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Microsoft s'apprête à faire un grand ménage de printemps autour de Windows 7. Le processus de notification d'expiration de Windows 7 RC a effectivement commencé hier, conformément à l'échéancier prévu, et coïncidant avec le déploiement aujourd'hui d'une mise à jour anti piratage.

À compter du 15 février 2010, la Release Candidate de Windows 7 affiche une notification d'expiration une fois par jour dans la barre des tâches. Les utilisateurs de cette version préliminaire sont donc invités à se procurer une version commerciale du système d'exploitation, qu'ils devront d'ailleurs entièrement réinstaller, à moins d'utiliser une parade décrite par la firme de Redmond elle-même.

Dès le 1er mars 2010, les anecdotiques notifications de la barre des tâches seront complétées par un redémarrage automatique toutes les deux heures, bien plus persuasif.

Windows 7 RC arrivera enfin à expiration le 1er juin 2010, date à partir de laquelle l'ordinateur démarrera avec un bureau vide et n'affichera qu'un écran d'Activation Windows indiquant que "le système d'exploitation Windows exécuté sur l'ordinateur n'est pas authentique".
Par 312 voix contre 214, l'Assemblée nationale a adopté mardi après midi le projet de loi de programmation sur la performance de la sécurité intérieure (Loppsi). A l'issue de cette première lecture, l'essentiel des mesures prévues par le texte a été approuvé, à commencer par celles qui font débat sur Internet depuis plusieurs semaines : de la création d'un délit d'usurpation d'identité au filtrage des sites pédophiles en passant par la possibilité, pour les forces de police, de faire appel à des mouchards informatiques.

Parmi les volets les plus largement débattus, la question de la lutte contre les sites véhiculant des contenus à caractère pédophile a fait consensus, même si de nombreuses voix se sont élevées, dans l'opposition, pour dénoncer l'efficacité du dispositif de filtrage opéré par les fournisseurs d'accès tel que l'a suggéré le gouvernement. « Si une caractéristique de ces sites est leur capacité de migrer d'un hébergeur à l'autre, si on se contente de "blacklister" une adresse, il va de soi que la personne qui a conçu ce site migrera chez un autre hébergeur », a notamment fait remarquer le député Jean-Jacques Urvoas (PS).

D'autres voix ont laissé entendre, à plusieurs reprises, hors de l'Assemblée nationale, que cette instauration du filtrage pouvait être perçue comme une tentative d'accroitre le contrôle d'Internet et que la tentation serait grande d'étendre le dispositif à d'autres domaines que la pédophilie. C'est notamment le cas de la Quadrature du Net, collectif farouchement opposé au projet, dont le porte parole a récemment affirmé que « la machine sécuritaire gouvernementale se met peu à peu en place pour tenter de contrôler Internet, au mépris des libertés. »

D'aucuns se félicitent toutefois qu'ait été approuvé un amendement proposant que seul un juge puisse faire placer un site sur la liste noire des adresses bloquées, contre les voeux initiaux du gouvernement qui souhaitait qu'une Autorité étatique ait la responsabilité de cette décision.

Le délit d'usurpation d'identité, lui aussi instauré par la loi Loppsi, est loin de faire l'unanimité. Durant les débats dans l'hémicycle, plusieurs députés ont fait valoir que le flou relatif à sa définition pouvait se révéler source de nombreuses dérives.

Présenté comme le "le fait de faire usage, de manière réitérée, sur un réseau de communications électroniques, de l'identité d'un tiers ou de données de toute nature permettant de l'identifier", il laisse effectivement place à une certaine souplesse dans l'interprétation qui, selon l'Asic (Association des services Internet communautaires) pourrait par exemple conduire à ce que soit sanctionné le fait d'identifier nommément quelqu'un sur un réseau social. Si l'usurpation est susceptible de troubler la tranquillité de la personne dont l'identité a été usurpée, la loi prévoir une peine maximale d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende.

Enfin a été approuvée la possibilité de recourir à la « captation à distance de données informatiques dans les affaires de criminalité organisée », en partant du principe que s'il est aujourd'hui possible de mettre sur écoute une ligne téléphonique, les forces de police doivent être en mesure de procéder à la même surveillance pour les courriers électroniques ou la voix sur IP, qui tendent à supplanter le mobile. Ici, il est prévu que le juge d'instruction, dont le rôle est aujourd'hui remis en cause, soit décisionnaire.

Voté sans grande modification par rapport à la version initiale déposée par le gouvernement, y compris sur les points qui touchent à l'organisation des forces de police et de gendarmerie ou au renforcement des sanctions liées aux délits routiers, le texte va maintenant repartir pour le Sénat. S'il y est approuvé dans les mêmes termes, la loi pourra être promulguée, à moins qu'un soupçon d'irrégularité ne justifie une demande de recours devant le conseil constitutionnel.
D'après les constatations de plusieurs nouveaux abonnés à l'offre Freebox en zone non dégroupée, relayées par la newsletter de l'AduF, les Freebox v4 sont désormais livrées en standard avec une carte Wi-Fi. Au format PCMCIA, celle-ci était autrefois proposée à l'achat en option pour la somme de 25 euros, mais aussi et surtout avec un délai de livraison supplémentaire.

Si la Freebox V5 de dernière génération intègre depuis ses débuts une connectique Wi-Fi, ce n'était jusqu'à présent pas le cas du modem routeur d'ancienne génération, toujours imposé aux abonnés en zone non dégroupée.

De quoi rééquilibrer l'"injustice" dont ces clients, qui payent leur offre double play au même prix que l'offre triple play des zones dégroupées, sont victimes depuis de longs mois ?
Si Yahoo! et Microsoft ont conclu un accord l'été dernier (voir Yahoo! et Microsoft s'allient pour dix ans !), aucune trace pour l'instant des effets de ce partenariat. Deux raisons à cela : la première est d'ordre technique, puisque la migration du moteur de recherche de Yahoo! vers celui de Microsoft, Bing, devra être finalisée d'ici l'été 2011.

La seconde est d'ordre judiciaire, puisqu'un tel accord ne se fait pas sans le consentement des autorités antitrust américaines et européennes. Les deux protagonistes le savent d'autant plus qu'en 2008, Microsoft s'était opposé à un accord conclu entre Yahoo! et Google. Le deal avait été rompu de manière concertée par les deux groupes sous la pression du département de la Justice américaine.

Si ce dernier se réserve encore quant à sa décision quant à l'accord conclu entre Microsoft et Yahoo!, l'Union Européenne ne devrait pas tarder à rendre son verdict que les services de la concurrence devraient donner d'ici la fin de la semaine. Selon Reuters, des sources proches du dossier semblent déjà apporter quelques éléments concernant cette décision, qui devrait permettre à Microsoft et Yahoo! de finaliser leur accord "sans condition".

L'Union Européenne ne verrait en effet pas dans cette opération d'entrave à la concurrence. Les experts estiment en effet que la domination de Google est telle que l'accord conclu entre les deux américains ne nuira pas au marché. Selon les dernières données de l'AT Internet Institute de décembre dernier, les parts de marché de Google dans les quatre grands pays européens que sont la France, l'Allemagne, l'Espagne et le Royaume Uni représentaient en moyenne près de 91,5 % contre seulement 2,4 % pour Bing et 2,1 % pour Yahoo!.
Les administrations des grands pays industrialisés ou les grandes sociétés et les données sensibles, toutes sont particulièrement dépendantes de leur système informatique. Certains l'ont bien compris et ont récemment mis à mal des institutions comme Google (voir Google arrête la censure et menace de quitter la Chine).

Toujours prompts lorsqu'il s'agit de défendre leur territoire, les américains n'ont pas fait attendre leur réaction et prévoient de tester leurs défenses informatiques demain, mardi 16 février. C'est à travers une courte vidéo aux relents de blockbuster hollywoodien que le Bipartisan Policy Center (BPC, un groupe indépendant d'étude politique) évoque cet exercice baptisé pour l'occasion Cyber ShockWave.

Etabli sur un scénario pour l'instant tenu secret y compris pour les participants, cette attaque a pour but, selon le BPC, "d'éduquer l'opinion sur nos vulnérabilités". Une véritable cellule de crise sera mise en place pour l'occasion afin de contrôler en temps réel la coordination avec les services de sécurité et le secteur privé.

Parmi les acteurs de ce scénario, on trouve notamment l'ancien directeur de la CIA Michael Hayden, mais aussi l'ancien secrétaire à la Sécurité intérieure de George W. Bush, Michael Chertoff, et l'ancien directeur du renseignement américain John Negroponte. La presse sera conviée et le tout bien évidemment filmé pour une retransmission ultérieure sur CNN.
le 15/02/2010 à 23:52
Google Maps a maintenant ses Labs
Google vous annonce le petit dernier de ses Labs, j'ai nommé Google Maps ! Toujours soucieux de proposer ses nouveaux services aux plus aventureux, Google rend désormais disponible une version bêta de son célèbre service en ligne.

L'occasion de voir quelles fonctionnalités pourraient être ajoutées par Google. L'une d'elles consiste en un zoom adapté à une zone délimitée par vos soins : c'est le "glisser-zoomer". Un bouton placé sous la barre de zoom habituel vous donne la possibilité de tracer un rectangle pour obtenir un zoom personnalisé, le centre du rectangle devenant le centre de la carte.

Des images aériennes haute résolution ont également été ajoutés, même si les zones concernées par cette nouvelle fonction sont en nombre réduit. Parmi d'autres innovations plus confidentielles, on trouve également l'affichage d'une info-bulle indiquant les coordonnées de latitude et de longitude au passage de la souris, et la possibilité d'effectuer une rotation au-dessus d'un point donné. Le zoom progresse également et évite désormais le message d'erreur « Aucune image disponible à cette échelle" en limitant le zoom selon la zone observée.

Pour tester cette version bêta de Google Maps, rendez-vous ici.
Ca bouge toujours du côté des navigateurs : après la version Alpha de Firefox 3.7 et la version 5 bêta de Google Chrome, Opera Software propose depuis peu une première bêta d'Opera 10.50, pour Windows uniquement (les versions Mac OS X et Linux sont toujours en Alpha à l'heure où nous écrivons ces lignes). Cette nouvelle version intermédiaire apporte son lot d'améliorations, à commencer par une interface qui semble achever le travail d'épuration commencé avec la version 10. Visiblement inspirée par Google Chrome, celle ci supprime complètement la barre de menus par défaut au profit d'un menu Opera en haut à gauche de la fenêtre et intègre les onglets à la barre de titre comme le navigateur de Google.

On note également une adoption d'Aero sur l'ensemble de la fenêtre dans la version Windows, et l'intégration des fonctionnalités de la barre des tâches de Windows 7 (aperçus des onglets, barre de progression des téléchargements et jumplists).

Au niveau des performances, Opera 10.5 propose un nouveau moteur de rendu Javascript. Nommé Carakan, celui ci fait plus que remettre Opera dans la course, puisque nos tests sur la version bêta indiquent des performances supérieures à Google Chrome, que ce soit dans la version stable 4.0 ou la bêta 5.0, et presque 10 fois supérieures à Opera 10.10 ! Le navigateur fait également des progrès au niveau de sa prise en charge HTML5 et CSS3, notamment les tags Video, désormais compris par le navigateur (la bêta ne permet pas, cependant, de visionner des vidéos telles que les bêtas HTML5 de YouTube ou Vimeo) et certains éléments CSS comme les arrondis de cadres. L'Acid Test 3 est passé sans faute, tout comme la version stable actuelle.

Enfin, en ce qui concerne les fonctionnalités on note quelques améliorations. Le navigateur intègre ainsi un mode de navigation privée, qui peut être lancé indépendamment pour chaque onglet. Une nouvelle barre de recherche en ligne dans la page est également de la partie, et permet d'isoler plus facilement les termes recherchés. Quelques éléments ont été retouchés, comme la barre de moteurs de recherche ou les boites de dialogues d'alertes qui s'affichent en surimpression, permettant de continuer la navigation sur d'autres onglets. Enfin, les widgets Opera peuvent désormais être utilisés depuis le bureau.

La version 10.5 bêta d'Opera pour Windows peut être téléchargée depuis notre logithèque. Il s'agit évidemment d'une version non définitive, à utiliser exclusivement à des fins de tests. La dernière version stable du navigateur est la version 10.10, disponible pour Windows, Mac OS X et Linux.
Suite aux diverses critiques formulées par les premiers internautes qui ont testé le service, Google vient d'annoncer la mise en oeuvre de quelques changements au niveau de Buzz, le réseau social intégré à Gmail. L'ajout automatique de nouveaux contacts, particulièrement décrié, a notamment été désactivé, au profit d'un outil de suggestion.

Lancé le 9 février au soir, Google se présente pour mémoire comme un réseau social constitué d'un flux d'informations "en temps réel" publiées par les contacts de l'utilisateur. Afin de faciliter les premiers pas sur le réseau, Google avait initialement prévu que les correspondants avec lequel l'utilisateur échange le plus souvent via Gmail soient automatiquement ajoutés à Buzz.

Intéressante en ceci qu'elle favorisait le démarrage immédiat de conversations, l'idée n'a guère séduit des internautes qui trouvaient déjà Buzz relativement laxiste au niveau du partage de certaines informations. Google a donc fait machine arrière, et procédé à quelques ajustements au niveau de l'interface du service, de façon à ce que l'on puisse d'un clic rendre privée la liste de ses contacts.

En parallèle de ces ajustements hâtifs, proposés sur le mode du mea culpa, Google n'oublie pas de se féliciter de l'intérêt suscité par le service. Jeudi, moins de 48 heures après la mise en ligne, il indiquait ainsi avoir déjà recueilli 9 millions de publications et de commentaires, avec une moyenne de 200 messages par minute postés depuis un appareil mobile. L'engouement se maintiendra-t-il une fois l'effet d'annonce passé ?
Les Jeux Olympiques de Vancouver battent leur plein et plus que jamais, la Toile joue le jeu. Google lui-même y va de son illustration quotidienne, témoignant de l'intérêt que portent les internautes aux JO d'hiver 2010. Ca tombe bien, Internet est cette année au centre du dispositif de retransmission.

Si les résultats, les classements et les médailles sont sans surprise publiés en temps réel sur le site officiel de l'événement, l'année 2010 met l'accent sur la vidéo. En plus d'innombrables vidéos qui permettent à tout un chacun de revivre les moments forts de ces Jeux Olympiques à des heures décentes, Internet offre aux noctambules plusieurs moyens de suivre les épreuves en direct.

Le site internet dédié de France Télévisions va même plus loin que les chaines de télévision. Les quinze disciplines olympiques y seront effectivement retransmises sur 7 canaux, pour un total d'environ 800 heures de retransmissions du 12 au 28 février 2010. Le site internet mobile et l'application iPhone gratuite "France TV" permettent quant à eux de regarder France 2 et France 3 en direct, et d'accéder de ce fait à plus de 200 heures de retransmissions.

L'European Broadcasting Union (EBU), association de 75 radiodiffuseurs dans le monde, offre quant à elle 12 canaux au travers d'un autre site internet dédié, retransmettant des résumés ou des épreuves en direct en fonction de l'heure de la journée. Le site est en anglais, mais son contenu pour ainsi dire dépouillé, y compris son programme d'une grande sobriété, est à la portée de tous.

Restent de nombreuses solutions pour regarder la télévision sur son ordinateur, à commencer par celles proposées par les fournisseurs d'accès à internet Free et SFR, ou au travers d'un récepteur TNT. Le site internet Play TV permet enfin de regarder des chaines de télévision, dont France 2 et France 3 en définition standard, à l'aide d'un simple navigateur internet muni de Flash.
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