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L'UFC-Que Choisir a saisi la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) dans huit dossiers concernant les données personnelles. Plusieurs sociétés de la distribution et des télécommunications sont visées, dont Free, pour lequel c'est la troisième saisine de la CNIL par l'UFC-Que Choisir en cinq mois.

Pas d'acharnement de l'union de consommateurs pour autant, selon la juriste nouvelles technologies Catalina Chatellier. « C'est vrai qu'il y a une accumulation des dossiers contre Free, mais ça vient au fur et à mesure, dès qu'un dossier est constitué on saisit la juridiction compétente. Free n'est pas un bouc émissaire, et n'est pas mieux ou moins bien en général que les autres opérateurs. Simplement, l'UFC agit quand les dossiers sont suffisamment constitués. » Que Choisir précise d'ailleurs que d'autres sociétés de télécommunications ou de services en ligne sont visées par la saisine de la CNIL. Télé2Mobile et VirginMega sont par exemple concernées.

Dans ce cas précis, la procédure fait suite à une enquête de l'UFC. Des clients tests ont contacté les sociétés visées pour demander un accès à leur dossier, que les entreprises détentrices d'un fichier informatique ont l'obligation d'accepter. Pour chacune des huit entreprises, soit la réponse n'est jamais parvenue, soit l'accès a été refusé.

En l'occurrence, selon Catalina Chatellier, « Free a demandé une réquisition judiciaire, ce qui est illégal ». La CNIL a d'ores et déjà pris contact avec l'UFC-Que Choisir pour un complément d'information dans le cadre de son instruction. A Iliad, la maison-mère de Free, on ne communique pas sur les contentieux en cours. La société a toutefois pris note de la saisine de la CNIL.
Du cinéma au salon, il n'y a qu'un pas. C'est en tout cas ce que promet Sony en annonçant la signature de contrats avec six majors du cinéma hollywoodien pour la distribution de films sur le réseau Playstation.

En concret, un accès aux films en haute définition à partir de la PS3, la console de salon de Sony. Pour la firme japonaise, c'est un pas de plus vers le media center, point de convergence de la vidéo, du jeu et d'Internet. Les six studios qui ont signé avec Sony sont 20th Century Fox, Walt Disney Pictures, Paramount Pictures, Sony Pictures Entertainment, Universal Pictures et Warner Bros.

Sony a ainsi pu se vanter d'un accord historique : c'est la première fois que toutes les majors seront distribuées en VOD haute définition, plaçant la PS3 en bonne position pour la première place de plateforme ludique de salon.

Au lancement, 19 films en HD seront disponibles à la location ou à la vente, avec des titres récents comme Fantastic Mr. Fox, Star Trek, District 9, Inglourious Basterds, etc. Le catalogue sera étoffé par la suite. Le service ne sera accessible qu'aux Etats-Unis, mais une extension est prévue peu après au Royaume-Uni, à l'Allemagne, à l'Espagne et à la France. Sony n'a annoncé aucune date, ni aucun prix.
La « guerre des navigateurs » n'est pas prête de s'arrêter et l'équipe de Mozilla a récemment présenté sa nouvelle arme fatale : JägerMonkey. Ce nouveau moteur JavaScript emboitera le pas à TraceMonkey dévoilé au mois d'août 2008 et embarqué au sein de Firefox 3.5 et 3.6.

Dans un billet publié sur le blog de Mozilla Hacks le développeur Christopher Blizzard explique que la compilation du code à la volée (JIT) s'avérerait globalement plus performante que celle des concurrents grâce à la technologie du « tracé ». Cette dernière permet d'enregistrer le mécanisme d'exécution du JavaScript et de compiler automatiquement un code qui pourra être réutilisé lors une exécution similaire. En revanche l'équipe reconnaît que la technologie actuelle ne s'avère pas satisfaisante pour certains types de code non compatibles qui sont alors interprétés par l'ancien moteur SpiderMonkey.

Pour cette raison Mozilla entend revoir l'architecture du moteur de TraceMonkey en repensant la méthode de compilation traditionnelle pour les sites sur lesquels la technologie du tracé n'est pas possible. Le navigateur Firefox devrait ainsi embarquer le meilleur des deux mondes car JägerMonkey devrait se doter d'une partie du code du moteur JavaScript de Webkit.

Pour l'heure ce nouveau moteur n'en est qu'à un stade de développement initial. Aucune information n'a été communiquée concernant la version de Firefox qui en en profitera.
Dès le deuxième trimestre de l'année, le groupe France Télévisions devrait se doter d'un portail qui centralisera l'intégralité des programmes que ses différentes chaines sont susceptibles de proposer sur le mode de la télévision de rattrapage (catch-up TV). Fictions, émissions d'information et magazines y seront accessibles gratuitement après leur diffusion à l'antenne, pendant un laps de temps limité.

Pour l'instant, la télévision de rattrapage de France Télévisions est répartie entre les sites Web des différentes chaines, ainsi que sur le réseau d'Orange, qui bénéfice d'un accord d'exclusivité portant sur les fictions et courant jusqu'au 21 avril prochain. A cette date, l'audiovisuel public sera en mesure de réunir son offre au sein d'un unique portail.

Ce futur site, dont le nom n'a pas encore été communiqué, réunira donc des programmes issus des chaines France 2, France 3, France 4, France 5 ou France Ô et devrait être accessible à tous, quel que soit le fournisseur d'accès utilisé. Dans un second temps, France Télévision pourra sans doute envisager, à l'instar de ce que font TF1, M6 ou Canal+, le développement de services accessibles par l'intermédiaire des box Internet.
Amazon recrute un ingénieur spécialiste du développement logiciel pour Lab126. Cette structure à l'origine du Kindle devrait notamment demander à sa nouvelle recrue de mettre sur pied un navigateur web solide pour son lecteur numérique.

L'annonce est claire : le développeur aurait la charge « de concevoir et d'implémenter de nouvelles fonctionnalités » sur le navigateur basé sur Linux. Il faut dire qu'avec l'arrivée de l'iPad d'Apple, du Slate de HP ou de l'hypothétique Courier de Microsoft, beaucoup prédisent au Kindle la noyade dans un marché des tablettes ouvert à la concurrence.

Alors, une ouverture vers la tablette Amazon ? Les rumeurs de nouveau produit peuvent aussi expliquer ce recrutement, qui n'aurait donc rien à voir avec le Kindle. Car la politique d'Amazon en la matière ne laisse guère espérer. Dans la plupart des pays, le géant de la vente en ligne restreint l'usage du web à la consultation de l'ebook store maison et de Wikipedia en anglais. Ce serait un changement de cap radical, la navigation sur Internet n'étant pas pour l'heure l'atout principal du Kindle.

La politique d'Amazon est relativement cohérente : difficile de demander à ses clients de lire la version payante du New York Times par exemple, s'ils peuvent accéder gratuitement à la version web.

Amazon peut donc choisir d'entrer définitivement en concurrence directe avec Apple et consorts, et risquer de perdre les revenus importants que génère le Kindle (jusqu'à fin 2009, Amazon gardait 65% des revenus générés par les contenus, taux largement réduit depuis par des programmes spécifiques de partage avec les éditeurs). Il faudra attendre des précisions d'Amazon pour avoir le mot de la fin. Ainsi que l'avis des partenaires, comme AT&T, car comment gérer l'arrivée sur les réseaux de ces centaines de milliers de périphériques supplémentaires ?
Si Firefox fut premièrement connu pour son système d'extension, c'est également ce dernier qui a fait fuir plus d'un internaute fatigué de devoir jongler avec les éternels soucis d'incompatibilité à chaque nouvelle mouture du navigateur. Pour remédier à ce problème, en mai dernier Mozilla a présenté Jetpack qui se traduit par une refonte complète du gestionnaire d'add-ons. Hier, la fondation a annoncé la première version du kit de développement.

Contrairement aux extensions traditionnelles, ces plugins sont écrits en HTML, JavaScript et CSS. Cela facilite le développement tout en assurant une compatibilité avec les versions ultérieures du navigateur. Ce SDK contient l'environnement de développement intégré FlightDeck permettant notamment de travailler de manière collaborative sur les extensions ainsi qu'une documentation sur la syntaxe à utiliser.

Les développeurs intéressés peuvent retrouver de plus amples informations sur le blog officiel de Mozilla Labs. Selon la feuille de route de Firefox, l'intégration de Jetpack est prévue pour la version 4.0 du navigateur qui devrait voir le jour dans le courant du second semestre.
A nouveaux enjeux, nouvelle version. C'est la logique qui préside au remaniement de Myspace, dont une nouvelle mouture sera présentée dans les mois à venir.

Lorsque le groupe de pop-rock Arctic Monkeys commence à connaître un succès phénoménal au début de l'année 2005, le monde découvre les vertus du web social. Le quatuor, refusé par un bon nombre de labels, est très vite courtisé après le succès de sa page Myspace. Même pas créé par eux, mais par des fans. A l'époque, Mark Zuckerberg n'a pas encore enlevé le « the » devant Facebook, et n'a pas acheté le nom de domaine définitif de ce qui deviendra le premier réseau social mondial.

Autre image le 6 mars 2010, les Nantais de Pony Pony Run Run vont aux Victoires de la musique. Ils remporteront le prix « Révélation du public », et leur page Myspace totalise 55 944 amis. Leur page Facebook, elle, compte 65 222 fans.

Pour les dirigeants de Myspace, il ne faut pas en déduire pour autant que leur site est « out ». Pour son co-président Jason Hirschhorn, « le pouls de la culture pop se prend encore sur Myspace ». Et afin de mieux se démarquer de Facebook, le réseau social musical veut se recentrer sur la musique. Foin de pages blog-lolistiques, Myspace veut reprendre sa place de prescripteur en matière de tendances musicales.Dans une interview accordée au magazine en ligne américain Mashable, Jason Hirschhorn et son co-président Mike Jones donnent un aperçu de la future version du site. La plateforme, recentrée sur les médias et la musique, devrait être déployée au fur et à mesure des prochains mois.

Mike Jones regrette qu'à un moment donné, « Myspace a perdu son chemin. Il faut revenir aux sources. » En clair, la découverte musicale en donnant accès aux groupes, qu'ils soient courtisés par les grands médias ou totalement inconnus.

Quant à Facebook et Twitter, les deux co-présidents voient plus de la « coopétition » qu'une réelle concurrence. « Les gens peuvent être présents sur plusieurs réseaux sociaux », estime Hirschhorn, qui rappelle que « lorsque le partenariat a été conclu avec Twitter pour synchroniser les deux comptes, Myspace a vu des utilisateurs revenir ». La symbiose, pas la guerre, en somme. Avec Facebook également, les co-présidents veulent faire tomber les barrières. « Vous pouvez très bien découvrir et manager votre musique sur Myspace, publier ce que vous écoutez ou produisez sur Twitter, et partager vos listes de lecture sur Facebook. »

Du côté de l'interface, Hirschhorn et Jones ont tenté de recentrer les projets après le départ de leur prédécesseur Owen Van Natta. Des idées d'intégration de la météo, l'horoscope, les annonces classées, et l'emploi ont été abandonnées, jugées « très bien traitées par les portails comme Yahoo ». La nouvelle interface dépendra de la nouvelle ligne, plus axée sur les 13-34 ans. Elle intègrera notamment des concepts venus de Facebook, comme les actualités. Les nouvelles publiées par les contacts seront ainsi toutes regroupées au même endroit. Une barre de Super Post permettra également de publier des liens, des vidéos ou des mises à jour sur Myspace, Twitter et Facebook à la fois.

Signe d'un temps qui change : Tom ne sera plus votre tout premier ami sur Myspace. Pour guider les nouveaux arrivants, ce sympathique jeune homme dans son éternel t-shirt blanc a opportunément été remplacé par un profil appelé Aujourd'hui sur Myspace (Today On Myspace – TOM), qui proposera de nouveaux clips, des chansons ou des actualités de la communauté.

Les deux co-présidents espèrent que cette nouvelle impulsion sera de taille à lutter contre Facebook, et à redresser la barre d'un site qui, avec 119,6 millions de visiteurs uniques en janvier 2010, a perdu 7,4% de son audience en seulement un an. Facebook, lui, compte 400 millions de visiteurs actifs dans le monde et poursuit sa croissance. Objectif fixé par les deux co-présidents de Myspace : 200 à 300 millions de visiteurs avec la nouvelle version. Il faudra convaincre les internautes et Google, dont l'arrangement publicitaire de 660 millions d'euros prendra fin en août 2010.
le 09/03/2010 à 17:05
Rarangi : générateur de document
Lorsque vous devez rédiger des documents, de nombreux outils existent, tous différents. Cependant si vos documents, vous devez les rédiger en collaboration, il faut passer par internet et utiliser des outils prévus à vos besoins.

Rarangi est un outil qui va répondre à votre besoin. Il s'agit d'un outil simple et configurable facilement. Il fonctionne en PHP 5 et s'inspire des possibilités proposées par phpDocumentor comme les classes, une recherche puissante. Vous pourrez le comparer à l'outil Mozilla Cross Reference.

- Rarangi
La Poste Mobile, on a tous à y gagner ? Selon le quotidien les Echos, la Poste envisagerait de se lancer dans l'univers de la téléphonie mobile sous sa propre marque. Contrairement à Iliad (Free), elle n'envisagerait pas de déployer son propre réseau, choisissant plutôt d'emprunter les infrastructures de l'un des grands opérateurs déjà en place (Orange, SFR, Bouygues Télécom), avec un fonctionnement de type MVNO (opérateur mobile virtuel). Le projet serait inscrit à l'ordre du prochain conseil d'administration de la Poste, jeudi 11 mars.

Devenue, le 1er mars dernier, une société anonyme à capitaux 100 % publics, la Poste avait annoncé son intention de moderniser et développer ses activités, ce qui passera notamment par une une augmentation de capital de 2,7 milliards d'euros réalisée via l'Etat et la Caisse des Dépôts et Consignations.

En parallèle, le groupe envisagerait donc de diversifier ses activités de façon à trouver des relais de croissance lui permettant d'enrayer la baisse programmée des activités traditionnelles liées au courrier, ce qui pourrait passer par le mobile dès le premier semestre 2011. Selon une source proche du dossier citée par les Echos, l'objectif serait de conquérir de 1,5 à 2 millions de clients en trois ou quatre ans.
La société Appcelerator dévoile la version 1.0 de son outil de développement Titanium. Ce dernier permet aux développeurs de créer des applications natives tout en utilisant des technologies web comme le HTML, le JavaScript ou encore une simple feuille de style. Titanium fonctionne aussi bien sur Windows, Mac et Linux ainsi que sur les systèmes de l'iPhone, Android, BlackBerry et bientôt l'iPad.

Titanium embarque une centaine d'interfaces utilisateur complètement personnalisables selon les besoins de l'application (tableaux, onglets, boites de dialogues....). Il est ainsi possible de tirer parti de l'API de Google Maps pour mettre au point son propre logiciel de cartographie ou de créer une application dédiée aux réseaux communautaires avec la technologie Facebook Connect ou YQL. Puisque l'application est native il est par exemple possible de tirer parti de l'appareil photo d'un téléphone ou d'obtenir un explorateur des fichiers locaux.

Le blog américain de ReadWriteWeb rapporte les propos de Scott Schwarzhoff, vice-président du département Marketing d'Appcelerator. Ce dernier discrédite tous les produits compétitifs, lesquels ne se contenteraient que de « déguiser » des services web en logiciels natifs. Il souligne par ailleurs la prise en charge des notifications en push ou encore qu'il est possible de rajouter une couche de réalité augmentée. Pour en savoir plus rendez-vous ici.
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