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Bien qu'avec 65% des ventes, le CD soit toujours le support privilégié pour la musique aux Etats-Unis, le numérique gagne du terrain. Selon les chiffres publiés mardi par NPD Group, Apple et son kiosque de téléchargement iTunes seraient en effet à l'origine d'une vente sur quatre pour le premier semestre 2009. L'inventeur de l'iPod détiendrait donc 25% du marché global de la musique.

Au global, le numérique représenterait donc maintenant 35% des ventes de musique aux Etats-Unis. Un marché sur lequel iTunes se taille la part du lion, avec 69% des parts, loin devant le numéro deux, Amazon, qui enregistre 8% des ventes. Sur l'année 2008, le numérique représentait environ 30% des ventes, contre 20% en 2007.

« Beaucoup de gens s'étonnent que le CD soit encore le format dominant, étant donné l'attention accordée à la musique numérique et la réduction de la place accordée aux produits physiques dans le commerce de détail », commente Russ Crupnick, analyste chez NPD. « Mais avec des ventes de musique numérique qui progressent de 15 à 20% et des ventes de CD qui se contractent dans les mêmes proportions, les ventes de musique numérique devraient égaler les ventes de CD fin 2010 ».
Une semaine après la polémique suscitée par la hausse des prix d'Orange sur certains forfaits et les critiques de Nathalie Kosciusko-Morizet, le câblo-opérateur Numéricable a décidé de jouer les bons élèves et de reconduire son offre d'accès internet haut débit pour moins de 20 euros par mois.

Facturée 19,90 euros par mois, l'offre « double play » intègre la téléphonie illimitée ainsi qu'un accès haut débit allant de 30 megabits/seconde à plus de 100 megabits/seconde pour les immeubles raccordés à la fibre optique.

"En tant que principal acteur du déploiement du très haut débit dans l'hexagone, nous permettons l'accès au plus grand nombre via des offres extrêmement compétitives (...) Numericable répond (ainsi) aux recommandations de Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d'Etat chargée de la prospective et du développement de l'Economie numérique, et participe activement à la réduction de la fracture numérique", indique Pierre Danon, PDG du groupe Numericable Completel.

En sacrifiant le service de télévision, pourtant métier historique du câblo-opérateur, Numéricâble est donc en mesure de proposer une offre dual play, 30% moins chère que les offres triple play. Une économie qui pourrait séduire les consommateurs en ces temps de crise économique et de pression sur le pouvoir d'achat.

Au 31 mars, le groupe revendiquait plus de 3,5 millions de clients pour son service de télévision dont plus d'un million de clients avec accès internet (152 000 au travers d'une ligne FTTB).
L'opérateur Altitude Telecom, jusqu'à présent spécialisé dans les services aux entreprises, lancera en septembre une nouvelle offre d'accès à internet grand public par Wimax.

À l'heure de la fibre optique et du très haut débit, de nombreuses zones blanches n'ont pas encore droit au haut débit par ADSL pour des raisons de rentabilité. Certains ruraux doivent ainsi se contenter de débits jusqu'à 1 000 fois inférieurs à ceux des citadins. Si les oubliés de la fracture numérique peuvent depuis peu compter sur des offres internet haut débit par satellite, celles-ci sont le plus souvent assorties de quotas de téléchargement qui ne correspondent pas aux usages de l'internet moderne (comme la vidéo ou la musique à la demande), sans compter les temps de latence élevés. Le Wimax, qui fonctionne quant à lui par voie hertzienne, permet de raccorder à moindre frais les zones blanches.

Baptisée WiBox, l'offre d'Altitude Telecom sera disponible dans 16 départements français. Les abonnés pourront accéder à internet avec des débits allant jusqu'à 2 Mbps en téléchargement et 512 kbps en envoi pour 39 euros par mois. Une option de téléphonie sur IP illimitée en France sera également proposée en option, pour 6 euros mensuels. Le modem et l'antenne sont gracieusement prêtés en échange d'une caution de 100 euros, l'offre étant en outre soumise à un engagement de 12 mois.

Altitude Telecom qui a toutefois conservé ses 13 licences régionales, avait vendu en 2005 sa licence nationale à Iliad, maison mère de Free qui ne commercialise toujours aucune offre.
le 19/08/2009 à 20:21
Gestion de codage
Améliorer la qualité de votre code peut se réaliser sous différentes formes. Brandon Savage fait quelques suggestions pour traiter les normes de codage.

Lorsqu'il commence une nouvelle étude, il veille à :
- Définir le point de départ
- La présence d'une norme
- etc

Les points importants qui peuvent aider tous les développeurs et développeuses PHP dans la maintenance de votre code, que remarque Brandon sont :
- Appliquer des normes de codage
- Vérifier la présence de commentaires de propriétés
- Les changements de lignes
- Améliorer le constructeur du site pour le rendre plus flexible

- Peer Review: Managing Coding Standards
- Peer Review: Taking Code And Making It Better
Parfois critiquée, souvent imitée, jamais égalée, l'encyclopédie en ligne collaborative Wikipedia s'est félicitée lundi d'avoir franchi la barre des trois millions d'articles sur sa version anglophone, la plus riche et la plus consultée. C'est à l'actrice norvégienne Beate Eriksen que revient l'honneur de cette trois-millionième notice.

L'anglais reste sans surprise la langue majoritaire sur Wikipedia qui, toutes langues cumulées, revendique un total de plus de 13,7 millions d'articles en 270 langues. Après la langue de Shakespeare viennent l'allemand (943.000 fiches environ), le français (840.000) puis le japonais (609.000). La barre des dix millions d'articles avait été passée en mars 2008, grâce à la création d'une fiche dédiée à Nicholas Hilliard, un peintre anglais du XVIe siècle.

Régulièrement controversée, du fait de la soi-disant inexactitude de certains renseignements et de l'utilisation litigieuse qu'en fait une poignée d'internautes, Wikipedia est le seul site à vocation non lucrative à figurer au sein du top 10 des adresses les plus visitées au monde. Avec 303 millions de visiteurs uniques par mois, les différentes déclinaisons de l'encyclopédie dépassent ainsi selon ComScore les réseaux d'AOL (280 millions) et d'eBay (233 millions). Seuls Google, Yahoo, Microsoft et Facebook réalisent une audience supérieure.
Albert Gonzalez, 28 ans, connait déjà bien les tribunaux américains, et n'a manifestement pas fini de les fréquenter. Le département de la Justice des Etats-Unis accuse le jeune homme d'avoir détourné plus de 130 millions de numéros de cartes bancaires. Actuellement en détention, l'intéressé risque jusqu'à 25 ans de prison et plusieurs centaines de milliers de dollars d'amende.

Les faits reprochés remontent à 2006. A cette époque, Gonzalez et ses complices auraient trouvé le moyen de s'infiltrer dans les réseaux informatiques de grandes sociétés de façon à y intercepter toute information liée à des transactions effectuées à l'aide d'une carte de paiement. Parmi les sociétés visées, on trouve Heartland Payment Systems, intermédiaire de paiement, mais aussi les chaines de supermarchés 7-Eleven et Hannaford Brothers. Les informations ainsi récupérées étaient ensuite disséminées vers des serveurs basés aux Etats-Unis, aux Pays-Bas ou en Ukraine, où l'on peut supposer qu'elles étaient ensuite vendues au plus offrant. Le montant du préjudice n'a pas été communiqué.

Gonzalez ne signe pas là son premier exploit, puisqu'il fait déjà l'objet de deux procédures outre-Atlantique. Un premier procès s'ouvrira en septembre prochain à New-York, dans lequel il est inculpé pour avoir pénétré le système informatique d'une grande chaine de restaurants. En 2010, il comparaitra dans le Massachusetts pour le détournement de 40 millions de numéros de cartes bancaires. Par le passé, Gonzalez a déjà eu affaire à la justice pour des faits similaires. Il lui avait alors été demandé de collaborer avec les services secrets pour mettre au jour des réseaux de pirates... jusqu'à ce que l'on découvre qu'il abusait de cette confiance pour prévenir certains hackers des enquêtes dont ils faisaient l'objet.
Leader dans le domaine de la recherche sur internet, l'omniprésent Google compte bien boucler la boucle en imposant également son propre navigateur, lancé il y a tout juste un an. Pour rattraper son retard sur ses concurrents bien plus âgés, le géant du web met les bouchées doubles sur le développement de Google Chrome et lance déjà la version 4.

Cette nouvelle branche, encore réservée aux développeurs ou aux plus enthousiastes, marque en particulier l'introduction du système de synchronisation, comme prévu. Activé en démarrant le logiciel avec le paramètre "--enable-sync", le système permet pour l'heure de sauvegarder ou de synchroniser ses favoris avec plusieurs ordinateurs par le biais d'un compte et des serveurs de Google.

Le système de synchronisation de Chrome est malheureusement indépendant du service Google Bookmarks, qui permet de sauvegarder ses favoris en ligne depuis bien longtemps déjà, au travers d'un site internet consultable depuis n'importe quel navigateur. Quoi qu'il en soit, la synchronisation des autres paramètres du navigateur sera activée prochainement, après une première phase de test.
« Une loi plus ou moins avortée, qui ne servira à rien ». Voilà comment Jacques Attali, qui défend depuis plusieurs années le modèle de la licence globale, résume dans une interview accordée au quotidien Libération le projet Hadopi, dont le dernier acte doit se jouer courant septembre au Parlement. Une loi qui selon lui présente l'intérêt de « défendre quelques vedettes politiquement très visibles », mais qui ne soutient pas réellement la création. Début 2008, il fustigeait déjà le principe de lutte contre le téléchargement illégal par la répression au travers de son rapport "Pour la libération de la croissance française".

L'économiste, ancien conseiller de François Mitterand, enfourche donc une nouvelle fois son cheval de bataille : la licence globale, un mécanisme dans lequel une rémunération fixe et forfaitaire, de quelques euros par mois, permet à l'internaute d'échanger librement sur Internet musique et vidéo, dans les limites d'un usage non commercial.

Pour mettre le pied de l'industrie culturelle à l'étrier, Jacques Attali suggère le recours à la "licence musique" préconisée par Laurent Petitgirard, ex président de la Sacem. Un portail "officiel" permettrait alors aux internautes de télécharger des morceaux à volonté, à partir du catalogue des maisons de disque intéressées par l'idée, en échange d'un abonnement mensuel.

« Quand la Sacem aura accepté de changer de paradigme, la discussion sera infiniment plus ouverte et beaucoup d'autres choses pourront être admises », indique jacques Attali, reconnaissant qu'il faut encore « que soient étudiés tous les aspects d'une telle licence : comment la rémunération est construite, quel est son montant, son mode de suivi, son mode de répartition, etc. ».

Campées sur leurs positions, sociétés d'auteur et grandes maisons de disque courraient à leur perte. Avec l'arrivée, plus ou moins inéluctable selon Attali, de la licence globale, l'ensemble du secteur aurait intérêt à se mobiliser pour que naisse un système équitable de répartition des droits. « Tout dépendra du caractère démocratique, transparent et clair de la répartition par les sociétés d'auteur de cette manne nouvelle. Et du rôle des FAI dans cette répartition. C'est pourquoi un accord entre fournisseurs d'accès, majors et sociétés d'auteurs est fondamental », insiste-t-il, avant de prévenir : « si la négociation se passe mal, dans dix ans les sociétés d'auteur n'existeront plus, tout sera réparti entre majors et FAI ».
Le loup entre dans la bergerie. Selon une information parue ce matin dans le quotidien La Tribune, la Bibliothèque nationale de France (BNF) serait sur le point de confier à Google la numérisation de son fonds éditorial.

« Ce changement de stratégie a été motivé par le coût extrêmement élevé de la numérisation des livres », explique La Tribune, qui chiffre ce budget à 50 millions d'euros par an alors que la BnF n'y consacrerait que 5 millions d'euros.

Engagé dans le projet Google Books avec plusieurs autres bibliothèques et fidèle à sa mission « d'organiser l'information du monde », Google avait pourtant inquiété Jean-Noël Jeanneney, ancien président de la BnF, qui avait publié en 2004 un plaidoyer pour que l'Europe relève le défi de la numérisation.

« Voici que s'affirme le risque d'une domination écrasante de l'Amérique dans la définition de l'idée que les prochaines générations se feront du monde. Dans cette affaire, la France et sa Bibliothèque nationale ont une responsabilité particulière. Mais aucune nation de notre continent n'est assez forte pour assurer seule le sursaut nécessaire. Une action collective de l'Union européenne s'impose. L'enjeu est immense. » écrivait-il alors.

Plusieurs siècles après la création de la bibliothèque du Roi (1368) de Charles V et du dépôt légal (1537) par François 1er, la France ne semble donc plus en mesure de numériser son propre patrimoine. Une situation regrettable qui pourrait sans doute susciter une certaine polémique lors de la rentrée littéraire.
Les utilisateurs de Linux pourront bientôt retrouver les fonctionnalités de la technologie Silverlight 2.0, par l'intermédiaire du plugin Moonlight 2.0, dont la première version bêta est maintenant disponible au téléchargement, après pas moins de sept moutures préliminaires. Dans cette bêta 1, Moonlight 2.0 prend en charge la totalité des fonctionnalités de Silverlight 2.0 ainsi que certains éléments de Silverlight 3.0, sorti en juillet dernier.

Edité par Microsoft, Silverlight est pour mémoire une technologie venant concurrencer le couple Flash / Flex développé par Adobe, qui permet de développer des applications enrichies dont l'exécution sera assurée au sein du navigateur. Comme Flash, Silverlight requiert donc l'installation d'un plugin dédié.

Alors que la version 1.0 se limitait au JavaScrip, la 2.0 sortie fin 2008 a ouvert la voie à des développements tirant parti de .NET. Moonlight 2.0 se devait donc d'intégrer Mono, l'implémentation libre de l'environnement d'exécution de Microsoft, et s'ouvre donc au code managé. La gestion du streaming vidéo et la fonctionnalité DeepZoom, qui comptaient parmi les nouveautés de Silverlight 2.0, sont également au programme.

Moonlight 2.0 bêta 1 peut dès à présent être installé, à des fins de test, sous la forme d'un plugin dédié à Firefox. Plus d'informations, en anglais, sur le site de Miguel de Icaza, responsable des projets Moonlight et Mono.
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