement cantonné à Battle.net, sera appliqué sur sa plateforme de discussion très prochainement.

« A l'avenir, toute personne qui créera ou répondra à un sujet sur un forum officiel de Blizzard le fera avec son Nom réel ce qui signifie, le nom et prénom réel avec également l'option d'afficher en plus le nom du personnage principal » explique un membre de l'équipe Blizzard sur le forum.

Ce changement sera appliqué progressivement sur la plateforme, et commencera dès la fin du mois, puisque le nouveau site communautaire dédié à Starcraft II dont la sortie est programmée pour le 27 juillet en sera doté. « Les forums classiques de Battle.net, comprenant ceux de Diablo II et Warcraft III, seront déplacés dans une nouvelle section nommée forum héritage dès la sortie du site communautaire de StarCraft II qui correspondra également à l'utilisation du Nom réel sur les forums ». Les espaces consacrés à WOW seront ensuite concernés avec la sortie de l'extension Cataclysm.

La principale raison de la suppression de l'anonymat évoquée par Blizzard se révèle être la déferlante d'attaques personnelles et autres "trolls" sur ses forums : « Le retrait du masque de l'anonymat caractéristique aux discussions en ligne contribuera à faire régner un environnement plus plaisant sur les forums, à promouvoir des discussions plus constructives, et aidera à établir de nouveaux contacts au sein de la communauté de Blizzard » ajoute le modérateur.

Du côté des adeptes du service, la nouvelle ne fait clairement pas l'unanimité, ce qui se comprend à l'heure où les questions de l'anonymat sur Internet et du droit à l'oubli font débat. De même, alors que de nombreux utilisateurs de réseaux sociaux cherchent le meilleur moyen de garder leur vie privée à l'abri des curieux, il suffira probablement d'effectuer une requête sur un moteur de recherche pour découvrir l'intérêt d'une personne pour les jeux vidéo en ligne, ce que de nombreux joueurs ne semblent pas prêts à accepter. Sur les forums, les débats et critiques fusent, certains utilisateurs en appelant même à la CNIL.

Enfin, il faut noter que cette mesure ne sera pas rétroactive et ne concernera que les messages postés à partir de la date de la levée de l'anonymat : le meilleur moyen pour les adeptes des forums Blizzard d'éviter de voir leur identité publiquement révélée semble donc d'être de changer de lieu de discussion sur Internet.
Sur la branche open source de son navigateur, Google a rajouté de nouvelles interfaces de programmation au moteur de rendu HTML WebKit. Ces dernières permettent de prendre en charge l'accéléromètre des appareils sur lesquels le logiciel fonctionne. Selon le magazine ArsTechnica, Google se serait basé sur les spécificités de DOM en cours de réflexion au sein du consortium W3C (DeviceOrientation Even Specification).

Initialement portée par l'ingénieur Steve Block sur les terminaux Android, la reconnaissance d'un accéléromètre devrait alors trouver sa place au sein des futures tablettes tournant sous le système Chrome OS. Le développeur d'une application web devrait ainsi être en mesure de placer un JavaScript permettant d'ajouter ou de retirer certaines fonctionnalités selon la position verticale ou horizontale de l'appareil.

En octobre 2009, l'équipe de Mozilla mettait à disposition une première mouture de Firefox avec cette même technologie ; celle-ci étant alors limitée à quelques machines pour lequelles les pilotes étaient disponibles (Linux, Macs et quelques Thinkpads). Alors que de nouvelles tablettes sont attendues, l'on imagine que ce type de dispositif devrait progressivement se démocratiser.
Trois années de développement ont été nécessaires pour cette version 11g de la suite logicielle Oracle Business Intelligence Enterprise Edition (OBIEE). Elle est finalement dévoilée aujourd'hui par Oracle au cours d'un événement spécial à Londres. OBIEE 11g est la mise à jour la plus importante depuis le rachat par Oracle de la suite il y a quelques années.Dans un billet de blog, l'entreprise a décrit la suite comme une plateforme leader avec des statistiques et analyses améliorées, et une gestion poussée de la visualisation, de la recherche, de la collaboration et du système. L'éditeur a révélé peu de détails jusqu'ici, affirmant toutefois que OBIEE 11g permettrait aux entreprises mieux gérer les interactions entre les activités d'analyse décisionnelle et la planification des ressources.

L'architecture de la suite a été repensée pour être entièrement basée sur le web. Elle prend en charge les sources de données hétérogènes, et s'intègre bien avec le language relationnel XML et les bases de données OLAP. Database Trends and Applications avait détaillé quelques-unes des fonctions d'OBIEE 11g avant l'heure. Une meilleure intégration avec Fusion, Scorecard et Essbase Online Analytical Processing Server sont parmi les avancées connues.
Un groupe de chercheurs en sécurité informatique tient à montrer son désaccord face à l'attitude de Microsoft. Après qu'un ingénieur de Google, Travis Ormandy a divulgué une vulnérabilité sur le service d'aide et de support de Windows XP, Microsoft a estimé que plus de 10.000 PC avaient été attaqués par ce biais.

Du coup, un groupe anonyme de spécialistes en sécurité vient de créer le MSRC (Microsoft Spurned Researcher Collective) ou « Collectif pour les chercheurs rejetés par Microsoft ». Une parodie au Microsoft Security Response Center, l'organisme de la firme de Redmond chargée d'éditer les patchs de sécurité.

Il faut dire qu'une règle non-inscrite régit le monde de la sécurité informatique. Une faille ne doit être révélée qu'après correction de la vulnérabilité. Microsoft a alors réagit vivement, d'où l'accès de colère des spécialistes et la création de ce groupe de contestataires. Selon Computerworld, ce nouvel MSRC promet de mener la vie dure aux responsables de Microsoft.

Ces chercheurs promettent même de divulguer les failles de sécurité qu'ils trouveront pendant leur « temps libre ». Ils ont ainsi déjà mis à jour une vulnérabilité 0-day affectant Windows Vista et Windows 2008. Son exploitation permettrait un déni de service voire une élévation de privilèges si elle est orchestrée localement.

Reste à savoir si cette initiative profitera à la sécurité générale ou aura pour conséquence d'augmenter le nombre d'infections. Ou n'aura peut-être pas d'effets du tout.
L'autorité de régulation des jeux en ligne commence à montrer les dents. Après avoir délivré 23 agréments à 15 opérateurs pour pouvoir parier en ligne sur du sport, des courses hippiques ou des jeux de cercle (Poker), l'autorité met en demeure 19 sites d'arrêter leurs activités.

Une des activités de l'Arjel a toujours été de « lutter contre l'offre illégale » de sites désormais non-autorisés. Si ces mises en demeure ne sont pas suivies d'effet, une saisine du Président du Tribunal de Grande Instance de Paris par la voie du référé (recours rapide voire urgent) sera ordonnée afin de bloquer les 19 sites visés. Ces actions pourraient même « intervenir avant la fin de ce mois ».

Toujours est-il que l'Arjel va avoir une somme de travail à accomplir sur le sujet puisque déjà, une dizaine de signalements auraient été rapportés au Parquet. Pour rappel, un autre pan de l'activité de l'autorité est également de vérifier la conformité des activités de pari à la législation mais également de connaître l'identité des parieurs.
« Internet, c'est fini ». C'est par ces mots que le chanteur et musicien Prince - plus de 100 millions d'albums vendus - a une nouvelle fois condamné les mécaniques de vente en ligne de musique. Dans une interview au quotidien britannique Daily Mirror, il indique ne cesser de chercher de nouveaux canaux de distribution pour sa musique mais réaffirme que ces derniers n'emprunteront jamais Internet, devenu « ringard ».

« Internet, c'est fini. Je ne vois pas pourquoi je donnerais ma musique à iTunes ou à quelqu'un d'autre. Ils ne veulent pas me payer une avance, et après ils sont en colère quand je refuse de leur donner », explique-t-il ainsi.

« Et puis Internet, c'est comme MTV. A une époque, MTV était à la mode, et tout d'un coup, c'est devenu ringard. De toute façon, tous ces ordinateurs et ces gadgets numériques ne servent à rien. Ils se contentent de remplir votre tête de chiffres et ça ne peut pas être bon pour vous  », conclut-il.

Engagé dans une véritable réflexion autour du marché de la musique, Prince n'a pas toujours tenu des propos aussi radicaux à propos de la distribution numérique, allant même jusqu'à ouvrir pendant quelques années son propre service de téléchargement, le Musicology Download Store.

De la même façon qu'il n'a jamais voulu laisser une maison de disques régir ses propres productions, l'artiste n'a toutefois pas supporté que certains services en ligne fassent une utilisation qu'il estimait indue de ses oeuvres. En 2007, il avait attaqué en justice YouTube, eBay et The Pirate Bay et a depuis cessé toute expérience de distribution en ligne, préférant inaugurer une formule inédite : la distribution gratuite de son dernier album sous forme de CD avec un journal. C'est d'ailleurs ainsi qu'il proposera son dernier opus, 20TEN. En France, il devait être associé à l'hebdomadaire Courrier International daté du 8 juillet, lequel annonce toutefois un report de dernière minute.
A l'initiative du parti pirate suédois (Piratpartiet), le site The Pirate Bay pourrait installer ses serveurs au sein même du Parlement. Le « Riksdag » hébergerait ainsi le site, déjà condamné pour violation du droit d'auteur. Un comble.

C'est par une interview donnée à un quotidien suédois que le parti pirate dévoile sa position sur TPB. Selon le parti, qui dispose de deux sièges au Parlement, il suffirait qu'il obtienne suffisamment de voix durant les élections de septembre pour pouvoir proposer un telle mesure. Si les serveurs se trouvent dans l'enceinte du Parlement, ils seront hors de portée non seulement de la justice mais également des ayants-droits qui dénoncent le site.

Reste que cette proposition est un message politique dans le but de faire promouvoir non seulement le parti mais également le site The Pirate Bay. Pour autant, si elle arrive à son terme, cette initiative pourrait être un symbole pour ceux qui souhaitent partager et télécharger des fichiers sur Internet.
le 07/07/2010 à 17:53
Mozilla publie une bêta de Firefox 4
Après avoir discrètement publié une version alpha de son navigateur Firefox 4 sous le nom de Minefield, les développeurs de Mozilla annoncent désormais la disponibilité d'une première bêta. Dotée d'une nouvelle ergonomie avec cette fois la barre des onglets placée au-dessus du champ d'adresse par défaut, Firefox 4 embarque également JetPack simplifiant le développement et la gestion des extensions.

Firefox 4 inclut plusieurs spécificités du HTML5 comme WebSocket permettant aux développeurs web d'insérer des fonctionnalités de notification ou de messagerie au sein de leurs sites web. Les interfaces de programmation de Indexed DB faciliteront la mise en cache des données afin de pouvoir utiliser un service en mode déconnecté. A l'instar d'Opera 10.60, cette nouvelle mouture intègre également la prise en charge de WebM, le conteneur dévoilé par Google associant les codecs vidéo et audio VP8 et Vorbis. Outre une meilleure gestion de la vie privée et le support de certaines propriétés du CSS3, Firefox 4 assure une meilleure gestion des plugins tels qu'Adobe Flash, Apple Quicktime ou Microsoft Silverlight en leur octroyant un processus dédié.

A l'avenir, les développeurs de Mozilla rajouteront les fonctionnalités de synchronisation afin de répliquer sur l'ensemble de ses machines les mots de passe, les favoris mais aussi l'historique de navigation ou les configurations du logiciel. L'accélération matérielle est aussi sur la feuille de route tout comme des outils renforçant la vie privée de l'internaute et des thèmes pour Mac OS X et Linux. Pour de plus amples informations rendez-vous ici.
Après les tweets sponsorisés, place au e-commerce. Toujours à l'affût de moyens de monétiser son service sans compromettre l'expérience utilisateur, l'américain Twitter vient de lancer une nouvelle initiative, baptisée « @Earlybird », grâce à laquelle les internautes qui le souhaitent pourront se voir proposer des offres commerciales émanant de partenaires sélectionnés, lesquels reverseront vraisemblablement à Twitter une commission en cas de transformation.

Au menu, on pourra trouver aussi bien des objets de consommation courante que des gadgets high-tech ou des billets associés à des événements, indique le service. Le concept, déjà bien rodé, est à rapprocher de celui de la vente événementielle telle que la pratiquent outre Atlantique des acteurs comme Gilt, Groupon ou Woot, récemment racheté par Amazon.

Ici, les ventes seront conclues auprès des partenaires, Twitter se contentant de facturer l'exposition auprès des membres du service. Pour être alerté des offres, il suffira de suivre le compte @Earlybird, ce que font déjà près de dix mille internautes. Dans un premier temps, les offres seront réservées aux consommateurs américains, l'extension à l'international étant promise en cas de succès. Twitter indique par ailleurs son intention d'explorer la mise en place d'offres locales, à l'échelle d'une ville par exemple, dans un futur proche.
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