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Plus dangereuse et surtout plus sournoise, une nouvelle méthode de phishing ou hameçonnage pour les francophiles, vient d'arriver jusqu'à nos oreilles. Le Tabjacking passerait outre les faux e-mails incitant à aider un hypothétique cousin nigérian ou à répondre à sa fausse banque. Il s'agit simplement de l'utilisation d'une possibilité JavaScript qui permet de changer un onglet sans en modifier l'Url. Plutôt fort.

A en croire l'auteur d'un Proof of Concept (PoC) repris par le site Zataz, quelques secondes seraient nécessaires pour qu'un site web classique se transforme en fausse messagerie Gmail. Azarask (Aza Raskin) explique sur son site (démo à l'appui) qu'un JavasSript malveillant s'active et modifie quelques informations en toute transparence pour l'utilisateur. L'internaute sera dirigé vers une fausse page d'identification sans modification d'Url…

Pour l'instant, la méthode fonctionnerait sous Chrome et Firefox et passerait même les défenses d'outils comme Noscript en cas d'acceptation du script. Sous cette configuration, la fausse page Gmail s'afficherait soit au bout de 20 secondes, soit après 10 rafraichissements de pages avec le clavier.

Reste à savoir si la méthode pourra être utilisée largement par des esprits et logiciels malveillants. Ce Tabjacking pourrait, en effet, conduire un internaute ouvrant plusieurs onglets à se laisser piéger par ce JavaScript malveillant et une fausse page d'identification. Les informations ainsi recueillies pourraient ensuite s'avérer utiles pour trouver et infecter de nouvelles adresses.
Face à la rude concurrence mais également aux récentes bévues de Facebook, MySpace semble plus que jamais désireux de se repositionner en tant que réseau social de choix. Après avoir annoncé l'arrivée prochaine de paramètres de confidentialité simplifiés, la plateforme sociale à tendance musicale vient de se doter d'un Games Lab.

L'objectif est bien entendu d'encourager les développeurs tiers de social games à investir MySpace, idéalement au détriment de Facebook : à ce titre, le co-président de MySpace Mike Jones s'est empressé d'annoncer que Zynga, qui vient de signer un partenariat de 5 ans avec Facebook, allait proposer une extension de Mafia Wars exclusivement sur MySpace.

« Le jeu social est un moyen puissant pour relier les utilisateurs les uns avec les autres » a commenté Vish Makhijani, vice-président senior des opérations commerciales chez Zynga. « Nous étendons nos titres sur différents sites Internet, et MySpace offre un public de social gamers conséquent, qui aime partager ses expériences de jeux. » Les autres titres phares de Zynga, en particulier Farmville, ne sont cependant pas prévus dans l'immédiat sur MySpace.

D'autres développeurs spécialisés dans le social gaming ont également pris part au projet de MySpace : Playdom vient, à ce titre, de rejoindre Meez et TheBroth, qui proposent depuis quelques temps déjà des divertissements sur le réseau social.

Mike Jones indique que les API proposées permettent d'intégrer des interactions avec l'interface de MySpace, et offrent des facilités de développement sur la plateforme.

Si cette initiative souligne la volonté de MySpace de relever la tête face à la concurrence, on peut tout de même s'interroger sur une telle stratégie : ce n'est probablement pas uniquement parce que le réseau social manque de jeux qu'il s'est fait engloutir par la concurrence.

Les déçus de Facebook et consorts reviendront-ils sur MySpace pour jouer à des erzatz de Farmville et autres Castle Age ? A l'heure où l'intérêt et la fiabilité des réseaux sociaux sont remis en question, rien n'est moins sûr.
Alors que la filiale du groupe eBay, Paypal a ouvert une plateforme de développement au mois de novembre dernier, le fabricant de cartes bancaires MasterCard emboite le pas en annonçant la publication prochaine de sa propre interface de programmation.

Sur un site Internet dédié, les développeurs pourront retrouver un kit de développement, des documentations techniques ainsi que des exemples du code source. MasterCard invite ainsi la communauté des programmeurs à créer quelques applications tierces et systèmes de paiement mobile.

Dans un communiqué officiel, Josh Peirez, directeur de l'innovation chez Mastercard, déclare ainsi : "nous sommes ravis de faire appel à l'ingéniosité des développeurs de logiciel autour du monde pour nous aider à créer les prochaines applications de paiement qui changeront la face du marché". MasterCard espère notamment voir plusieurs innovations dans le domaine du commerce électronique et de la mobilité.

Suite à cette annonce Damon Hougland, directeur de la plateforme de développement Paypal X, rappelle sur son blog officiel que cette dernière rassemble déjà plusieurs milliers de développeurs. Des centaines de logiciel feraient en effet usage de l'interface de programmation de Paypal, à l'image de l'application Bump pour iPhone permettant d'effectuer facilement des transferts d'argent.

Si la société MasterCard entre dans la course plusieurs mois après Paypal, elle pourrait également s'appuyer sur ses nombreux partenariats avec les établissements bancaires pour déployer massivement les applications basées sur son API. Rappelons que MasterCard conduit actuellement plusieurs expériences dans le paiement sans contact avec la RATP, Nokia ou encore Motorola.
Le Dr Mark Gasson vient de mettre en application sa théorie selon laquelle un être humain pourrait notamment servir de véhicule à une intrusion informatique. Le professeur à l'université de Reading, au Royaume-Uni, explique s'être implanté une puce programmée pour ouvrir des portes de sécurité et débloquer son téléphone portable automatiquement.

Même si on est encore loin d'imaginer une intrusion informatique depuis des éléments du corps humains, la réalité semble éloignée de références comme l'anime Ghost in the shell. Pourtant, le scientifique confie au quotidien The Telegraph qu'à l'avenir, des implants humains auront un impact sur notre environnement. En particulier sur certains appareils médicaux comme les pacemakers.

Lors de son expérience et après s'être implanté la puce dans la main, le chercheur a remarqué que les autres appareils situés à proximité réagissaient et se trouvaient vérolés à leur tour... Ce projet n'est pas le premier de l'université de Reading. En 2008, des universitaires avaient intégré des cellules cérébrales d'un rat dans un robot (Animat) afin qu'il prenne des décisions de manière autonome.

Ces travaux vont dans le sens d'une meilleure compréhension de l'interface homme-machine et ont pour but, selon les chercheurs, de développer la recherche sur l'épilepsie, les maladies d'Alzheimer et de Parkinson.
Si les audiences du dernier épisode de la série Lost aux Etats-Unis ont été plutôt décevantes, les téléchargements illégaux du double épisode de fin ont explosé, jusqu'à atteindre près d'un million en moins d'un jour, a annoncé le site TorrentFreak, spécialisé dans les analyses, les infos et les chiffres autour du réseau de partage BitTorrent.

Sans surprise, la plupart des téléchargements sont venus de l'extérieur des Etats-Unis, vu que l'épisode sera à l'antenne plus tard à l'international. Pourtant, afin d'éviter de tels chiffres, le final a été diffusé dans 59 pays simultanément ou à 48 heures d'intervalle de la diffusion américaine. C'est du côté de l'Australie que l'on retrouve le plus grand nombre de téléchargements, avec 15% du total. L'épisode en question ne sera en effet diffusé que ce soir.

En à peine 20 heures, ce sont plus de 900 000 téléchargements qui ont été enregistrés. Et selon TorrentFreak, ce chiffre pourrait atteindre les 4 à 5 millions d'ici à la fin de la semaine. L'année dernière, Lost détenait déjà le titre de deuxième série la plus téléchargée illégalement, derrière Heroes. En France, son final sera diffusé à la fin du mois de juin sur TF1. D'ici là, il est possible de le visionner légalement, en VOST, par l'intermédiaire du service TF1 Vision.
le 26/05/2010 à 22:03
ThePhig
ThePhig est une nouvelle galerie photos. Elle est réalisée en PHP/MySQL, sous licence Open source. La différence avec les autres applications du même genre, c'est la possibilité de géolocaliser la prise des photos dans une carte Google Maps.

Les auteurs du projet ont repéré que les téléphones mobiles possèdent un mode GPS inclus. Grâce à ce principe, il est possible de synchroniser les photos avec un positionnement.

Du coté applicatif, l'application possède les fonctionnalités standard d'une galerie de photos :
- Miniatures
- Template
- Tag des photos
- etc

- ThePhig site officiel
le 26/05/2010 à 22:03
RIPS un analyseur statique
Rips est une nouvelle application très intéressante et développée en PHP qui va vous permettre d'analyser les failles de vos scripts PHP. Son installation et le paramétrage s'effectuent facilement.

Rips se distingue par une rapidité d'exécution lorsqu'il analyse une application importante. Il repère les failles les plus courantes XSS, injection, etc...

La version actuelle est en cours d'évolution, car beaucoup de points techniques de développement ne sont pas encore analysés.

Mais bien sur, l'analyse manuelle ne doit pas être negligée.

- RIPS 0.3
Steve Rosenblum est, avec son frère Jean-Emile, l'un des entrepreneurs à succès du web français. Fondateurs de Pixmania, les deux frères se sont lancés depuis dans l'investissement à destination de projets web, entre autres. Leur fonds d'investissement, DotCorp Asset Management, a été créé en 2006 pour soutenir la croissance d'entreprises à fort potentiel dans le monde entier. Steve Rosenblum nous livre sa vision de l'investissement en 2010, pour ce troisième entretien de notre série dédiée.

Steve Rosenblum, bonjour. Le fonds d'investisseurs ISAI s'est récemment créé autour d'une soixantaine d'entrepreneurs. Votre frère et vous n'étiez pas intéressés ?

Pas du tout. Et pour une raison très simple : les fondements mêmes d'un entrepreneur, c'est de pouvoir prendre une décision. Nous ne sommes pas là pour faire des consensus, et il faut parfois savoir aller contre l'avis des autres. C'est même plutôt un risque à mon avis de devoir chercher le consensus, comme ISAI devra sans doute faire, plutôt que d'avoir des prises de position assez fermes et assez tranchées. Dans ISAI, il y aura forcément une retenue de chacun, ne serait-ce qu'à cause du respect que chacun a des autres entrepreneurs. Alors qu'ils ont tous connu le succès parce qu'à un moment, ils n'ont pas fait preuve de retenue, ils ont fait les choses en fonction de leurs intuitions, de leurs analyses.

Le positionnement de DotCorp, c'est d'avoir la moitié en fonds personnels. C'est vraiment de l'investissement personnel, et nous fonctionnons à l'opportunité, sans courir après les investissements. Peu importe le secteur, même si nous avons des préférences pour l'Internet, parce que nous avons plus de sensibilité au e-commerce par exemple. Mais ce n'est pas exclusif, tout dépend de l'équipe et de l'opportunité. Un mauvais projet avec une bonne équipe est un meilleur investissement que le contraire. De toute façon, même en retirant les investissements sans affinité, avec une mauvaise équipe, etc, il nous reste toujours trop de dossiers. Et c'est là que la compétitivité entre les investisseurs joue. D'ailleurs, pour revenir à ISAI, il faut préciser que nous nous passons les dossiers entre fonds. Il vaut mieux partager que tout prendre tout seul parfois, surtout si on veut un autre angle de vue.

Vous soutenez donc tout de même la thèse d'une nouvelle façon d'investir avec l'arrivée d'entrepreneurs qui ont réussi sur le web ?

Oui, et ça implique de nouvelles façons de fonctionner. Un fonds traditionnel aura une approche plus froide, disons. Nous, nous sommes très actifs dans les sociétés dans lesquels nous investissons. Le fonds institutionnel va essayer de muscler l'encadrement de la relation avec son investissement, en demandant un respect total des accords sur les reportings, sur la façon de communiquer entre actionnaires et entreprises... Nous ne sommes pas vraiment là-dedans. Evidemment, nous voulons du reporting, mais pas forcément hyper détaillé. Il nous faut quelques indicateurs opérationnels qui ont du sens sur le business, d'un point de vue financier, mais aussi produit, ou réaction des clients. Nous sommes plus là pour donner des conseils, proposer des contacts, des rendez-vous avec telle ou telle personne aux entrepreneurs. Mais nous ne dépassons pas notre rôle.

C'est cette relation d'entrepreneur à entrepreneur qui fait avancer une société. Mais il y a un risque : ne pas avoir assez de distance parfois. Dans les fonds traditionnels, il y a une forme de mise en danger de l'entrepreneur, parce qu'il dépend de ses résultats. Alors que dans la relation d'entrepreneur à entrepreneur, on risque d'être trop proche, et de tomber dans les sentiments. Ce qui peut être très dangereux, quand il y a des crises – et il y a toujours des crises. Nous l'avons déjà vécu, nous connaissons donc tous les problèmes : ceux avec les clients, ceux liés à la croissance, etc. Nous savons que quand la situation est difficile, il faut savoir se serrer les coudes. C'est pour ça qu'il faut savoir jouer sur les deux tableaux, et prendre le bon côté des fonds traditionnels et ceux des fonds entrepreneuriaux. Nous avons d'ailleurs une présidente chez DotCorp, qui gérait avant des fonds traditionnels. Elle a une grande expérience, et va nous permettre de prendre le recul que nous pourrions ne pas avoir en tant qu'entrepreneurs.

Est-ce qu'on se dirige aussi vers un investissement de sommes plus réduites sur plus de projets ?

Ca dépend du moment auquel on investit. Si c'est très en amont, il faut en faire plein pour ne pas prendre de risque. Donc il faut accepter que beaucoup se cassent la figure. L'inconvénient, c'est qu'il est plus difficile de suivre 10 entreprises où on a investit 100 000 euros. On est dans le quantitatif, pas dans le qualitatif, avec un reporting par email tous les trois mois, etc. L'avantage, c'est que les parts dans les entreprises sont plus élevées, puisqu'on investit très en amont. Avec les risques que cela comporte, notamment que les bonnes idées ne soient pas soutenues par un dossier solide. Des bonnes idées, il y en a plein, et le problème vient souvent de l'exécution.

Si on entre un peu plus tard, l'exécution a déjà eu lieu, et le problème va être de soutenir la croissance. C'est un autre temps dans la vie de l'entreprise. Même chez Pixmania, entre le moment où nous étions une startup et deux ou trois ans plus tard, les notions de management étaient très différentes. Au début, on gère l'opportunité. Quand on est plus gros, on gère le risque. Même psychologiquement, ce ne sont pas du tout les mêmes approches. Si on entre plus tard en tant qu'investisseur, on a moins de risque, car moins de participation.

Le problème, avec la crise, c'est que les gens qui ont besoin de placer de l'argent vont faire des propositions supérieures. C'est un vrai souci, car ça gâche le dossier. Quand on entre sur un dossier cher, on espère une valeur d'entreprise bien supérieure, ou une énorme rentabilité. Plus on rentre cher, et plus il y a de pression sur le management. Alors que plein de dossiers ne méritent pas une valorisation énorme : des entreprises en démarrage, ou en cours de développement, et qui ont encore trois ans de pertes à prévoir, ou sur un marché pas testé, sont parfois déjà valorisées à 2, 3 ou 4 millions d'euros ! Il y a donc une inflation sur les valorisations, qui va se retourner contre l'intérêt de l'investisseur au final. Parce qu'il voit son intérêt premier en investissant beaucoup, qui est d'être moins dilué. Mais quand on est entré à 3 millions, il faut pouvoir revendre à 10 pour que ce soit intéressant. Et ça, ce n'est pas toujours gagné.

Toutes ces tendances vont-elles conduire à une effervescence ? Voire la création d'une Silicon Valley sur le plateau de Saclay, par exemple ?

Je ne crois pas à une Silicon Valley à la française. On manque de fonds. Or, ce qui fait la Silicon Valley, ce n'est pas les entrepreneurs mais les investisseurs. Les entrepreneurs ne viennent que parce que des fonds substantiels sont investis. La stratégie aux Etats-Unis et en France est différente. Les Etats-Unis inondent le marché avec des fonds démesurés, et acceptent le risque. En France, on est beaucoup plus mesuré, on déroule par phase, doucement. Il y a peu de chances de créer un Facebook, un Yahoo ou un Google ici, car la notion de rapidité de développement est importante.

De la même façon, la communication et le marketing sont plus importants aux Etats-Unis. C'est très cher, mais plein d'entreprises américaines investissent beaucoup car le marché est plus gros. Le marché européen est très morcelé de ce point de vue : nous n'avons pas un continent avec la même langue et les mêmes codes.

Pour autant, que faire pour avoir plus d'investissements sur des marchés moins gros ? Tant qu'on a des investisseurs à la française, ça ne marchera pas. Et le problème n'est pas dans l'incitation à l'investissement. La France est presque un paradis fiscal pour les investisseurs. Par exemple, la plus-value n'est pas taxée sur une participation de plus de deux ans. Avec la loi Tepa sur l'impôt sur la fortune, 75% des investissements sont défiscalisés ! De toute façon, c'est de l'argent qui serait sorti de votre poche, alors si vous mettez 30 000 euros dans une startup, ça ne vous coûte que 7 500 euros. Vous avez donc le choix entre tout donner à l'Etat, avec zéro chance de gagner quoi que ce soit, ou d'avoir un retour sur investissement potentiel.

Le problème, c'est que les gens qui pourraient investir de cette façon ne sont pas assez aidés. On voit plein de dossiers passer, chez nous, mais les particuliers ne les voient pas forcément. On ne manque pas de fonds pour organiser les investissements, on manque de relais qui trient les dossiers, et qui les présentent de façon structurée à des gens qui veulent presque un site web sur les petits dossiers. Mais imaginez qu'un tel business se monte et que la loi Tepa disparaît... Il ne reposerait plus sur rien.

Steve Rosenblum, je vous remercie.
Si plusieurs rumeurs circulaient sur un éventuel rachat du site de géo-localisation Foursquare par Yahoo! c'est finalement le site indonésien Koprol qui entre dans le porte-feuille des acquisitions du portail Internet.

Egalement spécialisé dans la géo-localisation, Koprol permet de partager différents types de médias (photos, opinions) directement depuis le navigateur d'un téléphone portable. Inspiré par le concept de Foursquare, le mobinaute peut se connecter lorsqu'il arrive dans un endroit précis puis découvrir les autres membres du réseau aux alentours et créer des groupes de discussion. Koprol vient tout juste de lever le voile sur une application destinée aux smartphones BlackBerry et travaille actuellement sur les autres plateformes mobiles.

Koprol devrait intégrer la famille de services communautaires de Yahoo! mais également être utilisé pour densifier le flux des informations locales. Reste à savoir si Yahoo! saura faire face à la jeune pousse en pleine croissance Fourquare, mais aussi à Twitter et Facebook qui planchent également sur leurs offres de géo-localisation.

Aucune information n'a été communiquée sur le montant de la transaction.
Google, tueur de productivité ? C'est l'avis d'une société d'analyse américaine, qui estime que le logo jouable Pac-Man publié par le moteur de recherche sur sa page d'accueil a contribué à distraire les employés de leurs missions professionnelles. Une actu proposée par Jeuxvideo.fr.

Vendredi dernier, Google rendait hommage à Pac-Man en proposant un logo jouable sur sa page d'accueil. Selon une étude menée par le blog RescueTime (ou plutôt quelques rapides calculs à titres indicatifs), le bilan comptable de cette journée serait assez lourd.

Sur un échantillon de 11 000 utilisateurs, le temps moyen passé sur Google dans la journée est passé de quatre minutes et trente secondes à plus de cinq minutes (36 secondes de plus par personne) vendredi dernier. A l'échelle de la planète, le temps « perdu » pourrait donc atteindre 4 819 352 d'heures pour ce vendredi 22 mai. Rapporté à un coût par personne de 25 dollars de l'heure, cela nous amène à plus de 120 millions de dollars de perte pour le monde de l'entreprise en une seule journée. A ce prix, comme nous le signale RescueTime, il est possible d'engager les 19 835 employés de Google, et ce pendant six semaines.

Le bilan aurait même pu être bien plus lourd si Google avait clairement indiqué que son logo était jouable : beaucoup de joueurs potentiels sont en effet passés à côté faute d'indice. Pour ceux qui n'auraient pas eu l'honneur de fêter dignement les trente ans de l'un des premiers héros du jeu vidéo, Google a mis le jeu à disposition de tous à cette adresse. Le bouton Insert Coin est à côté de celui servant à la recherche, et il est possible de jouer à deux (difficile pour le second joueur, le qwerty n'étant pas évident sur nos claviers azerty, maj+alt pour basculer de l'un à l'autre sous Windows si vous avez activé l'option). Soyez rentables !
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