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Sale temps pour les copies pirates de Windows 7 ! Microsoft annonce en effet qu'il proposera dès le 16 février une mise à jour des technologies d'activation de Windows 7. Le but annoncé par le géant des logiciels est clair puisque la mise à jour en question détectera pas moins de 70 méthodes de contournement de l'activation. Proposée au téléchargement volontaire sur les sites Windows Genuine et sur le centre de téléchargement Microsoft, la mise à jour rejoindra d'ici la fin du mois la liste des mises à jour Windows Update. Elle sera marquée comme une mise à jour importante.

Joe Williams, responsable de l'équipe Microsoft Genuine Windows insiste sur le fait que la mise à jour ne remettra pas en cause la vie privée des utilisateurs. En effet bien que la mise à jour contacte les serveurs de Microsoft pour éventuellement repérer de nouvelles menaces, elle ne transmet aucune information personnelle identifiable.

Dans le cas où la mise à jour détecte que la version de Windows n'est pas légitime, l'utilisateur sera prévenu que sa version est vraisemblablement piratée. Le fond d'écran sera alors désactivé pour un fond noir et des rappels périodiques viendront interrompre l'utilisateur en lui indiquant ce qu'il sait déjà puisqu'une mention en filigrane apparaîtra également sur le bureau pour bien signifier que cette version de Windows n'est pas authentique.
Parce qu'il est parfois contraignant de commenter l'actualité en gardant une certaine réserve, la rédac' vous propose régulièrement des billets d'humeur, dont l'avis n'engage que leur auteur, en toute subjectivité et mauvaise foi. Leur auteur, qui, cette semaine, se penche sur les dernières offres de notre bien aimé opérateur historique Orange, qui aime décidément se compliquer la vie, et la nôtre par la même occasion.

Il y a environ 10 minutes, au moment où j'écris ces lignes, j'ai eu une mauvaise idée. J'ai demandé à Julien de m'expliquer les derniers tarifs Internet d'Orange. Comme d'habitude, après lecture de l'offre pléthorique de l'opérateur à l'agrume, une seule réaction s'impose : une envie soudaine de prendre un cachet d'aspirine. Que ce soit au niveau des forfaits mobiles, des clés 3G, des forfaits internet, ou des options télé, avec Orange, rien n'est simple. Il y a toujours un Origami Plus Plus, une option Time Control HD, un bidule Everywhere caché quelque part, un petit astérisque qui limite l'offre à 3 mois, une location de Livebox pas claire, un machin bloqué qui ne l'est pas vraiment… Bref, c'est le bazar, et on se demande comment l'opérateur même fait pour s'y retrouver.

Il a regardé le site d'Orange, il n'a rien compris !

Ainsi, il y a deux jours, « Oraaaaaaaaaaaaanche » lançait un abonnement Découverte à 20 euros par mois, sans engagement. Alléchant non ? Sauf que ce tarif n'inclut pas l'abonnement France Télécom, indispensable pour en profiter. Ni, évidemment, le modem. Oh, vous pouvez louer une Livebox pour 3 euros supplémentaires. Au final, si l'offre n'est pas complètement inintéressante pour un abonné non dégroupé qui aurait déjà une ligne téléphonique, la facture pour un utilisateur qui souhaiterait uniquement Internet, s'élève tout de même à 39,90 euros par mois ! Dans sa grande mansuétude, Orange accorde tout de même une réduction de 10% aux moins de 26 ans. C'est sympa pour notre ami le jeune, et c'est sans engagement, ni téléphone, ni télévision. Parfait pour le public visé : quand le jeune se sera fait couper sa connexion par l'HADOPI pour avoir téléchargé des copies de sauvegarde de films de vacances, ça sera nettement plus simple.

Le casse tête se complique à mesure que l'on monte dans l'offre. Parce que chez Orange, on a le choix : on peut avoir de l'internet avec téléphone, de l'internet avec téléphone et télé, de l'internet avec du téléphone, et des appels mobiles et à l'international, et enfin de l'internet, de la télé, du téléphone et des appels mobiles et à l'international. Et pour chaque offre un tarif avec ou sans ligne fixe : l'abonnement sans ligne fixe est vendu 5 euros plus cher (moins les 16 euros de la ligne fixe, donc moins cher au final, bien entendu ). Vous voulez une clé 3G en plus ? Les forfaits Net Everywhere sont là ! Avec un choix entre forfait bloqué (pour éviter le Guinness des Records des factures de clé 3G) et un forfait ajustable (si vous habitez loin de la frontière belge). Et si vous optez pour le forfait bloqué… c'est plus cher !

Ah, t'as acheté une Wii ? Non, c'est le nouveau décodeur Orange !

Mais ça n'est pas tout, Orange a également annoncé hier la disponibilité du nouveau décodeur Orange TV. Celui là même qui se mariera à merveille avec votre Wii et votre Livebox 2 (oui je sais, ça fait peur). Ah, les décodeurs Orange. Tout le monde en a eu un, ne serait-ce qu'en attendant la fin de la période d'engagement. Que d'émotion en se rappelant ces caractères de l'affichage qui disparaissent miraculeusement, ce chef d'œuvre d'ergonomie qu'est la télécommande galet, cette interface d'une réactivité ébouriffante qui nous rappelle les grandes heures de la technologie française (le MO5, le Minitel, tout ça…). Que propose ce nouveau décodeur ? Vite, vite, les specs ! Alors… « Véritable concentré technologique, ce nouveau décodeur TV intègre les services les plus attendus par les utilisateurs sur un seul équipement : 2 ports USB pour connecter un disque dur ou une clé USB et accéder ainsi à ses contenus numériques directement sur la télé, le contrôle du direct pour stopper et reprendre un programme diffusé en direct à la télé (...) » .

Chouette, se dit-on, on peut enfin mettre le film en pause pour aller faire pipi sans payer une option supplémentaire, et en plus on peut brancher son disque dur ! Et quid de l'enregistrement ? Enfin intégré en standard lui aussi ? Que nenni ! Pour ça, il faut souscrire à l'option Enregistreur TV, qui inclut un disque dur amovible permettant d'enregistrer les programmes (amovible, parce qu'il ne faudrait quand même pas qu'on puisse détourner un disque interne qui se trouverait déjà dans l'appareil, non ?). Bon, soit, je suis abonné à Orange, et d'autres fonctionnalités comme le media center intégré m'intéressent. Je fais comment pour en disposer ? Très simple : réengagez vous pour 12 mois (comme ça, on est sûr que vous n'irez pas voir chez un concurrent) ou échangez votre décodeur pour la modique somme de 59 euros... Cette fois ci, c'est clair : il y a vraiment Internet, et Internet avec Orange !
Quelques jours après que Google a dévoilé son outil communautaire Buzz au sein de Gmail et Google Maps, la société semble continuer à parier sur le web social et vient de racheter Aardvark. Cette start-up - qui compterait un peu plus de 90 000 utilisateurs - offre un moteur de recherche communautaire au sein duquel l'internaute est invité à poser une question pour recevoir une réponse formulée par les membres de son réseau social. Chaque jour plus de 3000 questions seraient posées via la page d'accueil site.

D'après le magazine Techcrunch, le montant de cette transaction est estimé à 50 millions de dollars. Reste à savoir où Google implémentera cette technologie. Notons que les utilisateurs de Aardvark sont plus actifs depuis leurs téléphones mobiles que sur leurs ordinateurs. Le concept d'Aardvark n'est pas nouveau et s'apparente beaucoup à Yahoo! Questions/Réponses. L'on pourrait ainsi imaginer que Google tente de porter cette idée sur le mobile et pourquoi pas l'associer à l'une de ses applications telles que Google Maps. Il pourrait également s'agir d'un nouveau pas vers la recherche naturelle en complétant les outils sémantiques du moteur.
Par l'intermédiaire de bulletins de sécurité publiés jeudi, Adobe signale la découverte de différentes failles de sécurité au niveau du lecteur multimédia Flash Player et de Acrobat Reader, son outil dédié à la consultation de documents PDF.

Du côté de Flash, la vulnérabilité affecterait le bon fonctionnement du système de sandbox qui gère la façon dont un fichier .swf peut ou ne peut pas accéder à des ressources situées à l'extérieur du domaine sur lequel il est hébergé. Elle est immédiatement corrigée, avec la publication d'une nouvelle version de Flash Player, estampillée 10.0.45.2. L'environnement d'exécution AIR est également mis à jour, en version 1.5.3.1930.

Pour Acrobat et Reader, Adobe ne précise pas, pour l'instant, la nature des vulnérabilités "critiques" qui seront corrigées, mais l'éditeur indique qu'il publiera une mise à jour de ces logiciels le 16 février prochain.
Les développeurs de la fondation Mozilla continuent leur petit bonhomme de chemin. Les travaux autour de la prochaine version de Firefox semblent avancer puisqu'une version d'essai destinée aux développeurs a été mise en ligne hier. Il s'agit de la version Alpha 1 de Firefox 3.7. Bizarrement... la feuille de route de Mozilla indiquait aux dernières nouvelles l'abandon de Firefox 3.7 au profit de Firefox 4.0. On s'interrogera donc sur le numéro de version de cette version de test. Parmi les fonctionnalités implémentées dans cette première version de test, aucun changement au niveau de l'interface graphique n'est à signaler.

Les développeurs de Mozilla se concentrent en effet sur les technologies du moteur de rendu, celui-ci apporte les changements suivants :
- Transitions CSS,
- Animations SMIL en SVG,
- Graphiques 3D WebGL,
- Rendu du texte par Core Text sous Mac OS X,
- Code de défilement réécrit,
- Code pour les snapshots de document réécrit,
- Changements dans la gestion des bordures des tableaux,
- Changement architecturaux améliorant la performance des pages web.

Le téléchargement de cette version d'essai, peut se faire en suivant ce lien.
Avant même que l'Hadopi n'ait mis en route la riposte graduée, l'offre légale est déjà sur le déclin. Non content d'être confrontés à d'importantes difficultés financières, les services de musique à la demande gratuits risquent effectivement de faire face à une autre pénurie.

Warner pourrait prochainement disparaitre de tous les services de diffusion de musique gratuits, après nous avoir livré un premier avant gout. La major a profité de l'annonce d'une perte de 17 millions de dollars au trimestre dernier pour affirmer que "les services de streaming gratuits ne sont clairement pas bénéfiques pour l'industrie".

"La stratégie qui consiste à vous offrir toute la musique que vous voulez gratuitement en espérant vous faire passer sur une offre payante en agitant quelques clochettes n'est pas le genre d'approche que nous allons soutenir à l'avenir," a ainsi déclaré Edgar Bronfman, PDG du groupe, à l'occasion de la présentation de ses résultats financiers, sans toutefois préciser concrètement ses plans.

La maison de disques compte désormais privilégier les services de diffusion en continu payants, qui proposent de la musique illimitée sur abonnement, et seraient à terme plus rentables que les achats à l'unité. "Le nombre d'abonnés potentiels écrase le nombre de clients d'iTunes," a effectivement déclaré M. Bronfman.

Seule issue pour ces services de musique à la demande : proposer un abonnement payant, qui justifie le maintient d'une offre gratuite. "Ce serait un désastre si les maisons de disques retiraient leurs catalogues sans même inciter les utilisateurs à s'abonner," estime un spécialiste de l'industrie du disque. Toutefois, toutes les majors n'ont pas la frilosité de Warner : le vice président d'Universal estime même que des services tels que Spotify ont "un modèle économique tout à fait viable, point final".

Deezer revendique à ce jour 6 millions d'inscrits, tandis qu'on estime à 10 000 le nombre d'abonnés au service payant. Son principal concurrent Spotify a quant à lui 7 millions d'utilisateurs en Europe, dont 250 000 abonnés, en attendant son prochain lancement aux États-Unis.
Nouveau revers judiciaire pour eBay face à LVMH. Le tribunal de grande instance de Paris a en effet condamné le géant de la vente aux enchères à verser 200.000 euros de dommages et intérêt au groupe emmené par Bernard Arnault pour avoir utilisé certaines de ses marques dans le cadre de publicités en ligne.

D'après l'AFP, la plainte portait précisément sur l'achat de mots clé apparentés, visuellement ou phonétiquement, à certaines marques LVMH, sur les moteurs de recherche, de façon à attirer les internautes sur le site d'eBay. Le tribunal aura retenu que la pratique constituait atteinte aux marques concernées, ainsi qu'un "agissement parasitaire" à leur encontre. En revanche, il a rejeté la condamnation pour publicité trompeuse, demandée par le groupe de luxe.

En 2008, LVMH avait fait condamner eBay à 38,6 millions d'euros de dommages et intérêts. L'affaire comportait alors deux volets : la vente de produits contrefaits, et la distribution de certains produits, authentiques cette fois, mais vendus sans l'accord du groupe. Constatant après coup que les produits concernés apparaissaient toujours sur le site d'eBay France, LVMH a obtenu fin 2009 une nouvelle condamnation d'eBay, impliquant le versement de 1,7 million d'euros.
Assis sur sa balancelle dans un jardin qu'on imagine aisément reconnaissable pour des voisins, il a le pantalon sur les chevilles. Estimant que cette posture, au demeurant peu gratifiante, constituait une atteinte à sa vie privée, le Finlandais que l'on voit sur la capture d'écran ci-dessous vient de déposer plainte à l'encontre de Google pour son service "Street View". La police de la petite bourgade de Raahe, à 600 Km de la capitale Helsinski, l'a acceptée et va donc maintenant mener l'enquête.

Première du genre en Finlande, où le service Street View vient tout juste d'être lancé, l'enquête s'attachera à déterminer si Google a violé la loi en pratiquant une forme de vidéosurveillance non autorisée, et s'il a enfreint les règles de protection de la vie privée en mettant ces images en ligne. En attendant, le moteur de recherche a supprimé les images litigieuses de son service, fort heureusement capturées par The Register.
Microsoft publiait ce mardi, à l'occasion de sa fournée mensuelle de correctifs, le patch KB977165 revenant sur une faille de sécurité vieille de plus de 17 ans. Il s'agit pour mémoire du bug affectant toutes les éditions 32 bits de Windows et découvert par un développeur de Google : en tirant parti d'une vulnérabilité dans la machine virtuelle DOS (VDM), il peut permettre de lancer une attaque.

Problème, depuis la publication de cette mise à jour, nombre d'utilisateurs de Windows XP rencontrent de graves problèmes de stabilité puisque la mise à jour causerait des écrans bleus. Alors que les causes du problème ne sont pas encore déterminées, Microsoft dit se pencher sur le problème. Le patch incriminé a du reste été retiré de Windows Update.

En cas de problème suite à l'installation de la mise à jour voici la solution préconisée :
- Démarrer le PC depuis le disque d'installation de Windows XP et sélectionner la console de récupération,
- En ligne de commandes, à la racine de C:\, saisir : "CD $NtUninstallKB977165$\spuninst" sans les guillemets et valider par entrée,
- Puis taper : "BATCH spuninst.txt" toujours sans les guillemets avant de valider par entrée.

La mise à jour sera désinstallée.
Qui aurait cru que l'un des cofondateurs du plus grand site de téléchargement illégal et une major du disque s'entendraient un jour sur un point ? Peter Sunde, cofondateur et ancien porte-parole de The Pirate Bay, a pourtant tout récemment lancé un service de paiement inspiré du mécénat global. Or Warner Music, qui défraie la chronique ces jours-ci, s'était justement prononcé il y a un an en faveur de la licence globale, dont le mécénat global est une alternative.

Flattr se définit comme un service de micro-paiement social. Le service part du constat qu'il n'existe pour l'heure aucune solution pour rétribuer le travail de nombreux créatifs "musiciens, vidéastes, photographes ou développeurs par exemple" qui partagent leurs créations sur internet, et tente de répondre à cette problématique.

Chacun de ses utilisateurs paie chaque mois une petite cotisation du montant de son choix (3 euros par exemple), qu'il reverse en parts égales aux créatifs de son choix, en cliquant sur le bouton que ces derniers ont apposé sur leurs sites internet. Si un internaute rétribue 10 personnes au cours d'un mois, chacun d'eux perçoit 30 centimes, mais la vidéo de démonstration rappelle à juste titre que "les petits ruisseaux font les grandes rivières".Flattr, dont le nom mêle le terme flat-rate (paiement forfaitaire) au verbe flatter, ne précise pas s'il s'octroie ou non une commission. Il est pour l'heure en beta privée, pour un lancement à une date inconnue.
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