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Facebook a annoncé lundi soir l'acquisition du réseau social Friendfeed pour un montant non communiqué. Les douze employés de Friendfeed, dont onze ingénieurs, rejoindront très prochainement les équipes de Facebook à Palo Alto (Californie) où, d'après un communiqué, ils « apporteront aux 250 millions d'utilisateurs de Facebook à travers le monde les innovations développées sur Friendfeed ».

Lancé en octobre 2007 par quatre anciens employés de Google, Friendfeed se présente comme un réseau social simplifié où les utilisateurs sont invités à partager, en temps réel, pensées, photos et fichiers, chaque publication pouvant faire l'objet de commentaires ou d'une approbation, via une fonction "dire que ça me plait", aujourd'hui copiée par Facebook sous la forme "j'aime". Commentaires et nouveaux contenus apparaissent en temps réel, de façon à créer les conversations les plus spontanées possibles : un fonctionnement finalement bien plus proche de celui de Twitter que de celui de Facebook.

Si Facebook reste la plateforme privilégiée pour qui souhaite rapidement se constituer et suivre un réseau, le réseau n'a pour l'instant pas su s'enrichir de la spontanéité d'un Twitter, où les informations fusent en temps réel mais se trouvent rapidement noyées dans le "bruit" de la conversation. Friendfeed se situe en quelque sorte à mi-chemin entre les deux services, avec une diffusion très rapide de l'information qui se trouve toutefois structurée par les utilisateurs et donne lieu à des conversations bien plus aisément identifiables. Encore peu connu en France, Friendfeed connait déjà un grand succès auprès des geeks de la Silicon Valley, mais aussi dans certains pays comme l'Iran où, en raison de sa popularité, il a d'ailleurs été récemment bloqué par les autorités.

Pour l'instant, les fondateurs de Friendfeed indiquent que le service reste opérationnel, sans changements particuliers. On ne sait toutefois pas ce qu'il en adviendra sur le long terme. Les équipes de Facebook peuvent quant à elles s'enorgueillir d'accueillir onze nouveaux talents, parmi lesquels Paul Buchheit, créateur de la messagerie Gmail de Google.

Au niveau mondial, Facebook est aujourd'hui crédité par ComScore d'une audience mensuelle de 340 millions de visiteurs uniques, devenant de fait le quatrième site le plus populaire au monde, tandis que Twitter compterait pour sa part près de 45 millions de visiteurs uniques.

Mise à jour : selon le Wall Street Journal, le montant de la transaction est estimé à 50 millions de dollars.
Nombreux sont les internautes qui pensaient avoir flairé la bonne affaire. Ce week-end, la promo du siècle a vite enflammé le Net : le site internet des 3 Suisses bradait un téléviseur écran plat Samsung... 179,99 euros ! Le chouchou proposait donc un rabais de plus de 90% pour une télé vendue au départ un peu moins de 1 900 euros. Rapidement, les commandes explosent mais on s'interroge vite sur les raisons de cette vente pour le moins exceptionnelle : s'agit-il d'une véritable promotion, d'une erreur d'affichage ou d'une opération visant à faire parler du site ?

Interrogée par Le Post et LCI, une membre du service commercial explique dimanche qu'il s'agit d'une offre spéciale visant à vendre un stock limité de téléviseurs. Mais rapidement, la société dément et précise qu'il y a en fait eu une erreur de saisie. « Suite à une erreur d'affichage sur notre site www.3suisses.fr, le téléviseur SAMSUNG LE52B620 a été proposé au prix de 179,99 euros alors qu'il était en réalité de 1799 euros. Le caractère dérisoire de ce prix résulte d'une erreur manifeste qui depuis a été corrigée », explique finalement l'entreprise sur son site.

Manifeste et dérisoire, les termes ne sont pas anodins. La loi française indique en effet qu'en cas d'erreur d'affichage sur un prix, le commerçant est tenu d'honorer la vente, sauf si cette erreur est « manifeste » et ne peut laisser place au doute. « Il est d'usage, en présence d'un produit indiqué à deux prix différents, de faire payer le prix le plus favorable au consommateur (sauf erreur manifeste, par exemple un téléviseur à 10 euros) », explique la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Résultat : les commandes ne seront pas honorées en raison de ce « caractère dérisoire ». Déception pour les internautes pensant faire une bonne affaire et qui attendent désormais un geste commercial de la part du site marchand. Contactée par nos soins, la direction des 3 Suisses a toutefois confirmé mardi matin qu'aucune compensation n'est à attendre : la marque se bornera à s'excuser personnellement auprès de chaque client. En attendant, certains parmi les aventureux qui ont tenté leur chance pour cette TV bradée se plaignent aujourd'hui de recevoir la lettre d'information des 3 Suisses alors qu'ils ne l'ont pas demandée.
Par l'intermédiaire de son blog destiné aux éditeurs de sites Web, Google appelle cette semaine les professionnels du Web à tester avec lui une nouvelle mouture de son moteur de recherche. Cette démarche est présentée comme l'aboutissement de plusieurs mois de travaux, pendant lesquels ses ingénieurs ont collaboré à la mise au point d'une architecture de nouvelle génération visant à supporter le fonctionnement du moteur : de l'indexation des pages Web à la restitution des résultats en passant par les calculs nécessaires au classement de ces derniers. Nom de code : Caffeine.

« Cette nouvelle infrastructure se cache sous la capot, ce qui signifie que la plupart des utilisateus ne constatera aucune différence dans les résultats de recherche. Les développeurs Web et les spécialistes de la recherche devraient toutefois observer quelques changements, ce qui nous conduit à ouvrir cette période de tests pour collecter leurs retours », explique un billet cosigné par Matt Cutts, l'un des principaux ingénieurs impliqués dans le projet.

Si l'internaute ne retient généralement d'un moteur de recherche que sa simplicité d'utilisation et la pertinence des résultats, les professionnels du Web savent bien qu'une gigantesque infrastructure, particulièrement complexe, sous-tend l'ensemble : une mécanique pointue, objet d'incessants réglages, qu'il faut de temps à autres remanier en profondeur, sans que la surface en soit visiblement affectée.

Google se garde bien de préciser s'il souhaite profiter de cette nouvelle infrastructure pour faire évoluer le classement des résultats au sein de son moteur, se contentant d'affirmer qu'elle lui permettra d'augmenter sa vitesse d'indexation et ses prétentions à l'exhaustivité. Quelques rapides essais, effectués en comparant l'actuel Google à cette version de test permettent d'observer de légères différences de classement, qui sur des faits d'actualité, laissent penser que leur traitement pourrait se voir accorder une place plus importante. Une orientation qui reste à confirmer, mais cette « caffeine » pourrait être une façon pour Google de se réveiller face aux ambitions affichées par Bing, Yahoo ou des réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter dans le domaine de la « recherche en temps réel ».

Exemple ci-dessous avec une requête sur le terme Iran, qui retourne 173 millions de résultats sur la version standard de google.com (à gauche), contre 220 millions sur cette version de test (à droite).
le 11/08/2009 à 20:59
Bonnes pratiques
A la question : Quelles sont les 5 règles d'or du développeur ?

Devzone propose les réponses suivantes :
- Toutes les erreurs lors du développement tu afficheras
- Les tests benchmarks tu prendras en compte
- Register Globals tu désactiveras
- Les short tags tu n'utiliseras pas
- Ton code tu documenteras (enfin)

- Les 5 commandements du développeur PHP
Microsoft l'assure depuis le début du développement de Windows 7, dont la sortie interviendra pour mémoire le 22 octobre prochain : il n'est plus dans ses intentions de laisser passer plus de trois ans entre la sortie de deux versions de son système d'exploitation. Une feuille de route, qui aurait été dévoilée par l'intermédiaire de Microsoft Italie, confirme que le successeur de Windows 7 devrait bien voir le jour en 2012. Nom de code : Windows 8.

Cinq ans avaient séparé le lancement de XP de celui de Vista. Un cycle de vie bien trop long selon Microsoft, qui l'a réduit à trois ans entre Vista (sorti le 31 octobre 2006 pour les entreprises) et Windows 7. Sur le plan technique, le nouveau venu se révèle toutefois assez proche de son prédécesseur, dont il n'est finalement qu'une évolution. Bien que l'on en soit pour l'instant réduit aux conjectures, il semblerait que Windows 8 soit l'occasion de changements bien plus importants.

"Pour la prochaine version de Windows nous retravaillerons des fonctionnalités essentielles notamment avec la prise en charge de grappes de serveurs et la réplication de données à sens unique. Nous reverrons également le noyau principal afin d'optimiser considérablement les performances. Aussi nous effectuerons bientôt des optimisations majeures pour Windows 8, au sein duquel nous intégrerons des fonctionnalités innovantes qui révolutionneront l'accès aux fichiers dans les filiales sur un serveur central", révélait par exemple en avril dernier une offre d'emploi publiée par Microsoft.

Windows 8 pourrait donc signer une véritable rupture technique avec ses prédécesseurs, Vista et 7. Des changements en profondeur qui impliquent vraisemblablement un développement bien plus important : reste maintenant à voir si Microsoft saura tenir le délai qu'il s'est fixé. Pour l'instant, l'éditeur en semble convaincu.
Double jeu ? Microsoft, qui d'un côté prône l'ouverture avec son format de fichiers Open XML, a obtenu le 4 août dernier aux Etats-Unis la validation d'une demande de brevet relative à la gestion d'un document XML (eXtensible Markup Language) au sein d'un de traitement de texte. Plus précisément, la demande concerne le concept d'un « document de traitement de texte stocké dans un unique fichier XML susceptible d'être manipulé par des applications comprenant XML » et couvre la mise en forme de ce dernier par l'intermédiaire d'un schéma de description XSD (XML Schema Description). Enfin, il envisage l'ouverture et l'interprétation d'un document XML par un logiciel autre que celui qui a servi à sa conception.

On s'interroge sur la portée d'un tel brevet, qui à première vue ne semble revêtir aucune réelle originalité par rapport à l'usage généralement fait de XML, langage lui-même dérivé du SGML (Standard Generalized Markup Language), dont les principes ont été élaborés il y a quarante ans. Sa validité même pourrait être remise en question, au nom de l'antériorité. La bibliographie constituée en préambule de cette demande comprend en effet de nombreuses références à des logiciels exploitant le format XML bien avant 2004, à l'image du traitement de texte open source AbiWord.

Reste à voir quels sont les points sur lesquels Microsoft se différencie de l'état de l'art pour juger de la pertinence de cette attribution. En attendant, certains s'inquiètent déjà de l'usage qui pourrait être fait d'un tel brevet. L'éditeur, qui pourrait invoquer le simple principe de précaution, n'a pour l'instant livré aucun commentaire.
Dans une volte-face dont lui seul a le secret, Microsoft annonçait il y a quelques semaines que l'Europe bénéficierait, comme les autres pays du monde, de la version complète de Windows 7. Rappelons que pour se conformer aux exigences de la Commission Européenne, Microsoft avait un temps envisager de commercialiser en Europe une version dépourvue de tout navigateur Internet. Finalement, le bon sens l'a emporté et Microsoft proposera la même version de Windows qu'aux Etats-Unis (notamment), et seul un écran de choix apparaîtra lors du premier lancement d'Internet Explorer 8.0 : l'utilisateur pourra alors télécharger et utiliser le navigateur Web de son choix.

Visiblement, cette méthode dit du Ballot Screen, ne sera pas réservée qu'au seul navigateur Internet Explorer. En effet, Microsoft compte l'appliquer à sa suite bureautique, Microsoft Office ! De quoi s'agit-il ? D'un écran offrant à l'utilisateur le choix du format lors de la sauvegarde de son document. L'écran devrait présenter les différences entre les formats DOC, DOCX et ODF, et l'utilisateur fera son choix en âme et conscience. Une proposition déjà présentée aux grands sages européens. Pour l'heure, on ne sait si l'écran proposera d'autres formats de fichiers (PDF ?).

Une chose est sûre, cet écran risque de s'avérer incompréhensible pour bien des utilisateurs : difficile en effet de vulgariser les subtiles différences entre chacun des formats de fichiers précédemment évoqués...
le 10/08/2009 à 20:53
Accord tacite entre Apple et Google ?
Alors que certains géants américains de l'informatique sont régulièrement sous le feu des projecteurs, épinglés pour leurs pratiques commerciales régulièrement jugées abusives ou déloyales, d'autres arrivaient jusqu'à présent à passer entre les mailles du filet. Il semble que le départ précipité d'Eric Schmidt, CEO de Google, du conseil d'administration d'Apple ait quelque peu alerté les autorités. On apprenait ainsi tout récemment, d'après le site TechCrunch, qu'Apple et Google auraient eu un accord tacite pour que les salariés de l'un, ne deviennent pas salariés de l'autre.

Si aucun accord formel allant dans ce sens n'a jamais été écrit entre les deux compagnies, les directions des ressources humaines des deux entités auraient toujours suivies cette consigne. Un tel accord, est bien entendu de nature à freiner la compétition entre deux compagnies qui sont toutes deux à la recherche d'ingénieurs qualifiés. En juin dernier, le Washington Post indiquait que le département de la justice américain avait lancé une enquête pour déterminer si des compagnies comme Apple ou Google ont violé les lois anti-concurrence au niveau de l'embauche et du recrutement : simple coïncidence ?
Dans l'histoire du géant mondial des logiciels, Microsoft, l'élaboration et/ou le respect des standards est certainement au centre de bien des polémiques. Si par le passé la société de Bill Gates, semblait favoriser ses propres formats, en tentant de les imposer comme standard de facto, Microsoft s'ouvre petit-à-petit sans forcément apaiser les débats, craintes ou autres critiques. On pense bien évidemment à la certification ISO de l'OpenXML... Au-delà de cet exemple bien précis, la question du respect des standards Web est toujours d'actualité pour Microsoft, dont les récentes versions de son navigateur vedette se sont montrées plus respectueuses des standards établis.

Et alors que la dernière évolution de la norme HTML utilisée pour décrire les pages Web remonte à 1999, Microsoft rejoint Apple, Google, Opera et Mozilla dans le groupe travaillant à l'élaboration du futur standard HTML 5. Vendredi dernier, l'un des chefs produits d'Internet Explorer déclarait : "Dans le cadre de notre travail futur, l'équipe en charge d'Internet Explorer passe en revue le brouillon actuel des spécifications éditeur de l'HTML5 et regroupe nos observations. Nous voulons partager nos pensées et en discuter avec le groupe de travail. Je publierai nos notes après les avoir collectés afin de développer nos retours. Pour le moment nous avons plus de questions que de réponses, mais je pense qu'en discuter publiquement est le meilleur moyen de faire des progrès".

Dans sa forme actuelle, le brouillon des spécifications HTML 5 propose plusieurs améliorations comme la prise en charge native audio et vidéo, la possibilité de stocker des données sur un ordinateur local afin de proposer des applications Web fonctionnant en mode déconnecté, la gestion des canevas pour des graphiques 2D sophistiqués ou encore le glisser/déposer pour la conception de meilleures interfaces applicatives.

Si Microsoft dispose, par le biais de Chris Wilson, d'un co-président au sein du World Wide Web Consortium (W3C) en charge de la ratification des standards Web, l'éditeur a pour l'heure laissé la tâche à ses concurrents d'avancer sur la définition du HTML5. De plus, les travaux sur le HTML 5 sont actuellement dirigés par le WHATWG ou Web Hypertext Application Technology Working Group, une entitée crée il y a quelques années par les éditeurs logiciels (NDLR : les concurrents de Microsoft), qui n'appréciaient guère la direction prise par le W3C au sujet du XHTML 2.0. Voilà qui laisse la porte ouverte à de nouveaux débats ou discussions.

En attendant, Microsoft semble se préoccuper sérieusement de l'effort HTML 5 en s'attardant sur les aspects les plus avancés des spécifications. C'est un point important vu le changement de philosophie somme toute récent de Microsoft et le fait qu'Internet Explorer reste malgré tout le navigateur le plus utilisé à travers le monde.
Alors que la version 3.5 de Firefox voyait le jour dans sa version définitive à la fin du mois de juin, il y a donc moins de deux mois de cela, la fondation Mozilla vient de publier la première version Alpha de Firefox 3.6. Dans son blog, l'évangéliste Chris Blizzard, indique que si la fondation Mozilla a laissé passer une année entre Firefox 3 et Firefox 3.5, seuls quelques mois devraient s'écouler entre Firefox 3.5 et son successeur, Firefox 3.6.

Connu sous le nom de code Namoroka, Firefox 3.6 propose divers changements comme des performances de rendu JavaScript améliorées, une vitesse de rendu des pages supérieure, ou encore l'implémentation de nouvelles fonctions CSS. Une nouvelle fonctionnalité dites Compositor gère le rendu des pages au design élaboré. De même, les temps de démarrage de l'application et sa réactivité auraient été améliorés. On le voit, cette nouvelle version de Firefox vise avant tout à offrir des performances supérieures plutôt qu'une expérience de surf véritablement nouvelle.

Disponible dès à présent, l'Alpha 1 de Firefox 3.6 se destine avant tout aux développeurs Web. Vous pourrez la télécharger ici.
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