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En 2006, Microsoft a déployé son système Windows Genuine Advantage (WGA), un dispositif de sécurité permettant de réduire le marché parallèle des versions piratées de Windows XP. WGA fut déployé comme une mise à jour prioritaire, une initiative qui ne fut pas au goût de tout le monde. En effet, certains plaignants ont formé un recours collectif contre l'éditeur. Ces derniers estimaient que les ingénieurs avaient tenté de dissimuler WGA sans expliquer qu'il s'agissait là d'un outil anti-piratage pourvu de fonctionnalités supplémentaires.

Ce recours collectif a été rejeté par le juge Richard Jones de la cour supérieure de Washington ce qui signifie que l'action n'ira pas plus loin. Par la même occasion, cette décision épargne à Microsoft le reversement de plusieurs millions de dollars de dommages et intérêts initialement demandés par les plaignants. Ces derniers expliquaient que WGA renvoyait quotidiennement des informations personnelles vers les serveurs de Microsoft. « Microsoft a masqué son logiciel WGA aux utilisateurs et en a dissimulé sa vraie nature et ses fonctionnalités », déclaraient les dépositaires de la plainte en accusant la firme de Steve Ballmer de porter atteinte à la protection du consommateur. Ils ajoutaient : « le système de vérification WGA collecte et transmet une énorme quantité d'informations sensibles vers Microsoft », notamment l'adresse IP de l'utilisateur.

Microsoft affirmait pour sa part que ces informations étaient envoyées simplement parce que le logiciel était alors en phase bêta avant de préciser que les versions les plus récentes renvoient des données environ tous les trois mois. L'affaire est donc close, Kevin Kutz, directeur des affaires publiques chez Microsoft, déclare : « nous sommes heureux que les choses se terminent ainsi ».
Sur son blog officiel, l'équipe de Windows Live rapporte que 300 millions d'internautes utilisent aujourd'hui le client de messagerie instantanée Windows Live Messenger dans 76 pays et 48 langues. Dans l'Hexagone, le logiciel serait adopté par 47% des internautes contre 40% en Italie, 39% au Royaume-Uni et 73% en Turquie.

Globalement les internautes communiqueraient sur Messenger pendant 163 milliards de minutes chaque mois, soit 9,4% du temps global passé sur Internet par l'ensemble des consommateurs. Chaque jour Microsoft enregistre 130 millions de connexions, soit plus de 40% des utilisateurs. Plus de 9 milliards de messages seraient transférés quotidiennement. Enfin, en période de pointe la société peut enregistrer plus de 40 millions de connexions simultanées.

La prochaine version de Windows Live Messenger devrait être dévoilée dans les semaines à venir avec la mise à jour majeure des produits de la famille Live en Wave 4. D'après les premières informations recueillies au mois de décembre, la liste des contacts serait légèrement modifiée et divisée en deux colonnes avec un flux des activités de ses contacts sur différents réseaux communautaires. Notons par ailleurs la gestion des conversations par onglets.
KDE Software Compilation 4.4, nom de code « Caikaku », vient d'être finalisée, annonce sur son site l'équipe en charge du développement de cet environnement de bureau Linux bien connu. Au menu, elle annonce la bagatelle de 7293 bugs corrigés et de 1433 nouvelles fonctionnalités, dont beaucoup ne seront bien entendu pas sensibles au premier abord. KDE 4.4 n'en est pas pour autant une simple mise à jour de routine : le logiciel intègre également de nouveaux éléments, bien perceptibles ceux là.

Le plus visible réside au niveau de l'interface Plasma, repensée pour une plus grande simplicité d'utilisation, notamment au niveau de la gestion des périphériques de stockage ou des widgets, qu'il est désormais possible de partager sur le réseau. Une version préliminaire de l'interface dédiée aux petits écrans des netbooks, Plasma Netbook, fait également son apparition. Celle-ci se veut plus légère et particulièrement adaptée aux appareils munis d'un écran tactile. De nouveaux logiciels font également leur apparition, tels que Blogilo pour l'animation d'un blog, Cantor pour les applications mathématiques ou Palapeli, pour les amateurs de puzzles.

KDE 4.4 signe également la mise à jour de Nepomuk, outil de recherche sémantique issu d'un programme européen, dont les performances ont été améliorées, et l'interface enrichie de nouveaux modes de visualisation des résultats. Toujours au programme, l'introduction du framework d'authentification KAuth pour mieux gérer les élévations de privilège ou la possibilité de regrouper par onglets des éléments au sein de Kwin.

Pour l'occasion, l'équipe KDE a également mis en ligne une nouvelle version de son site, que l'on pourra découvrir par l'intermédiaire de l'annonce relative à la sortie de la version 4.4. Les dépôts de certaines distributions sont d'ores et déjà à jour.
Pendant qu'à l'Assemblée nationale se joue le sort de la controversée Loppsi, le Sénat se penche cette semaine sur le projet de loi de finances rectificative pour 2010. Dans le cadre de cet examen préliminaire, la Commission des Finances du Sénat a adopté mercredi un amendement déposé par le rapporteur général, Philippe Marini (UMP), qui propose l'instauration d'une taxe sur la publicité en ligne. La proposition a immédiatement suscité l'ire des éditeurs de services en ligne, qui craignent que la taxation des recettes émanant de la publicité en ligne fragilise le développement des acteurs français, dans l'Hexagone comme à l'international.

Surnommée "taxe Google", en référence aux milliards de dollars réalisés chaque trimestre par le numéro un mondial des moteurs de recherche, l'imposition ainsi proposée part du principe que de nombreuses sociétés fiscalisées à l'étranger réalisent sur le sol français d'importantes opérations publicitaires, conduisant de fait à une captation de marché préjudiciable.

La Commission des finances a donc adopté le principe d'une taxe qui frapperait tout hébergeur de site Internet établi dans l'Union européenne et fournissant un service en France, assise sur le montant hors taxe des sommes versées par les annonceurs français et européens pour la diffusion en France de leurs réclames. Soumise au même régime déclaratoire que la TVA intracommunautaire, elle serait calculée sur la base d'un taux de 1%.

Selon Philippe Marini, le marché concerné représenterait 2,1 milliards d'euros. La taxe aurait donc un rendement de l'ordre de 20 millions d'euros, qui pourrait être utilisé pour financer les différentes mesures visant à développer l'offre culturelle en ligne, à partir notamment des recommandations de la mission Zelnik.

Le rapporteur tempère toutefois la portée immédiate de la décision de la Commission des Finances, en indiquant que cet amendement "d'appel" est destiné à faire entrer l'idée de cette taxation des recettes publicitaires dans le débat. Il pourrait d'ailleurs selon lui être retiré d'ici lundi.

Les représentants du Web français n'ont toutefois pas attendu cet éventuel retrait pour monter au créneau. Par l'intermédiaire d'un communiqué, émis jeudi matin, l'Asic (Association des Services Internet Communautaires) indique qu'une telle taxation rendrait, selon ses membres, « le territoire français hostile aux investissements des acteurs internationaux du numérique et pénaliserait lourdement le développement des acteurs français, potentiels champions internationaux ».

"C'est en s'appuyant sur les opportunités permises par le numérique et non en s'y opposant que la création française sera aux avant-postes de la Toile et trouvera le rayonnement qu'elle mérite !", y indique encore Giuseppe de Martino, co-président de l'Asic et directeur juridique de Dailymotion.
Y a-t-il un marché sur lequel Google ne s'immiscera pas ? Après le navigateur, le système d'exploitation mais aussi l'électricité, voici que la société californienne souhaite se transformer en fournisseur d'accès à Internet très haut débit. Si Google propose déjà quelques réseaux WiFi à Mountain View, cette fois le service d'accès serait déployé dans tous le pays et partagé avec les FAI actuels, une occasion de dynamiser le marché de l'Internet outre-Atlantique.

Sur son blog officiel la firme de Mountain View explique que son but est " d'expérimenter de nouvelles façons d'améliorer l'accès à Internet et le rendre plus rapide pour tout le monde ». Jamie Davidson, co-responsable du projet, ajoute que Google lancera plusieurs expérimentations à travers les Etats-Unis en déployant de la fibre optique (FTTH). Le débit annoncé est de 1 Gb/s pour "un prix très compétitif ». Cette connexion très haut débit devrait être disponible pour 50 000 utilisateurs voire 500 000 si possible.

Le géant de la Toile souhaiterait comprendre la manière dont les développeurs peuvent tirer parti d'une telle connexion au sein de leurs applications web tout en observant les nouveaux usages liés à l'ultra haut débit. Notons que le réseau fibré sera accessible aux autres opérateurs du pays et Google affirme qu'il sera géré de manière "non discriminatoire et transparente". Jusqu'au 26 mars prochain, la société invite les représentants des états et des districts à se manifester pour prendre part à cette phase de test. De leurs côtés les internautes peuvent nommer leur commune s'ils le souhaitent. Pour de plus amples informations, voici une petite vidéo d'introduction en anglais.
Au mois de septembre AOL a dévoilé la version 7 de son son client de messagerie instantanée AIM. Cette mouture permet de lire les mises à jour de ses contacts mais également de publier sur différents réseaux communautaires (Facebook, Twitter, MySpace) ou multimédia comme Flickr ou YouTube. Le portail Internet annonce cette fois une nouvelle bêta d'AIM pour Mac OS X et Windows via laquelle il est possible de discuter avec ses contacts connectés sur le réseau de Facebook. Parallèlement Facebook annonce qu'il est désormais possible de configurer sa fonctionnalité de messagerie instantanée depuis n'importe quel client dédié. En effet, il suffira de choisir le protocole Jabber XMPP et configurer le serveur chat.facebook.com avec ses identifiants. Pour de plus amples informations et suivre les instructions pour Adium, Pidgin, iChat et autres logiciels rendez-vous ici. Notons par ailleurs que Facebook Chat est implémenté au sein de Facebook Connect afin de permettre aux développeurs d'intégrer directement Facebook Chat sur leurs sites Internet.
Orange lance aujourd'hui un nouveau décodeur TV, déjà évoqué au mois de novembre dernier.

Le nouveau décodeur adopte comme prévu les lignes épurées de la Livebox de dernière génération et comble son retard sur la concurrence sur le plan des fonctionnalités. Il entre tout particulièrement dans l'ère de la haute définition en se dotant d'une sortie HDMI, permettant de profiter de chaines de télévision et de programmes de vidéo à la demande en haute définition. Il conserve d'ailleurs le décodeur TNT, vraisemblablement compatible avec la TNT HD bien que ce ne soit pas précisé.

Il s'enrichit en outre de fonctions de magnétoscope numérique et de lecteur multimédia. Il se dote pour ce faire de deux ports USB, qui permettent d'y connecter un disque dur externe ou une clé USB, et d'accéder aux contenus multimédias qui y sont stockés (sans qu'on ait le détail des formats pris en charge). La fonction de contrôle du direct (time shifting) est alors accessible gratuitement, tandis que la fonction d'enregistrement, qui requiert le disque dur amovible maison de 160 Go, est facturée 5 euros par mois.

La fonction accès multimédia permet quant à elle d'accéder aux contenus multimédias (photos, vidéos et musique) partagés sur le réseau local au moyen du standard DLNA, qu'ils soient stockés sur un ordinateur ou sur un serveur de stockage en réseau domestique.

Bien qu'Orange prétende être "le premier opérateur à proposer un décodeur aussi complet", les décodeurs TV de Free et SFR offrent ces fonctionnalités depuis des mois. La Freebox HD intègre d'ailleurs en standard un disque dur de 40 Go (de capacité certes inférieure), qui permet d'enregistrer la télévision sans surcout. Un disque dur interne est proposé en option pour le décodeur de la Neufbox, mais il n'est pas indispensable pour l'enregistrement.

Ce nouveau décodeur est disponible gratuitement dès aujourd'hui pour toute nouvelle souscription, contre un dépôt de garantie de 50 euros. Les clients déjà abonnés devront en revanche attendre le mois d'avril, et se réengager 12 mois ou payer 60 euros de frais d'échange.
Le groupe Iliad, maison mère des fournisseurs d'accès à Internet Free et Alice, affichait au 31 décembre dernier un total de 4,456 millions d'abonnés ADSL, soit une progression de 331.000 clients sur l'année.

C'est la marque historique du groupe, Free, qui tire à la hausse ce bilan : net de résiliation, le FAI aurait en effet séduit 389.000 nouveaux abonnés sur l'année. Le constat est moins riant du côté d'Alice, qui perd 53.000 abonnés sur le seul quatrième trimestre, pour totaliser au 31 décembre 678.000 abonnés.

Sur le plan financier, Iliad indique avoir bouclé l'année sur un chiffre d'affaires consolidé de 1,954 milliard d'euros, en progression de 24,9% sur un an. Avec 1,609 milliard d'euros de revenus, Free en reste le principal moteur devant les activités Alice (318,7 millions), entreprises (15,6 millions) et téléphonie traditionnelle (40,2 millions).

Fort d'un taux de dégroupage de 85% et de l'intégration progressive d'Alice, Iliad revendique sur le quatrième trimestre un revenu moyen par abonné (ARPU) de 36,5 euros, soit un niveau quasi équivalent à celui qu'atteignait le seul Free.
Pour la seconde année consécutive, la fondation Linux annonce l'ouverture d'un concours invitant les utilisateurs à mettre en ligne une vidéo promouvant les valeurs du système GNU/Linux. Baptisée « We're Linux », cette initiative vise à présenter les points forts du système d'exploitation et se rapproche donc des spots publicitaires d'Apple.

« Nous avons été inspirés par la créativité et le niveau de participation au concours "We're Linux" et souhaitons mettre de nouveau en place une communauté de partage », explique Amanda McPherson, vice-présidente du département Marketing de la fondation. Dans un communiqué, la fondation explique que si Microsoft possède plusieurs milliards de dollars, Linux peut de son côté compter sur une forte communauté.

Pour participer à ce concours, il faudra être âgé d'au moins 18 ans et soumettre un clip entre 30 et 60 secondes. Il est d'ores et déjà possible de proposer votre vidéo et ce jusqu'au 4 avril prochain. Les gagnants seront annoncés le 14 avril, c'est-à-dire le jour de l'ouverture du Linux Foundation Collaboration Summit. En plus d'un ordinateur portable (tournant sous Linux bien sûr), le vainqueur du concours gagnera un voyage tous frais payés et une chambre d'hôtel pour assister à la conférence LinuxCon de Boston qui se déroulera du 10 au 12 août prochains.

Rendez-vous ici pour soumettre votre video. Pour rappel, voici la vidéo qui a remporté le concours l'année dernière. Retrouvez les autres ici.
Le plan Fillon, dévoilé le mois dernier, a enfin clarifié le cadre réglementaire du déploiement du très haut débit. En adhérant à la noble cause du multifibre dans les zones très denses, plébiscité depuis plus d'un an par l'Arcep, ce plan marque l'épilogue d'une interminable bataille contre les rares mais coriaces défenseurs d'un déploiement monofibre. Les opérateurs peuvent donc reprendre leurs investissements sereinement, avec la garantie d'un déploiement pérenne. Chacun d'eux aura ainsi sa propre fibre, du noeud de raccordement optique (NRO) à l'abonné, sans jamais dépendre d'un autre opérateur.

Orange, qui boudait jusqu'à présent le déploiement multifibre, n'a pas tardé à réagir à cette annonce. Il a annoncé hier qu'il envisageait d'investir 2 milliards d'euros dans la fibre d'ici 2015. Il reprendra prochainement les investissements en Île-de-France et dans les agglomérations déjà couvertes1, et étendra le déploiement à de nouvelles villes2. Suivront les zones denses avec une dizaine d'autres villes3. Orange espère être présent dans toutes les régions d'ici 2012, au travers de 45 agglomérations, puis dans tous les départements d'ici 2015. L'opérateur prévoit enfin une étape intermédiaire pour les zones les moins denses, en déployant la fibre jusqu'au dernier répartiteur (fiber to the curb, FTTC).

Ces 2 milliards d'euros sur cinq ans sont issus des plus ou moins 3 milliards d'euros que France Telecom investit chaque année dans la maintenance et la modernisation de son réseau en France. Ils sont en outre à mettre en comparaison avec les résultats financiers du groupe, qui affichait un chiffre d'affaires et un résultat opérationnel de respectivement 12,7 et 4,5 milliards d'euros au troisième trimestre 2009.

Un rapport de la délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale publié hier révèle quant à lui qu'apporter l'internet à très haut débit sur tout le territoire français coutera entre 18 et 30 milliards d'euros. Cette dernière hypothèse, utopique, prend en compte une couverture totale en fibre optique, ce qui représente pas moins de 1,1 million de kilomètres de fibre. En couvrant 80% de la population en fibre, la longueur de câble est réduite de moitié, à 500 000 kilomètres. Le reste de la population serait alors couvert par les airs, par satellite ou par réseau cellulaire.

L'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) estimait que la France comptait seulement 255 000 abonnés à la fibre optique fin septembre. Le gouvernement a fixé pour objectif que la totalité de la population soit connectée à très haut débit en 2025. La route est encore longue…1 Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Metz, Nantes, Nice et Toulouse. 2 Cannes, Montpellier, Orléans, Rennes, Strasbourg et Toulon. 3 Expérimentation à Chatou et Oullins puis déploiement à Brest, Dijon, Le Havre, Pau, Reims et Valenciennes.
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