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Cinq personnes ont été inculpées dans une affaire de vol d'identité bancaire aux Etats-Unis, pour un préjudice estimé à 450 000 dollars. Les cinq accusés en question auraient utilisé des comptes bancaires en ligne pour siphonner l'argent du compte de la municipalité de Carson, une ville californienne située près de Los Angeles, en mai 2007.

C'est un malware qui avait alors été utilisé, par le biais d'un logiciel d'identification installé sur un ordinateur portable appartenant à la mairie. La municipalité est parvenue à récupérer la majorité des fonds dérobés, mais 44 000 dollars manquent toujours. Les autorités locales disent ne pas savoir qui et comment le malware a pu être installé.

Les enquêteurs « ne savent pas non plus si c'est un email ou un site web sur lequel j'ai cliqué » qui a installé le virus, selon la trésorière de la mairie, Karen Avilla, dont la machine a été infectée. « C'est l'un des problèmes qu'ils n'ont pas pu résoudre. » Le malware en question est une variante du trojan Talex, selon elle.

Depuis la faille, Carson a sécurisé son processus de transferts électroniques. Avec le nouveau système, trois officiels reçoivent des notifications de toute transaction, par email, SMS et fax. « Cela nous permet beaucoup plus de surveillance, » explique Avilla.

Les cinq personnes inculpées seront traduites devant la cour du District Est de la Caroline du Nord, où beaucoup de leurs comptes étaient situés. Ils n'ont pas encore été présentés devant le tribunal.
Selon le cabinet d'analyses IDC, le chiffre d'affaires du marché mondial des serveurs est reparti à la hausse au premier trimestre, mettant fin à une récession économique de près de deux ans. Le marché aurait atteint 10,4 milliards de dollars au cours du premier trimestre, soit une hausse de 4,7% par rapport à la même période de l'année précédente.

C'est la première hausse en sept trimestres. Dans le même temps, les ventes de serveurs ont bondi, les fournisseurs ayant livré 23,3% de serveurs en plus qu'un an plus tôt. Ce chiffre est à comparer avec la hausse légère de 1,9% au dernier trimestre de 2009. La hausse du premier trimestre 2010 annoncée par IDC établit un record pour les cinq dernières années. En tête des résultats, le marché croissant des serveurs de base x86, que les entreprises achètent pour mettre à jour leurs infrastructures, mène le rythme. C'est aussi l'un de ceux qui avaient le plus souffert de la crise, les clients préférant repousser leurs achats.

IDC s'attend à une contagion de cette hausse sur les marchés des serveurs UNIX et mainframe au second semestre 2010, au cours duquel les entreprises devraient lancer leurs planifications de long terme pour l'installation des dernières technologies. IDC précise notamment que le cloud computing pourrait être une piste sérieuse pour cette hausse prévue. « Nous sommes au milieu d'une des inflexions du marché les plus importantes de la décennie, et nous attendons des changements significatifs dans l'usage des technologies et dans la conquête de nouvelles parts de marché, ce qui nous pousse à croire que la croissance continuera, » estime l'analyste d'IDC Matt Eastwood.

Parmi les grands gagnants de ces bons chiffres, on retrouve évidemment HP avec ses 32,5% de parts de marché (PDM), qui a dépassé IBM sur le marché des serveurs (27,5% de PDM). Dell, qui reste à la troisième place, a connu la plus forte hausse, avec 51,9% de croissance de son chiffre d'affaires. Dell obtient 16,3% de PDM.
Arrivée en avril au sein du fonds de Marc Simoncini, Marie-Christine Levet est directrice associée de Jaïna Capital. Ancienne de Club Internet et de 01Net, elle nous livre sa vision de l'investissement en 2010 et quelques données clés sur Jaïna Capital, pour ce quatrième entretien de notre série.

Marie-Christine Levet, bonjour. Quelle est le positionnement de Jaïna Capital ?

Jaïna Capital a pour but de combler un trou de financement, qui existe entre les business angels et les fonds classiques. C'est un positionnement qui existe beaucoup aux Etats-Unis, et qui a permis l'émergence des grands succès sur Internet. L'argent des business angels est favorisé par les lois de défiscalisation au début du spectre, tandis que les fonds classiques, qui investissent beaucoup, réalisent en général une opération par an et par personne. Il y a donc un fossé dans la chaîne de financement, car entre les deux, entre 500 000 et 1 à 1,5 million d'euros, il n'y a rien. C'est là qu'est notre cible.

Nous sortons parfois de cette cible, notamment quand nous avons des coups de cœur. Mais la plupart du temps, nous investissons sur des projets qui ont déjà reçu de la love money, dont le site est lancé, ou dont nous commençons à voir les tendances du modèle. Ce sont des entreprises qui ont besoin d'un coup de pouce pour accélérer. Dans un souci de diversification du risque également, nous nous réservons le droit d'investir sur des projets coups de cœur, comme je l'ai dit, mais aussi sur des projets plus mature que cette cible.

C'est le même positionnement qu'ISAI, donc ?

Oui et non. On voit depuis quelques temps l'émergence de plusieurs fonds. De beaucoup de fonds, même. C'est bien pour la France et les startups françaises. ISAI est cependant un fonds avec beaucoup de personnes. Nous avons un fonds qui appartient à une personne, et nous pensons que le processus de décision est beaucoup plus rapide de cette façon. Il est ainsi moins nécessaire de constamment rechercher un consensus, ce qui permet une meilleure réactivité. C'est une manière de fonctionner très différente. D'ailleurs, nous comptons investir sur plus de projets que ce qu'ils ont annoncé. Mais ce n'est pas un problème : plus il y aura de fonds, meilleur ce sera pour l'écosystème français.

Quels critères à retenir pour investir selon vous ?

Nous investissons sur plusieurs critères : la qualité de l'équipe, notamment, et surtout sa complémentarité. Il faut un excellent binôme entre le technique et la personne plus orientée marketing et vente. Nous aimons beaucoup moins les entrepreneurs qui font du one man show, et savent tout faire tout seul. Ensuite, il faut une innovation dans le produit, ou le service. Nous aimons les projets disruptifs, soit sur le modèle, soit sur la taille du marché. Enfin, notre idée est de créer un réseau social des entrepreneurs, pour les coacher réellement.

Ensuite, il faut évidemment que l'entreprise aient des besoins en relation avec ce que nous souhaitons investir. En fonction du stade du projet, nous mettons des tickets entre 500 000 et 1,5 million d'euros. Il arrive que nous sortions de cette façon de fonctionner, sur un coup de cœur. Par exemple, nous avons investi dans Plyce, car c'est un nouveau marché qui s'ouvre.

Avec le risque de tomber dans une relation trop personnelle, et de manquer de recul…

Attention, il n'est pas question ici de faire les choses à leur place, mais bien d'avoir un rôle de coach auprès des entrepreneurs, pour l'aider dans le quotidien, comme sur leur modèle économique. Pour leur ouvrir des portes aussi, ou les aider à atteindre leurs objectifs. La différence du fonds d'entrepreneur, comme Jaïna, et un fonds traditionnel, c'est que nous sommes tous passés par là. Nous sommes tous des entrepreneurs avant d'être investisseurs, et donc nous comprenons chaque étape par laquelle ils passent. Le métier d'entrepreneur est souvent solitaire, et l'idée, c'est d'être un soutien pour l'entrepreneur. Tout au long de la vie du projet.

Nous n'investissons de toute manière que sur des sociétés que nous comprenons. Nous comprenons leur modèle, leur produit… Il y a peu de reporting. L'idée n'est pas de noyer les entrepreneurs sous le reporting, mais d'être présent au téléphone, pour des réunions… Mais c'est vrai que dans tous les cas, il y a une ligne jaune à ne pas franchir. Le risque existe toujours, mais il faut savoir mettre les bonnes barrières pour ne pas tomber dans cette relation trop personnelle. C'est aussi pour cette raison que nous prenons des participations significatives, pour avoir un rôle majeur.

Quelles tendances observez-vous pour les entreprises hi-tech ?

Il y a beaucoup de géolocalisation et de mobile. Nous parlions de Plyce… C'est un modèle dans lequel nous croyons, car nous pensons que la publicité locale va jouer un rôle significatif. Il y a aussi les jeux, notamment au sein des plateformes communautaires. Dans ce cas précis, il faut toujours faire attention à ne pas être trop dépendant d'un intervenant unique. C'est pourquoi Plyce va être portée sur d'autres plateformes, par exemple.

En règle générale, nous avons une certaine affinité avec les projets B2C ou B2B2C. C'est une affinité personnelle, car nous les connaissons et les comprenons mieux, ce qui nous permet d'apporter une réelle expérience. Jaïna a pour l'instant un portefeuille de cinq investissements. Certains sont moins connus, comme un service de préparation au voyage, en Angleterre. Nous allons aussi bientôt annoncer un jeu communautaire en 3D. Nous n'avons pas d'exclusivité géographique. Nous visons un marché européen, voire parfois global, comme dans le cas d'AppsFire.

Tout le problème est de les aider à sortir de France, ou de leur pays d'origine dans tous les cas. Beaucoup d'entreprises restent françaises, ce qui est tout à fait possible sur certains marchés, mais pour d'autres, c'est bien trop petit. Nous avons un rôle à jouer sur le marché européen. On voit qu'aux Etats-Unis, ils ont l'avantage d'avoir un marché immense. C'est donc un challenge d'amener les entreprises à aller sur ces marchés importants, comme l'Europe, ou les Etats-Unis. C'est une partie de notre rôle, de les aider à trouver les bonnes personnes dans l'équipe pour assurer le développement sur un autre marché.

Il est donc impossible de voir émerger une région dédiée au hi-tech en France, comme la Silicon Valley aux Etats-Unis ?

Pourquoi pas ? Il n'y a pas de raison. Nous avons d'excellents ingénieurs, souvent les meilleurs développeurs, et nous sommes très bons sur le web. Tous les ingrédients sont réunis du côté des entreprises. C'est vrai qu'il y a moins une culture du business angel comme aux Etats-Unis, mais pourtant, il y a tout ce qu'il faut pour investir. Mais les choses bougent : la création de tous ces fonds va permettre de voir émerger quelque chose. Il manquait clairement d'investissement en France.

La culture du fonds d'entrepreneur arrive aujourd'hui, parce qu'il y a des entrepreneurs, ou des anciens entrepreneurs, qui ont réussi et ont de l'argent à réinvestir. Quinze ans d'Internet en France ont permis de les voir émerger. C'est quelque chose qui existe depuis plus longtemps aux Etats-Unis, avec des Microsoft ou des Yahoo qui ont créé un fonds après avoir réussi. Mais cet ingrédient capital, l'argent, qui a permis beaucoup de grands succès à l'étranger, arrive ici aussi.

Cela devrait permettre de favoriser l'émergence de sociétés dans les nouvelles technologies. C'est vrai que les Etats-Unis ont l'avantage de la taille de marché, c'est vrai que l'Europe est plus compliquée, avec ses différentes langues et ses barrières culturelles, c'est vrai qu'il y a beaucoup de freins à la création d'entreprise en France… Mais nous pensons que nous pouvons y arriver, et ce par le biais de projets qui sont par définition internationaux. Il y a des belles histoires de succès dans chaque pays européen, donc il n'y a pas de raison. Une fois de plus, il y avait jusqu'à aujourd'hui un trou dans la chaîne de financement. Mais les fonds d'entrepreneurs vont changer ça, parce qu'ils ne se basent pas forcément uniquement sur des critères très définis ou des ratios financiers. Les entrepreneurs qui ont créé des fonds peuvent plus facilement appréhender les risques, et vont donc pouvoir en prendre plus. Tout notre travail, c'est de diversifier le risque.


Marie-Christine Levet, je vous remercie.
le 01/06/2010 à 23:03
Google se débarrasse de Windows
Les mauvaises langues diront que Google n'avait qu'à installer OpenOffice, qui du reste fonctionne très bien sur Windows, pour ne pas être victime de piratage. Car après tout, c'est bien de piratage qu'il s'agit dans cette affaire : Google se débarrasse de Windows.

Nulle annonce de Chrome OS ici, nulle chute vertigineuse de Windows 7 au profit d'un quelconque système d'exploitation, mais les faits sont là. Suite aux attaques dont il a été victime en Chine à la fin de l'année 2009, Google a décidé de changer de système d'exploitation sur tous ses postes de travail.

Les gagnants dans l'affaire sont bien évidemment Mac OS X, qui nécessite ou d'avoir déjà un Mac mais dans ce cas il y a peu à parier que l'employé utilisait uniquement Windows ou d'acheter une nouvelle machine, et les distributions Linux. L'heure de la fin pourrait donc avoir sonné pour Windows chez Google, où les nouveaux employés ne se verront plus offrir comme choix qu'un PC sous Linux ou un Mac. Pour les anciens qui souhaiteraient conserver Windows, il faudra justifier d'un haut niveau hiérarchique.

Google a commencé sa migration en janvier, selon le Financial Times, qui a interrogé des employés. Selon le géant de la recherche en ligne, ce sont des failles de sécurité dans Windows et Internet Explorer qui ont permis aux pirates d'entrer sur les comptes personnels d'employés, et de récupérer des données confidentielles depuis les serveurs.

Mais selon les employés, ces questions de sécurité ont en partie motivé Google pour développer ses propres produits, comme son navigateur Chrome, ou le futur Chrome OS. Google n'a donc plus qu'à espérer que Chrome OS ne se distribue pas aussi bien que Windows, s'il ne veut pas être la cible des futures attaques.
Une forme de pages est actuellement en pleine explosion sur Facebook : celles qui proposent de découvrir une photo insolite, à condition d' « aimer » la page sur laquelle elle se trouve.

Les groupes qui proposent de tels contenus ont généralement des noms qui aguichent la curiosité des utilisateurs, et les poussent d'autant plus à cliquer sur des liens pas toujours clairement indentifiables : si certains se contentent d'envoyer les internautes sur des publicités, d'autres ont trouvé une nouvelle façon de tirer profit de cette mode, en s'en servant pour propager un ver sur le réseau social, via la technique du clickjacking (détournement de clic).

C'est Sophos qui a identifié le malware, nommé Troj/Iframe-ET. L'éditeur met en garde contre une page blanche, sur laquelle est écrit « Click here to continue » : une fois cliqué, le ver spamme les profils de tous les amis du membre, affichant sur leur page qu'ils aiment eux aussi le groupe vérolé.

En somme, le malware n'a aucun autre but que celui de se propager en spammant massivement les pages des utilisateurs du réseau social : un développement que l'on peut imaginer sans fin dans la mesure où la technique attise la curiosité des utilisateurs, qui ne sont pas toujours informés des dangers du clickjacking.

Sophos, qui cite quelques-unes des pages anglophones hébergeant le malware, recommande aux adeptes de Facebook de vérifier leur liste de groupes « aimés » et de supprimer les liens douteux. L'éditeur recommande également la plus grande prudence envers ce type de page, dans la mesure où Troj/Iframe-ET n'est pas le premier malware et sans doute pas le dernier - à s'emparer du phénomène
Un actionnaire de Sybase vient de déposer une plainte pour bloquer la vente de l'entreprise à l'éditeur logiciel SAP. Selon lui, le prix de vente, de 5,8 milliards de dollars, n'est pas juste. La plainte a été déposée auprès d'un tribunal californien.

Stephen Alberti, actionnaire de Sybase résidant à New-York, vise avec sa plainte la mise en place d'une action de groupe. La fusion entre SAP et Sybase prévoit un nombre de clauses qui « servent de moyens de dissuasion contre d'autres enchérisseurs potentiels, pour assurer la vente de l'entreprise à SAP, » selon les termes de la plainte.

SAP surévalue-t-il le prix de Sybase pour éviter une offre concurrente ? C'est ce qui a été dit par plusieurs observateurs… Mais cette thèse est aujourd'hui contrée par Stephen Alberti, qui estime que le prix est trop bas, et que les dirigeants « se sont engagés dans un processus qui leur est favorable au détriment des actionnaires de Sybase. »

Sybase et SAP sont visées en temps que personnes morales, mais la plainte cite également plusieurs dirigeants, y compris le PDG de Sybase, John Chen. Ni SAP ni Sybase n'ont fait de commentaire pour l'instant. D'autres plaintes pourraient cependant être déposées, et obliger les deux entreprises à réagir. Ainsi, le cabinet d'avocats américain Finkelstein Thompson a annoncé qu'il « enquêtait sur d'éventuels griefs » de la part des actionnaires de Sybase.

L'accord entre Sybase et SAP prévoit d'ailleurs que le conseil d'administration du second « ne puisse négocier ou rechercher aucune offre supérieure. » Quoi qu'il en soit, l'accord de rachat reste conditionné à l'acceptation par les autorités de régulation et par l'assemblée générale des actionnaires, avant la finalisation prévue pour le troisième trimestre 2010.
Iliad frappe à nouveau dans le domaine du serveur dédié en lançant une nouvelle offre "Dedibox" à seulement 15 euros par mois. La maison mère de Free avait déjà bousculé une première fois ce domaine, en lançant une première offre à 30 euros par mois en 2006, abandonnée depuis.

Pour ce faire, Online fait appel à de tous nouveaux serveurs Dell, répondant au nom de code "Fortuna", qui occupent le même volume qu'un disque dur 3,5 pouces. Là où Online hébergeait jusqu'à présent un seul serveur dédié d'une unité (1U), il peut désormais en héberger six, soit pas moins de 252 serveurs physiques par armoire.

Après avoir révolutionné le domaine de l'ordinateur portable, le processeur à basse consommation bouleverse celui du serveur, puisque ces serveurs Dell XS11-VX8 abritent chacun un processeur 64 bits simple coeur VIA Nano U2250 cadencé à 1,6 GHz, 2 Go de mémoire vive DDR2 et un disque dur de 160 Go. Ils affichent une consommation moyenne de 15 W et une consommation en charge de seulement 29 W. Chaque serveur bénéficie enfin d'une connectivité de 1 Gbps avec trafic illimité.

La nouvelle offre "Dedibox V3" est donc proposée au prix de 14,99 euros HT par mois (17,93 euros TTC), sans engagement de durée, auxquels s'ajoutent des frais d'installation de 39,99 euros HT.
Trois députés de la majorité présidentielle viennent d'accoucher d'un rapport baptisé « Vive Internet ! Liberté et règles dans le monde numérique ». 38 pages qui montrent la vision qu'a l'UMP du Web, du droit à l'oubli, du droit d'auteur ou encore de la neutralité du Net. Cette première étape doit ensuite servir de point de départ à une éventuelle « suite législative ».

A l'initiative des trois députés Hervé Mariton, Patrice Martin-Lalande et Lionel Tardy, le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, présente le rapport ainsi que le site ethique-du-numerique.fr afin de formuler des initiatives qui seront portées par la majorité présidentielle. A la loupe, 28 personnalités politiques participent au projet.

Parmi les mesures proposées, un volet sur le droit d'auteur souhaite « éviter une logique qui oppose consommateur et éditeur et prendre davantage en ligne de compte le rôle du distributeur ». Un son de cloche bien différent de celui diffusé par la loi Hadopi, elle même défendue par les mêmes auteurs de ce rapport. On s'étonnera donc d'un revirement de position politique, face à une loi très contestée.

Le rapport évoque également la thématique de l'identité et de la vie privée sur Internet. Sur ce point, le parti de Droite expose deux visions contradictoires à savoir « assurer l'identification de l'internaute » tout en cherchant à « protéger son identité ». La position du sénateur centriste Jean Louis Masson semble donc enterrée. La mesure visant à interdire l'anonymat sur les blogs n'est donc plus d'actualité mais la vision de l'UMP se rapproche plus des préconisations du secrétaire d'Etat à l'Economie numérique. Lors de ses consultations, Nathalie Kosciuszko-Morizet a rappelé qu'elle souhaitait qu'un droit s'articule sous la forme d'une possibilité de résilier facilement son compte sur les réseaux sociaux mais également de faire effacer son profil publicitaire.

Autre point majeur évoqué par le rapport, l'UMP aborde le thème de la neutralité sur Internet. Là aussi, on s'étonnera de voir une position favorisant clairement la neutralité des réseaux exposée au grand jour. Le rapport estime « considérer que la neutralité du réseau est un fondement qui doit être défendu en France et à l'échelle internationale » même si « certaines dérogations nécessaires » peuvent être décidées, sous contrôle de l'Arcep.

Il semble donc que le parti de la Majorité veuille s'insérer dans le débat portant sur l'ensemble des thématiques numériques. On risque donc à terme de voir se politiser le débat autour des nouvelles technologies. A ce rythme, le Web pourrait donc bien devenir un thème de campagne pour les prochaines présidentielles en 2012.
Infoblox l'avait annoncé lors d'une interview accordée par le vice-président EMEA Dirk Marichal, le premier serveur dédié IF-Map a été lancé ce matin à Santa Clara, en Californie. Nommé Infoblox Orchestration Server (IBOS), il repose sur la norme IF-Map du Trusted Computing Group (TCG) pour apporter une solution d'intégration et de communication des données entre différents systèmes, processus et applications.

Expliquant que « le partage de données entre plusieurs systèmes d'infrastructure, ainsi qu'entre l'infrastructure et les applications, implique une intégration sur mesure, de type point-à-point utilisant le protocole SNMP, syslog, des API propriétaires et des scripts sur mesure, » le communiqué officiel d'Infoblx juge la situation actuelle « complexe, fragile et de maintenance difficile. »

Pour remédier à cette situation, la version initiale de la norme Interface to Metadata Access Point (IF-Map), publiée en 2008 par le TCG définit une norme ouverte pour le contrôle d'accès réseau. Un protocole client/serveur standard est ainsi mis en place pour consolider, corréler et distribuer les informations entre différents systèmes en temps réel. Concrètement, cela revient à synchroniser toutes les données sur le serveur IF-Map, et donc à ajouter une couche de communication universelle avec tous les systèmes et applications gérant l'IF-Map.

Pour Stuart Bailey, cofondateur d'Infoblox et co-auteur de la spécification IF-Map, « en autorisant la consolidation, la corrélation et la distribution de données entre systèmes disparates, la norme IF-Map nous fait faire un pas de géant vers un tout autre niveau de coordination informatique. » Infoblox précise que l'IBOS est disponible en Europe au prix de départ de 6 595 dollars américains.
L'éditeur Bitdefender met aujourd'hui en garde contre un email qui propose aux internautes de pirater facilement des comptes MSN.

Paradoxalement, si le mail frauduleux explique que la méthode est destinée aux "utilisateurs de MSN souhaitant pirater leurs propres comptes MSN", il souligne également qu'elle flirte avec l'illégalité : « Cet outil pourrait être employé par des hackers pour pirater des mots de passe MSN, mais ne devrait pas être utilisé à ces fins car le piratage de mots de passe de Windows Live est illégal ! » annonce le texte du mail. On ne peut que se questionner sur l'intérêt d'un tel usage, qui pourrait, au mieux, être utile à l'utilisateur ayant égaré son mot de passe… Encore que d'autres solutions existent dans un tel cas : le véritable objectif de l'email semble bel et bien d'attiser l'envie de l'internaute d'essayer de façon simple, une pratique illégale.

Baptisé HackMsn.exe, l'exécutable cache en vérité un malware identifié par Bitdefender sous le nom de Backdoor.Bifrose.AADY. Ce dernier s'injecte dans le processus explorer.exe, et ouvre une brèche dans le système, permettant aux pirates d'en prendre le contrôle. « Backdoor.Bifrose.AADY tente également de lire les clés et les numéros de série de plusieurs logiciels installés sur l'ordinateur affecté, enregistre les mots de passe d'ICQ, de Messenger, des comptes de courrier électronique POP3, et essaie d'accéder aux sauvegardes protégées. » explique l'éditeur.

Pirater les pirates, une tendance à la mode sur le Net : on se souvient qu'il y a quelques semaines, un malware menaçait les adeptes de téléchargement par Bittorrent de poursuites judiciaires s'ils ne s'acquittaient pas d'une somme d'argent donnée. L'arroseur arrosé ?
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