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Lors d'une conférence sur la sécurité informatique organisée par le cabinet RSA, l'ingénieur Will Drewry de Google a levé le voile sur les mesures de protection qui seront embarquées au sein du système Chrome OS. Finalement, deux déclinaisons de l'OS seront proposées : la première sera destinée au grand public et verra le jour en fin d'année tandis que la seconde, prévue pour 2011, devrait offrir des outils de gestion plus adaptés aux besoins de l'entreprise.

Tous les ordinateurs seront livrés avec une puce TPM (Trusted Platform Module). Développée par le Trusted Computing Group, cette dernière permet d'authentifier les composants de la machine et le contenu devant être exécuté en comparant leurs signatures numériques stockées sur la puce. L'ingénieur rappelle que Chrome OS embarque non seulement un système de mise à jour automatique mais également une architecture permettant de placer chaque onglet au sein d'un processus dédié. Rappelons tout de même que le mois dernier, le hacker Christopher Tarnovsky a trouvé le moyen de contourner le système de chiffrement couplé aux puces TPM. Il expliquait alors : « vous aviez confiance en cette puce pour garder vos secrets, en vérité, elle n'est pas si sécurisée ».

Outre l'aspect open source de Chromium qui ajoute une dynamique au développement en cas de problème, il sera possible d'activer un mode « développeur » en pressant un bouton caché sous la batterie du netbook. Destiné aux personnes averties, ce dernier désactivera certaines mesures de sécurité afin d'offrir une plus grande souplesse par exemple pour modifier un composant du système.
Google Labs, le site qui recense tous les projets du géant de l'Internet américain, a ouvert cette nuit Public data explorer. Le projet est d'envergure : il recense sous forme d'infographies dynamiques et interactives un panel de données mondiales classées par thèmes. Déjà amorcée l'an dernier avec la possibilité de trouver dans les résultats de recherche de son moteur certaines statistiques "essentiellement américaines" la création de cette base d'informations géante s'est étoffée récemment avec l'accès aux données de la Banque mondiale.

Aujourd'hui, Google se targue de recevoir de plus en plus de contributions d'agences ou d'ONG soucieuses selon elle d'ouvrir leurs données au public. Voilà pour la partie dédiée à la récolte de données, reste à mettre en forme cette somme d'informations. La réponse de Google : Trendalyzer. Rachetée en mars 2006, la société d'édition se base sur un produit unique. Sa technologie, basée sur du Flash, permet de visualiser les données d'une base sous forme de graphiques. Le bon vieux graphique de toute suite Office, en clair, mais animé et interactif.

Pour un thème donné "prenons au hasard le nombre d'internautes sur 100 personnes" il est possible de choisir quels pays afficher, l'échelle chronologique, la forme de graphique (ligne, barres, mappemonde ou points), etc.

Le principal intérêt pour le grand public, c'est évidemment le nombre de sources auxquelles Google a accès, de la Banque mondiale à l'OCDE, en passant par Eurostat et autres laboratoires à statistiques. Sources crédibles et indiquées systématiquement en bas de page, qui conviendront particulièrement aux accrocs à la statistique : étudiants, enseignants, chercheurs, journalistes... Le principal intérêt pour Google, c'est évidemment de renforcer sa présence dans le secteur stratégique des données en ligne, service monétisable par excellence puisque c'est l'internaute qui déclare lui-même ses centres d'intérêt en fonction des données qu'il choisit d'afficher.
La semaine dernière, la société Opera Software a publié la version 10.50 de son navigateur Internet pour Windows. Outre une nouvelle interface et une meilleure intégration à Windows 7, le logiciel embarque un nouveau moteur JavaScript, la nouvelle librairie graphique Vega et la version 2.5 du moteur de rendu Presto. De passage à Paris pour la promotion du navigateur, Charles McCathieNevile, chargé de la prise en charge des standards, revient avec nous sur les plaintes déposées auprès de la Commission Européenne et le modèle de développement suivi par la société norvégienne.

Quand et comment s'est passé le premier dépôt de plainte auprès de la Commission Européenne ?

Charles McCathieNevile : Je ne suis pas sûr mais je crois que c'était en 2008, il y a à peu près deux ans. Nous avons expliqué qu'il y avait un problème sur le marché et qu'il était plus facile pour tout le monde de se baser sur les standards du web.

Globalement cela n'a pas été difficile parce qu'il y avait déjà eu le cas similaire de Windows Media Player. Il y avait donc un précédent. Il suffisait juste que quelqu'un porte plainte.

Aujourd'hui l'écran d'installation (ballot screen) mis en place par Microsoft vous semble-t-il satisfaisant ?

CM : Oui c'était dans les réponses que l'on attendait. On avait pensé au ballot screen et cela faisait parti de nos propositions. On n'a pas fait ça pour l'argent !

Outre un choix élargi pour l'internaute, qu'apportera le ballot screen pour Opera ? Une meilleure part de marché ?

CM : Nous nous attendons à ce que plusieurs consommateurs fassent leur choix. Nous savons que la plupart se dirigera vers Internet Explorer. On ne s'attend pas à une croissance de 10% de part de marché même si l'on espère une légère hausse. Nous souhaitons surtout que la nature du marché change. Par exemple un ami pourrait recommander d'utiliser Opera et laisser faire le bouche-à-oreille. Pour nous c'est important. Aussi nous espérons que les développeurs se rendront compte de l'importance des standards et qu'ils ont une responsabilité à assumer.

Lors des actions auprès de la Commission Européenne vous avez été rejoints par Mozilla et Google. Pensez-vous qu'ils partageaient la même vision que la vôtre ?

CM : Chez Mozilla ils ont souvent les même objectifs que nous. C'est un fabricant de navigateur spécialisé. Depuis l'arrivée de Chrome, ce n'est plus le petit bébé de Google. Ils doivent faire leur propre vie. ils ont donc un réel intérêt avec ce ballot screen. Google, c'est une grande entreprise ; ils font plein de choses. Le navigateur Chrome est une toute petite partie de leurs activités. Je ne sais pas trop mais j'espère qu'ils avaient la même vision.

Pensez-vous que Microsoft ait changé ces dernières années, notamment lorsque l'on entend parler de la prise en charge du HTML5 au sein d'Internet Explorer 9 ?

CM : Moi j'ai vu un changement. Ils n'ont rien fait pendant 5 ou 6 ans et ils se sont remis à travailler. Déjà c'est bien! J'ai aussi vu un changement d'attitude. Ils se sont remis à participer à la standardisation. Je crois que c'est nécessaire pour eux parce que Microsoft n'est plus aussi puissant sur le web. D'ailleurs ils ont eux-mêmes reconnu les problèmes du navigateur IE6.

Nous savons qu'Opera a un modèle de développement fermé mais avez-vous déposé des brevets ?

CM : Oui nous en avons quelques uns, par exemple en ce qui concerne les protocoles de communication entre les applications. Pour les brevets, nous suivons la politique du W3C. On prend les brevets en mode défense. Nous estimons que le brevet n'aide pas l'industrie en général et nous n'attendons pas d'argent.

Lorsque l'on évoque les similitudes entre les différents navigateurs, vous répétez à tue-tête que l'imitation est flatteuse. On a quand même du mal à y croire...

CM : J'avoue que de temps en temps ca m'énerve d'entendre les autres dire que Firefox a tout inventé. Mais finalement l'important c'est de faire le meilleur navigateur. Nous aussi nous avons copié quelques trucs. En fait je dirais même que parfois c'est énervant de ne pas être copié.

Dans quel cas par exemple ?

CM : Par exemple au sein du CSS2 lors de la déclaration de la feuille de style il existe le type "projection" qui fonctionne super bien pour les présentations. C'est un truc de base et personne d'autre ne le fait.

Un modèle de développement hybride de type Chrome/Chromium cela ne vous intéresse pas ?

CM : C'est un peu ce que l'on fait. On protège le code parce que c'est plus efficace mais on laisse ouvert le niveau supérieur. Il y a Safari qui utilise Webkit mais dessus ils ont mis des codes fermés. Chez nous les utilisateurs peuvent installer des widgets, ajouter des boutons ou des menus. On fait aussi des outils de personnalisation permettant de repackager Opera et de le redistribuer. Aussi il y a Dragonfly, notre outil de debugging qui est actuellement sous licence BSD mais on devrait ensuite passer à une licence Apache.

Comment expliquez-vous votre part de marché en Russie (25%) ?

CM : A l'époque où Opera était payant, on a vu que cela ne marchait pas très bien en Europe de l'Ouest mais en Russie ca allait plutôt bien. Il n'y avait pas beaucoup d'argent mais beaucoup d'utilisateurs ! Aussi il y a quelques années l'infrastructure n'était pas aussi développée qu'en Europe et cela correspondait très bien à Opera. Enfin il y a une très forte communauté. Un administrateur réseau va par exemple recommander Opera à l'un de ses amis....

Si vous deviez faire un reproche pour chacun des navigateurs Firefox, Chrome, Safari et IE, quel serait-il ?

CM : Je trouve que Firefox manque de fonctionnalités. Il faut sans arrêt aller chercher des extensions. Je n'utilise presque jamais Internet Explorer parce que je ne suis pas sous Windows. Je n'ai joué qu'un tout petit peu avec Chrome. En ce qui concerne Safari, je ne peux tout simplement pas trouver de fonctionnalités, tout est fermé !

L'année dernière, si Opera n'existait pas, vous auriez surfé sur Omniweb, est-ce toujours le cas ?

CM : Probablement. Je regarderais aussi du côté d'iCab. Sur Linux j'utiliserais sans doute Konqueror.

Avec Opera 10.5 vous avez introduit la librairie graphique Vega. Pouvons-nous espérer la prise en charge de l'accélération matérielle ?

CM : Tout à fait, c'est l'un des grands buts de Vega. C'est un processus sur lequel nous travaillons peu à peu.

Dans la thématique du Web 3D, prenez-vous part aux travaux du groupe Khronos ?

CM : Oui nous y sommes. L'un de nos développeurs sur Vega travaille sur WebGL. En revanche nous ne connaissons pas vraiment la feuille de route.

Quand les versions Mac OS X et Linux d'opera 10.5 seront-eles disponibles ?

CM : Nous avons dû décaler les projets pour la sortie du ballot screen et donc retarder ces versions. Nous avons effectué divers changements. Par exemple la version Mac OS X est basée sur Cocoa. Nous avons fait quelque chose de similaire pour Linux en coupant les dépendances à QT pour que le logiciel soit mieux intégré au système. Je dirais que c'est une question de semaines.

Enfin quels sont les projets à venir pour Opera ?

CM : Dans un futur proche nous sortirons les nouvelles versions d'Opera Mini et Opera Mobile. Après en ce qui concerne la 3D, je ne sais pas trop je dirais peut-être que ca viendra dans un an. Nous allons travailler davantage sur Vega et Carakan (NDLR : nouveau moteur JavaScript). Nous allons aussi nous concentrer sur Opera Link qui permet la synchronisation des favoris, de l'historique ou encore des notes. Aussi nous ajouterons un mode sécurisé sur Unite pour le transfert des données plus sensibles ; aujourd'hui nous sommes juste en HTTP. Nous pensons publier une API de Link pour que la technologie puisse être intégrée sur d'autres navigateurs. Enfin nous continuerons à densifier la prise en charge des standards du HTML5 et du CSS3.

Je vous remercie
le 09/03/2010 à 17:00
XMP PHP Toolkit
XMP PHP Toolkit est une nouvelle extension pour PHP 5. Il s'inspire de XMP Toolkit d'Adobe pour lire et écrire les métadonnées dans les fichiers multimédia.

Chaque fichier graphique (Jpg, PNG,...), multimédia (MP3, Wav, AVI, Mpeg...) possède une entête avec des informations. Si vous utilisez cette extension avec PHP, vous pourrez prendre le contrôle des différentes entêtes pour en indexer directement les informations pour votre projet web.

Actuellement cette extension fonctionne sous un environnement linux.

- XMP PHP Toolkit
On s'y habituerait presque : Google annonce une nouvelle acquisition. Après avoir racheté l'outil de recherche mobile reMail fin février, puis l'éditeur de photo en ligne PicNik la semaine dernière, c'est autour de DocVerse d'entrer dans la famille. DocVerse ? Nous vous en avions parlé l'année dernière. Il s'agit d'un petit plugin pour la suite Microsoft Office (éditions 2003 et 2007) permettant de sauvegarder ses documents sur Internet, de les synchroniser et de les mettre à jour automatiquement.

Outre des fonctionnalités de partage, DocVerse offre également des outils de collaboration permettant par exemple à un groupe de collègues de travailler simultanément sur un même document pour le synchroniser automatiquement sur chacune des machines. Une interface web d'édition est aussi disponible via les navigateurs Internet Explorer, Firefox et Safari. Notons enfin une sauvegarde incrémentielle grâce à laquelle il sera possible de revenir à la version précédente d'un document en cas d'erreur.

Tout en rappelant que la société croit dur comme fer aux services web, l'équipe de Google Enterprise explique : « Nous sommes conscients que beaucoup de gens sont toujours habitués à utiliser des applications locales. C'est la raison pour laquelle nous continuons à améliorer Google Docs et Google Sites avec des outils de collaboration toujours plus riches. Aussi nous essayons de faciliter la transition vers l'informatique hébergée notamment via des interopérabilités avec Microsoft Office ».
Les différences idéologiques entre la Corée du Nord et les pays de l'Occident capitaliste se traduisent également par le biais des nouvelles technologies. En effet, l'année dernière les autorités de Pyongyang avaient mis au point Red Star, un système basé sur Linux et visant à créer une forte concurrence locale à Microsoft.

Le magazine NetWorkWorld rapporte les propos d'un jeune étudiant russe de l'université de Kim Il-Sung qui s'est procuré une copie de ce système pour la modique somme de 5 dollars. Deux versions de Red Star seraient disponibles : classique et Serveur. Basé sur l'environnement de bureau KDE, Red Star s'installerait en 15 minutes et embarque différents logiciels classiques tels que le navigateur Firefox, la suite bureautique OpenOffice.org, un gestionnaire de courriers électroniques ou encore quelques jeux. Firefox a été rebaptisé Naenara, c'est-à-dire le nom du portail Internet national.

Notons une différence sur la date du calendrier (99 au lieu de 2010). Cette différence est le fruit de l'idéologie Juche selon laquelle la date de naissance de l'ancien président Kim II Sung (1912) équivaut à l'an 1. Les caractéristiques techniques minimales de cet OS (toujours en cours de développement) sont un Pentium III à 800MHz, 256Mo de mémoire vive et 3 Go d'espace disque. Voici ci-dessous quelques clichés de Red Star. Retrouvez de plus amples informations sur cette page.
Lors du salon du CeBit 2010 qui s'est déroulé à Hanovre en Allemagne, Kevin Turner, responsable des opérations techniques de Microsoft, a levé le voile sur les objectifs de la société pour l'année 2010. Plus précisément, il explique que si l'on se base sur le succès déjà enregistré par le système d'exploitation Windows 7, ce dernier devrait s'être vendu à 300 millions d'exemplaires d'ici la fin de l'année.

Le magazine Softpedia rapporte les propos de M. Turner lors d'une conférence à Hanovre : « C'est le meilleur système d'exploitation que nous avons jamais commercialisé ». Il ajoute : « cette année il se vendra plus de 300 millions de PC. Il s'agit-là de nos prédictions et vous savez quoi ? Windows sera installé sur 300 millions de ces machines ». La semaine dernière, lors de la conférence Morgan Stanley Tech, Peter Klein, le chef des opérations financières de Microsoft, a annoncé que la société avait déjà commercialisé 90 millions de licences depuis la sortie de Windows 7 le 22 octobre dernier, dont 60 millions sur les trois derniers mois de 2009.

Selon le cabinet d'analyse Gartner, cette année il devrait se vendre 366.1 millions d'ordinateurs. Cela représente une hausse de 19.7% par rapport à 2009 (305.8 millions). Windows 7 enregistrerait déjà une part de marché de l'ordre de 10%.
Installée officiellement début janvier par Frédéric Mitterrand, la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) n'attend plus que la publication des décrets d'application encadrant son fonctionnement pour commencer à émettre des avertissements en direction des internautes adeptes du téléchargement illégal via les réseaux d'échange P2P. L'un d'entre eux a été publié dimanche, au Journal Officiel. Il définit le dispositif qui permettra de croiser et d'archiver les données personnelles des contrevenants, sous l'appellation « Système de gestion des mesures pour la protection des oeuvres sur internet ».

Ce « décret n° 2010-236 du 5 mars 2010 » nous apprend plus précisément quelles sont les données personnelles qui pourront être obtenues par les agents de la Hadopi et combien de temps ces informations seront conservées.

Au niveau de l'infraction, le fichier Hadopi listera la date et l'heure des faits, l'adresse IP utilisée, le protocole P2P employé ainsi que le pseudonyme de l'internaute, les informations relatives aux fichiers échangés ainsi que le FAI auprès duquel l'abonnement a été souscrit. Pour l'identification, le FAI devra fournir prénom et nom de famille, adresse postale, coordonnées téléphoniques et "adresses électroniques". Ici, le pluriel n'est pas anodin : il signifie que toutes les adresses "@fai.fr" utilisées seront susceptibles de recevoir les messages d'avertissement de la Hadopi.

Les données personnelles ainsi accumulées pourront être conservées de 2 à 20 mois. Deux mois, dans le cas où aucun avertissement n'est envoyé ; 14 mois à partir du moment où la première étape du dispositif Hadopi est arrivée (envoi d'un courrier électronique) ; puis 20 mois à partir du moment où l'abonné reçoit une lettre recommandée, préambule à une éventuelle suspension de l'abonnement à Internet.

Avant d'officiellement pouvoir débuter ses activités, la Hadopi devra encore attendre la finalisation du logiciel de "sécurisation" de la ligne, qui doit permettre à un abonné de se disculper au cas où son adresse IP serait détectée sur les réseaux P2P.
La fondation Mozilla a récemment dévoilé un nouveau site Internet afin de promouvoir un projet baptisé Drumbeat. Il s'agit d'un laboratoire de réflexion sur les technologies de l'Internet et la manière dont elles peuvent se révéler utiles à l'internaute. Les technologies libres doivent ainsi favoriser l'innovation. Mark Surman, chargé du projet, explique que Drumbeat n'est pas seulement ouvert aux développeurs « mais à n'importe quel passionné de l'Internet prêt à partager son savoir et sa créativité dans le but de conserver un web ouvert ».

Parmi les projets des participants, mentionnons une charte graphique universelle et simple permettant d'aider les internautes à mieux comprendre ce qu'il advient de leurs informations personnelles sur un site particulier. Il est aussi question d'un système de sous-titrage ouvert au sein duquel n'importe quel internaute pourrait participer pour traduire une vidéo. Notons également WebMadeMovies, une initiative visant à former une série de clips dessinant l'avenir de l'Internet dans une cinquantaine d'années.

Les internautes interessés par un projet peuvent choisir d'y adhérer ou de faire un don. Reste à savoir si Google ou Opera Software, qui promeuvent également un web ouvert, se prêteront au jeu. L'on peut tout de même se demander pourquoi la fondation Mozilla n'a pas choisi de s'allier aux autres acteurs du marché afin d'avoir plus d'impact sur l'évolution du web.
Dans le domaine des services de micro-blogging, Twitter reste certainement en tête. Cependant, d'autres acteurs du marché enregistrent une forte croissance, c'est notamment le cas de la start-up new-yorkaise Tumblr. Contrairement à Twitter sur lequel l'internaute est limité à publier un texte de 140 caractères, Tumblr n'appose aucune limite et permet également de mettre en ligne des photos, vidéos, fichiers audio mais aussi des citations ou des extraits pre-formatés d'une conversation de messagerie instantanée.

A l'image de Blogger, Tumblr propose différents thèmes mais offre également la possibilité de personnaliser entièrement sa feuille de style et les balises HTML voire de pointer un nom de domaine sur son compte. L'une des fonctionnalités qui différencie Tumblr est la possibilité de "rebloguer" le billet de l'un de ses contacts tout en conservant les crédits de la personne ; une technique visant à générer des effets de « buzz » sur la Toile. Twitter s'est d'ailleurs inspiré de cet outil pour l'implémenter sur son réseau au mois de novembre (ReTweet). Rappelons par ailleurs que c'est en observant le modèle de Tumblr que Yahoo! s'est essayé au micro-blogging en Indonésie en Espagne ou encore au Portugal.

Dans un communiqué rapporté par Mashable, le service aurait enregistré 1 milliard de pages vues le mois dernier et deux millions de billets publiés chaque jour (contre 50 millions de messages sur Twitter). Cela représente 18 nouvelles entrées et 5 billets reblogués par seconde. 15 000 internautes s'inscrivent au service toutes les 24 heures. Pour gérer ce traffic, la société dispose de 82 serveurs. Sans plus de précision, Tumblr annonce l'introduction d'un modèle économique avec deux nouvelles fonctionnalités qui seront présentées le mois prochain.
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