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Nestadio Capital, société de gestion, vient d'annoncer le lancement d'un fonds d'investissement baptisé Nestadio Tech Fund, spécialisé dans le financement des startups européennes du programme BizSpark de Microsoft. Cette nouvelle est intervenue alors que Microosft organisait son 7ème BizSpark European Summit, avec Guy Kawasaki en Monsieur Loyal.

Ce sont en fait deux nouveaux fonds qui ont été créés : un FCPR destiné aux institutionnels, et un FCPI à destination des particuliers par l'intermédiaire des réseaux bancaires, plateformes de placement des assurances, et auprès de 1 000 cabinets de conseils en gestion du patrimoine. Microsoft, ravi que son programme d'aide aux startups attire les financements, explique par la voix de son directeur du développement en France, Julien Codorniou, que les deux fonds « sont entièrement à l'initiative de Nestadio. Ils sont venus nous voir il y a un an, en nous disant que s'ils avaient investi il y a cinq ans, ils auraient gagné beaucoup d'argent. »

Nestadio aurait donc profité de l'opportunité du programme de soutien - Microsoft fournit notamment des outils gratuits pour les développeurs de la startup, un accès de huit mois à Azure, et une visibilité auprès des capitaux risqueurs, clients, et journalistes. Avec un positionnement précis : « ils vont faire de l'amorçage. Ils interviendront avec des tickets de 200 000 à 300 000 euros, avec un portefeuille global de 10 millions. Par amorçage, comprendre pas deux types dans un garage, mais deux types dans un garage avec un produit. »

Au final ce sont donc 650 startups françaises et 10 000 startups européennes qui peuvent décrocher un financement du nouveau Tech Fund. Ce qui assure « un flot de dossiers » important au fonds. Un fonctionnement qui diffère de la promotion actuellement faite par Microsoft pour les startups de son programme. « Nous avons l'habitude de faire une liste de nos meilleurs startups, et de les proposer à différents fonds d'investissement, » explique Julien Godorniou. « Nous aimons bien les fonds d'entrepreneurs car ils sont très réactifs. Jaïna Capital peut prendre des décisions en 2 à 3 mois, alors que certaines entreprises attendent un financement pendant un an et demi parfois. »

Le fonds technologique de Nestadio devra dans tous les cas participer de la volonté de Microsoft de voir les startups soutenues émerger à l'international. Selon le directeur du développement de Microsoft France, « Nous aidons les startups à se préparer, à faire leurs pitchs, à utiliser les outils que nous mettons gratuitement à leur disposition. Nous avons de beaux exemples d'entreprises françaises du programme qui ont réussi aux Etats-Unis, comme Criteo par exemple. »
le 27/05/2010 à 22:13
Youtube intègre Google Moderator
Google Moderator est un outil assez peu connu de la firme de Mountain View qui permet aux internautes de partager des questions et des recommandations sur des thématiques précises, et de voter pour les plus pertinentes : libre au modérateur, ensuite, d'y répondre. Initialement utilisé en interne par les employés de Google, le service avait été rendu public en 2008 dans une relative discrétion.

Mais son usage pourrait bien se démocratiser, puisque Youtube intègre le service depuis aujourd'hui : n'importe quel utilisateur du site de vidéo peut inclure Google Moderator sur la page de sa chaîne, et convier ses adeptes à poser des questions autour d'une thématique choisie : A titre d'exemple, la page de l'université de Stanford l'utilise pour convier les internautes à poser des questions d'ordre médical. Dans un autre registre, une chaîne de cuisine invite ses fans à suggérer des recettes.

Déjà testé sur Youtube de façon ponctuelle notamment sur la chaîne Citizentube - Google Moderator devrait offrir un bon complément aux adeptes du service qui trouveraient le seul espace de commentaires limité. Les fonctionnalités sont entièrement paramétrables et il est possible de proposer aux visiteurs de poser des questions, ou de proposer des idées ou des suggestions, le tout dans un laps de temps déterminé ou non. Le compte de l'utilisateur de Youtube doit néanmoins être associé à un compte Google pour que le service puisse fonctionner.
Le site de la Sacem a frôlé le carton rouge de près cette semaine. Une faille de type XSS (Crosse-site scripting) a été découverte sur le site de l'ayant-droits. La partie touchée concernait l'espace où se connectent les sociétaires auteurs, compositeurs ou éditeurs de musique. La faille était exploitable à partir d'une page de connexion sécurisée en https.

Informé par un internaute francophone, connu sous le pseudonyme de Xylitol, le site Zataz exposait ce mercredi les détails de la faille. Ainsi, rien n'aurait pu empêcher un pirate d'afficher une fausse page de connexion afin d'intercepter n'importe quel login et mot de passe.

Visiblement mal à l'aise, la Sacem a tout de même réagi en publiant un communiqué. Elle précise que bien qu'elle n'« ait constaté aucune intrusion dommageable, elle a temporairement suspendu l'accès à cet espace réservé à ses sociétaires, afin de procéder à une vérification et à d'éventuelles actions correctrices. L'accès va être ouvert à nouveau rapidement. »

La Sacem a donc simplement eu un coup de chaud.
le 27/05/2010 à 22:13
Configuration https pour Apache
Le blog web services PHP montre comment configurer la mise en place Apache pour les connexions Https pour communiquer avec les autres web services.

Cet article est réalisé sous la forme d'un tutorial, qui montre étape par étape le processus avec les lignes de commandes et la configuration :
- Créer un certificat
- Générer une clé
- Signer la clé avec le certificat
- Placer des raccourcis
- Faire des modifications de configuration pour les connexions SSL connectées aux autres web services.

- http://phpwebservices.blogspot.com/2010/05/how-to-configure-https-for-apache22-and.html
Sur son blog officiel, l'équipe de développement du logiciel Google Chrome annonce la disponibilité d'une première version stable du navigateur pour Mac OS X et Linux.

Au sein de cette mouture, nous retrouvons l'utilitaire de synchronisation. Ce dernier permet de répliquer ses favoris sur l'ensemble de ses machines mais également les configurations de l'application comme les thèmes, la page d'accueil les options de démarrage, le langage utilisé... Rappelons également qu'il est désormais possible d'utiliser les extensions même en mode de navigation privée.

En terme de performances, les tests effectués au travers de SunSpider et de l'outil de mesure interne pour le moteur JavaScript V8 montrent une nouvelle progression. Comme dans la version bêta, de nouvelles spécificités du HTML5 ont été intégrées. C'est ainsi que nous retrouvons les interfaces de programmation de géo-localisation (Google Maps), App Cache, Web sockets (pour les alertes via HTTP) ou encore les spécificités du W3C concernant le glisser-déposer (gestion des pièces jointes dans Gmail).

Finalement le plugin Flash n'a pas été intégré au sein du navigateur. Cette initiative, censée faciliter le processus de mise à jour, a été repoussée à la disponibilité générale de Flash 10.1.
Selon le New York Times, le Département de la Justice américain envisagerait de se pencher sur la manière dont Apple négocie avec les labels de musique pour obtenir des exclusivités pour son service iTunes.

L'enquête n'en est pour le moment qu'au stade des préliminaires, mais les personnes en charge du dossier seraient particulièrement tentées de se pencher sur de récentes allégations, selon lesquelles Apple ferait usage de sa position dominante sur le marché de la vente de musique en ligne pour décourager les labels à établir des contrats d'exclusivité avec d'autres sites, notamment Amazon.

Selon un article du site Billboard publié le mois dernier, Amazon aurait en effet, en 2009, sollicité certains labels pour obtenir l'exclusivité temporaire sur certains albums, une journée avant leur sortie nationale, dans le cadre de ses promotions Daily Deals. Apple aurait alors riposté, en mettant en garde les labels et en les invitant à « repenser leur partenariat avec Amazon », et en appuyant l'avertissement en arrêtant de promouvoir sur iTunes les titres proposés dans le cadre des Daily Deals d'Amazon.

Apple, dont la plateforme iTunes représente 69% de la vente de musique en ligne aux Etats-Unis contre 8% pour Amazon est donc soupçonné de truster le marché d'une façon des plus agressives. Selon l'avocat antitrust Daniel Brown, « Si le Département de la Justice s'implique dans l'enquête, cela pourrait être synonyme de graves problèmes pour Apple. »

Car ce n'est pas la première fois que le service d'Apple est soupçonné de tirer la couverture au maximum concernant la vente de musique en ligne. En 2005 et 2008, les DRM en place dans les fichiers vendus sur iTunes avaient été au cœur de poursuites juridiques. La firme de Cupertino est également sur la sellette concernant une enquête que pourrait mener prochainement la Federal Trade Commission au sujet de sa politique de développement d'applications tierces dédiées à ses produits.
Spécialisée dans les réseaux sociaux depuis sa création en 2005, l'agence Vanksen a annoncé cette semaine avoir levé 4 millions d'euros qui serviront à assurer son développement à l'international. Elle accueille ainsi à son capital Quilvest Private Equity, qui prend une part « significative mais minoritaire » du capital de Vanksen Group.

Initialement pensée comme une agence 100% digitale, articulant notamment ses activités françaises autour des plateformes Culture-buzz.fr et Buzzparadise, Vanksen a progressivement développé le portefeuille de ses activités et propose aujourd'hui conseil, stratégie, développement de plans médias et gestion de l'e-réputation sans oublier son positionnement initial, tourné vers les blogs et les réseaux sociaux. En juin dernier, Vanksen s'était lancé dans le social media advertising en faisant de Buzzparadise une régie publicitaire dont l'inventaire est constitué des quelque 8.000 blogs enregistrés sur la plateforme.

"Vanksen est aujourd'hui l'un des derniers groupes de communication indépendant sur un marché en pleine expansion. L'arrivée de Quilvest Private Equity va bien sûr nous permettre de fortifier notre position sur le marché européen, mais surtout de financer notre approche innovante sur des marchés clés tels que les USA", se félicite dans un communiqué Xavier Lesueur, CEO et cofondateur, avec Emmanuel Vivier, de Vanksen Group.
Selon une étude menée par Gartner, c'est donc la consécration pour HP qui, presque 10 ans après le rachat de Compaq, aurait finalement détrôné IBM sur le marché des serveurs informatiques. Trois facteurs seraient à l'origine de cette situation selon le cabinet d'analyses : le déclin des ventes de mainframes, la chute des serveurs Power Systems, et la résurgence du marché du X64.

La partie n'est pour autant pas encore jouée. Il reste à voir comment les machines Power7 s'en sortiront, ainsi que les futurs mainframes System z11 pour que ce changement soit définitif. En clair, la place de leader se jouera en fonction des résultats à venir des serveurs non-X64 en général. HP est pour l'heure bien établi, avec une croissance de son chiffre d'affaires de 15,9% sur le secteur au premier trimestre 2010. Du côté d'IBM, l'ambiance est plus morose, puisque les ventes de ses mainframes et de ses Power Systems ont connu chacune une baisse de 17% sur la même période. Sa gamme System x, qui a compté pour 36% de son chiffre d'affaires, n'a pas réussi à enrayer ce déclin, selon Gartner.

Le chiffre d'affaires global d'IBM sur les serveurs a donc chuté de 2,1% à 3,05 milliards de dollars, avec une part de marché de 28,4%. En comparaison, HP est à 3,39 milliards de dollars, avec 31,5% de parts de marché. Aux places suivantes, on trouve Dell, Fujitsu et Oracle, le seul à ne pas tirer son épingle du jeu - mais qui est affecté par le rachat de Sun, dont il a prévu de se débarrasser des serveurs X64.

« Nous avons vu un retour à la croissance au niveau mondial, » explique Jeffrey Hewitt, vice-président à Gartner. « Mais le marché n'est pas encore revenu à son niveau historique de 2008, et il y a eu des variations intéressantes dans cette croissance. Les régions émergentes où une forte hausse était attendue, comme l'Asie et le Pacifique, sont allés de l'avant. Aux Etats-Unis également les résultats sont meilleurs que prévus, mais d'autres pays ou régions ont eu des résultats plus mitigés. »
Le fondateur et PDG d'Amazon Jeff Bezos s'est récemment exprimé sur l'avenir du Kindle, qu'on pourrait imaginer sombre face à la déferlante de tablettes multimédia dans les prochains mois.

Mais pour Jeff Bezos, le Kindle n'est pas en danger, principalement parce qu'il ne partage pas les mêmes ambitions que l'iPad et consorts : « Le Kindle est entièrement consacré à la lecture », a-t-il répondu à un actionnaire lors de la réunion annuelle des investisseurs d'Amazon.

Le Kindle est une liseuse électronique et non une tablette multimédia, et compte donc le rester : selon Bezos, même si les tablettes tactiles disposent généralement d'une fonction e-book, « les lecteurs sérieux vont vouloir un appareil spécifique » et donc se tourner vers des supports entièrement dédiés à la lecture, à l'image de celui d'Amazon.

Il est vrai que le Kindle dispose, à ce titre, d'un atout de taille : son écran, qui exploite l'encre électronique en noir et blanc, et qui offre un confort de lecture plus efficace que les écrans LCD, notamment dans les environnements à forte luminosité. Un avantage qui pose également, dans le même temps, les limites de l'appareil en matière de multimédia. Cela tombe donc plutôt bien que Jeff Bezos n'envisage pas d'évolution de son produit en ce sens… La mise à jour 2.5 du logiciel du Kindle devrait néanmoins proposer une connectivité avec les réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter, pour permettre aux lecteurs de partager leurs expériences en ligne.

Le PDG d'Amazon s'est, par ailleurs, exprimé sur la fameuse encre électronique utilisée par le Kindle, et a réitéré ses propos de l'année dernière : l'encre de couleur n'est pas au programme à l'heure actuelle, et ce pour des raisons techniques. Bezos a expliqué que des prototypes avaient néanmoins vus le jour en laboratoire, mais qu'aucun n'était encore prêt à être « produit en masse ».

Pour autant, ce dernier n'en démord pas : face à une question concernant la concurrence de l'iPad, Jeff Bezos a soutenu que « Le Kindle gagnera en étant le meilleur appareil dédié à la lecture au monde ». Reste qu'aucun chiffre concernant les ventes de la lisseuse électronique n'a jamais été divulgué depuis 2007, et qu'Amazon reste proche de ses ennemis puisque des applications Kindle sont disponibles sur de nombreuses plateformes, parmi lesquelles iPad, iPhone, et prochainement Android...
Selon de récentes informations, le Parlement européen aurait débloqué un budget de 5 millions d'euros pour la fourniture d'un iPad à chaque eurodéputé. Dans le cadre d'un « projet de mobilité IT », les 736 membres du Parlement européen auraient eu en main une tablette Apple. Une information formellement démentie par l'institution communautaire. Explications.

Contacté par nos soins, Jaume Duch, Directeur des médias du Parlement européen estime qu'il s'agit d'une « mauvaise information due à une confusion ». Il explique qu' « aucune décision du Parlement n'a été prise dans ce sens. Si c'était le cas, une procédure d'appel d'offres aurait été mise en place pour décider, selon les besoins, quelle tablette aurait été la plus utile pour les députés ». Il était, en effet, étrange que le choix de l'iPad d'Apple arrive sur les devants de la scène, laissant supposer des tractations et autres manœuvres actives du côté de la pomme. Rien de tout cela donc.

Le responsable des médias du Parlement européen poursuit : « Il y a eu une confusion entre cette annonce et une mise à jour du plan d'accès au réseau du Parlement depuis l'extérieur pour les députés. Ce plan vise, à l'orée 2011, à doter les eurodéputés de matériels capables de remplacer les portables professionnels vieillissant et parfois peu adaptés à une utilisation nomade ».

Précisant bien qu'il n'est fait aucune mention à l'iPad dans ce « plan de mise à jour », le Parlement européen dément donc toute rumeur quant à un gaspillage des dépenses ou concernant une inclinaison pro-Apple de l'institution. De même, sur la fourniture de 450 iPhone 3Gs, même son de cloche : « les députés disposent d'un forfait de dépenses de secrétariat pour tous leurs frais de télécommunications. A partir de là, chacun a le droit de choisir son terminal Apple, Nokia et bien d'autres… », précise le responsable.

Il semble donc que cet imbroglio se démêle puisqu'aucun appareil siglé de la pomme n'arrivera sur les bureaux de Bruxelles. Pour l'instant.
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