News

Au début du mois Apple a mis en ligne un nouveau compteur promotionnel, non pas pour montrer le nombre d'applications téléchargées via son App Store pour l'iPhone ou l'iPod Touch mais plutôt le nombre de chansons achetées via iTunes à travers le monde. Le seuil des 10 milliards sera bientôt atteint.

Pour le dix-milliardième téléchargement Apple offrira un bon d'achat sur iTunes d'une valeur de 10 000 dollars (7385 euros). Le prix d'un titre variant entre 0,69 et 1,29 euro, cela fait donc entre 5724 et 10 702 chansons à télécharger gratuitement... encore faut-il être né sous une bonne étoile.

De son côté l'App Store se révèle bien plus populaire puisque la boutique avait enregistré 3 milliards de téléchargements en moins de 18 mois. Pour son premier milliard enregistré sur l'iTunes Music Store en février 2006, Apple avait fait gagner un iMac, 10 iPod et un bon de 10 000 dollars.
À nouveau poursuivi en Italie, Google a aujourd'hui été reconnu coupable de violation de la vie privée. Le juge Oscar Magi, d'une cour de Milan, a effectivement condamné trois dirigeants de Google à six mois de prison avec sursis, pour avoir porté atteinte à un écolier autiste, en tardant à supprimer une vidéo filmée et publiée par des camarades, qui le montrait en train d'être violenté.

Dans un billet alarmiste quant à la liberté d'expression sur Internet, Google invoque quant à lui la règlementation européenne relative aux hébergeurs. Il rappelle que 20 heures de vidéos sont publiées chaque minute sur YouTube et qu'il lui est impossible de surveiller tout ce qui y est publié. Il indique s'être conformé à la loi en supprimant la vidéo quelques heures seulement après avoir été prévenu par la police, et même avoir collaboré à l'identification de l'individu qui avait publié la vidéo, écopant d'ailleurs d'une peine de 10 mois de travaux d'intérêts généraux.

L'histoire ne dit en revanche pas si l'association de défense de trisomiques qui a alerté la police avait d'abord tenté une procédure à l'amiable.

Google assure que ni David Drummond, vice président et directeur du service juridique, ni George Reyes, alors directeur financier, ni Peter Fleischer, directeur du département de la vie privée, ni ne connaissaient la personne concernée, ni n'étaient impliqués dans cette vidéo en particulier de quelque manière que ce soit.

En Italie, la firme de Mountain View essuie de multiples poursuites. Elle est notamment poursuivie par la presse pour concurrence déloyale, mais aussi par l'une des sociétés du chef du gouvernement Silvio Berlusconi pour violation du droit d'auteur. Google a enfin indiqué qu'il ferait appel.
Microsoft et Amazon ont annoncé lundi soir la signature d'un accord selon les termes duquel chacune de deux sociétés pourra accéder au catalogue des brevets détenus par l'autre. Les modalités financières de ce partenariat n'ont pas été précisées, mais Microsoft précise qu'Amazon lui versera une somme d'argent non communiquée en contrepartie de cet accord.

Les brevets et technologies couverts n'ont pas non plus été spécifiés. Dans un communiqué, Microsoft précise toutefois que l'accord couvre certains pans logiciels du Kindle, la liseuse électronique d'Amazon, qui fait appel à du logiciel libre adossé à du code propriétaire, ainsi que l'utilisation qui est faite par Amazon de Linux dans ses serveurs.

« Le catalogue de brevets de Microsoft est le plus important de toute l'industrie du logiciel et cet accord montre tout autant notre respect mutuel pour la propriété intellectuelle que notre capacité à trouver des solutions pragmatiques aux problèmes qu'elle pose, que du logiciel propriétaire ou open source soit impliqué », se félicite dans un communiqué Horacio Gutierrez, vice président et responsable juridique en charge des questions de PI chez Microsoft.

Les accords de ce type sont légion dans l'industrie du logiciel. Dans ce même communiqué, Microsoft rappelle d'ailleurs qu'il en a déjà signé plus de 600 avec des grands acteurs de l'univers informatique.

L'allusion directe aux logiciels libres ne manque toutefois pas de soulever quelques questions au sein de la communauté concernée. L'éditeur de Redmond a en effet affirmé à de nombreuses reprises que Linux enfreignait certains pans de sa propriété intellectuelle et a déjà conduit des actions en justice allant dans ce sens, à l'encontre du néerlandais TomTom notamment.

Jim Zemlin, directeur exécutif de la Linux Foundation, semble pour sa part estimer que s'il y a provocation, celle-ci est gratuite. « Évitons de leur prêter des intentions ou d'essayer d'y voir un quelconque aboutissant. Il n'y a rien à voir ici. Nous avons du vrai code à écrire », commente-t-il sur son blog.
Sur l'un de ses blogs officiels, l'équipe chargée de la sécurité du navigateur Firefox annonce avoir ouvert une enquête suite à un rapport de faille publié en début de mois. Initialement la vulnérabilité aurait été découverte et expliquée par un certain Evgeny Legerov sur les forums d'Immunityinc.

Pour certains il ne s'agit ni plus ni moins que d'une fausse alerte. En effet, M.Legerov commercialise via sa société Intevydis un petit plugin baptisé Vulndisco pour la plateforme de test de sécurité Immunity Canvas. S'agirait-il d'un simple coup promotionnel ? En tout cas, le site spécialisé Secunia a récemment repris l'information en expliquant qu'il s'agissait d'une faille « hautement critique » via laquelle une personne malintentionnée serait capable d'exécuter du code malveillant sur la machine de la victime.

De son côté l'équipe de Mozilla explique : "Nous ne pouvons pas confirmer ce rapport parce que nous n'avons reçu aucun détail concernant la vulnérabilité en question », avant d'ajouter : « nous avons tenté de contacter le chercheur qui a découvert ce problème mais n'avons toujours pas reçu de réponse ».
L'Autorité de régulation des télécoms s'est félicitée lundi, dans un communiqué, de la publication par les opérateurs des offres qui permettront à leurs concurrents d'emprunter leurs réseaux en fibre optique. De ce fait, les déploiements verticaux de la fibre optique, jusqu'au logement de l'abonné final, devraient pouvoir s'intensifier.

En matière de fibre optique, la bataille a longtemps fait rage entre les opérateurs pour savoir s'il convenait de tirer plusieurs fibres par bâtiment, chaque acteur disposant de la sienne, ou s'il fallait privilégier la pose d'une unique fibre qui serait par la suite louée à la concurrence pour que cette dernière puisse proposer ses propres services. Free a toujours milité en faveur de la première option, alors qu'Orange était partisan de la seconde. L'opérateur historique s'est finalement rangé aux arguments de la mutualisation, modèle retenu par l'Arcep. Dans les zones denses, l'opérateur qui investit le premier un immeuble posera donc directement une fibre supplémentaire, qui sera ensuite louée à ses concurrents.

« La publication de ces offres rend effectif le démarrage par les opérateurs du déploiement mutualisé de la fibre optique jusqu'aux logements. Sur la base de ces offres, les opérateurs peuvent maintenant engager des discussions préalablement à la signature des accords de co-investissements », explique l'Arcep dans un communiqué.

L'Autorité signale par ailleurs la mise en ligne d'un guide pratique (PDF, 2 Mo) à l'attention des bailleurs, syndics, copropriétaires et locataires, qui vise à répondre aux questions relatives au déploiement de la fibre et à la manière dont doit s'opérer le déploiement au sein des immeubles.
Plusieurs informations auraient été découvertes sur les propositions qui ont été formulées pour l'accord commercial anti-contrefaçon, également connu sous le nom de l'ACTA (Anti-Counterfeiting Trade Agreement ). En regroupant la Commission Européenne, les Etats-Unis, le Japon, l'Australie ou encore le Canada, cet accord vise à mettre en place un traité international concernant les droits de propriété intellectuelle.

Le magazine PCWorld a récemment publié un document qui regrouperait une partie des propositions (PDF) formulées sur le chapitre concernant les infractions commises sur Internet. Selon ce texte, dont la source et la légitimité restent toujours incertaines, il est ainsi suggéré que les fournisseurs d'accès à Internet soient responsabilisés afin d'empêcher les actes de piratage. Le document - encore à l'état de brouillon - prévoit en effet que le FAI « adopte et implémente une politique pour empêcher les hébergements ou les transferts illégaux de contenus protégés par des droits d'auteurs  » (3bI). Une telle initiative s'avérerait nécessaire pour éviter que ces prestataires de services ne soit poursuivis en justice par les studios d'Hollywood ou les maisons de disque.

En note de bas de page (6), le document précise qu'"une telle politique pourrait par exemple être mise en oeuvre, dans des circonstance appropriées, par la résiliation automatique des souscriptions et comptes utilisateur sur les systèmes et réseaux du fournisseur d'accès à Internet pour les récidivistes  ». En somme le document indique que le principe de riposte graduée fait figure de modèle pour lutter contre le piratage.

Les propositions ci-dessus auraient été formulées par les autorités américaines et s'apparentent alors à une extension aux lois en vigueur outre-Atlantique régies par le DCMA (Digital Millennium Copyright Act). C'est ainsi que nous retrouvons par exemple l'interdiction de casser les mesures de protection numériques (DRM). Les pays signataires sont invités à punir les pratiques visant à « contourner de manière illégale une mesure technologique mise en place pour contrôler l'accès à un travail protégé » (4.2). Notons par ailleurs que les outils mis à disposition dans le but de casser ou contourner ces verrous numériques seront illégaux (par exemple RealDVD).

Bien entendu, la publication de ce document n'est pas passée inaperçue, notamment aux yeux de Peter Hustinx, Contrôleur européen de la protection des données. Il expliquait ainsi : « la propriété intellectuelle est importante pour la société et doit être protégée (mais) elle ne devrait pas être placée au-dessus des droits fondamentaux des individus en ce qui concerne la vie privée et la protection des données ». Pour l'heure la partie Internet du traité n'a pas encore été discutée. Les états signataires devraient ouvrir les réflexions au mois d'avril en se basant sur les propositions formulées par les autorités américaines.
Vendredi dernier, nous apprenions, via le New York Times, que l'origine des cyber-attaques lancées contre Google avaient été identifiées. La première aurait été localisée à l'université de Shanghai tandis que la seconde impliquerait l'école professionnelle de Lanxiang étroitement liée à l'armée chinoise.

Dans l'une de ses dernières dépêches, Reuters rapporte les propos de Qin Gang, porte-parole du ministère des affaires étrangères local. « La déclaration de Google émise le 12 janvier dernier est infondée et nous la rejetons formellement », déclare-t-il ainsi avant d'ajouter : « la Chine régule Internet selon ses propres lois et cela ne changera pas. La Chine interdit tous les actes de piratage et ces derniers seront punis selon les lois en vigueur ».

En ce qui concerne l'origine des attaques lancées contre le géant de Mountain View, Qin Gang conserve la même position en clamant que cette histoire est absurde. De plus « les accusations pointant du doigt la responsabilité du gouvernement chinois sont irresponsables et reliées à d'autres intentions non déclarées », déclare-t-il.

Après que Google a annoncé publiquement avoir été la cible de cyber-attaques en provenance de Chine, c'est donc une véritable saga qui s'instaure entre les deux parties. En effet, le gouvernement chinois a premièrement nié en bloc ces accusations en ridiculisant les propos de la secrétaire d'état Hilary Clinton alertée par l'ampleur de la situation. De son côté Google a poursuivi son enquête en signant un partenariat avec la NSA, un organisme gouvernemental américain spécialisé dans l'analyse de différentes formes de communication (militaires, gouvernementales, commerciales, personnelles). Le géant de la recherche avait également menacé le pays de mettre fin à ses activités locales si les autorités ne réduisaient pas davantage les mesures de censure.
le 23/02/2010 à 22:02
Le Web avec HMVC
Le modèle MVC est très utilisé dans de nombreux outils, Frameworks... et aussi dans vos développements PHP. Ce modèle peut encore évolué.

Si vous modifiez légèrement le modèle existant en appliquant une option hierarchisée, vous obtenez le modèle HMVC (Hierarchical-Model-View-Controller pattern).

Sam de Freyssinet publie sur le site Ibuildings techPortal la mise en place de HMVC. Il nous présente les avantages à utiliser cette technique. Par ailleurs, vous verrez sous la forme de scripts différents concepts de base pour les insérer dans vos applications.

- Scaling Web Applications with HMVC
De nombreux évènements sont organisés tout au long de l'année, dans de nombreuses villes. Quelque soit le type d'évènement que vous souhaitez organiser à petite ou grande échelle, ces règles restent toujours identiques.

Anna Filina de PHP Quebec montre 10 points à prendre en compte pour organiser un événement de qualité qui sont :
- Logo et design de l'évènement
- Appel à conférenciers
- Choisir les sélections
- Vente des Billets d'entrées
- Outils de suivi
- Effectuer des ventes flash
- Planification
- Répartition des postes avec l'équipe organisatrice
- Buzz et communication
- Inscrire l'évènement sur des sites spécifiques

Ces pratiques ont été mise en place pour organiser l'évènement Confoo qui se déroule du 10 au 12 mars 2010.

- Building a conference website
Au mois d'août dernier, Google avait annoncé le rachat de la technologie de compression vidéo d'On2. Cette firme est notamment connue pour avoir développé les architectures des codecs VP3, VP4, VP5, TrueMotion VP6, TrueMotion VP7 et VP8. Ce dispositif de compression est utilisé au sein de plusieurs appareils, de la télévision au téléphone en passant par l'ordinateur. C'est ainsi qu'Adobe l'a implémenté au sein de son lecteur Flash. Par ailleurs depuis 2001 la communauté open source s'y intéresse pour Theora.

Mercredi dernier Google et On2 ont finalisé leurs accords ainsi que la transaction des brevets technologiques. Dans un communiqué directement adressé à Google, la Free Software Foundation (Fondation pour le logiciel libre) en appelle à Google pour que le géant de la Toile choisisse de libérer cette technologie tout en l'implémentant au sein de YouTube.

« Avec le rachat d'On2, vous possédez désormais non seulement le plus gros site de vidéo (YouTube) mais également tous les brevets relatifs à un codec vidéo de haute performance - VP8 », explique la fondation en ajoutant : « nous voulons tous que vous fassiez le bon choix. Libérez VP8 et utilisez-le sur YouTube ». En distribuant librement le codec, cela permettrait aux internautes, aux éditeurs, aux développeurs et aux fabricants de diffuser de la vidéo sans aucune restriction de propriété intellectuelle. Pour la communauté du logiciel libre, il s'agirait alors d'une victoire fracassante d'Ogg Theora face à son concurrent propriétaire H.264.

« Apple a eu le courage de refuser Flash sur ses iPhone et ses iPad - même si les raisons sont assez suspectes et détestables (DRM) - et cela a encouragé les développeurs web à proposer des versions sans Flash de leurs sites web. Vous pourriez en faire autant avec YouTube », continue d'expliquer la fondation. Pour cette dernière Google devrait même aller plus loin et revoir sa stratégie dans son ensemble. Une fois YouTube proposant de la vidéo de haute qualité au format libre, la firme de Mountain View pourrait déployer une mise à jour de son navigateur ainsi qu'un plugin pour les internautes utilisant un logiciel plus ancien. Finalement, « des initiatives de ce type sur YouTube accéléreraient la prise en charge des formats libres par plus de 50% des navigateurs ».

La technologie de compression devrait en tout cas trouver sa place sur différents sites de Google. Sundar Pichai, vice-président du département Product Management de la firme américaine, expliquait cet été : « aujourd'hui la vidéo est une partie importante de l'expérience Internet et nous estimons qu'une technologie de compression vidéo de haute qualité devrait être intégrée à la plateforme web ». Cependant, la société Google, qui s'est souvent défendue de respecter la communauté du logiciel libre, souhaite-t-elle pour autant libérer le codec VP8 ou compte-t-elle le monétiser à des éditeurs tiers ? Parmi ses clients, On2 comptait de grosses marques telles que AOL, Skype, Nokia, Sony ou encore Yamaha. Reste à savoir si la devise Don't be Evil de Google saura triompher de cette nouvelle poule aux oeufs d'or qui fut tout de même rachetée pour 134 millions de dollars.
LoadingChargement en cours