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Haro sur la copie privée ! La polémique enfle depuis une quinzaine de jour, de nombreux abonnés à Orange ne peuvent plus enregistrer les programmes des bouquets CanalPlus, CanalSat et Orange Cinéma Séries. Nombreux sont ceux qui ont cru au blocage de l'un des derniers moyens de jouir de l'exception de copie privée, mais c'est en fait un peu plus subtil.

Orange a effectivement bel et bien mis en place une mesure anti-piratage le 9 février dernier, comme nous l'a confirmé un porte parole du fournisseur d'accès au cours d'un entretien téléphonique, mais c'est en fait une protection contre la copie multiple, déployé à la demande des ayants-droit. Au moyen du dispositif CGMS (littéralement système de gestion de génération de copie), le décodeur permet un enregistrement unique, dont la copie est interdite par une sorte de verrou numérique (DRM). À défaut de pouvoir manipuler librement leurs enregistrements, pour les transférer sur un autre dispositif par exemple, les abonnés devraient donc pouvoir continuer à jouir d'une exception de copie privée restreinte.

Encore faut-il que leurs enregistreurs prennent en charge et interprètent correctement cette norme, qui est vraisemblablement loin d'être généralisée, à en croire la fronde d'internautes mécontents. Interrogé sur l'absence de communication autour de cette modification, anodine en apparence mais aux conséquences lourdes, un représentant de l'opérateur historique s'est contenté d'affirmer qu'ils n'avaient pas étudié la compatibilité des dispositifs du marché avec cette norme.

Après tout, la fonction d'enregistrement du décodeur TV d'Orange, facturée 5 euros par mois, continue quant à elle à fonctionner….
Lorsqu'un site internet est réalisé, de nombreuses manières existent pour accélérer l'affichage des pages webs et surtout avec votre base de données comme MySQL.

Les optimisations sont très diverses, cependant il existe un autre moyen, un peu moins connu. Il s'agit d'une accélération « matériel » et plus précisément par l'intermédiaire des cartes graphiques.

Pour bénéficier de la puissance des cartes graphiques, vous devez passer par CUDA qui est une architecture de traitement parallèle développée par NVIDIA. Cette architecture va vous permettre de décupler les performances de calcul du système en exploitant la puissance des processeurs graphiques.

Kevin Skadron a publié un document qui montre comment CUDA peut exploiter une carte graphique et accélérer une base de données.

- Cuda
- Document Accélérez votre base de données SQL
le 26/02/2010 à 23:06
PHP 5.2.13
Une nouvelle version de la branche PHP 5.2 vient de sortir. Cette nouvelle version est une version mineure, mais très importante. Elle corrige de nombreux bugs dont certains liés à la sécurité et c'est pourquoi il est encouragé de passer à cette version pour l'ensemble des utilisateurs.

Un communiqué exacte est disponible montrant l'ensemble des évolutions et corrections.

- PHP 5.2.13
La BBC rapporte qu'en Lettonie, un hacker a été surnommé le « Robin des Bois des temps modernes » pour avoir piraté les serveurs de plusieurs banques et récupéré des informations confidentielles concernant de grosses sociétés. Plus précisément, le jeune - qui se fait appeler Neo (Matrix...) - souhaite montrer au monde entier que la crise économique - due à la chute de l'Union Soviétique en 1991 - est loin d'avoir touché tout le monde.

Les documents détaillant les comptes bancaires des plus grosses firmes du pays, ainsi que les salaires de leurs dirigeants respectifs, ont été mis à disposition sur le site Internet Twitter ou encore la chaine de télévision Latvia TV. Ces documents montrent par exemple que les directeurs n'ont pas baissé leurs revenus mensuels comme promis ou encore que des sociétés publiques, et donc contrôlées par le gouvernement, ont « discrètement distribué des bonus à leurs employés tout en demandant ouvertement une aide financière à l'Etat » rapporte la BBC.

Le hacker en question, qui serait localisé en Grande Bretagne, ferait parti d'un groupe d'individus baptisé Fourth Awakening People's Army. Ces trois derniers mois, ils auraient réussi à mettre la main sur du contenu confidentiel appartenant à plus de 1000 sociétés et téléchargé 7 millions de documents financiers depuis les serveurs du centre des impôts local.

« D'un côté, il a volé des données confidentielles... il est donc clair qu'il a commis un crime », explique Ilze Nagla, présentatrice de Latvia TV, avant d'ajouter : « mais en même temps c'est important pour le public de voir toutes ces informations parce qu'elles apportent un peu plus de transparence ».
A l'occasion de la publication de ses résultats financiers 2009, le groupe France Télécom a laissé entendre jeudi matin que l'opérateur Orange lancerait bientôt en France une offre de type "quadruple play" qui combinera accès à Internet, téléphonie fixe, télévision sur IP et téléphonie mobile.

Une stratégie préventive ? "Chacun se prépare à l'arrivée d'un quatrième opérateur en termes de structure de ses offres, je pense en particulier au quadruple play qui a été lancé l'année dernière et qui va faire partie de notre offre dans les semaines qui viennent", a indiqué jeudi Gervais Pellissier, directeur financier de France Télécom, à l'occasion d'une conférence téléphonique.

Ce quatrième opérateur, c'est bien sûr Free (groupe Iliad), à qui l'on prête l'intention de lancer très rapidement une offre unifiée combinant services de télécommunications fixes et mobiles. Aujourd'hui, seul Bouygues Telecom propose, avec ses forfaits Ideo lancés en mai dernier, une offre quadruple play. Pour le consommateur, l'avantage est double : il ne reçoit plus qu'une seule facture et paie, en théorie, moins cher pour cette offre unique que pour deux forfaits séparés.
Selon plusieurs rapports, Microsoft aurait fait fermer le site Internet Cryptome pour avoir publié une copie d'un manuel intitulé Global Criminal Compliance Handbook (ou voir plus bas). De quoi s'agit-il vous demandez-vous ? Si l'on en croit les 22 pages de ce livre, il s'agirait d'un descriptif des modalités d'accès aux données stockées par Microsoft pour les autorités américaines concernant ses services web tels que Hotmail, Live Messenger, ou XBox Live.

Le document explique que parmi les informations que Microsoft serait susceptible de partager avec les forces de l'ordre, nous retrouvons l'adresse IP, des archives de courriers électroniques ou les informations personnelles entrées par l'internaute lui-même. Le manuel, qui montre une interface utilisateur spécialement pensée pour être utilisée par les autorités, précise par exemple que tous les emails des utilisateurs sont archivés aux Etats-Unis même pour les comptes de type Hotmail.fr. Microsoft ajoute cependant qu'avec le protocole POP, l'utilisateur peut avoir choisi de déplacer quelques emails vers des dossiers locaux sur sa machine, dans ce cas, ces derniers ne sont plus stockés sur les serveurs de la société.

Toujours d'après ce document, dans le cas d'un compte XBox Live, Microsoft retiendrait plusieurs autres types d'informations comme l'identifiant du joueur, son historique de connexion, le numéro de carte de crédit, le numéro de téléphone, les noms et prénoms des abonnés, ou encore le numéro de série de la console et le compte email associé. S'il est précisé qu'un mandat de perquisition doit avoir été préalablement obtenu, ce manuel montre tout de même la quantité d'informations personnelles que la firme de Redmond est prête à partager avec les autorités.

Si la légitimité de ce document reste toujours à vérifier, Microsoft aurait tout de même contacté Network Solutions, l'hébergeur du site Internet Cryptome, en expliquant qu'il s'agissait-là d'une violation de la loi DMCA (Digital Millennium Copyright Act) protégeant la propriété intellectuelle.

Cette histoire n'est pas sans rappeler les déboires autour de l'outil d'investigation COFEE (Computer Online Forensic Evidence Extractor) créé par Microsoft et mis à disposition des forces de police du monde entier (aux 187 pays membres d'Interpol). Au mois de novembre 2009, l'utilitaire COFEE avait échappé aux mains de Microsoft puis mis à disposition au téléchargement par plusieurs sites Internet. COFEE permettait de recueillir la base locale des identifiants et mots de passe, ceux enregistrés dans Microsoft Outlook, Internet Explorer mais aussi Mozilla Firefox, les numéros de série des logiciels Microsoft installés, ou encore les clés des réseaux Wi-Fi configurés.
Suite à l'attribution de la quatrième licence mobile à Free Mobile, l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) annonce la mise en place d'un nouvel appel d'offres dédié aux deux blocs de fréquence 3G qui sont encore disponibles dans la bande 2,1 Ghz. Tous les opérateurs sont susceptibles de présenter un dossier avant le 11 mai prochain.

Rappelons que la quatrième licence 3G, qui vient s'ajouter aux trois que détiennent Orange, SFR et Bouygues Telecom, couvrait à l'origine une plage de fréquences de 15 MHz. Afin de faciliter l'arrivée d'un quatrième acteur, il a toutefois été décidé de la segmenter en trois blocs de 5 MHz chacun. Le premier, réservé à un nouvel acteur, a finalement été attribué à Free Mobile. Les deux autres, qui doivent permettre à un opérateur d'accroitre les capacités de son réseau, seront attribués au terme de cet appel d'offres.

L'Autorité indique que les candidats seront départagés selon deux critères : « le niveau des engagements qu'ils prendront en vue d'améliorer l'accueil des opérateurs mobiles virtuels (MVNO) et le montant financier qu'ils proposeront ». Le ticket d'entrée minimum est fixé à 120 millions d'euros pour chacun de ces deux blocs d'environ 5 MHz, soit la moitié de la somme déboursée par Free pour obtenir les fréquences réservées à un nouvel entrant.

« Concernant l'accueil des MVNO, l'appel à candidatures invite les candidats à prendre des engagements permettant d'améliorer la concurrence sur le marché de gros et d'augmenter l'autonomie commerciale des MVNO sur le marché de détail. Il les invite également à proposer aux MVNO une plus grande autonomie technique et de meilleures conditions économiques », précise l'Arcep dans un communiqué.
Sur le blog officiel de Microsoft le conseiller Tim Cranton explique que la société de Redmond a réussi à mettre fin aux activités du botnet Waledac. Ce réseau d'ordinateurs infectés était utilisé par des hackers pour envoyer du spam. Ces actions ont pu être mises en oeuvre grâce à plusieurs dépôts de plainte et mais aussi aux efforts techniques des partenaires de la firme au sein du groupe Botnet Task Force. Cette équipe de choc est notamment constituée de Shadowserver, l'Université de Washington et Symantec.

M. Cranton ajoute que la fermeture de Waledac est le fruit de plusieurs mois d'investigation sur un projet baptisé en interne  Operation b49. « C'est l'un des 10 plus gros botnets aux Etats-Unis et l'un des distributeurs majeurs de spam », affirme le conseiller. Il ajoute : « On estime que Waledac a infecté plusieurs centaines de milliers de machines autour du monde (...) et envoyé 1,5 million de spams par jour ». D'après une récente étude menée par Microsoft, entre les 3 et 21 décembre 2009, ce sont 651 millions de courriers indésirables qui auraient été envoyés sur la messagerie Hotmail.

Trois jours après l'injonction judiciaire du 22 février dernier, la plupart des systèmes de commande du botnet ont été désactivées même si « l'opération n'a pas nettoyé les ordinateurs infectés ». Microsoft recommande donc de suivre les conseils de son site dédié à la sécurité sur Internet et de télécharger son outil de détection de malware.
Google indexe désormais en temps réel les statuts publiés sur Facebook. Le tentaculaire moteur de recherche avait annoncé début décembre qu'il affichait les messages Twitter dans les résultats de recherche aussitôt publiés, en attendant d'intégrer les statuts d'autres réseaux sociaux populaires.

Seuls ceux parus sur les 4 millions de profils publics Facebook (pages) sont pour l'heure mis à disposition du moteur de recherche, ce qui limite grandement l'intérêt de cette fonctionnalité, tel qu'il avait été présenté dans une précédente actualité.

Ces messages courts publiés par une large population apportent effectivement une approche inédite, différente de celle des médias, déjà indexée au travers de l'actualité, et de celle des personnalités publiques, qui représentent tous deux une part importante des pages Facebook.

Bing, le moteur de recherche de Microsoft, aurait quant à lui accès aux statuts publiés par les 400 millions d'utilisateurs de Facebook, à condition toutefois que les options de confidentialité l'aient permis (partage avec "tout le monde"). Microsoft n'a cependant pas encore déployé de fonction reposant sur ces statuts.
Si en ligne, le sujet passionne les spécialistes, le concept de neutralité du Net reste parfaitement opaque pour la plupart des gens, à commencer par les parlementaires qui pourtant sont régulièrement amenés à prendre des décisions le concernant au premier chef. Afin de nourrir la réflexion du gouvernement quant aux tenants et les aboutissants de cette Web Neutrality, Nathalie Kosciusko-Morizet a introduit mercredi un panel composé de six spécialistes de la Toile. Il devra envisager les différents aspects de la question - politiques, relatifs à la gouvernance du Net, économiques, en vue de la constitution d'un rapport qui sera remis courant juin au Parlement.

Mais au fait, de quoi parle-t-on ? Lorsqu'on parle d'Internet, le principe de neutralité établit que tout contenu doit être accessible à tout utilisateur, quel que soit l'appareil, le fournisseur d'accès ou le prestataire de service utilisé pour la connexion. Les défenseurs de la neutralité du Net rejettent donc en bloc l'idée du filtrage ou du blocage de certains sites, tout comme ils refusent d'entendre les opérateurs qui parfois proposent que les débits soient ralentis vers des sites très consommateurs en bande passante tels que YouTube. De la même façon que la société qui gère une autoroute se contente de gérer les accès et la maintenance de son réseau, les fournisseurs d'accès à Internet ne devraient donc pas intervenir ou avoir à intervenir sur ce qui circule au sein de leurs « tuyaux ».

S'il n'a guère percé dans les médias généralistes, le débat relatif à la neutralité du Net fait rage sur Internet, attisé par les lois Hadopi et Loppsi qui, chacune à sa façon, le menacent en suggérant de survaloriser ou au contraire d'interdire certains contenus. D'où la mission de réflexion initiée par Nathalie Kosciusko-Morizet, grâce à laquelle la secrétaire d'Etat au Numérique espère bien réconcilier les parlementaires et ces énergumènes d'internautes qui s'accrochent mordicus à la neutralité.

Pour ce faire, NKM a donc choisi de s'entourer de six personnalités reconnues dans le domaine des nouvelles technologies, pour une démarche de réflexion à laquelle seront bientôt conviés les internautes via un portail dédié. Dans le lot, on trouve notamment Michel Cosnard, directeur de l'Inria - où l'on planche notamment sur le principe du P2P - Tariq Krim, le créateur de la page personnalisable Netvibes et Dany Vandromme, président de Renater. Viennent ensuite Lynn Saint Amour, présidente de l'Isoc (Internet Society), Yochai Benkler, professeur de droit à Harvard et Winston Maxwell, un avocat d'affaires dont la carrière et les écrits laissent penser qu'il n'adoptera pas des vues aussi favorables à la neutralité du Net que ses cinq partenaires.

Si les avis divergent, tous six semblent à même de produire une réflexion efficace sur le sujet et sauront peut-être enrichir cette dernière des nombreux arguments développés çà et là sur le Web. Quels que soient les fruits de leurs travaux, le rapport n'aura de toute façon qu'une valeur consultative et n'influencera donc pas les projets Hadopi, Loppsi ou ACTA, tous déjà bien avancés...
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